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mercredi 7 novembre 2012

Obama: faute de mieux?

Points de vue américains____________

  Obama… par défaut ?

  __Obama a été traité injustement par ses adversaires, pendant cette campagne.
Mais un campagne présidentielle Outre-Atlantique n'est jamais un long fleuve tranquille. Elle peut être d'une violence inouïe où tous les coups sont permis.
Surtout en période de crise, d'incertitude, de doute de soi d'un peuple qui sent son hégémonie en péril, l'avenir lui échapper. Le rêve américain se brise, exaspérant les extrêmes. Surtout quand un président est de couleur, ce qui est encore mal accepté par l' électorat le plus conservateur. Il a été l'objet de nombreuses caricatures,  parfois racistes, avant et pendant cette campagne, surtout de la part de la droite républicaine la plus conservatrice, du soldat Ryan ou même de Clint Eastwood.
Le débat de fond a été plus que décevant, c'est un euphémisme, même sur la question de la dette , pourtant ancienne et cruciale. Le débat se ramenait le plus souvent à un pugilat à coups de millions de dollars. La campagne la plus chère qu'on ait connue.
__________Pourtant Obama n'est pas exempt de critiques légitimes
Au début de son mandat, il avait assez de latitude pour faire des réformes de fond et pas seulement marginales, dans le monde d'une finance dévoyé.
Il a fait marche-arrière sur certaines de ses promesses, souvent otage des lobbies, et n'a pas provoqué en temps opportun les ruptures nécessaires.
Ce qui fait dire au bon observateur de son pays qu'est John R MacArthur que finalement ce président aura été une belle fable...
Pour Benjamin Barber, ancien conseiller de Clinton, c'est un joli symbole
"Le plus gros problème d’Obama, c’est qu’en quatre ans, il n’a pas fait grand-chose, même si ce n’est pas complètement de sa faute. Je blâme surtout le système politique américain qui a été créé pour ne pas marcher. Sans une supermajorité au Sénat (100 élus) et au Congrès (435 représentants), n’importe quel Président aurait du mal à faire passer ses projets. Et encore. Il lui faut composer avec les intérêts régionaux qui obligent ses propres élus à prendre des positions contraires parfois aux intérêts de son parti. Ce système a été imaginé au XVIIIe siècle par des gens qui avaient peur d’un pouvoir central trop fort. Du coup, ils ont parié sur le fédéralisme, la décentralisation du pouvoir avec un Sénat très puissant où les petits Etats peuvent bloquer les plans du Président et des régions les plus peuplées ou une Cour suprême qui peut également tout arrêter...", dit-il
JR Mac Arthur estime que   "Le financement des campagnes américaines est corrompu" et que Obama, produit d'un système verrouillé, est largement une illusion.
____Fera-t-il mentir ces jugements sévères dans les quatre ans à venir et que deviendra le modèle américain?
 Obama 2.0” est prié de ne pas décevoir
 Le casse-tête commence...

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