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lundi 3 novembre 2025

Monothéismes en question

          Monothéismes toxiques et contestés?

                       La pouvoir et la guerre

                                 Relire Epicure et Spinoza. Entre autres...

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Distribution des prix

 Merci pour le Nobel de la paix!

          Ce sera pour la prochaine fois!   La Norvège a été injuste avec le plus grand faiseur de paix que le monde ait connu. Puisqu'il le proclame... Il lui reste encore du temps pour faire mieux et son hyper- narcissisme infantile sera comblé. Va-t-on, grâce à lui, vers le paix perpétuelle qu'évoquait Kant en son temps? 😉                         

    Il a encore ses chances, car le jury n'est pas toujours très regardant. Les exemples abondent où il a eu la mémoire courte. Beaucoup d'heureux zélus ont été contestés dans le passé récent. Pas seulement en économie, par exemple.

                      "...Théoricien de la « diplomatie du gourdin », le président Theodore Roosevelt considérait l’Amérique latine comme une « arrière-cour » où les États-Unis pouvaient intervenir à leur guise. À la moindre menace contre les intérêts américains, il envoyait ses marines — au Honduras, en République dominicaine, à Cuba. En 1903, Washington parraine un mouvement sécessionniste au Panamá, alors province colombienne, afin de s’assurer le contrôle du futur canal. Trois ans plus tard, auréolé de sa médiation dans le conflit russo-japonais, Roosevelt reçoit le prix Nobel de la paix.     ___Chef d’état-major de l’armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, le général George Marshall a approuvé les bombardements de Hiroshima et de Nagasaki. Devenu secrétaire d’État en 1947, il s’attelle à contenir l’influence soviétique. En Italie, il orchestre l’une des premières ingérences de la guerre froide : financement occulte de la Démocratie chrétienne, diffusion de fausses informations, mobilisation des vedettes italo-américaines (Franck Sinatra, Joe DiMaggio, Rocky Graziano…) et de la Mafia. À un mois du scrutin d’avril 1948, il avertit publiquement : si les communistes l’emportent, l’Italie sera exclue du plan de reconstruction européen — le fameux « plan Marshall ». En 1953, le général reçoit à son tour les honneurs d’Oslo.                   ___ Henry Kissinger, conseiller à la sécurité nationale de 1969 à 1975, était lui aussi un adepte de la déstabilisation. « Je ne vois pas pourquoi nous resterions bras croisés lorsqu’un pays devient communiste à cause de l’irresponsabilité de son propre peuple », estimait-il en juin 1970 à propos du Chili, où Salvador Allende menaçait de remporter l’élection présidentielle. Le dirigeant socialiste est néanmoins élu. Kissinger ne voit alors plus qu’une solution : le coup d’État militaire, « mais en passant par des sources chiliennes et en adoptant une attitude discrète ». Allende est renversé le 11 septembre 1973. Une dictature sanguinaire le remplace. Et Kissinger remporte le Nobel de la paix un mois plus tard, pour avoir signé un cessez-le-feu avec le Vietnam après avoir embrasé toute l’Indochine.               ___ M. Barack Obama avait seulement soutenu timidement un coup d’État contre le président hondurien Manuel Zelaya quand il fut couronné en octobre 2009, peu après son arrivée à la Maison Blanche. Mais il n’a pas tardé à se mettre au niveau de ses prédécesseurs, en bombardant l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et la Syrie ; en développant un programme d’exécutions extrajudiciaires — souvent sur la base de simples soupçons, loin de tout théâtre de guerre déclarée — au Yémen, au Pakistan, en Somalie.                                         M. Donald Trump pouvait donc légitimement nourrir quelques espoirs pour l’édition 2025. Lui aussi déploie ses troupes dans les Caraïbes. Lui aussi pratique le chantage à l’aide américaine, en menaçant l’Argentine d’asphyxie financière en cas de revers électoral de M. Javier Milei. Lui aussi multiplie les assassinats (de moins en moins) ciblés au nom de la lutte contre le terrorisme — c’est ainsi qu’il justifie l’élimination en pleine mer de citoyens vénézuéliens, accusés sans preuve de trafic de drogue. Et lui aussi planifie des coups d’État contre les gouvernements récalcitrants, comme au Venezuela où il a autorisé la Central Intelligence Agency (CIA) à renverser le président Nicolás Maduro.                                   Tout cela n’a pas suffi. Le comité norvégien lui a préféré Mme Maria Corina Machado, une opposante vénézuélienne d’extrême droite qui appelle depuis vingt-cinq ans à une intervention étrangère contre son propre pays, et qui, sitôt récompensée, s’est empressée de féliciter M. Benyamin Netanyahou pour ses actions à Gaza. M. Trump a noyé sa déception en lançant une nouvelle croisade, contre la Colombie cette fois. Il peaufine son curriculum vitæ pour la cuvée 2026.                Depuis cinquante ans, le comité Nobel rejette les candidatures de dissidents du monde occidental. MM. Julian Assange ou Edward Snowden, par exemple, ont œuvré à la paix autrement que Mme Machado. Mais ils présentent ce travers rédhibitoire : ils balaient devant leur porte — la nôtre...."      [Benoît Bréville]   _______________________

