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jeudi 8 septembre 2022

Le bâton et le dollar

      La diplomatie du dollar

                                             Par la force et (ou) la ruse...      ___ "J’ai toujours aimé le proverbe ouest-africain : « Parlez doucement et portez un gros bâton ; vous irez loin.", disait  Théodore Roosevelt, pour illustrer la diplomatie américaine et justifier les interventions militaires pour la conquête de nouvelles zônes d'influence, notamment sur l'île de Cuba, à son époque. Au fond, il ne faisait que reprendre une règle diplomatique courante et appliquer un principe déjà énoncé par Machiavel dans Le Prince.




     "...Bien que déjà en oeuvre avant sa présidence, Roosevelt a utilisé la force militaire à plusieurs reprises au cours de ses deux mandats avec une touche plus subtile pour compléter ses politiques diplomatiques et appliquer la doctrine Monroe lors de multiples interventions en Amérique latine. Cela comprenait la Grande Flotte Blanche, 16 cuirassés qui ont pacifiquement fait le tour du monde comme une illustration du prestige croissant mais neutre des États-Unis sous la direction de Roosevelt..."                        ____Une expression reprise récemment par Joe Biden.  Question de dosage...Parfois, avec plus de force que d'amabilité apparente, parfois avec plus de brutalité, comme sous Bush Junior, dans ses "croisades" moyen-orientales.. IL s'agissait d'ailleurs sous des prétextes les plus "nobles", de faire d'excellentes affaires en matière pétrolière et d'exploiter différentes ressources abondantes en Afghanistan, comme ce fut reconnu par la suite, après les échecs répétés sur le terrain. Mais ces aventures militaires tournant au fiasco ne furent pas perdues pour tout le monde...                 


                            Les guerres américaines, de conquêtes territoriales ou/et d'influences politico-économiques, furent pratiquement ininterrompues tout au cours de sa brève histoire. La diplomatie du dollar a pris plus d'une fois des formes brutales.  Même la dernière intervention armée de l'armée US en Europe, ne fut pas dénuée d'arrière-pensées hégémoniques, comme le reconnaît l'historien Pauwels et comme le disait parfois à mi-voix le général de Gaulle, qui n'a pas apprécié les interventions US lors de la fin de la dernière guerre, dans une des phases de la guerre d'Indochine et dans le conflit algérien.... On ne parlera pas de celles qui ont joué et continuent à le faire dans le domaine économique, de manière plus ou moins habile et machiavélique. Pour ne pas parler d'actions plus directement politiques, comme à l'époque de Pinochet, la CIA aidant. Business first!                 __________________________

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