L'heure serait-elle grave?
Des conséquences rapides
____________________CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
Du F15 et du drone meurtrier
Nuit de terreur à Téhéran et à Tel Aviv
Jours noirs __Faire oublier GAZA__
Et le Conseil de sécurité, dans tout ça?...Sombres heures, qui ne sont pas sans évoquer la croisade bushienne en Irak contre l'axe du mal, avec ses mensonges et ses prétentions humanitaires. On a vu comment cela s'est terminé.... Et certains applaudissent. Pour Bibi, c'est une question de survie politique, l'occasion où jamais, celle de redorer un blason plus que terni. La mouvance Maga est en ébullition, sous le coup des volte-face du bouffon de la Maison Blanche et de la détermination de Bibi, cavalier de l'apocalypse. La question de la bombe, aux dires de nombreux experts, n'était pas une question d'urgence, même si elle était un problème. Washington a finalement cédé aux besoins de Netanyahou se faire oublier au plus vite, son impasse à Gaza, son impopularité montante. Aux dépends de la moindre initiative diplomatique, du moindre débat au Congrès. On sait assez comment une guerre de ce type peut entraîner le chaos, la guerre civile dans le secteur...Une logique diabolique risque de se remettre en route. Les pires scénarios sont à craindre quand les F15 font la loi. La complexité du Moyen-Orient laisse penser au pire. Une guerre, on sait comme ça commence, mais jamais comment ça peut finir. La première victime de la guerre, c'est la vérité, comme disait Kipling... L'ONU est morte. Au Bourget, les affaires tournent fort... __ Selon Mathieu Dejean, Avec la nouvelle guerre israélienne contre l’Iran, Benyamin Nétanyahou fait carton plein. Sur le plan intérieur le premier ministre israélien galvanise sa base et conduit la population à faire bloc derrière lui. Sur le plan extérieur, alors que son image s’était – enfin – dégradée aux yeux des dirigeantes et dirigeants occidentaux en raison du génocide en cours à Gaza, l’union sacrée est de retour. L’autre objectif de Nétanyahou ne trompe personne. « Attaquer l’Iran est pour lui un moyen de détourner l’attention de la perspective d’une autodétermination palestinienne », explique l’historien israélien spécialiste de l’Iran Haggai Ram dans un entretien à Mediapart. Depuis les premières attaques contre Téhéran dans la nuit du 12 au 13 juin, le dirigeant israélien poursuit ses massacres en Palestine dans un relatif silence médiatique....Avec la nouvelle guerre israélienne contre l’Iran, Benyamin Nétanyahou fait carton plein. Sur le plan intérieur le premier ministre israélien galvanise sa base et conduit la population à faire bloc derrière lui. Sur le plan extérieur, alors que son image s’était – enfin – dégradée aux yeux des dirigeantes et dirigeants occidentaux en raison du génocide en cours à Gaza, l’union sacrée est de retour..." _"Israël n’a que faire du droit des peuples : ce gouvernement veut décider seul qui et quand bombarder, sa volonté est de soumettre et d’humilier. Il construit des forteresses, et en devient une lui-même. Il veut le pouvoir absolu", déplore la Süddeutsche ZeitungRelations problématiques (Notes de lectures)
Cela aurait pu être une belle aventure. Mais les rapports entre l' Algérie et son ancienne métropole ne furent pas un long fleuve tranquille. Ils restent encore marqués par un passé mal digéré, de lourds conflits, une méfiance mutuelle, des ressentiments profonds, après le péché originel de la colonisation et un long affrontement, qui ne disait pas son nom. Sans parler de la longue période de la radicalisation interne au pays, dont de nombreux effets se firent sentir chez nous, du durcissement de régime d'Alger et de ses alliances, de la sourde animosité entretenue à Paris, dont certains effets se font toujours sentir. Un divorce douloureux, des épisodes mal digérés, des malentendus nombreux et durables. Mais des tentatives de rapprochement épisodiques et souvent tendus, ou les arrières pensées et les coups tordus na manquèrent pas.
Un lourd dossier, qui pèse encore sur les mémoires. L'affaire Apathie relança récemment un problème souvent occulté chez nous. La politique de Macron ne fut pas sans ambiguïtés, la question du Sahara Occidental et de l'immigration venant compromettre une avancée possible. Un "point de non retour", qui ne peut être destiné à durer. Xavier Driancour: "...L’arme de l’immigration côté algérien, ainsi qu’économique et culturelle dans une moindre mesure, la riposte graduée côté français, avec toute une palette de mesures très concrètes immédiates ou à plus longue échéance – dont je renvoie à la lecture de l’ouvrage pour en découvrir le détail – susceptibles d’être efficaces et surtout dissuasives pour peu que les autorités françaises aient la volonté de réagir et d’apparaître crédibles en cessant de demeurer dans l’éternelle bienveillance et un angélisme mal à propos. Dans l’idée de sortir enfin de l’impasse dans laquelle nous a menés cette crise et atteindre peut-être enfin l’âge adulte de cette relation historique, afin d’éviter de nouvelles escalades, voire une rupture des relations diplomatiques, pour tourner la page et aboutir enfin à une relation normale entre les deux pays. Pour cela, deux conditions essentielles sont à remplir, selon l’ancien ambassadeur : cesser d’une part le mélange des genres (passionné) en séparant clairement et définitivement politique intérieure et politique étrangère, seule la seconde devant prévaloir, d’autre part, distinguer le peuple et le pouvoir algérien, ce dernier n’étant par nature que temporaire et s’arrogeant la prétention de représenter le premier, sans que la France y ait rien gagné alors que le peuple est seul celui avec lequel nous partageons véritablement des liens et une histoire, lui qui a exprimé à travers le Hirak – durement réprimé – son désir d’émancipation. Autrement dit, selon l’auteur, c’est la réciprocité qui doit à présent prévaloir, pour œuvrer ensuite à une saine normalisation des relations et à l’apaisement nécessaire en retrouvant de surcroît un juste équilibre dans nos rapports aussi bien avec l’Algérie qu’avec le Maroc et en élargissant nos relations avec eux, sans oublier bien sûr la Tunisie. En y associant l’Espagne et l’Italie, qui ont également des liens privilégiés avec ces pays.." ________________
Expérience faite
C'est fait
Peu convaincante
Possible sans Chat GPTDans le bourbier ambiant
On aurait pu s'attendre à des initiatives un peu innovantes et courageuses pour aider à sortir le pays d' une impasse institutionnelle grave, mais c'est la cacophonie et la zizanie qui dominent. Retour au vieux clivages, comme lors du congrès de Rennes, par exemple, en rappelant un autre? Un parti devenu inaudible. Les querelle sont dévastatrices, alors que les échéances et les dangers pressent. Les échecs se succèdent, sous l'effet des vieux tropismes. Un force qui comptaient, mais dont les éléphants compliquent un nouvel envol? Il y a peu, on écrivait: Jaurès, reviens! ils sont devenus fous...
