Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

dimanche 21 juillet 2019

En deux mots

- Les vacances ne dispensent pas de lire et de réfléchir.
     La culture repose et grandit.


- Non, la mondialisation ne met pas fin à la  faim dans le monde.

- CETA- revoir. Cela a trop duré.

Médusé!

 - Homard m'a tuer...

- Tête de Turque

- Si t'as pas vu Vesoul...♫

- A quand  le  procès du tueur né? 100000 morts estimés pour l'instant.

- Il est bien temps...

-  A fond la clim ?  Outre certains dangers pour la santé, c'est souvent un désastre pour l'environnement et une mode discutable.
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samedi 20 juillet 2019

Or gris

Heureusement qu'il y a les vieux!
                                     Investissez dans l'or gris!
       Un marché intarissable et en pleine évolution.
      Un investissement anti-crise et fiscalement intéressant.
    Les Ehpad coûte cher (surtout les privés) mais peuvent rapporter gros.
 Un investissement anti-crise et fiscalement intéressant. Certains plus que d'autres.
Une autre voix...
 Comme dit Gobertier, ils sont cinq à émarger au classement des 500 personnalités les plus riches de France, établi par le magazine « Challenges »« Oui, c’est une activité qui peut s’avérer extrêmement rentable. Et, oui, je comprends que cela puisse choquer, d’autant que la qualité du service diffère très fortement d’un établissement à l’autre », commente Monique Iborra, députée LREM de la Haute-Garonne...
    DomusVi, c'est le top.
  Il est temps de prendre des mesures, pour ne pas voir des anciens, comme au Japon ou en Corée du sud, commettre volontairement des petits larcins pour avoir un toit et de la nourriture...en prison.
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    _"Voici venu le temps de l’« or gris », métaphore des profits juteux du marché de la dépendance. « Le business du cacochyme est devenu au fil des ans presque aussi juteux que le casino de Monte Carlo. Une fois les investissements immobiliers amortis, le taux de rentabilité dépasse facilement les 25% et c’est quand même pas mal » note à ce titre le journaliste Daniel Mermet ...La réforme de la dépendance, entamée par le gouvernement, devrait ouvrir des perspectives alléchantes pour un secteur déjà florissant. Et dont un mot d’ordre pourrait paraphraser la maxime d’Alphonse Allais : « Il faut prendre l’argent aux vieux pauvres. Certes, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! »...
__Le marché de la « dépendance » (le « marché sénescent », comme disent les gens bien élevés) repose sur deux facteurs ; D’une part, le chiffre croissant des personnes âgées : « Ils sont 1,1 millions de personnes âgées de 85 ans et plus dans notre hexagone ; et dans dix ans ils seront près du double […] Selon l’INSEE, le nombre de personnes âgées dépendantes devrait bondir de plus de 40% d’ici à 2020 et devrait quasiment avoir doublé en 2040. Quelle industrie peut se prévaloir d’une aussi réjouissante prévision de marché ? »...
   __La prise en charge des personnes âgées dépendantes par les pouvoirs publics est largement insuffisante. Pour plus d’un million de plus de 85 ans, on compte seulement 600000 places dans les maisons de retraites publiques, dont le taux d’occupation est à son maximum . Dès lors, les opportunités sont nombreuses pour les établissements privés, d’autant que les personnes âgées disposent souvent de ressources diverses : leurs propres patrimoine et biens, mais aussi… l’argent de leurs descendants. Qu’il s’agisse des maisons de retraites publiques (par manque de fonds) ou des privées (par quête de rentabilité), les personnels sont soumis à de véritables cadences fordistes...
   __Quant à l’« or gris », c’est peu dire qu’il rapporte : « Une demi-douzaine de grands groupes écument désormais le marché et alignent des bénéfices haut comme ça : ceux de Medidep 12,4 millions d’euros, ont été multipliés par 10 depuis 1998 ; et des cours de bourse sont dopés à la cortisone : les actions dOrpéa, la société de Jean-Claude Marian n’ont-elles pas doublé en moins d’un an ? Pas étonnant que les investisseurs se précipitent dans le créneau comme des oursons sur un pot de miel ! »__Jean-Claude Marian, par ailleurs président du conseil de surveillance de Medidep jusqu’en 2005, n’est certes pas le seul à participer à cette ruée vers l’« or gris » : « Le fonds de pension britannique Bridgepoint n’a par exemple pas hésité à flamber 330 millions d’euros en 2003 pour mettre la main sur Medica-France, 5100 lits, et pas un matin ne se lève sans qu’un particulier monte un dossier de construction de résidence auprès de sa préfecture avec le fol espoir de faire la culbute. On appelle tout cela "l’or gris", le business des mouroirs. »..._
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jeudi 18 juillet 2019

La faute aux pauvres

                                                 ( Bis repetita...mais rien n'a changé)
They won!   On a gagné!
                                                Sont pénibles, les pauvres, ces losers: toujours à se plaindre!
Devraient arrêter...