dimanche 2 novembre 2025

Jour des morts

Une institution chrétienne assez récente                                                                                                                                                              Même si croyances et rites anciens ne sont pas datables

    Malgré  la laïcisation galopante, la Toussaint reste encore une journée marquante dans l'année.      Un jour particulier.  Avec des rites parfois très particuliers.                       Les cimetières sont chargés d'histoire, même s'ils sont souvent désertés.




On peut regretter que ce soit devenu l'occasion d'une activité parfois très lucrative.      Sauf exception...                                                                                     Reste à légiférer sur la fin de vie


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Petit billet du dimanche

__  IA ou maths?    

__ Propagande

__ Délégation

__ Confiscation?

__ Ultra cathos

__ Sacré film

           __ La mue Fayard  >>                       

__ Ringardisation?

__ L'or et la peur

__ Tournant libéral

__ Ecarts de santé

__ Le vent tourne

__ Bataille de Paris

__ Europe et fraudes

__ Goulag numérique

__ France et Islam

__ Inaction mortelle

__ Que serais-je sans toit?

__ Netanyahou en sursis?

__ Gouverner par l'impôt

__ Nouveaux entrepreneurs

__ Petits arrangements

__ Dans les prisons israëliennes

                          _________________ Revue de presse ____________

samedi 1 novembre 2025

Guerre de la voiture

La guerre est déclarée

                           Qui survivra

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Révolution éclectrique

 Débrancher le marché

   C'est comme à la foire. Bienheureux celui qui comprend tout....

      Qui peut comprendre une situation engendrée par un libéralisme dogmatique sans frein?  Il y a comme des absurdités. La guerre d'Ukraine a bon dos. La loi NOME est au coeur du problème, qui rend un bien essentiel de plus en plus cher.... A y perdre son latin

