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mardi 9 décembre 2025

Mangez des oeufs!

 La viande est chair chère

                        L'oeuf: produit anti crise?

                                 Mais les poules suivront-elles?   Heuh...pas sûr...

                                             C'est embrouillé...

                    Une vieille histoire....   _________________

L' hiver ne tue pas

 Ce n'est pas le froid qui tue

                                      ___ Ce sont certaines conditions économiques et sociales qui affectent les individus                    La mortalité par le froid est silencieuse. La précarité énergétique reste d'actualité, même à nos portes.
      Des chiffres toujours approximatifs, souvent  "sous-estimés." 
  Le rude hiver est  un enfer pour plus d'un.
Pas seulement à Paris, mais aussi à Saint-Petersbourg ou au Québec.
 Le problème du logement est le problème de fond, problème politique par excellence. Il ne suffit pas de témoigner.
  Oui, aujourd'hui, en France, on meurt encore de froid.
 Sans parler de la précarité énergétique, invisible.
Pourtant, cet hiver n'est pas d'une exceptionnelle dureté par rapport à d'autres périodes.
      Le grand hiver de 1709 produisit une hécatombe sous Louis XIV, en débouchant sur une redoutable crise de subsistance et des famines, avec leurs conséquences politiques:
  Le début des années 1690 voit une alternance de grands froids et de canicules, ce qui entraîne l'une des pires famines connues : tous les registres paroissiaux enregistrent pour les années 1693-1694 une multiplication par trois ou quatre du nombre des décès, une baisse sensible du nombre des mariages et une diminution plus importante encore du nombre de baptêmes (par suite d'aménorrhées ou de dénutrition).
   L'historien du climat Emmanuel Leroy-Ladurie évalue à 1 300 000 le surplus de décès de ces années-là en France, sur une population d'environ 20 millions d'habitants.
    En 1708-1709, le pays, déjà épuisé par la guerre de la Succession d'Espagne, connaît un hiver exceptionnel, le « Grand Hyver » [orthographe de l'époque]. Le prix du blé est multiplié par plus de dix et ce n'est pas tout... On lit dans un registre paroissial de Tours : « Le pain était à peine sorti du four qu'il gelait, et le vin gelait visiblement en le versant dans le verre. On ne buvait qu'à la glace. On ne pouvait s'échauffer qu'avec le meilleur feu. On ne pouvait dans les rues distinguer les vieux et les jeunes parce qu'on avait pareillement la barbe et les cheveux blancs ». Le surplus de décès est évalué cette année-là à 600 000...
  Mais il ne fut pas le seul dans notre histoire, dont on garde la mémoire.
     Le climat n'a de sens que pour l'homme qui le subit et/ou s'y adapte.
                    Il n'existe qu'au cours d'une histoire dépassant l'échelle humaine.
        Tout jugement sur le climat à un moment donné de l'histoire, à un endroit donné, ne peut être que relativisé, comme est relative chaque épisode que nous nommons conventionnellement saison.
    Aujourd'hui, on entend répéter qu'il n' y a plus de saison, qu'il fait froid (après avoir fait trop doux, l'année précédente); mais ça ne date pas d'hier !
     L'illusion, du moins en parole, est toujours la même, à moins de prendre du recul et de relativiser.  Phénomène troublant: 
_Il fait plus chaud au pôle Nord qu’à Londres...                                                                                                                            Plus personne dans la rue!...   avait-il dit.
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lundi 8 décembre 2025

Pour un rapprochement...

  Ni oui ni non...

                De Wauqiez à Knaffo

                               Un arc républicain?

                                              Un mur fissuré


                 Fin du cordon saniiaire?   
                                                  Quand la mémoire défaille... _____________________________

Psychanalyse en question.

Mais où est-elle passé?

             Quand on regarde l'état de la psychiatrie aujourd'hui en France, on voit qu'il n'y a pas lieu de pavoiser. Alors qu'on sonne le tocsin actuellement sur l'état de la santé mentale de plus en plus critique de beaucoup de Français. Les soins dans ce secteur ont été relégué en seconde zône, avec un abandon progressif de la relation singulière au malade, un recul de la thérapie par l'écoute et la parole, faute de spécialistes de moins en moins formés dans ce domaine, dans une tendance de plus en plus marquée vers une technicité dite "scientifique" des soins et le recours à une thérapie chimique de plus en plus massive. La réhabilitation sociale se trouve de plus en difficulté avec le recul des techniques psychanalytiques qui ont fait leurs preuves et n'ont cessé de s'affiner depuis Freud et la mise au jour de la notion d'inconscient.                           Il est question de ne plus rembourser les soins qu'offre cette voie thérapeutique, qui a fait ses preuves tout en s'adaptant et en s'enrichissant toujours plus. Obsédé par la mesure, la technicité, les approches chimiques, on a fini par ne plus donner sa place à une approche plus qualitative, plus longue, plus personnelle, nécessaire dans bien des cas si l'on veut pas seulement éliminer des symptômes perturbateurs, mais soigner le mal à la racine et dans la durée. Il ne s'agit pas de réclamer l'exclusivité, mais de juger au cas par cas, de donner toutes ses chances à un approche autre que technique, positiviste  et purement scientiste.   “la pluralité” des approches de la psychanalyse est “absolument fondamentale” et qu’il ne faut pas “réduire l'humain à un simple cerveau connecté”, car si l’on agit comme cela, “on passe à côté de l'humanité du sujet”.   


                                                                      Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on dénonce la crise et le recul de la psychanalyse en France notamment. Les querelles de chapelle interne n'ont pas aidé à sa reconnaissance et la montée en puissance des méthodes thérapeutiques chimiques à la mode américaine ont fait croire que les secrets de la guérison se trouvaient dans cette voie exclusivement. Le positivisme US n'a pourtant pas les résultats escomptés...Le DSMV-5 commence à être remis en question...Les résultats sont là.  On croit soigner des effets, mais on ne s'attaquent pas aux causes. Les limites de l'action médicamenteuse sont de mieux en mieux connues. La psychanalyse ne peut pas tout mais elle peut beaucoup dans nombre de cas. Il ne suffit pas seulement de faire disparaître (parfois provisoirement) des symptômes, mais de guérir en profondeur les "maux de l'âme".   Les dites neurosciences ont déjà montré leurs limites.                              
-La santé mentale est malade:

         "Depuis plusieurs années, la maquette de formation des internes en psychiatrie doit être réformée. Les enseignants universitaires ont produit un document qui consacre le psychiatre dans un rôle de gestion des urgences, du diagnostic et de l’orientation. Ce « chef d’orchestre », délèguera les soins et la psychothérapie aux autres professionnels pour se consacrer à ses activités d’expertise. Toutefois, il devra « quand même » être formé aux techniques psychothérapiques pour pouvoir sereinement « prescrire une psychanalyse » ou d'autres « techniques ». L’approche psychothérapeutique, nécessaire dans ce champ de travail, disparaît donc au profit de « techniques » enseignées dans un éclectisme « d’ouverture ». Ce formatage des futurs professionnels atteint son paroxysme dans les nouveaux items qui consacrent des concepts discutables en vérités scientifiques tels que « la dangerosité », « la valorisation de l’activité en psychiatrie », « la psycho-éducation », etc. On parlera, par exemple, d’« échelles d’évaluation », mais on ne dira pas mot sur les questions éthiques en psychiatrie. Enfin, y a la disparition pure et simple de pans entiers spécifiques à la psychiatrie comme les soins institutionnels, le désaliénisme, le travail de secteur …"    __________________________

dimanche 7 décembre 2025

Sauver Noël?

 Mais les marchands ne pensent qu'à ça!

          C'est un emballement affairiste

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Petiti billet du dimanche

__ Pfas

 __ Adaptation

__ Rêve d'ailleurs

__ Ultraorthodoxes

__ Langage fleuri   

__ Nouveaux OGM                                           

__ RN; gauche ou droite?

__ Conflits commerciaux

__Contenus trompeurs

__Moteurs en panne

__Machines à cash

__Business des vétos

__Capitalisme rentier

__Catastrophisme surjoué

__ Alimentation à deux vitesses

__ Les "patriotes" et les autres

__Question raciale et Républicains

       ____________ Un ministère de la vérité? __________

samedi 6 décembre 2025

Liberté sans règles?