W.B., source d'inspiration...
   Sont gonflés, d'autant que la plupart ne paient pas d'impôts (oui si peu)
Nous fatiguent...
  Toujours à lorgner sur les beaux quartiers et les solides comptes en banque!
Des envieux, je vous dis, qui pourtant se ruinent à acheter smartphone et champagne à Noël...tout en trouvant les fins de mois difficiles, surtout à partir du 10...
   Toujours à regarder plus haut: la Mercédés du  voisin, sa piscine, son jet privé...
L'herbe est toujours plus verte à côté.
       Devraient enfin comprendre une chose:
 La lutte des classes est terminée: les riches l'ont gagnée !

Warren Buffett l'avait pourtant bien dit, dès 2006, et JLSS confirme: 
« C’est ma classe, les riches, qui a déclaré cette guerre et c’est elle qui est en train de la remporter » ! avant de confirmer en 2011 que cette guerre avait bel et bien été gagnée : « they won  » – ils ont gagné! 
       Les faits lui donnent raison car, s’il fut approprié un temps d’évoquer les fameux « 1% » les plus privilégiés, certaines fortunes ont pu croître de manière exponentielle à la faveur même de la crise..."
       Et pas qu'aux USA.  
  Les plus démunis n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes: la pauvreté et la précarité sont le produit de la paresse, d'un manque d'initiative, d'audace entrepreneuriale et boursière. Maggie l'avait assez dit, comme son ami Reagan, et Hartz plus tard, à la suite d'une longue tradition, qui remonte au début de l'ère industrielle.  
       Commme disait le Le pasteur baptiste Russell Cornwel  (1853-1925) « Je dis que vous avez le droit d’être riche, et c’est votre devoir de l’être. L’homme qui devient riche est peut-être l’homme le plus honnête de votre communauté. Je serai clair sur la chose : 98 % des hommes riches vivant en Amérique sont honnêtes et se sont hissés au sommet à la force du poignet. C’est justement la raison pour laquelle ils sont riches. C’est aussi la raison pour laquelle on leur fait confiance en matière de finance. C’est la raison pour laquelle ils ont créé de grandes entreprises et qu’ils ont réussi à inciter des tas de gens à travailler pour eux. Je compatis néanmoins avec ceux qui sont restés pauvres, même s’ils doivent, d’abord, à leur propre incompétence de n’avoir pas échappé à leur condition. Rappelons-nous qu’il n’y a pas une seule personne pauvre aux États-Unis qui n’a pas été pauvre par ses propres défauts et faiblesses. »

      Quand on veut, on peut!
Chacun a sa chance, disait un Président et l'argent, c'est la liberté.
      Voici venu le temps des riches, des très riches, qui n'ont même plus besoin d'investir. 
   .Mais suffit pas de rêver.. et le ressentiment ne mène qu'à la résignation
    Les riches, sans complexes, sont justement récompensés des efforts qu'ils fournissent, des initiatives qu'ils prennent, donnant du travail aux pauvres, contribuant aussi par leurs impôts à leur existence et à leur bien-être, pratiquant même la charity -(business).
    La richesse ruisselle du haut en bas et plus il y aura de riches, moins il y aura de pauvres, du moins de très pauvres. Même si certains prétendent que les pauvres financent les riches.
  Heureusement qu'ils existent! Et on peut les taxer: ils sont si nombreux!
Sans eux, la jouissance de sa fortune serait-elle possible? 
     Les très riche se sont faits eux-mêmes, tout seuls, à la force du poignet. Ce ne sont pas des losers.
Voyez tous ceux qui sont partis de rien, ou presque,comme Rockeller, Carnegie, Soros, etc...
     Ils se sont sortis tout seuls de la précarité.
            Demain, tous riches! C'est possible!
                            Pourquoi tu tousses?... 