                  Une concurrence en trompe l'oeil sur un marché faussé: telle est la situation de la distribution de l'électricité en France, depuis que la loi du marché a été instaurée par injonction bruxelloise, qui ne veut pas s'arrêter là. Un système absurde, comme le faisait remarquer un temps l'ancien Ministre Lemaire lui-même. La question du  bon sens de la gestion de cette énergie si stratégique se pose. Une logique parfois encore difficile à comprendre, comme le signalait in intervenant dans le document diffusé hier soir sur France 5, au coeur du système qui reste pour Bruxelles une « la Bastille à démolir », comme d'autres services autrefois dits publics. La libéralisation doit être poussée jusqu'au bout..    Un marché très lucratif pour certains.         "...Depuis des années,  le ministère des finances fait preuve d’une imagination sans limite pour tirer profit de la rente nucléaire au détriment des entreprises, des ménages et d’EDF. La facture d’électricité n’est plus qu’un empilement de taxes, d’accises, de fiscalité en tout genre. Outre la taxe sur la consommation, s’ajoutent les taxes sur le développement et la modernisation des réseaux électriques – Enedis demande 5 milliards d’euros l’an prochain pour cette mission –, la taxe pour soutenir le développement des énergies renouvelables, sans parler de la TVA, voire de la TVA sur la TVA. « La facture d’électricité est illisible. Plus personne ne comprend rien », relève le sénateur communiste Fabien Gay. Et c’est sur cette illisibilité que comptent le gouvernement et Bercy pour faire passer cette mesure."                                                                                                                                                                                                                     Qui peut s'y retrouver?    C'est le grand yo-yo des prix de l'électricité en Europe. Dans cette jungle aux tarifs à géométrie variable. Dans le cadre d'une privatisation qui n'avait pas lieu d'être dans ce domaine pas comme les autres,. On commence enfin à le reconnaître en haut lieu. Dans le domaine de l'énergie, c'est tout bénéf' pour les courtiers. Ça disjoncte vraiment!                                                   Allez comprendre la logique qui préside à la fixation du prix de l'énergie et notamment, en cette période, de l'électricité. Accrochez-vous! Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué? On a beau nous expliquer... Il y a de la promotion dans l'air, comme au supermarché du coin. Sauf que l'électricité n'est pas un produit comme un autre. On avait dit que c'était un bien public, où la concurrence n'avait pas sa part, comme  on le préconisait      .Mais où va-t-on?  Non seulement ça disjoncte, mais le courant ne passe plus...Des surcoûts injustifiés. Il conviendrait de "débrancher le marché"....Revoir la loi Nome.

      Dans les méandres du grand marché énergétique européen, on perd vite le fil. Surtout en ce moment où le système semble sombrer dans des variations de prix irrationnelles, pas seulement à cause du grain de sable ukrainien.  ___Sortir ou s'en sortir?  Le marché se déglingue et certains responsables politiques appellent à une révision de l'ensemble de ce capharnaüm ( à commencer, timidement, par Mr Lemaire) et de la "loi du marché", qui peut valoir pour la vente des petits pois, mais qui n'a pas sa place dans un domaine aussi "immatériel", stratégique et évolutif que l'électricité, où la souveraineté des pays doit être restaurée, étant donnée la diversité des histoires de chaque pays, de ses ressources propres, ce qui n'interdit pas des échanges régulés .               On veut bien essayer de comprendre le fonctionnement de ce marché si particulier, de l'ajustement aux prix de gros au sein de l'UE, on est vite amené à s'interroger sur ce système irrationnel, qui est en partie un marché de dupes..." L'architecture actuelle du marché de gros n’est pas adaptée à une production massive d’énergie renouvelable intermittente et subventionnée de façon maladroite à l’image des autres incitations à l’énergie bas.." 


                                                                                                                                   __    Bref la situation est "électrique" notamment avec l'alignement sur le coût du gaz, maintes fois critiqué. ___Il serait utile de relire les critiques faites naguère par l'ancien directeur d'EDF: «Je ne pensais pas que cela arriverait, que les autorités européennes de la concurrence auraient une vue si dogmatique et voudraient appliquer la concurrence dans le secteur de l'électricité où pourtant cela s'applique très mal... Emportée par le courant des idées, la France a mis fin au monopole d’EDF et ouvert l’électricité aux disciplines du marché. La pression de la concurrence devait améliorer la gestion, dynamiser les équipes, faire baisser les prix du courant. Une dizaine d’années plus tard, telle la poule qui a couvé un canard, la France ébahie se dépêtre de ses paradoxes, le problème n’est plus de faire baisser les prix, mais d’accepter ou non de les laisser monter pour s’aligner sur ceux du marché européen. On avait ouvert l’électricité à la concurrence pour baisser les prix et il faudrait aujourd’hui les élever pour permettre la concurrence »__(Marcel Boiteux (ancien président d'EDF)                                                  ___L' aboutissement logique du rapport Champsor.  "Les fournisseurs profiteront de la manne nucléaire sans aucun investissement. On a vu ce que cela a donné il y a plusieurs années en Californie avec la grande panne électrique. Là-bas comme ailleurs, l’Etat s’est réapproprié le secteur. Quant à nous, nous privatisons à tour de bras !" "C’est dans la nuit du 24 novembre que l’Assemblée Nationale a voté le texte définitif. Depuis début juin 2010, les parlementaires ont entre les mains l’avenir du service public de l’électricité. Les 27, 28 et 29 septembre, le Sénat avait adopté le projet de loi. _Du jamais vu : obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité. Cette loi est une étape supplémentaire vers la déstructuration complète du secteur électrique, sous le prétexte fallacieux de permettre la sacro-sainte concurrence, qui dans le domaine de l'électricité, tout le monde le constate désormais, fait augmenter les prix."                                                                                         _La Nouvelle organisation des marchés de l'électricité: "baptisée loi Nome, vise à assurer la concurrence entre les différents acteurs du marché de l'électricité. Elle s'appuie sur un constat: malgré l'ouverture des marchés à la concurrence, EDF conserve la clientèle de plus de 95% des ménages français. Selon le dogme actuel, si les clients restent chez EDF, c'est parce qu'il y a une distorsion de la concurrence, d'où l'idée de légiférer pour augmenter la concurrence. En ligne de mire, les tarifs réglementés d'EDF, que Bruxelles veut supprimer. Dans le même temps, la commission exige qu'EDF vende sa production électrique nucléaire à ses concurrents à un tarif inférieur au prix du marché, en clair à un tarif "régulé".___Curieuse façon de voir l'économie: on exige la suppression des tarifs régulés pour les particuliers et leur création pour les concurrents d'EDF... Etonnamment, Bruxelles n'a pas cherché à obliger les producteurs à faire des gains de productivité. N'aurait-il pas été plus logique de demander aux producteurs autre qu'EDF de faire des efforts pour produire moins cher? De les obliger à passer à des centrales plus performantes?"            __Une curieuse concurrenceorganisée au frais des consommateurs , dans l'esprit de la lettre de la commission_europeenne ..."...On peut débattre de la rente supposée liée à la production d'électricité d'origine nucléaire dans notre pays mais il n'y à aucune raison d'en faire bénéficier les nouveaux entrants sans que ceux-ci soient concernés par les charges à venir. En procédant ainsi, on ne les incite pas à innover en investissant dans des unités nouvelles de production d'électricité. Et comment pourras-t-on vérifier que cette électricité achetée à un « prix discount » ne sera pas revendue plus cher à l'étranger par ces mêmes opérateurs ? Au final, c'est le consommateur qui sera pénalisé. Il y a quelques jours, on apprenait que Bercy autoriserait une nouvelle hausse de 3% des tarifs de l'électricité au début de l'année prochaine, après une augmentation identique le 15 août dernier destinée au financement des énergies nouvelles. La loi Nome provoquera à nouveau une hausse importante des prix de la part d'EDF dans les années à venir qui répercutera à ses clients le manque à gagner du discount fait à ses concurrents sans aucune contrepartie positive, bien au contraire..."   

    ___L'économiste libéral Elie Cohen a catalogué d'aberrante  la libéralisation de l'électricité, ce soir, dans l'émission C'est dans l'air sur la 5.  Une "folie organisée" disent d'autres... _____________________

vendredi 31 octobre 2025

Niches en tous genres

    Il y a niches et niches

                        Ce n'est pas rien...

                                     Qui sont les vrais assistés?

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Taxer les multinationales?

Cela paraîtrait d'une grande logique                                                                                                                                                                 Pour ne justice élémentaire.  Malgré des réticences attendues. Une mesure qui n' rien de  "bolchevique" On comprend les cris d'orfraie de certains...Ccomme pout la taxe Zucman à un autre niveau.                 " Un étonnant vent de révolte contre les multinationales a soufflé sur l’Assemblée nationale dans la soirée du mardi 28 octobre. Malgré l’opposition résolue du gouvernement, les députés qui examinent le projet de budget pour 2026 ont adopté coup sur coup deux mesures marquantes visant à taxer les bénéfices des grandes entreprises étrangères d’une part, l’activité des géants du numérique de l’autre. Ensemble, elles pourraient rapporter plusieurs dizaines de milliards d’euros à l’Etat, selon leurs initiateurs..."    Mais le Sénat risque fort de passer outre.                       On est encore loin du compte.    C'est au niveau mondial que le problème se pose . Au-delà des mythes.                                                                                                                                                                           


       __Depuis la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, les sociétés multinationales ont fait leur chemin, mais ont explosé surtout à partir des années 1970.Une multinationale" est une société qui produit des effets économiques dans plusieurs pays. C'est-à-dire que les actionnaires ne viennent pas du même pays ou elle implante ses sièges dans deux ou plusieurs pays. Selon Charles-Albert Michalet, la multinationalisation d'une entreprise répond à cinq déterminants principaux :
  • La recherche d'un accès direct aux matières premières, notamment durant la colonisation.
  • Le besoin de contourner certaines entraves à l'échange. Il s'agit par exemple de produire sur le marché où le produit sera consommé afin de ne pas être affecté par les tarifs douaniers à l'importation.
  • La recherche de débouchés extérieurs suite à l’intensification de la concurrence sur le marché intérieur. De plus, dès lors qu’une firme adoptera cette stratégie elle sera probablement imitée par les firmes concurrentes.
  • La perte d’un avantage technologique sur le marché national peut contraindre les entreprises à le produire à l’étranger, à moindre coût, afin de pouvoir continuer à le produire de façon rentable.
  • La recherche de coûts du travail plus faibles.
  • ____Il définit une multinationale comme une entreprise « le plus souvent de grande taille, qui, à partir d'une base nationale, a implanté à l'étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une organisation conçue à l'échelle mondiale ». Cathal J. Nolan, professeur d'histoire à l'université de Boston, insiste sur les « capitaux, biens et technologies extrêmement flexibles » de ces entreprises qui « pensent globalement », qui n'ont « pas de loyauté spécifique » et qui prennent leurs « décisions selon des questions d'économie d'échelle, de politique fiscale et de rapatriement des profits ».__Le Cetim insiste sur une certaine centralisation, en définissant une multinationale comme une « entité légale de droit privé, agissant dans plusieurs États, mais avec un seul centre ou un centre principal dé décision ». Dans le même sens, René Sandretto la définit comme une « firme généralement de grande taille, dont l'organisation et la gestion sont le plus souvent centralisées, développant leur activité productive grâce à des filiales implantées dans plusieurs pays ».
        _Ces sociétés, que d'aucuns appellent MAÎTRES DU MONDE ( le monde appartient à 147 compagnies aux intérêts entremêlés), ne font pas dans la philanthropie, elles se moquent bien de leur pays d’origine “Dans l’idéal, il faudrait installer chacune de nos usines sur une barge qui se déplacerait au gré des fluctuations des monnaies et des changements dans l’économie.” C’est avec cette formule lapidaire que Jack Welch, alors à la tête de General Electric, résumait en 1998 sa conception de l’entreprise américaine. On comprend pourquoi le libre échange sans limite soit leur thème d'élection. La mondialisation sans frein leur convient.
__Ne connaissant pas de frontières, s'efforçant d'affaiblir les Etats et les réglementations, elles sont aussi les premières bénéficiaires des paradis fiscaux .
_A vocation mondiale, elles sont de puissants acteurs de délocalisation.
        "...A chaque année qui passe, la croissance des grands groupes américains est de plus en plus découplée de l’économie américaine. Leurs intérêts concordent de moins en moins avec ceux de nos travailleurs, de nos consommateurs et de notre économie. Cette rupture se reflète dans leur chiffre d’affaires. En 2001, 32 % des revenus des 500 premières sociétés américaines qui composent l’indice boursier Standard & Poor’s provenaient de l’étranger. En 2008, cette proportion atteignait 48 %. Ce changement a de profondes – et terrifiantes – conséquences sur le comportement des multinationales. Dans cette période où les PME ne peuvent pas se développer parce que le chômage élevé et le fléchissement de la valeur des logements ont déprimé la demande des ménages, les grandes entreprises sont plus soucieuses d’accroître leurs ventes et leur production à l’étranger plutôt que dans leur pays d’origine. C’est pourquoi la récession en cours ne ressemble pas aux précédentes. A la différence de toutes les crises économiques qu’a connues l’Amérique, le ralentissement de l’activité se poursuit alors que les principaux employeurs peuvent renouer avec les profits sans procéder à des embauches massives aux Etats-Unis. Les bénéfices des sociétés ont battu un record au troisième trimestre – 1 659 milliards de dollars – et ils ont progressé de 28 % par rapport à la même période de l’année précédente. C’est la plus forte augmentation en glissement annuel jamais enregistrée. Mais cette hausse de la rentabilité ne s’est pas accompagnée d’une augmentation de l’emploi, des salaires ou du revenu national..."
_Le projet de grand marché transatlantique vise surtout à favoriser encore plus leur pénétration et leur hégémonie.
_Leur puissance financière dépasse parfois le PIB de certains pays,
_Il arrive souvent qu'elles dictent leur loi , même en Europe, en ce qui concerne en particulier les ressources naturelles.On sait l'influence des lobbies, notamment de Monsanto, sur les instances européennes bruxelloises.
_Les Etats abdiquent le plus souvent face à leurs exigences.
_Elles opèrent une captation de richesses, aux dépends des moins favorisés.
_Elles sont très présentes en matière d'agriculture, au coeur du système alimentaire, s'efforçant de contrôler toute la chaîne : le commerce des semences est au main de 10 multinationales.  _____

