Ça va jazzer

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mercredi 16 avril 2025

Il a dit "déficit..."

     Faudrait peut être expliquer pourquoi...

             ...on en est arrivé là...                

   ___  Aveuglement? ...  Hémiplégie?

                          

                 Refaire du Macron?




                           Qu'en pense Bercy?

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Gaza: l'insoutenable

 Le pire continue

              ___ Le gouffre est sans fin. On arrive à un stade, avec les dernières interventions israëliennes, où c'est: partez ou mourez Une hécatombe. L' expansionisme qui se dessine, conformément aux voeux explicites de l'extrême droite, laissent présager un avenir sombre au Proche-Orient.  Israël Katz est assez clair.   Malgré les protestations venues du pays, au sein même de l'armée et même du Mossad.  Ne parlons pas du monde empêché du journalisme.  L'indignation est souvent hémiplégique...                        ___ Le morcellement à Gaza est manifeste et cruel. La Cisjordanie est livrée à l'arbitraire des colons armés, soutenus par l'armée.  Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons » au-delà des frontières nord, au Liban et en Syrie. L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran.   Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024.                                   Privé de la protection du groupe armé libanais, le régime syrien de Bachar Al-Assad s’est écroulé en décembre 2024. Israël en a été le premier surpris. Mais il a vite saisi cette opportunité. Voilà quatre mois que ses soldats intimident et cooptent les Druzes du Golan. Ils s’aventurent bien au-delà de la ligne où leurs aînés s’étaient arrêtés, lors de la conquête de ce haut plateau, occupé depuis 1967. Dans le même temps, l’Etat hébreu saisit toute occasion de déstabiliser le nouveau régime de Damas, rivalisant avec son parrain turc. « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. » En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah renforcer ses positions...   « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. »En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah se renforcer.."                                                                                              Israël repousse ses frontières. Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons ...                  _____      "...L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran.   Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024..."

    _____   "... Privé de la protection du groupe armé libanais, le régime syrien de Bachar Al-Assad s’est écroulé en décembre 2024. Israël en a été le premier surpris. Mais il a vite saisi cette opportunité. Voilà quatre mois que ses soldats intimident et cooptent les Druzes du Golan. Ils s’aventurent bien au-delà de la ligne où leurs aînés s’étaient arrêtés, lors de la conquête de ce haut plateau, occupé depuis 1967. Dans le même temps, l’Etat hébreu saisit toute occasion de déstabiliser le nouveau régime de Damas, rivalisant avec son parrain turc« J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. » En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah se renforcer..."                                                                                         Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s’est exprimé lors de son arrivée au Conseil des affaires étrangères à Luxembourg, formation du Conseil de l’Union européenne rassemblant les chancelleries des États membres. « A Gaza, la situation est plus dramatique que jamais », a-t-il déploré, rappelant que « l’aide humanitaire n’accède plus à l’enclave depuis plus d’un mois » et appelant à un retour d’un cessez-le-feu, après qu’un dernier a été rompu par Israël le 18 mars, et à la libération des otages.                                                                                                                ___      Comment sortir de la confusion sciemment entretenue?                              ___     Pour Haaretz:  "...Selon la logique de Netanyahou père et fils, le tweet du président français Macron, qui reprend les arguments des Premiers ministres israéliens Ehoud Barak et Ehoud Olmert, serait alors tout aussi réprimandé. C'est absurde ! En réalité, non seulement des millions de Juifs et d'Israéliens approuveraient la création de deux États pour parvenir à la paix, mais aussi la majorité des nations du monde. Mais comme le rappelle Noa Limone, nous sommes exigeants : « Les déclarations produites par une industrie vouée à brouiller les pistes ne sont pas examinées pour déterminer si elles contiennent du vrai ou du faux. » Netanyahou a répliqué au tweet de son fils en affirmant que les Palestiniens veulent détruire Israël et qu'un État est donc impossible – c'est son argument depuis des décennies, malgré les avancées diplomatiques. La propagande de Netanyahou n'a pas changé depuis des décennies. La question est : les Israéliens continueront-ils à la croire, tout comme l'administration Trump ?.."          ____________         

mardi 15 avril 2025

Prisons françaises

       Un record français

                   L'enfer pour certains...même si on n'en est pas!

                                     Que faire?