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mercredi 17 juillet 2019

L'Evangile selon Donald

                    (Bis repetita...Il n'a pas changé une virgule.)

En vérité (alternative) je vous le dis:


_ Après le créateur, il y a MOI.

- Je twitte, donc je suis.

_ C'est MOI et moi seul qui établis les faits.

        Toute autre version, journalistique ou pas, quelle qu'elle soit, qui contredit ma vision, est à rejeter dans les ténèbres de la malveillance ou de l'incompétence.

_ JE suis LE sauveur de la nouvelle Amérique que j'incarne seul..

                   I'm the best President for ever.

_ La « Vérité », c’est ce que je pense en ce moment, ou ce que je désire maintenant, hic et nunc. 

             Le checks and balances à la Madison est dépassé...
               Ma parole est d'or, garanti par W.Street. Me contredire souvent est le signe de mon adaptabilité du réel lui-même changeant. Je suis franc du collier.
                  
_ La diplomatie est MON affaire personnelle et je la dirige selon MON bon vouloir, en gardant le droit souverain de me contredire.

_ JE fais toujours ce que je dis. Ma franchise est reconnue partout.


_ La culture n'a pas de valeur en soi, elle n'est relative qu'à MOI-MEME.


_ Pour votre salut, croyez en MOI et en ma parole, garantie par Wall Street..


_ Y résister serait sacrilège..


               Ayez confiance, je ne vous décevrai pas. Le Ciel m'assiste, ainsi que quelques collaborateurs de valeur. Attendez-vous à des miracles. C'est déjà commencé...


                                                     

GOD BLESS DONALD AND...AMERICA!
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mardi 16 juillet 2019

Finances: méfiance...

La haute finance ne fait pas dans la philanthropie
                                                                   Quand l'argent cesse de devenir un simple moyen pour devenir une fin en soi, une marchandise comme une autre, objet de spéculation à l'échelle planétaire, quand elle devient un but en soi, elle risque à tout moment de produire des effets délétères dans l'économie des hommes et leur vie quotidienne.
     Sachant que la monnaie est ambivalente, se situant toujours entre violence et confiance, il n'est pas anormal, quand, sans régulation, elle s'écarte des voies de sa normale destination.
    La récente crise de 2008 et celles qui menacent nous invitent plus que jamais à démystifier la finance, surtout depuis qu'elle est devenue entièrement libéralisée et hyper-concentrée, les échanges bancaires ne connaissant ni répit ni frontières, soumise de plus en plus au bon vouloir du trading haute-fréquence.
    Les banquiers n'ont pas vocation à être philanthropes.
     Il importe que chaque citoyen s'y intéresse, comme le préconise Michel Vincent, dans Le Banquier et le Citoyen. L’Europe face aux crises financières« La régulation est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux juristes et aux banquiers »,avertit-il. C’est particulièrement vrai au moment où Donald Trump est tenté par une nouvelle dérégulation et alors qu’a lieu le Brexit – qui va définir les relations futures entre le continent européen et son principal centre financier...."
    Etre banquier devrait redevenir "ennuyeux", comme le dit un banquier lui-même, qui connaît les dérives du métier.
   Charles Hugueux, banquier d'affaire, nous met en garde contre certaines politiques bancaires, où les responsabilités ne sont pas absentes.
Les citoyens ont leur part de responsabilité.
         Il arrive que, dans le cadre feutré des banques, certains responsables se mettent à penser à haute voix, prenant la mesure et les limites de leurs fonctions réelles et les risques du métier...qui a bien changé.
     Finie l'exubérance d'autrefois? Pas encore, mais   certains, qui ne veulent plus continuer à jouer au casino, commencent à revoir leur copie. Etre banquier devrait recommencer à être un métier ennuyeux...Mais on en est encore loin.
            L'un d'entre eux, qui n'est pas un chevalier blanc, avoue qu'il ne faut pas surestimer le pouvoir de la BCE. Le mal de la faible croissance est très profond.
        Il remet en question quelques certitudes d'hier, des dogmes souvent ressassés par nos politiques à courte vue:
 ... Attention, dit-il, à ce que les «réformes structurelles» ne pénalisent pas la «demande». Il ne faut pas glisser dans «une spirale de baisse des salaires et des prix». «Les réformes doivent être d’abord plutôt favorables à la demande qu’à l’offre.» Et d’ajouter: il est urgent que le discours passe de la «compétitivité» à la «productivité» et qu’on encourage les politiques d’innovation et de diffusion des technologies. 
    Dans le même sens, Benoît Coeuré critique les pays en excédent commercial, entendez l’Allemagne, même si son nom n’est pas écrit. Un petit pays peut avoir en solitaire une politique d’exportation en comptant sur la demande des autres, mais tous les pays ne peuvent pas jouer ce jeu ensemble. La Zone euro exportatrice nette, ce n’est pas une bonne nouvelle, c’est la traduction qu’elle est «incapable de dynamiser sa demande interne»...
                Il invite à l'humilité, prenant à rebours certaines pseudo-certitudes : «Les changements des marchés financiers internationaux compliquent sérieusement la vie des banques centrales.» Trois certitudes sont aujourd’hui ébranlées. D’abord, celle que la mondialisation allait produire un «grand basculement» positif: la croissance des pays émergents allait prendre le relais de celle du Nord, affaiblie pour des raisons démographiques. Sur une grande Terre ouverte, les capitaux allaient mieux optimiser les placements et la croissance mondiale s’en porterait mieux. Ce processus s’est peut-être déroulé un moment, mais il a aujourd’hui cessé. Les Brics ne sont plus des moteurs, les pays émergents constituent au contraire la première des inquiétudes. 

      Les bénéfices de la liberté des mouvements financiers doivent être au minimum nuancés: c’est la deuxième certitude ébranlée. Le contrôle des capitaux retrouve une légitimité lors de certains excès, comme ces dernières années (les trois quarts de la création monétaire mondiale auraient été faits au Sud, selon les économistes de la banque Citi). La répartition risques-bénéfices mérite réexamen. Enfin, l’innovation financière a eu surtout pour résultat de «rendre le monde plus dangereux», comme l’a écrit Raghuram Rajan, l’économiste gouverneur de la banque centrale de l’Inde. Coeuré nous livre une autre surprise au passage: «Selon certains indicateurs, une déglobalisation financière aurait commencé.»
   Il n'est pas le premier à mettre les pieds dans le plat.
        D'autres, à une époque, ont libéré un peu une parole emprisonnée.
            Il y a deux ans, JM Naulot n'a  pas mâché ses mots concernant le rapport perverti du pouvoir politique et du monde financier. Reprendre le contrôle démocratique, c'est la première urgence.
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lundi 15 juillet 2019

Nouveau voyage en Amazonie

                                                           (Bis repetita...)
 Un explorateur très (trop?)curieux
________________________Le regretté C.Levi-Strauss fut un des premiers ethnologues à entrer et à séjourner dans le bassin amazonien, alors très redouté, pour y découvrir les moeurs d'ethnies méconnues: les Bororos, notamment...
Il fut fasciné par un monde humain aussi varié que culturellement riche, qu'il s'efforça de comprendre de son mieux en recueillant une abondante moisson d'observations et de réflexions relatées dans des études restées célèbres. 
__L'explorateur-journaliste JB Malet a osé pénétrer lui aussi dans l'univers amazonien jugé géant, obscur et impitoyable...
Il fut d'abord heureusement frappé par une apparence très engageante des lieux, puis surpris par des moeurs assez sauvages sous un vernis de civilisation.
Il croyait être entré dans le meilleur des mondes, tel un conquistador cherchant l'eldorado,  une sorte de famille....
Mais la vie amazonienne s'est finalement révélée pleine de périls et de pièges dissimulés.
Il y a découvert un monde étrange, qui, malgré ses dangers, se révèle très favorisé et surprotégé, un univers à part
___________Il ne faut pas toujours se laisser séduire par l'Amazonie...
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dimanche 14 juillet 2019

En passant


Feu d'artifice permanent.

-Le bonheur n'est pas dans le pré.

- La poste et ses petites mains.

Le mépris.  On pouvait s'y attendre.

- Parole de grand écologiste.
La route et le désert...

- Pauvres profs.

- Gaffe à la Gafa!

Lobbying.

- Licenciements à gogo mais un beau parachute.

- A Dubai, tout est possible, même l'improbable.