jeudi 30 octobre 2025

Peur et ignorance

    Le pire...est d'avoir peur de la peur...                                                                                                                                            Comme disait Roosevelt


           Surtout quand l'ignorance l'accompagne...  
                                       Comme le jugeait Spinoza        ________________________

Varia

__ Blanchir

__ Le piège

__ Privilèges

__ Résistant

__ Un modèle?

__ Dépression?

__ Inacceptable

__ Le surveillant

__ Drahi trahi?                                   

__ Un an après...

__ A droite, toutes!

      __ Grande tricherie >>

__ Casse-tête serbe

__Procédure banale

__Insupportable humiliation?

__Histoire instrumentalisée

__ Milliardaires en croisade

__ Millionnaire au grand coeur

__ USA: big tech et politique

 ____________   Vers uns paradoxale restautation.  Le retour de Edmond Dantès?  ______

mercredi 29 octobre 2025

Quand ça urge...

     Pour un pipi républicain

                            Un enjeu politique


                      Ce n'est pas une fatalité  ___________________

Ça se passe comme ça chez Amazon

Un modèle de dématérialisation galopante, mais pas des conditions de travail

      Quoique  en dise le  Top Employer Insitute , qui ne tarit pas d'éloge à l'égard de l'aventure internationale de Jeff Bezos et des conditions de travail idylliques qui y règneraient, la réalité est toute autre quand on écoute d'autre échos que la langue de bois officielle. Un simple recherche suffit pour entendre d'autres sons de cloche. Certes, rien à dire sur l'extrême rationalisation des tâches au sein du groupe, mais beaucoup sur les conditions de travail générées par l'organisation des tâches et de leur répercussions physiques et psychologiques, à Denver comme à en Europe. A l'échelle mondiale. Le récent film sur le sujet, On Falling, en est un récent témoignage.    Un calvaire parfois; c'est Challenges qui le dit... 


                                                                                                                                              Jeff Bezos n'est pas un patron comme les autres. Ça se passe comme ça, chez lui...Les 
Licenciements massifs de ces derniers temps ne sont qu'un exemple de ses méthodes de marketing particulière. Toujours plus de robots, telle est la logique...qui se substituent à des tâches toujours plus robotisées et remplacent les prolétaires du clic.    Merci l'IA!  Où s'arrêtera-t-on? Chaque seconde compte. Time is Money... Et l'aide publique ne manque pas....Pourvu que les clients soient satisfaits....

