👿 Une peur largement fantasmée
Une fiction-anticipation?
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CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
___ Le moment Trump: une simple parenthèse? Ou dans le prolongement d'une rupture déjà à l'oeuvre? Un basculement relatif?... "...Il est (donc) urgent de prendre conscience que Donald Trump n’est pas qu’un mauvais moment à passer et qu’une fois son départ acté, nous ne pourrons simplement espérer un retour à l’ordre ancien. L’idée selon laquelle il suffirait de redynamiser l’ONU et le système multilatéral pour que tout rentre dans l’ordre est une illusion. La déliquescence actuelle de celui-ci, que Trump aura irrémédiablement scellée, ne fera que se poursuivre, indépendamment des locataires successifs de la Maison-Blanche. Nous devons admettre – aussi regrettable cela soit-il – que l’ordre international que nous avons connu ne reviendra plus. Il est nécessaire d’anticiper la transformation en cours et de réfléchir à ce qui pourrait le remplacer. Comme évoqué précédemment, nous allons entrer dans un ordre mondial marqué par des rapports de force plus proches de ceux du XIXe siècle, où les relations internationales seront structurées par des équilibres bilatéraux. Ce qui subsistera du multilatéralisme s’incarnera essentiellement dans des organisations régionales, à l’image de l’Union européenne – certes imparfaite et traversée par des tensions internes, mais qui a au moins le mérite d’exister et de conserver une réelle cohésion institutionnelle. Si les défenseurs des valeurs héritées des Lumières, celles qui ont inspiré l’ONU et l’ordre international d’après-guerre, veulent qu’elles puissent encore perdurer, il faut être lucide. Comme les Européens l’ont compris dans le domaine de la défense, où ils ont reconnu l’impératif de bâtir une autonomie stratégique à travers une défense européenne, il en va de même pour les relations internationales : seule une intégration européenne renforcée permettra au continent d’exister face aux autres blocs régionaux et de négocier d’égal à égal avec les grandes puissances qui régenteront demain la planète. L’ère du multilatéralisme globalisé touche à sa fin : il est temps d’en tirer les conséquences et de s’adapter à la nouvelle réalité du monde...." ______________
___ Souveraineté en question
Comment retrouver un juste milieu en cette période chaotique de démondialisation contrainte?
___ Dette publique: on oublie les "cadeaux" aux entreprises, autant que les baisses d'impôts généralisées depuis N.Sarkozy Il faut peut être rappeler que Monsieur Bayrou a toujours soutenu les gouvernements précédents, qui ont eux même creusé la dette à coup de pelleteuse. Certes, il y a eu le COVID, mais bon, il a soutenu depuis le début Macron qui a jeté un pognon de dingue par les fenêtres, pour une politique de l’offre censée ruisseler ... Le Sénat a essayé de mesurer combien l’état donne en subventions aux entreprises, il est sorti le chiffre de 211 milliards mais en fait, personne ne sait. Tout ça pour produire des jobs uberisés, peu productifs. Bayrou/Macron avait promis des baisses d’impôt, une flexibilisation du travail pour renforcer la compétitivité des entreprises et ainsi avoir un cercle vertueux, les entreprises allaient embaucher, les cotisations allaient entrer, le chômage baissant, les français en retour à l’emploi allaient consommer etc ...Et donc la dette devait mécaniquement baisser... Bravo l’artiste... Et Macron soutenu par Bayrou avait déjà commencé le travail sous Hollande... et avant c’était Sarkozy qui appliquait toujours les mêmes recettes. Le remède, c’est donc de continuer la même politique ...
___ Quand les lobbyes de l'enseignement privé s'enhardissent. Un entrisme particulier dans un contexte spécifique. Le vent en poupe. Des effets concrets.
___ Quand Dickens découvre l'Amérique. Des espoirs déçus.
Aujourd'hui: Barbara Kingsolver, en écho...