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(Re)lire Toynbee

 Comment se situer dans une histoire chaotique?

         Telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui avec les bouleversement dont nous sommes les témoins ébahis, souvent inquiets, face à un avenir devenu très incertain. La théorie du progrès qui a fait de nouveau flores après le dernier conflit mondial est mis à mal depuis des années, surtout depuis les nouvelles recompositions géopolitiques en cours sous l'effet des crises successives et des nouvelles alliances   planétaires qui s'annoncent. Comment retrouver une nouvelle grille de lecture? Avec Shakespeare, on pourrait que les grands événements suivent un cours erratique, dans "une histoire de fou racontée par un idiot" où ne se dessine nul fil directeur, où dominent les rapports de force et l'irrationalité des décisions majeures...On peut, comme Pascal, multiplier les constats désabusés sur le pouvoir , ses dérives et ses "folies".         On peut aussi revenir à la lecture plus complexe de Toynbee, longtemps délaissé, qui peut mieux faire saisir la "logique " de l'apparent désordre des successions des événements et des civilisations.


Point de vue de Michel Eltchaninoff

                Faces aux dernières trumperies, une formule attribuée à l’historien Arnold Toynbee m’est soudain revenue à l’esprit : “Certaines civilisations ne meurent pas par meurtre, mais par suicide.” Il faut dire que j’étais en train d’écouter une chanson de Bowie sur le même thème… Personne n’a agressé les États-Unis. Mais en annonçant des droits de douane démesurés puis en les retirant sous la pression des marchés, ou en prétendant terminer une guerre que la Russie ne fait qu’amplifier, j’ai l’impression que le président américain n’est pas très loin de suicider le pays qu’il prétend faire renaître.

   Le grand œuvre de l’historien britannique Arnold Toynbee (1889-1975) s’intitule A Study of History et constitue, en douze volumes, une vision globale de l’histoire de l’humanité. Une version abrégée en français existe. Il a commencé à la publier quelques années après la parution du Déclin de l’Occident d’Oswald Spenglerouvrage qui inspire tous les apôtres de notre supposée décadence. Toynbee parle, lui aussi, de civilisation plutôt que d’États, et il s’intéresse aux causes de leur chute. Mais il ne partage ni le biologisme de Spengler – selon lequel les civilisations seraient des organismes vivants qui fleuriraient avant de mûrir et mourir –, ni sa conviction d’une décadence inexorable. Toynbee a été critiqué pour sa vision totalisante, notamment par le philosophe Karl Popper. Mais son idée de suicide d’une grande puissance ne peut pas ne pas nous intéresser.

En abîmant sa propre économie avec des droits de douane ahurissants, Donald Trump affole les bourses, fait craindre une sévère perte de pouvoir d’achat dans son pays et commence à mettre en colère une partie de ses électeurs. En les annulant, il dévoile sa faiblesse et celle de l’économie américaine, qui vit à crédit. En ciblant la Chine, il fragilise le commerce mondial et entame une confrontation qui nous emmène vers l’inconnu. En soutenant aveuglément la politique israélienne, en pactisant avec Poutine, en méprisant l’Europe, en prétendant annexer des territoires étrangers, il prive son pays de tout crédit moral et révolte bon nombre de ses alliés historiques. En attaquant les droits fondamentaux d’immigrés, de transgenres, d’étudiants, de citoyens, il ruine l’État de droit. Ses gesticulations et ses revirements sont dangereux… et absurdes, car ils risquent de détruire les États-Unis de l’intérieur. C’est un suicide, ou en tout cas une avancée rapide vers l’autodestruction. Toynbee l’a prévu et décrit – pour d’autres époques et d’autres régions. Spécialiste de la Grèce antique, il a par exemple analysé la manière dont la Grèce démocratique de Périclès, obsédée par son passé glorieux et incapable de remettre en question sa domination, avait fini par s’incliner devant Sparte. Son ouvrage abonde d’exemples similaires.