       "....Le regard ultradocumenté sur les gestes ouvriers ne s’accompagne d’aucun pathos, d’aucun discours surplombant : le personnage incarné par Joana Santos, qui se vide au fil des scènes, reste d’un bout à l’autre du film une présence insaisissable, passionnant corps de cinéma.                La découverte d’On Falling nous a donné envie d’échanger sur le film avec David Gaborieau, sociologue du travail, maître de conférences à l’université de Paris, et qui avait consacré sa thèse aux « usines à colis » ; raison pour laquelle il a régulièrement travaillé en entrepôt par le passé, en tant que préparateur de commandes, exactement comme l’héroïne du film.                    David Gaborieau : C’est le poste majoritaire dans un entrepôt. Plus de la moitié des salariés y travaillent. On voit le personnage prélever des produits dans les allées et les placer dans des bins, de petites caisses en plastique, avant de les envoyer sur les tapis roulants.           Oui, dans le film, cela se passe avec un écran et une douchette pour flasher les codes-barres. Dans d’autres entrepôts, la commande vocale peut intervenir. Le principe est similaire, la machine lui indique d’abord où se rendre dans les allées. Elle doit confirmer qu’elle s’est rendue au bon emplacement en flashant un premier code-barres. Ensuite, la machine lui indique le produit à trouver : elle trouve le produit, le flashe, flashe son chariot, et ainsi de suite.Il y a tout un jeu dans le film autour du fait qu’elle ne connaît pas le produit qu’elle cherche avant de flasher le code-barres. Ce n’est pas anodin : cela montre à quel point le geste de préparation est déconnecté totalement de l’objet, qu’il est devenu abstrait. La rationalisation est telle que son poste consiste à flasher, prendre, flasher : on ne sait plus quel est le produit....Dans cet univers très abstrait, dicté par la machine, il suffit que l’humain intervienne et change une étiquette pour faire bugger le système. Dans tous les entrepôts, on observe ce genre de microrésistances. C’est une manière de montrer qu’on n’est pas des machines. Dans les entretiens que j’ai menés, deux phrases revenaient tout le temps : « On n’est pas des robots », ou alors justement, « On est des robots ».    Toutes et tous sont confrontés au stigmate du robot, parce que leurs gestes très répétitifs sont dictés par la machine. Pour s’éloigner de ce stigmate, il leur reste de petits gestes, comme ceux d’échanger une étiquette. Parfois, cela peut être des résistances plus importantes : j’ai vu des gens ranger volontairement au mauvais endroit une palette d’huîtres, qui a pourri....."                                                                                               ______ Ça se passe comme ça chez Amazon, malgré des résistances... _____

mardi 28 octobre 2025

Confirmation

 ___  C'est pas juste!...


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Larges horizons

____    Chine: en tête dans la guerre commerciale mondiale?                                                                                                           C'est du moins ce qui apparaît pour l'instant, malgré ses faiblesses, les incertitudes, dans sa rivalité avec les USA.                                                                                                                                                                     De spectaculaires avancées dans le nucléaire

____    Une nouvelle forme de sous-traitance déshumanisée au Japon.                                                                                                         Des formes variées, bien illustrées par Ken Loach


____ Poutine:  une nouvelle arme de destruction massive. Comme son homologue américain                                                                                                      

                                «Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté» (Confucius)


_____  Quand Demolition Man démolit vraiment, dans ses rêves de grandeur. 

__ __   Nos prisons: quelles alternatives?                                                                                                                                                 Comme notre justice, un scandale français.


____      Malaise dans la jeune génération                                                                                                                                                              Que fait-on?

____       Des voitures propres?                                                                                                                                                                                Grâce aux minerais africains?   VW en tête...Des minerais convoités.


____       Japon: dangereuses nostalgies                                                                                                                                                                         Un passé qui ne passe pas. Aucun remords officiel.

_____         Transgressions sarkoziennes

                                          L'embastillé ___       Sarko: saint et martyr. ___  Le piège. Le feuilleton médiatique. Edmond Dantès et Jésus. Rien que ça!      Quelle affaire!
             Un choix calculéLa vengeance et le pardon (?).