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lundi 21 avril 2025

Vers la fin de l'histoire?

                En ces temps chaotiques, la question peut légitimement se poser. De manière naïve et anxieuse ou de façon plus élaborée et réfléchie, philosophique même. Comme l'auteur qui se demande si l'histoire ne serait pas en phase terminale...Nulle voyance dans cette approche hypothétique, mais une interprétation sur les chances pour l'humanité, vu les impasses écologiques où elle s'est engagée, les affrontements géopolitiques auxquels on assiste, en même temps le déclin d'un monde récent où le droit avait encore une place, la polarisation des rapports de force entre super-puissances...Ce ne serait pas la première fois que l'humanité est confrontée à de redoutables défis existentiels, mais il semble qu'aujourd'hui la crainte d'un déclin rapide et brutal soit plus manifeste. Illusion d'une époque qui peine à se situer dans le temps et à relativiser? A anticiper aussi...Une dérive vers des thèses déclinistes, irrationnelles ou illusoires, qui ne sont pas nouvelles? En partie peut-être.  Shlomo  Sand parlait déjà de ''déclin",  Anders, du Temps de la fin, Tonnbee l'évoquait aussi...

 Peut-on réellement penser une humanité en fin de parcours? C'est un défi Ce qui est sûr c'est qu'elle est en danger d' armements.                                            ___  Qu’appelle-t-on « philosophie de l’histoire » ? Une pensée englobant l’ensemble de l’aventure humaine, des origines à nos jours, et jugeant qu’elle possède un sens. Pas seulement une signification, compréhensible après coup, mais aussi une direction, un but ultime. Emergeant au siècle des Lumières, ce type de réflexion s’est systématisé avec Hegel, transformé avec Marx, transfiguré avec Nietzsche, avant de décliner en se confrontant aux guerres et destructions du XXe siècle. Hiroshima, Shoah et goulag lui ont rendu la vie difficile. Car pareille attitude philosophique ne définit pas l’humanité par rapport à la nature, au pur hasard ou à une loi divine, mais place le cours mondial des événements et son dessein d’ensemble au cœur de tout.

          Est-ce encore praticable ? Si oui, à quelles conditions ? Sinon, pour quelles raisons ? Telles sont, en bref, les questions de fond abordées par le nouveau livre de Christian Godin. Universitaire, rédacteur en chef de la revue Cités (PUF), auteur de nombreux ouvrages pédagogiques et d’essais originaux sur les crises contemporaines, ce philosophe à l’érudition encyclopédique propose aujourd’hui un essai remarqué ___________________________

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