Et aux États-Unis, alors ? Les mots de Toynbee sont troublants tant ils semblent décrire la situation actuelle. L’historien analyse ces moments où la désorientation du peuple “conduit à un divorce entre les individus et les réalités de leur existence sociale et individuelle, les incitant à poursuivre des chimères pour remplacer un présent devenu intolérable”. Face aux défis climatiques, géopolitiques, sociaux et sociétaux, l’élection de Trump est, en ce sens, “une tentative pour arrêter une société à un point donné”, c’est-à-dire, selon l’historien, “une réaction catastrophique aux défis sociaux”. La communauté politique “tâchera de recouvrer […] la prétendue pureté d’une époque d’indépendance nationale, antérieure à celle où elle se voit incorporée dans la société plus vaste d’une civilisation supranationale” (dans la mondialisation, pour le cas qui nous concerne). Et comme elle a le plus grand mal à accepter les évolutions d’“un présent devenu intolérable”, elle se focalise sur un passé mythifié et un futur délirant. Toynbee évoque “un double mouvement d’archaïsme et de futurisme”. Cela rappelle fortement le président impérialiste de la fin du XIXe siècle William McKinley, que Trump a érigé en modèle, et le projet de conquête de Mars avant 2028. Bref, on se met à “la poursuite d’un monde idéal”“tentative de retourner dans un ’âge d’or’ révolu [ou] tentative de faire un saut dans l’avenir.

      Or “défier les lois du temps et du mouvement doit provoquer, finalement, un désastre pour ceux qui la pratiquent, ainsi que pour leur société”. Jusqu’au suicide politique ? Je vous avoue que je n’y crois pas totalement, car je n’adhère pas au déterminisme historique. D’autant plus que Toynbee invente trois concepts intéressants pour comprendre ce qui pourrait se passer : celui de “minorité créatrice”, tout d’abord – qui est aujourd’hui celle que haïssent les électeurs de Trump. Celui de “prolétariat intérieur”, qui cherche à “s’accrocher aux restes de [son] patrimoine” en votant pour Trump. Et celui de “prolétariat extérieur”, qui attend son heure pour “supplanter la civilisation en ruine”. On pense évidemment aux travailleurs chinois. Mais, en ce qui concerne ces trois catégories, la messe est loin d’être dite : les minorités ne vont pas forcément se laisser brutaliser longtemps. Les classes populaires pro-Trump peuvent déchanter. Quant aux Chinois, ils ont fort à faire chez eux pour ne pas laisser chavirer leur propre économie. Bref, le colt utilisé par Donald Trump pour suicider son pays risque de s’enrayer. Ce ne sera pas forcément moins violent. Mais les Américains feront peut-être mentir Toynbee. On le leur souhaite..."                                         __________________

   

lundi 14 avril 2025

Ironie du sort

        Qui a vraiment les cartes en main?

                   Gros enjeux

                           Une autre "guerre froide"?


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USA: vers la chute?

Ne pas se fier aux apparences

        La fin d'une époque certainement. Du côté de la Maison Blanche, c'est le règne de la vitupération, des condamnations,  des outrances, des rodomontades, des injonctions, mais aussi des incohérences, qui laissent sidéré. Un pouvoir fort, hors des règles internationales, semble s'installer avec brutalité, faisant redouter le pire...Règne de la force? Et si c'était le faiblesse, le peur du déclassement, d'un grand recul, qui commandaient de telles mesures irrationnelles?  Un colosse aux pieds d'argile, telle serait devenue la puissance qui fut longtemps le symbole de la réussite mondiale, considérée comme référence. Le modèle mondial, avec sa puissance matérielle, son dollar-roi et sa puissance militaire, ne serait-il pas à un tournant décisif, une période de déclin déjà entamée depuis des années? On sait que les empires sont "mortels", comme disait Valéry...   La confiance n'est plus là et l'optimisme conquérant se transforme en rage, en panique et en extravagances.  Un culbute prévisible?  Une défiance dévastatrice. Les USA  vivent au dessus de leurs moyens.    C'est aussi le diagnostic froid que font plusieurs économistes, notamment T.Piketty, soulignant une perte de contrôle et qui déclare:


          "...Les Etats-Unis ne sont plus un pays fiable. Pour certains, le constat n’a rien de nouveau. La guerre d’Irak lancée en 2003 – avec plus de 100 000 morts, une déstabilisation régionale durable et le retour de l’influence russe – avait déjà montré au monde les méfaits de l’hubris militaire états-unien. Mais la crise actuelle est nouvelle, car elle met en cause le cœur même de la puissance économique, financière et politique du pays, qui apparaît comme déboussolé, gouverné par un chef instable et erratique, sans aucune force de rappel démocratique.    Pour penser la suite, il faut prendre la mesure du tournant en cours. Si les trumpistes mènent une politique aussi brutale et désespérée, c’est parce qu’ils ne savent pas comment réagir face à l’affaiblissement économique du pays. Exprimé en parité de pouvoir d’achat, c’est-à-dire en volume réel de biens, de services et d’équipements produits chaque année, le PIB de la Chine a dépassé celui des Etats-Unis en 2016. Il est actuellement plus de 30 % plus élevé et atteindra le double du PIB états-unien d’ici à 2035. La réalité est les Etats-Unis sont en train de perdre le contrôle du monde.        Plus grave : l’accumulation des déficits commerciaux a conduit la dette extérieure publique et privée du pays à une ampleur inédite (70 % du PIB en 2025). La remontée des taux d’intérêt pourrait conduire les Etats-Unis à devoir verser au reste du monde des flux d’intérêts considérables, ce à quoi ils avaient jusqu’ici échappé grâce à leur mainmise sur le système financier mondial. C’est ainsi qu’il faut lire la proposition détonante des économistes trumpistes, visant à taxer les intérêts versés aux détenteurs étrangers de titres états-uniens. Plus direct encore, Trump veut renflouer son pays en s’appropriant les minerais ukrainiens, en prime du Groenland et de Panama.                                D’un point de vue historique, il faut noter que l’énorme déficit commercial états-unien (environ 3 % à 4 % du PIB en moyenne chaque année, de 1995 à 2025) a un seul précédent pour une économie de cette taille : c’est approximativement le déficit commercial moyen des principales puissances coloniales européennes (Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas), entre 1880 et 1914. La différence est que ces pays détenaient d’énormes actifs extérieurs, qui leur rapportaient tellement d’intérêts et de dividendes que cela suffisait amplement à financer leur déficit commercial, tout en continuant d’accumuler des créances..."   ___________________

dimanche 13 avril 2025

Surenchère sécuritaire

    Et sous-traitance


         Wauquiez  est le meilleur...




      Un record français.



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Petit billet du dimanche

__ Nestlé trichait

__ Discrétion

__ Passé revisité

__ Paris financiers                 

__ Désinformation

__ L'intouchable

__ Histoire occultée

__ Pétrole  en baisse

__ Trump pas content

__ Délit d'amitié.

__ Vols de bois

__ Chacun pour soi

__ Einstein et Bohr

__ Rentabilité durable

__ Abattage marchand

__ Discours du déni

__ Reconnaissance en vue?

__ Immobilisme pour durer?

       ---------  Dominer le monde ou sauver la planète?     _____________

samedi 12 avril 2025

Céréales Killer

      Résistance

           Boycotter les produits américains?

                    




                      C'est possible








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Le mythe Elon?

 Supériorité "naturelle" ou mégalomanie suprémaciste? [Notes de lecture]

               Une "richesse à préserver" ou une mégalomanie toxique? Un mythe utile et valorisant.

Génie  de l'affairisme sans limites plutôt? Une figure qui interroge et qui inquiète, malgré son relatif déclin actuel...

        Point de vue: "...Avez-vous déjà entendu parler de « suprématisme autiste » ? Le courant gagne aujourd’hui en influence outre-Atlantique, alerte un article récent de Claire Touzard paru dans L’ADNElon Musk, qui avait révélé son « autisme Asperger » en 2021, en est le fer de lance.     


                                                                                                      "...L’idée de suprématisme autiste est fondée sur une série de distinctions hiérarchiques. Comme le en 2018 le bloggeur « SamFelSouth », un autiste atteint du syndrome dElhers-Danlos qui raconte son quotidien sur son site personnel, « un courant prend actuellement de lampleur. Le combat contre lautismophobie voudrait se séparer ou tout du moins prendre le dessus sur celui contre la psychophobie ». L’autisme, affirment certains, n’a pas sa place parmi les troubles psychiques pathologiques : il s’agirait plutôt d’une atypicité positive. Deuxième distinction : tous les autistes ne se valent pas.  https://www.philomag.com/articles/elon-musk-et-le-suprematisme-autiste?L’autisme est une catégorie hétérogène. Un petit groupe d’individus autistes – ceux atteints du syndrome d’Asperger, selon une catégorisation de moins en moins utilisée – serait supérieur aux autres, nous disent ces idéologues. Dernière distinction : ces autistes brillants, originaux, créatifs, ne doivent pas être considérés à égalité avec les « gens normaux », ils seraient nettement supérieurs aux « neurotypiques ». De par leur fonctionnement psychique singulier, ils seraient davantage capables d’innover, de penser librement, hors des cases, et moins sensibles aux dispositifs de propagande et de fabrique du consentement. « Les “aspies” possèderaient des pouvoirs extraordinaires qui non seulement rendent leur existence plus intéressante, mais les rendent meilleurs que les autres »résume l’écrivain lui-même atteint d’autisme Fergus Murray, qui dénonce ce « suprématisme aspie ».

