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mercredi 17 février 2016

Espagne à la peine

 Transition
                         Après le virage attendu aux dernières élections, l'électrochoc n'a pas eu lieu, mais une inflexion politique de grande ampleur s'est tout de même produite, sous l'impulsion du jeune parti Podemos, qui a bouleversé le jeu politique sclérosé, le bipartisme traditionnel figé et souvent complice.
    Aujourd'hui, notre voisin ibérique peine à constituer un gouvernement.
Il est vrai que le problème est compliqué.
   Former une coalition restent un problème complexe en raison de la rivalité entre les deux anciens partis dominants, le PP et le PSOE, et leurs nouveaux concurrents Podemos et Ciudadanos
    Les problèmes de fond sont des pierres d'achoppement: l'austérité, le problème des salaires, du chômage des jeunes et...la corruption.
    Le système politique est à reconstruire, comme les fondements de l'économie du pays. 
 Bien appuyés par des groupes bancaires sans éthique et des promoteurs avides de business, le pays, cité en exemple à Bruxelles avant la crise, se retrouve avec des secteurs d'activité en déshérence.
    Le changement politique a mis en évidence l'incroyable corruption qui rongeait les élites de droite, les baronnies locales. Encore aujourd'hui, des affaires de grande ampleur sortent régulièrement...
  Certes, nul pays n'échappe à ce fléau et nous avons les mêmes à la maison, mais là-bas ce virus de la démocratie a pris une renversante ampleur...
          La corruption empoisonne la politique en Espagne, si on lit bien la presse. 
     De séisme en séisme, la droite révèle son vrai visage.
  Ce dont témoigne un proche, résident français au pays de Cervantès, qui jette un regard ahuri sur l'ampleur du problème, pas seulement à Valence...
       La reprise claironnée, extrêmement partielle, est fragile et se paie cher.
Bien qu'une légère baisse du chômage puisse s'observer, Il faudra du temps pour remonter la pente et faire revenir les cerveaux exilés.
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