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jeudi 10 janvier 2019

Lire ou twitter

Faut-il choisir?
                    Lire, c'est voyager, c'est ouvrir des horizons, c'est s'alimenter spirituellement, c'est se donner des possibilités de changer, de grandir.
           Twitter, c'est tourner en rond. Dans le bavardage planétaire sans fin, de manière le plus souvent stérile. Même si l'on peut se soigner, si l'on est bien atteint...
   Non pas que les réseaux sociaux soient toujours inutiles, mais le plus souvent que de temps perdu narcissiquement, qui pourrait être mieux employé! Même quand  on siège à Washington.
   Twitter, c'est surfer sur la rumeur, indéfiniment, alors que les jours n'ont que 24 heures et que notre temps nous est compté.
      Lire, c'est permettre un retour souvent imprévisible aux expériences fondamentales qui font la pâte humaine. On n'a jamais fin de se trouver, de se surprendre dans les aventures intérieures que confèrent certaines lectures bien choisies. C'est un pont vers l'humaine condition, comme disait Montaigne.
   On a pu estimer que c'est deux cents livres par an que l'on manque, si l'on passe en mode twitter, l'on passe sa vie (et ses nuits) devant les écrans.  Sans stress, sans crainte pathologique de manquer quelque chose. Par contre, on peut être comblé par quelques livres seulement.
   L'activité chronophage des écrans fait passer à côté de richesses souvent insoupçonnées, que l'on ne découvre qu'en lisant. Et c'est en lisant qu'on devient lecteur. C'est en twittant sans frein qu'on devient addict...et qu'on lit de moins en moins.
Twitter  ou pas?  Comment sortir de la dépendance narcissique du smartphone notamment? Twitter serait-il le tout à l'égo?
    So smart, avez-vous dit? La nomophobie peut-être un mal redoutable.
   L'équilibre n'est pas toujours simple à trouver.
  Même si certains facétieux prétendent que même Jésus twittait.  Enfin de temps en temps... 
        Si twitter c'est souvent tuer le temps, lire c'est vivre. 
   Et en plus, c'est bon pour la santé, comme dit notre télégénique docteur national. 
         Et il est toujours temps de retrouver le plaisir du texte.
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