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samedi 8 octobre 2022

Poutine, encore...

 Dernières nouvelles du front....

                    Il y en a de multiples, pas toujours cohérentes, ce qui rend la compréhension difficile. Et toute l'Europe fait front, ou presque. Le Tsar sera au moins parvenu à créer bien involontairement un front commun, même si la résurrection de l' Otan, qu'on annonçait comme moribonde, n'est pas la meilleure des nouvelles. On sait qui mène la barque depuis la guerre froide. Le double jeu de l'Oncle Sam est à surveiller.  En tous cas, malgré les avancées ukrainiennes et la relative désorganisation de la défense russe, il reste, béni par l'église orthodoxe, le maître du Kremlin, qui n'est pas prêt à tomber de si tôt, même s'il y a péril en la demeure, et l'imprévisibilité de Moscou n'est pas faite pour rassurer. Un animal blessé est prêt à tout. Rage et frustration...                                                                         Même si des critiques montent dans le pays, elles restent minoritaires et dispersées. Des voix dissonantes ne constituent pas (encore) une menace. Boris n'est pas Catherine. Les données géopolitiques ont changé. Si vraiment le Leader maximo est débordé par sa droite, il y a du souci à se faire. La colère montante de certaines troupes ne sera pas déterminante et nous n'avons jamais qu'une vue tronquée d'une situation si complexe qu'elle en devient chaotique. La peur risque de briser toute velléité de révolte(s).

..Mais il ne faut pas animaliser l'ennemi

                                                                 ___"...Bien sûr, il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe. La prudence est de mise dans un conflit qui nous conduit de surprise en surprise, défie toutes les évidences et chamboule en profondeur le jeu international. Mais l’incroyable percée qu’ont réussie les Ukrainiens après six mois d’une guerre sans merci, leur permettant de reconquérir en quelques semaines près de 6 000 kilomètres carrés de territoires occupés par la Russie, a bien fait basculer la dynamique de la guerre. Et la déclaration de Vladimir Poutine, mercredi 21 septembre, au Kremlin, contraint de recourir à une « mobilisation partielle » de nouveaux soldats russes, n’en est finalement qu’une nouvelle preuve. Nous sommes loin du 24 février, premier jour du conflit, quand le monde sidéré se réveillait au son des canons russes, spectateur de l’agression d’un pays souverain par un autre, et que personne ne donnait cher des Ukrainiens. Six mois plus tard, c’est un pays galvanisé, révélé à lui-même dans cette guerre aux accents patriotiques et fort de l’appui inconditionnel des Occidentaux, qui se prend à espérer : loin de tout compromis avec l’agresseur russe, c’est bien la victoire pleine et entière que cherche désormais l’Ukraine, soit la reconquête de tous ses territoires occupés, y compris la Crimée, annexée en 2014..."_______

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