Les « génies » Asperger de la tech sont érigés en symboles de cette supériorité. Victimes des programmes eugénistes nazis, les autistes sont désormais présentés comme une richesse à préserver. « Que perdrions-nous d’autre à réduire le nombre d’enfants nés avec l’autisme ? Réduirions-nous également le nombre de futurs grands mathématiciens, par exemple ? »glissait un jour le scientifique Simon Baron-Cohen. Déjà en son temps, le psychiatre autrichien Hans Asperger, qui donna son nom au syndrome et collabora avec les politiques nazies, défendait l’utilité sociale de certains individus autistes, tout en légitimant de fait par cette hiérarchisation l’extermination ou la stérilisation des autres. « Asperger a utilisé une hiérarchie eugéniste, délimitant une gamme de niveaux de capacité” et de valeur sociale, niant lhumanité de certains enfants autistes quil considérait comme plus handicapés”, faisant référence à leur manque de valeur productive” pour la société »résume Jillian Enright.                                                                                      Mouvement diffus, le suprématisme autiste n’a pas attendu le patron de Tesla pour émerger. Le chercheur américain Paul Heilker évoque le phénomène dès le début des années 2010 dans le chapitre « Autism, Rhetoric, and Whiteness » (« Autisme, rhétorique et blancheur ») de l’ouvrage On Whiteness (« De la blancheur », non traduit, 2012). Il identifie déjà comment le suprématisme autiste se construit en lien avec le suprématisme blanc : « Différentes forces […] contribuent à faire de l’autisme [Asperger] un phénomène majoritairement blanc dans le discours public, notamment les films populaires, les programmes télévisés », etc. Les autistes non-Blancs sont rarement représentés, ou rabattus sur des formes dévalorisées d’autisme. L’autisme Asperger est perçu comme une spécificité de la « race blanche », un signe de sa supériorité. L’autiste est parfois présenté comme « la prochaine étape de l’évolution », note Fergus Murray. Ces analyses sont reprises par Anna de Hooge dans son article « Binary Boys: Autism, Aspie Supremacy, and Post/Humanist Normativity » (« Garçons binaires. Autisme, suprématisme Asperger et normativité (post)humaniste », 2019). L’originalité du travail de Hooge est de montrer que l’image construite de l’autiste Asperger génial n’est pas seulement blanche : « [sa] supériorité est définie en termes de blancheur, de masculinité et de valeur économique. »                                                                                                          Que le récit du suprématisme autiste rencontre un certain écho chez les autistes eux-mêmes n’est pas étonnant, pour Murray. « Dans les sociétés modernes, les individus autistes ont toujours été victimes de harcèlement, de persécution et de discrimination […] L’exclusion sociale et l’isolement sont monnaie courante. […] Dans ce contexte, il est compréhensible que certains enfants autistes s’accrochent à leurs points forts » : mémoire extraordinaire, compétences logiques, etc. « On nous traite comme des moins-que-rien, et cela nous pousse à nous accrocher à tout pour nous sentir bien dans notre peau. » Le monde hostile dans lequel vivent les autistes pousse ceux-ci à mettre en avant leurs prouesses exceptionnelles. Cette stratégie, à la racine du suprématisme autiste, n’est évidemment pas la solution pour Murray : « Valoriser les gens pour leurs compétences peut signifier négliger leur valeur intrinsèque en tant que personne, qui a parfaitement le droit d’exister, quelles que soient ses capacités. À l’inverse, survaloriser certaines compétences revient à mépriser ceux qui ne les partagent pas. » Le diagnostic « syndrome Asperger » n’est plus ou presque utilisé en médecine. Peut-être faut-il aussi laisser de côté les mythes qui l’accompagnent ?..."      ________________

vendredi 11 avril 2025

Il n'est jamais trop tôt

 Dés la la naissance, ce serait mieux...














