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samedi 6 juillet 2024

A qui le Tour?

 Un business qui roule

               Toujours plus vite!...Plus dure sera la chute!                                                                     Au rendez-vous annuel incontournable sur les routes de France, ce ne sont pas les coureurs qui posent problème, mais le système qui les conditionne et les formate. Le tour n'est plus ce qu'il était. D' "artisanal" il n'y a pas si longrtemps, il s'est "marchandisé". ce qui n'est pas sans conséquences sur le déroulement des épreuves et le comportement des coureurs.      C'est devenu le tour des marques et non plus des pays; l'emprise commerciale est totale. La pub est sur les maillots.  Les sponsors font partie du jeu et imposent leurs conditions, pas seulement matérielles. Dans Le vélo, G.Lambert avait déjà montré les prémisses de cette évolution.                                                                                               Certes, ce n'est plus la folle époque de Armstrong, ni même de Froome et de l' équipe Sky mais la logique n'a pas changé. Il faut aller vite, toujours plus vite dans le temps imparti par les exigences télévisuelles. Show must go on. Les marques doivent se démarquer. Plein feu sur Michelin ou Cochonou. Une logique ultra-compétitive où les écarts de réduisent toujours plus et où il faut frénétiquement se "placer" et jouer du guidon. Au risques de chutes de plus en plus nombreuses.   Madiot pointe le problème, mais pas les causes quand il dit:« Moi, ce soir, je n’ai pas envie que mon gamin soit coureur cycliste professionnel. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est plus du vélo, là. Il faut qu’on change. Si on ne le fait pas, un jour on va avoir des morts. Ce n’est pas digne de notre sport. »

                Il fut un temps où le Tour enthousiasmait, où l'on ne se déplaçait pas pour voir des robococks serrés comme des harengs, filant à 50 km à l'heure, caméras partout, attendant la prochaine chute, guettant la demi-seconde qui fera la différence...
    Avec Albert Londres, Antoine Blondin et après...Quand le Tour ressemblait à un tour, non à un produit commercial.
     Aujourd'hui, le Tour est fatigué. C'était quand même mieux moins pire avant...
           Le Tour est cadenassé (capteurs de puissance, oreillettes et divers produits de plus en plus indétectables...qui faussent les données et la spontanéité, etc...)
    Une déjà vieille histoire...
 On peut être journaliste, même philosophe ou être un simple amoureux du vélo, sans partager les excès et les dérives d'une aventure qui est loin de celle de naguère, par exemple, celle de Bartali, Robic, Geminiani, etc...
      Le cyclisme a changé. C'était quand même mieux moins pire avant.
             [On annonce que Jupiter fera une étape de montagne. Il s'y prépare...Non pour rehausser un sport qui s'est depuis longtemps déconsidéré, comme d'autres, mais...pour se montrer. Il y a tant de caméras...]
                     Malgré tout, le vélo (le vrai) ira loin...Certains ont plus d'un tour.
________________
Assiste-t-on à un cycle infernal?
        On parle bien d' "enfer du Nord" pour une épreuve plus modeste, plus chaotique. Evoquer les symptômes et les dérives ne suffit pas.            
"...Le Tour de France n'est plus ce qu'il était. Il fut d'abord cette captivante dramaturgie populaire dans laquelle les spectateurs aimaient à vibrer pour leurs héros : le bon, la brute ou le truand. Les tréteaux du "pauvre" en quelque sorte : Anquetil, la bombe profilée, Poulidor, l'éternel second tenace mais sans roublardise, Bahamontes, l'aigle fulgurant des montagnes, sans compter le géant polyvalent, Fausto Coppi. Bref, le sport faisait rêver les foules. Le capitalisme a transformé tout ce petit théâtre de l'émotion populaire en une vaste entreprise qui tourne à pleins gaz.   La marchandisation du monde n'a pas épargné le sport. Règne du plus fort, culte de la performance épuisant jusqu'à la mort des sportifs obstinément dopés, transformant des hommes certes doués en androïdes futuristes, aspirant foules, capitaux en une spirale avide. "Plus vite, plus haut, plus fort", la juste devise olympique a dégénéré en pitoyable slogan d'entreprise. Robert Redeker, pamphlétaire mordant, a mille fois raison. Le Tour de France, jadis instructive leçon d'histoire pour tous, de géographie itinérante et de morale républicaine, est devenu une plate "leçon de choses" : le bréviaire désenchanté de l'économisme de notre temps...."       On mérite mieux!_________

vendredi 1 juillet 2022

Un tour viral

C'est inédit...     