___ Une Europe colonisée, numériquement A la croisée des chemins? ____ Le numérique et son Far West, Elon Musk en proue. Menaces à répétition
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Puissance déterminée et cynique contre naïvetés et vues court-termistes
C'est un vrai démenti pour ceux qui considèrent Poutine comme un dictateur borné, sans intelligence ni vues politiques, sans vision d'avenir, entièrement focalisé par le pouvoir et l'enrichissement personnel comme une sorte de chef de gang. On apprend peu à peu à avoir une vue moins caricaturale , en remettant ses ambitions, ukrainiennes dans le cadre de projets historiques un peu oubliés, depuis Pierre le Grand et Catherine II, dans une perspective historique et géopolitique élargie, dans le cadre d'un pays naguère failli, après les aventures tragiques de l'après gorbatchevisme et des dérives eltsiniennes. Non, Poutine n'est pas fou, sauf si on considère que la concentration du pouvoir produit des dérives irrationnelles. La psychologie n'explique pas tout. Un calculateur cynique, un personnage machiavélien au pire sens du terme, certes oui, mais pas un malade mental. La grande Catherine se reconnaîtrait dans certaines de ses ambitions. Le maître du Kremlin a une redoutable capacité à diviser l'Europe tout en l'affaiblissant. Et il choisit méthodiquement ses moyens.
__ Fossé
__ Panne
__ Résistances >>
__ Hésitations
__Fin de vie
__ Bon à savoir
__ La garnde fuite
__ Pfas en question
__ Charles et Adolf
__ Les copains d'abord
__ Redorer le blason
__ Plancton vital
__ Blanchiment en cause
_____ Trump, Poutine et l'Ukraine
Distinctions à discrétion: Macron continue à distribuer la Légion d'honneur à tous ses amis, notamment à Stanislas Guerini (pour sa contribution à la destruction du service public ?) et à Bruno Le Maire (pour sa magnifique gestion du budget de la France ?) ! "Parmi les personnalités politiques distinguées se trouvent les anciens ministres Eric Dupond-Moretti, Stanislas Guerini, Stéphane Le Foll et Olivier Véran, élevés au rang de chevalier, ainsi que Bruno Le Maire et l'ex-secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, élevés officier." _________________
Un paradoxe méconnu
Un modeste curé de campagne athée , au sens le plus radical du terme, remettant fondamentalement en question les principes de son propre engagement, revendiquant son incroyance, en en donnant les raisons de manière argumentée, de manière philosophique, sans quitter ses fonctions ecclésiales, voilà qui n'est pas banal. Un paradoxe apparent, en plein 18° siècle, où la "libre pensée" se développe, dans le contexte du Siècle des lumières, où le développement de la raison critique et politique des institutions monarchiques et féodales et de morale traditionnelle se manifeste de plus en plus, dans des cercles de plus en plus élargis, qui déboucheront sur des positions plus généralisées au siècle suivant jusqu'à aujourd'hui. tellement radicales qu'il amenèrent Voltaire à édulcorer les propos du curé ardennais et à les taire pendant longtemps. Spinoza sans doute ne les aurait pas reniés.
F(l)ou et dangereux?
Après le réarmement démographique
Un va-t-en-guerre sans peur et sans reproches...
Un plan d'austérité, que certains annoncent drastique, très critiqué par certains experts, se profile à un horizon proche. Mission impossible? Comme en Allemagne? Il semble que nous soyons à un tournant. Mais c'est encore un grand brouillard. Et l'on attend toujours une analyse sérieuse , oomplète et transpartisane des causes profondes qui nous ont amernés depuis des années dans cette situation. Une austérité qui aurait des effets forcément récessifs. Le risque est à prendre en compte. On a vu après la crise de 2008....les effets pendant plusieurs années. L'obsession de la dette masque de nombreuses analses qu'il importe de faire. La désindustrialisation organisée de notre pays n'est pas une cause mineure. Les dépenses sociales sont surtout mises en cause, ce qui n'étonne guère. L'urgence est dans l'investissement.