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Gaza (suite...sans fin?)

 Jusqu' à quand? Vers l'anéantissement? ou la déportation?

                     On croyait avoir tout vu. Mais tout s'aggrave. Une détresse explosive. Toute proche de l' enfer. Un gouffre sans fin...On ne sait plus trouver les mots pour qualifier cette situation dramatique.. Malgré l'inversion du langage. L' impunité est totale. Même les secouristes ne sont plus en sécurité. La peur domine.                                                                                             La division mine Tsahal, l'armée la plus morale du monde, disaient-ils.. Que pourra faire le Président, dans ce climat   de terreur entretenue?  ? Contre le suprémacisme de Bibi mettant en danger son pays                                                                                              Est-il possible d'aller plus loin dans la destruction et l' horreur?  Pas une journée sans de nouvelles victimes, de nouvelles destructions. Des réservistes de l'armée israëlienne n'en peuvent plus. La dévastation laisse sans voix. Comme c’est le cas depuis un an et demi, il est impossible de rendre compte très précisément de la situation à Gaza puisque le gouvernement israélien bloque également tout accès à la presse. Mais ces derniers développements ne laissent malheureusement plus guère de doute sur la nature réelle des intentions et des actions du gouvernement israélien, et même si c’est bien sûr aux juges de la Cour pénale Internationale qu’il reviendra de trancher la question en dernier ressort, il devient impossible, pour toute personne sensée, d’écarter l’idée que nous avons bien affaire désormais à un génocide au titre des 3 premiers cas de figure prévus par la Convention.t                                                                   Parler de génocide ne fait plus problème pour certains esprits jusque là modérés et prudents:   


                                                                                                                            Point de vue:              " Jusqu’ici, je faisais partie de celles et ceux qui refusaient d’employer le terme de « génocide » pour désigner la sale guerre que mène depuis un an et demi le gouvernement de Benyamin Netanyahou contre les Palestiniens à Gaza, bien que nombre de responsables israéliens aient exprimé à de multiples reprises des intentions qui étaient clairement génocidaires à ce sujet. Il me semblait que les qualificatifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité étaient suffisants pour caractériser de tels actes. Et il me paraissait important de ne pas prendre le risque de galvauder le mot de génocide.             Mais aujourd’hui il n’est plus possible d’en rester là. Le gouvernement israélien a en effet rompu unilatéralement la trêve signée sous les auspices du président Joe Biden pour reprendre la guerre et les bombardements, condamnant ainsi selon toute probabilité les otages survivants tout en causant de nouveau la mort de milliers de civils supplémentaires, dont de très nombreux enfants.      Mais il ne s’est pas contenté de ce crime-là. Il a aussi instauré depuis plus d’un mois maintenant un blocus complet de l’enclave, ne laissant entrer à Gaza ni nourriture, ni carburant, ni eau, ni électricité, ni médicaments. Ce qui fait que non seulement la famine règne partout dans l’enclave mais l’eau potable y fait aussi défaut ainsi que l’accès aux soins les plus élémentaires...."   __________________

jeudi 10 avril 2025

Visiter l'enfer?

      Il suffit d'aller à Gaza

            Ou au Soudan...dévasté

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Varia

 __ Séisme

__ Myopie

__ Non sens

__ Absurdités

__ Contamination

__ Répressions

__ Effondrement

__ Microplastiques

__ Les NatCons

__ Même bateau           

__ Terreur à Gaza

__ Santé menacée

__ Succès inquiétant

__ Nettoyage ethnique

__ Longévité américaine

__ Secouristes assassinés

__ Difficiles périodisations   _____________________

mercredi 9 avril 2025

Le grand MAGA-planteur

        Ou le grand remplacement

             En Trumpland. Drill Baby!...Il déracine et il replante

                           Tout un symbole...

 

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Citoyens souverains?