Notre-Dame en attente...
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samedi 13 juillet 2019

Une Allemagne au carrefour

Nuages et excédents commerciaux
                                       Comme sa chancelière arrivée en fin de course, l'Allemagne arrive à la fin d'un cycle, politiquement et économiquement, dans un climat d'incertitude qui en inquiète plus d'un.
   Fortement exportatrice, elle fait aujourd'hui l'expérience de sa relative fragilité, à l'heure des turbulences des marchés internationaux. A tel point que la croissance française devance cette année celle de sa voisine. L'Europe "allemande" connaît un début d'incertitudes majeures. La Deutsche Bank continue sa chute et licencie massivement. (*)
        "...Souvent citée comme un exemple en France, l’Allemagne connaît elle aussi ses mauvais jours. La Bundesbank a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance, tablant désormais sur une progression de 0,6% du produit intérieur brut (PIB) allemand en 2019, soit bien en dessous de sa précédente prévision d’une croissance de 1,6% donnée en décembre et que les + 1,5% de 2018 (selon Eurostat)....  « L’économie allemande connaît actuellement un ralentissement marqué », a indiqué la banque centrale à l’occasion de l’actualisation biannuelle de ses projections. « C’est principalement dû à un ralentissement dans l’industrie, où la faible croissance des exportations se fait sentir », ajoute la Bundesbank...."
          « L’économie allemande est massivement orientée vers les exportations. Elle est donc très dépendante du contexte économique international, rappelle Oliver Holtemöller. Or depuis quelques mois, les risques augmentent. Si les tensions avec les États-Unis devaient s’accroître et si le ralentissement économique de la Chine devait se poursuivre, les conséquences seraient importantes pour le pays. »À cela s’ajoute l’incertitude liée au Brexit...."
        Il n'y a pas de mystère...Au sein des échanges commerciaux avec une monnaie unique (non pas commune), le bonheur de l'un entraîne  le malheur de l'autre.  Ou plutôt de la prospérité de l'un entraîne la stagnation ou la régression de l'autre.


