Faudrait peut être expliquer pourquoi...
...on en est arrivé là...
___ Aveuglement? ... Hémiplégie?
Refaire du Macron?
Qu'en pense Bercy?
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CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Faudrait peut être expliquer pourquoi...
...on en est arrivé là...
___ Aveuglement? ... Hémiplégie?
Refaire du Macron?
Qu'en pense Bercy?
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Le pire continue
___ Le gouffre est sans fin. On arrive à un stade, avec les dernières interventions israëliennes, où c'est: partez ou mourez! Une hécatombe. L' expansionisme qui se dessine, conformément aux voeux explicites de l'extrême droite, laissent présager un avenir sombre au Proche-Orient. Israël Katz est assez clair. Malgré les protestations venues du pays, au sein même de l'armée et même du Mossad. Ne parlons pas du monde empêché du journalisme. L'indignation est souvent hémiplégique... ___ Le morcellement à Gaza est manifeste et cruel. La Cisjordanie est livrée à l'arbitraire des colons armés, soutenus par l'armée. Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons » au-delà des frontières nord, au Liban et en Syrie. L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran. Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024. Privé de la protection du groupe armé libanais, le régime syrien de Bachar Al-Assad s’est écroulé en décembre 2024. Israël en a été le premier surpris. Mais il a vite saisi cette opportunité. Voilà quatre mois que ses soldats intimident et cooptent les Druzes du Golan. Ils s’aventurent bien au-delà de la ligne où leurs aînés s’étaient arrêtés, lors de la conquête de ce haut plateau, occupé depuis 1967. Dans le même temps, l’Etat hébreu saisit toute occasion de déstabiliser le nouveau régime de Damas, rivalisant avec son parrain turc. « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. » En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah renforcer ses positions... « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. »En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah se renforcer.." Israël repousse ses frontières. Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons ... _____ "...L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran. Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024..."
Comment se situer dans une histoire chaotique?
Telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui avec les bouleversement dont nous sommes les témoins ébahis, souvent inquiets, face à un avenir devenu très incertain. La théorie du progrès qui a fait de nouveau flores après le dernier conflit mondial est mis à mal depuis des années, surtout depuis les nouvelles recompositions géopolitiques en cours sous l'effet des crises successives et des nouvelles alliances planétaires qui s'annoncent. Comment retrouver une nouvelle grille de lecture? Avec Shakespeare, on pourrait que les grands événements suivent un cours erratique, dans "une histoire de fou racontée par un idiot" où ne se dessine nul fil directeur, où dominent les rapports de force et l'irrationalité des décisions majeures...On peut, comme Pascal, multiplier les constats désabusés sur le pouvoir , ses dérives et ses "folies". On peut aussi revenir à la lecture plus complexe de Toynbee, longtemps délaissé, qui peut mieux faire saisir la "logique " de l'apparent désordre des successions des événements et des civilisations.
Faces aux dernières trumperies, une formule attribuée à l’historien Arnold Toynbee m’est soudain revenue à l’esprit : “Certaines civilisations ne meurent pas par meurtre, mais par suicide.” Il faut dire que j’étais en train d’écouter une chanson de Bowie sur le même thème… Personne n’a agressé les États-Unis. Mais en annonçant des droits de douane démesurés puis en les retirant sous la pression des marchés, ou en prétendant terminer une guerre que la Russie ne fait qu’amplifier, j’ai l’impression que le président américain n’est pas très loin de suicider le pays qu’il prétend faire renaître.
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Ne pas se fier aux apparences
La fin d'une époque certainement. Du côté de la Maison Blanche, c'est le règne de la vitupération, des condamnations, des outrances, des rodomontades, des injonctions, mais aussi des incohérences, qui laissent sidéré. Un pouvoir fort, hors des règles internationales, semble s'installer avec brutalité, faisant redouter le pire...Règne de la force? Et si c'était le faiblesse, le peur du déclassement, d'un grand recul, qui commandaient de telles mesures irrationnelles? Un colosse aux pieds d'argile, telle serait devenue la puissance qui fut longtemps le symbole de la réussite mondiale, considérée comme référence. Le modèle mondial, avec sa puissance matérielle, son dollar-roi et sa puissance militaire, ne serait-il pas à un tournant décisif, une période de déclin déjà entamée depuis des années? On sait que les empires sont "mortels", comme disait Valéry... La confiance n'est plus là et l'optimisme conquérant se transforme en rage, en panique et en extravagances. Un culbute prévisible? Une défiance dévastatrice. Les USA vivent au dessus de leurs moyens. C'est aussi le diagnostic froid que font plusieurs économistes, notamment T.Piketty, soulignant une perte de contrôle et qui déclare:
"...Les Etats-Unis ne sont plus un pays fiable. Pour certains, le constat n’a rien de nouveau. La guerre d’Irak lancée en 2003 – avec plus de 100 000 morts, une déstabilisation régionale durable et le retour de l’influence russe – avait déjà montré au monde les méfaits de l’hubris militaire états-unien. Mais la crise actuelle est nouvelle, car elle met en cause le cœur même de la puissance économique, financière et politique du pays, qui apparaît comme déboussolé, gouverné par un chef instable et erratique, sans aucune force de rappel démocratique. Pour penser la suite, il faut prendre la mesure du tournant en cours. Si les trumpistes mènent une politique aussi brutale et désespérée, c’est parce qu’ils ne savent pas comment réagir face à l’affaiblissement économique du pays. Exprimé en parité de pouvoir d’achat, c’est-à-dire en volume réel de biens, de services et d’équipements produits chaque année, le PIB de la Chine a dépassé celui des Etats-Unis en 2016. Il est actuellement plus de 30 % plus élevé et atteindra le double du PIB états-unien d’ici à 2035. La réalité est les Etats-Unis sont en train de perdre le contrôle du monde. Plus grave : l’accumulation des déficits commerciaux a conduit la dette extérieure publique et privée du pays à une ampleur inédite (70 % du PIB en 2025). La remontée des taux d’intérêt pourrait conduire les Etats-Unis à devoir verser au reste du monde des flux d’intérêts considérables, ce à quoi ils avaient jusqu’ici échappé grâce à leur mainmise sur le système financier mondial. C’est ainsi qu’il faut lire la proposition détonante des économistes trumpistes, visant à taxer les intérêts versés aux détenteurs étrangers de titres états-uniens. Plus direct encore, Trump veut renflouer son pays en s’appropriant les minerais ukrainiens, en prime du Groenland et de Panama. D’un point de vue historique, il faut noter que l’énorme déficit commercial états-unien (environ 3 % à 4 % du PIB en moyenne chaque année, de 1995 à 2025) a un seul précédent pour une économie de cette taille : c’est approximativement le déficit commercial moyen des principales puissances coloniales européennes (Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas), entre 1880 et 1914. La différence est que ces pays détenaient d’énormes actifs extérieurs, qui leur rapportaient tellement d’intérêts et de dividendes que cela suffisait amplement à financer leur déficit commercial, tout en continuant d’accumuler des créances..." ___________________
__ Nestlé trichait
__ Discrétion
__ Passé revisité
__ Paris financiers
__ Désinformation
__ Histoire occultée
__ Pétrole en baisse
__ Trump pas content
__ Délit d'amitié.
__ Vols de bois
__ Chacun pour soi
__ Einstein et Bohr
__ Rentabilité durable
__ Abattage marchand
__ Discours du déni
__ Reconnaissance en vue?
__ Immobilisme pour durer?
--------- Dominer le monde ou sauver la planète? _____________
Supériorité "naturelle" ou mégalomanie suprémaciste? [Notes de lecture]
Une "richesse à préserver" ou une mégalomanie toxique? Un mythe utile et valorisant.
Génie de l'affairisme sans limites plutôt? Une figure qui interroge et qui inquiète, malgré son relatif déclin actuel...
Point de vue: "...Avez-vous déjà entendu parler de « suprématisme autiste » ? Le courant gagne aujourd’hui en influence outre-Atlantique, alerte un article récent de Claire Touzard paru dans L’ADN. Elon Musk, qui avait révélé son « autisme Asperger » en 2021, en est le fer de lance.
Les « génies » Asperger de la tech sont érigés en symboles de cette supériorité. Victimes des programmes eugénistes nazis, les autistes sont désormais présentés comme une richesse à préserver. « Que perdrions-nous d’autre à réduire le nombre d’enfants nés avec l’autisme ? Réduirions-nous également le nombre de futurs grands mathématiciens, par exemple ? », glissait un jour le scientifique Simon Baron-Cohen. Déjà en son temps, le psychiatre autrichien Hans Asperger, qui donna son nom au syndrome et collabora avec les politiques nazies, défendait l’utilité sociale de certains individus autistes, tout en légitimant de fait par cette hiérarchisation l’extermination ou la stérilisation des autres. « Asperger a utilisé une hiérarchie eugéniste, délimitant une gamme de “niveaux de capacité” et de valeur sociale, niant l’humanité de certains enfants autistes qu’il considérait comme “plus handicapés”, faisant référence à leur “manque de valeur productive” pour la société », résume Jillian Enright. Mouvement diffus, le suprématisme autiste n’a pas attendu le patron de Tesla pour émerger. Le chercheur américain Paul Heilker évoque le phénomène dès le début des années 2010 dans le chapitre « Autism, Rhetoric, and Whiteness » (« Autisme, rhétorique et blancheur ») de l’ouvrage On Whiteness (« De la blancheur », non traduit, 2012). Il identifie déjà comment le suprématisme autiste se construit en lien avec le suprématisme blanc : « Différentes forces […] contribuent à faire de l’autisme [Asperger] un phénomène majoritairement blanc dans le discours public, notamment les films populaires, les programmes télévisés », etc. Les autistes non-Blancs sont rarement représentés, ou rabattus sur des formes dévalorisées d’autisme. L’autisme Asperger est perçu comme une spécificité de la « race blanche », un signe de sa