Un étrange mais révélateur mouvement

                        Il existe des individus ou des groupes qui se déclarent "souverains", se prétendant seuls maîtres d'eux-mêmes et de leurs agissements ,  se déclarant en dehors des lois, de tout droit, de la notion d'intérêt général, de bien commun, de l' Etat, quel qu'il soit,  et de ses lois Bref, des individualistes d'un genre particulier, radicaux, assumés, voir forcenés.                                                                                                        On connaissait Ayn Rand et ses critiques de tout pouvoir étatique, son individualisme assumé. Dans le sillage des libertariens US, dont le système Trump représente un avatar. Le rôle de l'Etat et des institutions collectives devant être réduit au minimum et le pacte social devenant peau de chagrin. Dans le sillage aussi des mouvements survivalistes, prenant en charge seuls leur propre destin. Un mouvement lié à un certains conspirationnisme, une méfiance assumée et systématique envers toute initiative externe, étatique surtout.       "...Du Canada à l'Allemagne, le mouvement des "citoyens souverains" est présent à travers de nombreux pays. A l'origine, ce mouvement complotiste est issu des Etats-Unis. Aujourd'hui, les estimations portent à 350 000 le nombre d'adeptes dans le pays. Des "sovereign citizens", notamment liés aux émeutes du 6 janvier 2021 au Capitole et à de nombreuses violences - parfois mortelles. De 1983 à 2020, vingt-sept policiers américains sont morts dans des affrontements armés avec des membres de la mouvance." (Radio France) 


                                                                                                                                         ___   Un fait divers récent vient en donner une illustration un peu étrange, voire délirante. En France même.  "...La viralité de la vidéo – vue plus de quinze millions de fois – a cependant mis en lumière la mouvance des « citoyens souverains », une communauté conspirationniste qui refuse l’autorité de l’État. Le couple Legrand a eu le droit à un reportage, intitulé « Dans la tête des complotistes », dans « Envoyé spécial ». Sur le plan sécuritaire, le Centre de recherche de l’école des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) a consacré une note à ce phénomène. Contacté, son auteur, le chercheur spécialisé dans les problématiques de terrorisme et de tueries de masse Alexandre Rodde, explique avoir été surpris en visionnant la vidéo. « Je découvrais un vocabulaire d’habitude utilisé par des complotistes américains. Et, en réaction, des commentaires amusés. Il m’a semblé opportun d’analyser ce phénomène apparu récemment en France. Bien sûr, les citoyens souverains français ont une capacité d’action pour l’heure réduite, et d’ailleurs surtout fantasmée, mais cette capacité existe bien. Ce mouvement porte en lui une opposition à l’État, considéré comme illégitime par nature, et cette opposition peut dégénérer en violence. »  Dans sa note, le chercheur cite un rapport des services de renseignement des Pays-Bas s’inquiétant que sur le long terme, ce mouvement puisse « saper » la confiance du public dans les institutions régaliennes. Nées dans les années 1970 au sein de la mouvance survivaliste d’extrême droite américaine, les « Sovereign Citizens » rejettent l’État fédéral, qui serait par nature oppressif, et préfèrent respecter des normes juridiques fictives perçues comme supérieures aux lois en vigueur. Le mouvement s’exporte d’abord dans les pays anglo-saxons lors de différentes crises sociales et économiques.   Dans sa note, Alexandre Rodde insiste sur la « grande adaptabilité idéologique » du mouvement, « traduisant et modifiant ses éléments de langage en fonction du pays et de la culture locale où il se développe ». En Allemagne, les « Reichsbürger » ne reconnaissent que la Constitution de la République de Weimar de 1919, alors que les « Společenství legitimních věřitelů České republiky » (« créanciers légitimes de la République tchèque ») dénoncent la légitimité de la partition de la Tchécoslovaquie.     En France, les citoyens souverains se sont développés avec les premières polémiques autour du covid. Dans une note en septembre 2021 consacrée à la mouvance complotiste, la DGSI souligne que « la pandémie a eu un réel effet catalyseur et a contribué à l’augmentation et la diffusion des théories conspirationnistes »« Le confinement a, par ailleurs, favorisé l’augmentation des échanges entre les partisans de cette mouvance, les individus passant plus de temps devant leurs écrans », poursuit le service de renseignement intérieur...."                                                             Un mouvement symptomatique, radical, qui a peu de chances de faire école, dont le destin  sera sans doute de se dissoudre dans ses propres contradictions
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