Et après?
L'hyper-présidentialisme a vécu. Mais la constitution n'est pas seule en cause, qu'il faudra certainement réviser en profondeur. La "République exemplaire" est devant nous. La disruption a fait long feu. Elle a produit les effets inverses à ceux attendus. La "révolution" promise fut assez vite mise en péril et la fronde couvait. Jupiter n'était pas venu pour beurrer les tartines, mais son aveuglement n'a rien vu venir. Le miracle ne pouvait durer...Les virages furent trompeurs. Et il y eu les affaires, sans oublier BlakRock et les conseillers privés. Comment réparer les dégâts? L'affaire est problématique, l'incertitude est grande, d'autant plus que l'extrême a suscité des extrêmes... Vous avez dit "stimulant"? On doit se réinventer, a-t-il aussi une fois...Au nom du "en même temps".
___ "...En 2017, Emmanuel Macron avait brouillé les cartes et changé les règles d'un jeu qu'on pensait figé à jamais. Consubstantiel à la Ve République, l'affrontement droite-gauche fut, en quelques mois, balayé. Un jeu de quilles, un désordre inédit d'où sortit, goguenard, un gamin, entre Rastignac et Tintin, qui raflait la mise sans coup férir. Cinq ans après, le désordre est toujours là; il s'est même accru. Mais le désordre s'est vengé de celui qui l'a créé. Par désinvolture, le président mord la poussière...."
___ ... Ce n’est plus un rééquilibrage des pouvoirs, c’est un désaveu cinglant pour la macronie. Le président est pris à son propre piège. Emmanuel Macron s’est dispensé de faire campagne après sa victoire face à Marine Le Pen, mettant des semaines à nommer un gouvernement. Il a cru bon de choisir la moins charismatique des premières ministres, pour ne pas qu’elle lui fasse de l’ombre... ", selon nos amis suisses._______ Un "vote sanction", pour nos voisins allemands
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire