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samedi 12 janvier 2019

Quatre ans après.

Dies irae, dies illa.
                         Jours de deuil et de colère.
             Jours "ordinaires" à Paris, où l'impensable et l'insoutenable arrivèrent.
                   Du Bataclan à Charlie hebdo...

Quand les loups entrèrent dans la bergerie.
        Une sidération partagée. Entre colère et affliction.
          L'"union sacrée" fut de courte durée.
               En oubliant souvent causes et contexte.
   Les défis sont toujours là.
     Les "barbares" ne viennent pas de nulle part.
                    Au revoir Bernard Maris et les autres!
     La caricature n'est pas morte.
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- Photos 
- Not afraid 
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       [Du sang et du fric:
  Au lendemain de l'attentat, la bourse parisienne a fait un bond de +3, 59%, après un premier "redressement", le jour même, de +0,75% !
Un cynisme qui choque même le chroniqueur boursier du journal "Le Monde"...
"Une euphorie si déplacée, que, dans certaines salles de marché, elle semblait frôler l’indécence – fait rare dans l’univers austère et calculateur de la planète finance.
« J’ai du mal à l’expliquer : il n’y a même pas eu de réaction épidermique de la Bourse dans la journée, comme cela se passe en général lorsque survient ce type d’événement » s’étonnait Jean-Louis Mourier, économiste chez le courtier parisien Aurel BGC.
« En un sens, il est un peu triste de constater que les marchés ne réagissent absolument pas à cette horreur », osait même, depuis New York, Gregori Volokhine, président du gérant Meeschaert aux Etats-Unis." 
              Mais, on le savait, la bourse ne fait pas de sentiment...]
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