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jeudi 18 mai 2017

Une France plus fidèle?

....Ou plus soumise?
                                    Nach Deutschland
  Ouf! on a eu chaud... pense-t-on à Berlin
Nous avons enfin un ami à Paris
  Un ami cher
   JA, aber...Il peut nous coûter cher 
                 Berlin aime Macron. Un peu...
  Des réformes, oui, mais à la marge. Pas question de remettre en question l'hégémonie allemande de fait et sa ligne ordolibérale..
   Pas question de mutualiser les dettes par exemple. Angela est claire. Rien ne changera de fondamental: Compte tenu de la situation actuelle en Allemagne, je ne pense pas que nous devrions donner la priorité à un changement de politique, annonce la Käntzlerin, cornaquée par Herr Dr Schaüble.
 Sa constance dans la continuité se reflète également dans « l’opinion négative du gouvernement allemand à l’égard des euro-obligations », auxquels elle a promis, il y a cinq ans, de résister « aussi longtemps qu’[elle] vivrait .........Qu'on se le dise!
     Pas de lune de miel, donc. La séduction macronienne a ses limites..
    Pour un new deal européen, on repassera, quitte à alimenter la montée des forces nationalistes.
        Sauver l'Europe ou changer d'Europe? La question ne se pose pas.
          On attendra.
    Le ministre des Finances bavarois Markus Söder, spécimen de cette droite « austéritaire », n’a guère perdu de temps pour enclencher le refrain bien connu de « la France doit s’en sortir seule » ou encore : « En Europe, les dettes ne se partagent pas, elles doivent être remboursées». De son côté, le secrétaire d’État aux Finances Jens Spahn a souligné que « de l’argent à investir en Europe, il y a en a déjà beaucoup. Nous n’avons pas besoin de plus d’investissements ». Personne ne s'interroge sur l'origine de ces dettes. et lsur les effets des excédents commerciaux.
   Pas question de réduire l'exédent budgétaire allemand.  La France dépense trop, dit-on à Berlin. L'Allemagne ne dépense pas assez, commence à dire le  FMI  lui-même, qui alerte sur la hausse du risque de pauvreté en Allemagne:
   L’Allemagne est la cible de critiques récurrentes des institutions internationales ou de ses partenaires commerciaux qui l’accusent de ne pas suffisamment importer et investir afin d’en faire profiter par ricochet d’autres pays, notamment européens.
Le Fonds suggère aussi une politique incitant les Allemands à travailler plus longtemps, ce qui pourrait encourager la population vieillissante à consommer plus au lieu d’épargner pour la retraite."
    Le "pragmatisme" et le charme de Macron auront peu de prise sur la volonté d'une chancelière dopée par les défaites électorales de Martin Schulz, le timide réformateur potentiel.
     Bref, Macron risque fort d'échouer en Europe.
              Il ne suffit pas de parler couramment la langue de Goethe....
                                 Une occasion ratée.
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