Mais jusqu'où descendra ce qui reste du PS? Il touche le fond. Tué par ses divisions. Cela n'étonnera pas ceux qui suivent son chemin chaotique, depuis les années Mitterrand où il avait le vent en poupe. Assez vite, ce parti composite fut travaillé par des forces antagonistes et malgré une unité de façade, connut des divisions qui éclatèrent surtout au moment des congrès, notamment celui de Rennes. Le réformisme mou de certains devait aboutir à des ralliement "contre-nature", à l'ère macronienne notamment. Il ne reste que des lambeaux d'un parti qui a épousé, au plus haut niveau, les thèses néo-libérales. Jusqu'aux guerres picrocholines d'aujourd'hui. Alors qu'on attendait de lui plus que quelques lois sociales. Une vraie réforme des institutions. Des dérives qui ont fait le jeu des forces les plus conservatrices, voire de l'extrême-droite, comme on le voit dans le Nord ouvrier. Un descente aux enfers qui ne désespère pas seulement les militants qui restent... Comme beaucoup le remarquaient depuis des années: l'effacement de la gauche, son progressif mais inéluctable recul, sa dissolution dans la pensée néolibérale sous prétexte d'adaptation et de "modernité", l'oubli de ses valeurs et de ses engagements, jusqu'à ceux des notions de service public et de justice sociale...voilà pourquoi notamment pourquoi de plus en plus de personnes ne se reconnaissent plus dans ce qui reste d'un PS moribond et d'un PC exsangue. ___Depuis les années 83, ce fut une longue dérive, de compromissions en compromissions, d'abandons en renoncements ..avec le souci d'un vague réformisme ou d'un néo-keynésianisme timide et occasionnel, souvent plus verbal qu'effectif. La notion même de socialisme semble avoir disparu de l'horizon. Il faut dire que le terme est galvaudé. Quel socialisme? Il y a le mot et la chose...Les "socialistes" d'aujourd'hui furent au mieux de bons gestionnaires d'un système qui accentuait les inégalités, générait plus de précarité. On comprend le recul massif de ceux qui n'osent même plus arborer les étiquettes traditionnelles.
Quelle redistribution?
Reconsidérer la richesse et rééquilibrer l'impôt
Ce ne sera pas une révolution, mais....
__ Défis
__ Lobbying
__ Tournant
__ Entrisme
__ Cadmium
__ Crise politique
__ Fauteuil vide
__ Climat: hypothèse
__ Iran sous le feu
__ Suprémacistes visés...
__ Violences coloniales
__ Dépressions chinoises
__ Chaos organisé__ Analogie romaine
__ Résilience russe
__ Nakba niée
__ Un historien à Gaza >>
__ Calumet de la paix
__ Made in Eurolinks
_________ Revue de presse _______________
___ La grande régression
Arrière, toutes!
___ Dronisation: "modernisation"en route?
Une nouvelle "philosophie" de la guerre?
___ Russie: Fuite en avant?
Géopolitique incertaine
___ Tik Tok : alertes
Réseau toxique
En France ou ailleurs ___ Réformer l'héritage: en question
___ Cisjordanie en miettes
Depuis si longtemps! Vers la fin?
Annexion brutaleIl est impossible de saisir ce qu’on appelle l’Anthropocène au seul niveau global. Il nous faut réapprendre à redécouvrir notre Terre, la nouvelle nature où nous vivons désormais, territoire après territoire (ce qu’Anna Tsing appelle des patchs), en suivant aussi bien les dynamiques non humaines que celle des êtres humains.
Ce guide de terrain nous apprend à envisager les effets de nos infrastructures, à en étudier toutes les conséquences, souvent inattendues ou passées sous silence par leurs initiateurs, ce qu’Anna Tsing et son équipe appellent les effets « féraux ».
De la mutation des moustiques sur les navires transportant les esclaves d’Afrique vers les Antilles, devenus ainsi porteurs de la dengue, à la mer Noire privée de poissons, car envahie par les méduses transportées dans les ballasts des navires et favorisées par les insecticides et le réchauffement climatique, en passant par l’envahissante mérule, ce livre fourmille de mille exemples concrets.L’équipe d’autrices, composée d’ethnographes et d’artistes, est conduite par Anna L. Tsing, anthropologue, professeure à l’université de Californie à Santa Cruz (où elle participe à la fois au département des études féministes et à celui des études environnementales), et à l’université d’Aarhus au Danemark. Elle a écrit plusieurs livres majeurs dont Le Champignon de la fin du monde. Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme (La Découverte, 2017). ___ Le climat et le météorologue
___ Entrisme: une vraie question, mais un débat qui dérape
Un problème plus complexe qu'énoncé
Il n'y a pas que les frères musulmans , mais aussi et de plus en plus l'extrême droite