supériorité. L’autiste est parfois présenté comme « la prochaine étape de l’évolution », note Fergus Murray. Ces analyses sont reprises par Anna de Hooge dans son article « Binary Boys: Autism, Aspie Supremacy, and Post/Humanist Normativity » (« Garçons binaires. Autisme, suprématisme Asperger et normativité (post)humaniste », 2019). L’originalité du travail de Hooge est de montrer que l’image construite de l’autiste Asperger génial n’est pas seulement blanche : « [sa] supériorité est définie en termes de blancheur, de masculinité et de valeur économique. » Que le récit du suprématisme autiste rencontre un certain écho chez les autistes eux-mêmes n’est pas étonnant, pour Murray. « Dans les sociétés modernes, les individus autistes ont toujours été victimes de harcèlement, de persécution et de discrimination […] L’exclusion sociale et l’isolement sont monnaie courante. […] Dans ce contexte, il est compréhensible que certains enfants autistes s’accrochent à leurs points forts » : mémoire extraordinaire, compétences logiques, etc. « On nous traite comme des moins-que-rien, et cela nous pousse à nous accrocher à tout pour nous sentir bien dans notre peau. » Le monde hostile dans lequel vivent les autistes pousse ceux-ci à mettre en avant leurs prouesses exceptionnelles. Cette stratégie, à la racine du suprématisme autiste, n’est évidemment pas la solution pour Murray : « Valoriser les gens pour leurs compétences peut signifier négliger leur valeur intrinsèque en tant que personne, qui a parfaitement le droit d’exister, quelles que soient ses capacités. À l’inverse, survaloriser certaines compétences revient à mépriser ceux qui ne les partagent pas. » Le diagnostic « syndrome Asperger » n’est plus ou presque utilisé en médecine. Peut-être faut-il aussi laisser de côté les mythes qui l’accompagnent ?..." ________________
Jusqu' à quand? Vers l'anéantissement? ou la déportation?
On croyait avoir tout vu. Mais tout s'aggrave. Une détresse explosive. Toute proche de l' enfer. Un gouffre sans fin...On ne sait plus trouver les mots pour qualifier cette situation dramatique.. Malgré l'inversion du langage. L' impunité est totale. Même les secouristes ne sont plus en sécurité. La peur domine. La division mine Tsahal, l'armée la plus morale du monde, disaient-ils.. Que pourra faire le Président, dans ce climat de terreur entretenue? ? Contre le suprémacisme de Bibi mettant en danger son pays. Est-il possible d'aller plus loin dans la destruction et l' horreur? Pas une journée sans de nouvelles victimes, de nouvelles destructions. Des réservistes de l'armée israëlienne n'en peuvent plus. La dévastation laisse sans voix. Comme c’est le cas depuis un an et demi, il est impossible de rendre compte très précisément de la situation à Gaza puisque le gouvernement israélien bloque également tout accès à la presse. Mais ces derniers développements ne laissent malheureusement plus guère de doute sur la nature réelle des intentions et des actions du gouvernement israélien, et même si c’est bien sûr aux juges de la Cour pénale Internationale qu’il reviendra de trancher la question en dernier ressort, il devient impossible, pour toute personne sensée, d’écarter l’idée que nous avons bien affaire désormais à un génocide au titre des 3 premiers cas de figure prévus par la Convention.t Parler de génocide ne fait plus problème pour certains esprits jusque là modérés et prudents:
__ Séisme
__ Myopie
__ Non sens
__ Absurdités
__ Répressions
__ Effondrement
__ Les NatCons
__ Même bateau__ Terreur à Gaza
__ Santé menacée
__ Succès inquiétant
__ Nettoyage ethnique
__ Longévité américaine
__ Secouristes assassinés
__ Difficiles périodisations _____________________
Ou le grand remplacement
En Trumpland. Drill Baby!...Il déracine et il replante
Tout un symbole...
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Un étrange mais révélateur mouvement
Il existe des individus ou des groupes qui se déclarent "souverains", se prétendant seuls maîtres d'eux-mêmes et de leurs agissements , se déclarant en dehors des lois, de tout droit, de la notion d'intérêt général, de bien commun, de l' Etat, quel qu'il soit, et de ses lois Bref, des individualistes d'un genre particulier, radicaux, assumés, voir forcenés. On connaissait Ayn Rand et ses critiques de tout pouvoir étatique, son individualisme assumé. Dans le sillage des libertariens US, dont le système Trump représente un avatar. Le rôle de l'Etat et des institutions collectives devant être réduit au minimum et le pacte social devenant peau de chagrin. Dans le sillage aussi des mouvements survivalistes, prenant en charge seuls leur propre destin. Un mouvement lié à un certains conspirationnisme, une méfiance assumée et systématique envers toute initiative externe, étatique surtout. "...Du Canada à l'Allemagne, le mouvement des "citoyens souverains" est présent à travers de nombreux pays. A l'origine, ce mouvement complotiste est issu des Etats-Unis. Aujourd'hui, les estimations portent à 350 000 le nombre d'adeptes dans le pays. Des "sovereign citizens", notamment liés aux émeutes du 6 janvier 2021 au Capitole et à de nombreuses violences - parfois mortelles. De 1983 à 2020, vingt-sept policiers américains sont morts dans des affrontements armés avec des membres de la mouvance." (Radio France)