Grand bond en arrière
Et rupture démocratique. ___ Sale temps pour le climat
Au nom de la croissance...La biodiversité menacée, comme la santé humaine. Une catastrophe pour beaucoup. Dans le cadre d'un écologie en berne, les dispositions de la loi portant le nom du sénateur de Haute Loire, dont le contenu est explosif, ne passent pas dans le milieux où domine le souci d'une agriculture raisonnée, soucieuse d'avenir. "...Les défenseurs de l’agriculture productiviste n’ont jamais eu autant le vent en poupe..." : soutien aux méga-bassines, , réautorisation des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles, autorisation de drones pulvérisateurs de pesticides, facilitation d'implantation d'élevage intensif, limitation du contrôle démocratique Une loi qui va alimenter les fractures. La FNSEA a imposé ses règles. aux dépends des risques sanitaires avérés.
« “Vous êtes les alliés du cancer et on le fera savoir.” Ce sont les mots lancés mardi par Fleur Breteau, fondatrice du collectif de malades Cancer Colère, aux 316 députés qui ont voté pour la proposition de loi Duplomb. Cette dernière consiste, entre autres, à ré-autoriser des insecticides comme l’acétamipride, connu pour tuer les abeilles… et pour présenter des risques pour la santé humaine. Ce vote m’évoque une histoire qui contient le mot “saloperie”. “Mais comment vous faites pour choper des saloperies pareilles ?” Je me souviens très précisément de cette phrase prononcée par l’une des infirmières qui me soignait lorsque je suis moi-même tombée malade, en 2011. Le “vous” désignait tous les patients du service et sans doute plus largement tous les gens très malades. J’avais trouvé la phrase brutale, et en même temps, j’avais conscience que ces mots cachaient en réalité une grande empathie, car cette soignante, certes un peu bourrue, était surtout la gentillesse même. Quand elle disait “Comment vous faites pour choper des saloperies pareilles ?”, je savais qu’elle ne s’adressait pas à “nous”, les malades. Elle faisait comme tout le monde quand la maladie surgit : elle cherchait un coupable.
Dans mon cas, le coupable tenait en un mot : pesticides. C’est en tout cas la seule raison qui avait été mentionnée par les médecins, à l’époque. Voilà. J’avais ma cause. J’avais un truc à haïr. J’avais le nom de la saloperie qui avait créé l’autre saloperie (celle pour laquelle on me soignait). C’était abstrait, lointain, sans visage, et je suis rapidement passée à autre chose. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas que ça à faire. Parce que la maladie est avant tout un drame personnel. Comme l’écrit la philosophe Claire Marin, elle est “une expérience intime, elle s’enfonce au cœur du sujet, s’y enlise, au point de se mêler profondément et douloureusement à son sentiment d’identité” (La Maladie, catastrophe intime, PUF, 2014).
Quand les traitements commencent, on n’a plus le temps d’être indigné. On arrête de chercher un coupable. On cesse d’en vouloir à la terre entière (quand bien même ce serait littéralement de la terre, et de ceux qui la rendent toxique, que vient le problème). Petit à petit, on s’approprie une idée insatisfaisante, qui finit presque par devenir apaisante : c’est la faute à personne. C’est injuste, mais c’est comme ça. On ne peut pas se permettre d’ajouter de la rage à la peine. C’est pourquoi les malades ne sont pas des animaux politiques. On n’a jamais vu des manifestations de personnes alitées sur des brancards, avec des pieds à perfusion en guise de pancartes. D’ailleurs, l’image du combat, quand il s’agit de la maladie, m’a toujours parue stupide. J’ai horreur de ces images de crabes géants qu’il faudrait combattre comme de bons petits soldats avec des épées.
La maladie, je crois, n’est jamais une question de courage. Comme tous les patients, Fleur Breteau n’a pas choisi de tomber malade. Elle n’est pas courageuse parce qu’elle a un cancer. En revanche, hier à l’Assemblée nationale, elle a eu la force de combattre cette idée parfois fausse : celle de la “faute à pas de chance”. Elle a souligné que la catastrophe intime de la maladie était aussi une catastrophe politique, et une question de santé publique. Elle a brisé le cercle confortable du fatalisme. Elle a fait sortir tous les malades actuels et à venir de leur chambre. Enfin, elle a répondu à la question que m’avait posée cette infirmière : “Mais d’où peut bien venir cette saloperie ?” De ceux qui votent les lois Duplomb. » ____________________