   Dans une Europe en mode libéral concurrentiel et financiarisée, la sacro-sainte convergence  ne peut s'opérer, bien au contraire. L'harmonisation n'est qu'une incantation, ou ne se réduit qu'à des normes juridiques et réglementaires.
     C'est ce que reconnaît même l'OFCE (*)
Une Europe victime de la baisse des importations; 
     La locomotive allemande ne joue pas son rôle. Les excédents allemands inquiètent même la Commission européenne. 
    Le problème n'est pas nouveau.    Guillaume Duval avait analysé le phénomène très pertinemment dans son étude sur le système très partiparticulier de la production allemande, Made in Germany, étude jamais contestée.
      Les intérêts allemands ont changé depuis l'époque Schröder, qui a vu l'émergence d'une patronat à la mode anglo-saxone, moins soucieux de l'intérêt global de l' Union, jouant à fond l'exportation mercantiliste, avec un euro-mark taillé à la mesure de ses intérêts, comme une camisole de force.
   Elle devient un problème pour ses partenaires, ne jouant plus dans la même cour.
     Les banques allemandes sont au centre du jeu. _On peut affirmer que la zone euro marche sur la tête.
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...Le commission européenne considère que  des excédents commerciaux régulièrement supérieurs à 6% du PIB sont dangereux pour la stabilité et a exhorté Berlin à favoriser les investissements pour doper les importations.... 
____(*) Plus dure sera la chute pour la Deutsche Bank.  Quels remèdes?
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(*)Analyse de l'OFCE": 
                                      "...La monnaie unique aboutit à ce que la situation et la politique économiques de chaque pays puissent avoir des conséquences sur ses partenaires. Ainsi, un pays dont la demande est excessive (du fait de sa politique budgétaire ou d’une exubérance financière aboutissant à un excès de crédit privé) connaît de l’inflation (ce qui peut induire une hausse du taux d’intérêt de la BCE), creuse le déficit extérieur de la zone (ce qui peut contribuer à la baisse de l’euro), oblige ses partenaires à le refinancer plus ou moins automatiquement (en particulier via Target 2, le système de transfert automatique entre les banques centrales de la zone euro) ;  son endettement peut alors devenir problématique.
Ceci amène à deux réflexions :
1. Plus un pays est grand, plus il peut avoir un impact nuisible sur l’ensemble de la zone mais plus il est aussi davantage en mesure de résister aux pressions de la Commission et de ses partenaires.
2. La nuisance doit être effective. Ainsi, un pays qui a un déficit public important ne nuira pas à ses partenaires, bien au contraire, si ce déficit compense une défaillance de sa demande privée.
Imaginons qu’un pays de la zone euro (mettons, l’Allemagne) se lance dans une politique de recherche de compétitivité en bloquant ses salaires ou en les faisant progresser nettement moins vite que la productivité du travail ; il gagne des parts de marché qui lui permettent d’impulser sa croissance grâce à sa balance extérieure tout en bridant sa demande intérieure, ceci au détriment de ses partenaires de la zone euro. Ceux-ci voient leur compétitivité se dégrader, leur déficit extérieur se creuser, leur PIB se réduire. Ils ont alors le choix entre deux stratégies : imiter l’Allemagne, ce qui plonge l’Europe en dépression par un déficit de demande ; soutenir leur demande, ce qui aboutit à creuser un fort déficit extérieur. Plus un pays réussit à brider ses salaires, plus il apparaît gagnant. Ainsi, le pays trop excédentaire peut-il se vanter d’obtenir des très bonnes performances économiques sur le plan de l’emploi, des soldes public et extérieur. Comme il prête aux autres pays membres, il est en position de force pour imposer ses choix à l’Europe. Un pays qui accumule les déficits se heurte tôt ou tard à la méfiance des marchés financiers, qui lui imposent des taux d’intérêt élevés ; ses partenaires peuvent refuser de lui prêter. Mais rien ne fait obstacle à un pays qui accumule les excédents. En monnaie unique, il n’a pas à craindre une appréciation de sa monnaie ; ce mécanisme correctif est bloqué.
    Ainsi, l’Allemagne peut jouer un rôle dominant en Europe sans avoir la politique   économique qui corresponde à ce rôle. Les Etats-Unis ont joué un rôle hégémonique à l’échelle mondiale en ayant un fort déficit courant qui compensait les déficits des pays exportateurs de pétrole et des pays d’Asie à croissance rapide, en particulier la Chine ; ils équilibraient la croissance mondiale en jouant le rôle de « consommateur en dernier ressort ». L’Allemagne fait l’inverse, ce qui déstabilise la zone euro. Elle devient automatiquement le « prêteur en dernier ressort ». Le fait est que l’accumulation d’excédents allemands doit se traduire ailleurs par l’accumulation de dettes ; elle est donc insoutenable.
    Pire, l’Allemagne veut continuer à être excédentaire tout en demandant aux pays du Sud de rembourser leurs dettes. Cela est logiquement impossible. Les pays du Sud ne peuvent rembourser leurs dettes que s’ils deviennent excédentaires, que si l’Allemagne accepte d’être remboursée, donc devenir déficitaire, ce qu’elle refuse aujourd’hui. Voilà pourquoi il est légitime que l’Allemagne soit soumise à une PDM. Et cette PDM doit être contraignante..."
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vendredi 12 juillet 2019

Alimentation, premier des droits

Sécurité alimentaire en question.
                                                 Se nourrir des fruits de la terre, sous ses formes diverses, directement ou indirectement, fut, reste et restera la condition essentielle de la vie.
      La terre, mince et fragile, est notre matrice fondamentale,
    La sécurité alimentaire est notre premier droit, conditionnant tous les autres.
  Encore faut-il que les terres ne deviennent des marchandises comme les autres, objet de transactions et parfois de spéculations, privant parfois  des hommes des conditions de leur subsistance.
  La terre n'est pas une marchandise comme une autre, privant les autres de conditions dignes d'existence, comme au Nord-Est du Brésil
  Une sorte de Monipoly existe dans certains pays ou dans certaines contrées, mettant en danger, parfois de manuère irréversible, la qualité des sols.
  De plus, les terres arables et parfois des plus fécondes s'appauvrissent, se dégradent (pas seulement par les fait du manque d'eau) et parfois disparaissent.
  Tout cela exige études et mesures rapides. Mais surtout choix politiques, au sens large.
 Les pionniers ne suffisent pas.
       Nourrir la planète va devenir de plus en plus compliqué et ne peut être laissé aux multinationales.
   La gestion durable des sols est un impératif absolu, comme la conservation et l'entretien du foncier agricole.
  Il faut stopper les nouvelles conquêtes de terre, notamment en Afrique, l'accaparement des sols les plus productifs. La FAO devrait veiller à d'avantage de contrôle effectif.
         Il y va de notre avenir.
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