Pleine liberté sur la route, préconise Louis le libertarien

         Ça pourrait peut-être encore se concevoir dans un petit village du Berry

                  Ou au Vietnam...😎  (Expérience vécue!...)

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Notre pain quotidien

Donnez -nous aujourd'hui notre pain...pollué!

                Symbole de vie et de partage ancestral, le pain n'est plus tout à fait ce qu'il était. Chez le boulanger du coin de la rue, vantant la tradition,  comme chez Marie Blachère, qui fait son pain devant vous...Il y a comme un défaut, vient-on de découvrir: tout serait simple s'il n'y avait que de la farine, de l'eau et de la levure. Un élément étranger y est maintenant présent, après analyse: de l' acide trifluoroacétique😳  La contamination des farines au TFA ne fait plus de doute. Pas sympa pour la santé!  Un effet de plus de notre agrobusiness qui marche aux dopants de plus en plus. Nos organismes sont  trop exposés aux métaux lourds. Quelles en seront les conséquences?                                                                                           

                Bon comme du pain blanc,  disait-on souvent pour vanter les qualités d'une personne.
 Mais le pain, même blanc, est-il encore de qualité? Qualité gustative et nutritive.
    Que serais-je sans pain...♪♫♪
         A quel boulanger se vouer?
              Comment ne pas se laisser rouler dans la farine?
 On est dans le débat. Le pain digne de nom, bien cuit, bien pétri, à la farine saine, serait de plus en plus rare. Sans parler des pains industriels, dont les vendeurs ne sont que des cuiseurs pressés.
   Avec les Paul, les Marie, etc... qui ont pignon sur grandes surfaces, c'est compliqué, malgré l'apparence.  On s'y perd un peu, derrière les arguments publicitaires
   C'est peut-être plus sûr avec François
       Même si l'on n'est jamais absolument certain de la qualité du blé, de sa provenance, même sans traces de pesticides avérées.
     Quelle farine, quelle cuisson, quel temps de repos de la pâte, pour avoir un vrai bon pain, pour ne pas être victime de marchands de pain pressés, qui "cuisent en une heure", mal formés, pour ne pas se faire rouler dans la farine?
      Peu importe si l’on achète son pain quotidien dans une boulangerie dite artisanale ou dans une grande chaîne : la différence est quasi inexistante. Dans la majorité des cas, les farines utilisées proviennent en effet des moulins qui les fournissent aux points de vente "prêtes à utiliser" (ce qui signifie qu’elles contiennent déjà des substances controversées).
        On compte souvent 14 additifs par baguette
"Pour une baguette blanche, pas moins de 14 additifs sont autorisés ! Leur nombre peut être encore plus élevé dans les pains spéciaux… Et le pain étant vendu en vrac, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage. Impossible, donc, de savoir ce qu’il contient vraiment." Et si dans les baguettes blanches et les "traditions" les substances indésirables restent en deçà des seuils réglementaires, cela n’est pas le cas pour les pains spéciaux. Autorisés, ils sont néanmoins "soupçonnés d'entraîner des effets secondaires", "à partir d'une certaine quantité ingérée".
     Le goùt se perd. On s'habitue à la malbouffe, dans ce domaine comme dans d'autres. il ne suffit pas du label bon ou bio. Il faut y regarder de plus près. Ça ne mange pas de pain...
       Panem et circenses. Du pain d' abord. On oublie  l'importance qu'il a eu au cours de l'histoire des hommes, depuis ses modestes débuts au néolithique.           
      Sans pain, c'était la misère ou la révolution. La Révolution dans certains cas. La misère, bien souvent.
                                                C'est long, un jour sans pain...
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vendredi 5 décembre 2025

Des usages et des règles

 Bien souvent orthographe varie..

                             La logique et l'arbitraire.

          


                Une déjà longue histoire, parfois compliquée

                                              


 La part d' usages et de traditions   




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Chaos informationnel

        La citoyenneté et sa formation en péril

                                   Dans la vague populiste montante, il devient de plus en plus difficile pour le citoyen moyen, surtout s'il  lit peu et ne dispose que de peu de moyens d'information relativement sérieux, de culture minimale et d'esprit critique un peu exercé, de se forger une relative bonne opinion de la la marche du monde et de ses implications dans le réseau des actions politiques et économiques. De s'informer, quoi! Même si une presse totalement objective n'existe pas au sens strict. Pas plus qu'un relai télévisuel, même non orienté, non marchandisé ou non partisan. Ce qui n'exclut pas des ligne éditoriales différentes.               Ne parlons pas des réseaux dits sociaux, qui véhiculent le meilleur et le pire, jusqu'aux fake news les plus grossiers. C'est aujourd'hui au niveau mondial que se pose le problème. Les ados sont particulièrement visés, mais pas seulement. La confiance est ébranlée sur les sujets les plus discutés, où les esprits se crispent, enracinés dans leurs idées préconçues, leurs parti-pris. La polémique domine. Les échanges critiques fondés et argumentés se réduisent au profit d'opinions le plus souvent non vérifiées ou seulement affectives ou partisanes, voire passionnelles.                                                             "... Les conditions de l'indépendance  de l’information sont les premières à avoir été balayées. Dès la fin de la décennie 2020, les grandes entreprises du numérique ont définitivement capté le marché de la publicité. L’assèchement des recettes publicitaires a conduit tous ceux qui en dépendaient, même partiellement, à la faillite. Plusieurs acteurs de l’information autrefois essentiels sont devenus une cible de choix pour ceux-là mêmes qui les ont privés de cette source de revenus. Certains ont été intégrés, dans une logique de concentration horizontale, à ces grandes firmes du numérique qui contrôlent désormais toute la chaîne de valeur, des matières premières aux terminaux en passant par l’infrastructure. Les autres sont réduits à un rôle de sous-traitants, fournisseurs de données dites « propres ». Dotée jadis d’une valeur commerciale directe (par la publicité, la vente au numéro ou à l’abonnement), l’information n’a plus, pour ces grands acteurs du numérique, qu’une valeur indirecte. Au premier rang desquelles l’information résumée à sa plus stricte expression, sa plus stricte valeur d’usage : de la data – et encore : de la data moins qualifiée que celle récoltée directement par ces entreprises de la tech auprès des publics, en aspirant leurs données (émotionnelles, de santé, communication, travail, consommation, etc.) du berceau à la tombe. L’information indépendante d’intérêts économiques n’existe donc plus.  C’est ensuite la vérification qui est devenue impossible. La désintermédiation initiée par les réseaux sociaux au début du XXIe siècle, couplée aux progrès de l’intelligence artificielle générative a donné naissance à une industrie du faux sans précédent. Parler de « faits », de « vrai » qui serait opposé au « faux », est, depuis le début des années 2030, devenu impossible. Au-delà des tentatives de manipulations géopolitiques, au-delà de son exploitation par des acteurs politiques internes, ce sont finalement les publics eux-mêmes qui ont donné le coup de grâce à la notion de vérification, en décrochant de l’information. Ils ont tout simplement fini par s’en détourner complètement, démunis devant le coût de plus en plus élevé de vérification leur incombant en bout de chaîne. Pris en étau entre le déluge d’informations et l’indistinction des contenus, les citoyens ont fait un choix radical : celui de l’évitement..."               Et le ludique finit par primer sur le théorique. Comprendre est devenu trop compliqué et fatigant, à l'heure de l'homme pressé   .   La démocratie en pâtit.    C'est le choc des opinions sans modération.  "Comprendre est souvent devenu superflu. Les avis ou les prises de parti se donnent à l'état brut.        Une certaine "brutalisation" des débats se généralise, les mots devenant des armes, les réponses jaillissant avant la réflexion, comme si vaincre valait plus que convaincre.                                                         Le débat sur la labellisation qui agite certains responsables est biaisé.   L'heure n'est pas à un contrôle plus ou moins officiel de l'information , mais à un réalignement des organes qui se veulent encore d'information sur leurs fondamentaux et sur la fidélité à la déontologie journalistique, si mal respectée.   Personne ne devrait y échapper. Y a du boulot!       ________________