Un business qui roule

              Quand le Tour ressemblait à un tour.... Toujours plus vite!...Plus dure sera la chute!                                                                     Au rendez-vous annuel incontournable sur les routes de France, ce ne sont pas les coureurs qui posent problème, mais le système qui les conditionne et les formate. Le tour n'est plus ce qu'il était. D' "artisanal" il n'y a pas si longrtemps, il s'est "marchandisé". ce qui n'est pas sans conséquences sur le déroulement des épreuves et le comportement des coureurs.      C'est devenu le tour des marques et non plus des pays; l'emprise commerciale est totale. La pub est sur les maillots.  Les sponsors font partie du jeu et imposent leurs conditions, pas seulement matérielles. Dans Le vélo, G.Lambert avait déjà montré les prémisses de cette évolution.                                                                                               Certes, ce n'est plus la folle époque de Armstrong, ni même de Froome et de l' équipe Sky mais la logique n'a pas changé. Il faut aller vite, toujours plus vite dans le temps imparti par les exigences télévisuelles. Show must go on. Les marques doivent se démarquer. Plein feu sur Michelin ou Cochonou. Une logique ultra-compétitive où les écarts de réduisent toujours plus et où il faut frénétiquement se "placer" et jouer du guidon. Au risques de chutes de plus en plus nombreuses.   Madiot pointe le problème, mais pas les causes quand il dit:« Moi, ce soir, je n’ai pas envie que mon gamin soit coureur cycliste professionnel. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est plus du vélo, là. Il faut qu’on change. Si on ne le fait pas, un jour on va avoir des morts. Ce n’est pas digne de notre sport. »

                Il fut un temps où le Tour enthousiasmait, où l'on ne se déplaçait pas pour voir des robococks serrés comme des harengs, filant à 50 km à l'heure, caméras partout, attendant la prochaine chute, guettant la demi-seconde qui fera la différence...
    Avec Albert Londres, Antoine Blondin et après...Quand le Tour ressemblait à un tour, non à un produit commercial.
     Aujourd'hui, le Tour est fatigué. C'était quand même mieux moins pire avant...
           Le Tour est cadenassé (capteurs de puissance, oreillettes et divers produits de plus en plus indétectables...qui faussent les données et la spontanéité, etc...)
    Une déjà vieille histoire...
 On peut être journaliste, même philosophe ou être un simple amoureux du vélo, sans partager les excès et les dérives d'une aventure qui est loin de celle de naguère, par exemple, celle de Bartali, Robic, Geminiani, etc...
      Le cyclisme a changé. C'était quand même mieux moins pire avant.
             [On annonce que Jupiter fera une étape de montagne. Il s'y prépare...Non pour rehausser un sport qui s'est depuis longtemps déconsidéré, comme d'autres, mais...pour se montrer. Il y a tant de caméras...]
                     Malgré tout, le vélo (le vrai) ira loin...Certains ont plus d'un tour.
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Assiste-t-on à un cycle infernal?
        On parle bien d' "enfer du Nord" pour une épreuve plus modeste, plus chaotique. Evoquer les symptômes et les dérives ne suffit pas.            
"...Le Tour de France n'est plus ce qu'il était. Il fut d'abord cette captivante dramaturgie populaire dans laquelle les spectateurs aimaient à vibrer pour leurs héros : le bon, la brute ou le truand. Les tréteaux du "pauvre" en quelque sorte : Anquetil, la bombe profilée, Poulidor, l'éternel second tenace mais sans roublardise, Bahamontes, l'aigle fulgurant des montagnes, sans compter le géant polyvalent, Fausto Coppi. Bref, le sport faisait rêver les foules. Le capitalisme a transformé tout ce petit théâtre de l'émotion populaire en une vaste entreprise qui tourne à pleins gaz.   La marchandisation du monde n'a pas épargné le sport. Règne du plus fort, culte de la performance épuisant jusqu'à la mort des sportifs obstinément dopés, transformant des hommes certes doués en androïdes futuristes, aspirant foules, capitaux en une spirale avide. "Plus vite, plus haut, plus fort", la juste devise olympique a dégénéré en pitoyable slogan d'entreprise. Robert Redeker, pamphlétaire mordant, a mille fois raison. Le Tour de France, jadis instructive leçon d'histoire pour tous, de géographie itinérante et de morale républicaine, est devenu une plate "leçon de choses" : le bréviaire désenchanté de l'économisme de notre temps...."       On mérite mieux!_________

jeudi 9 décembre 2021

Il roule, mais philosophiquement

 Il n'est pas pourtant un petit rouleur, Guillaume

                Un cas.  8° au dernier Tour de France quand même! La compétition, il est tombé dedans très petit. Se dépasser lui-même est son défi, sans avidité de gloire à tout prix, sans souci de vedettariat, sans animosité au sein du peloton. Il est juste régulier, sans gros coup d'éclats.  On parle à peine de lui. Quand il n'est pas sur son vélo, il est dans les livres, s'imprégnant de la pensée de Nietzsche, le philosophe du dépassement. En roulant, pas de théorie, il "pense avec son corps", il pratique la sagesse de l'effort, parfois jusqu'aux limites. Un rare mariage entre pédalage et spéculation    . Et ça roule...    Il aime "juste rouler"...

             On dit que Socrate marchait beaucoup dans les rues d'Athènes, et, à l'occasion d'une discussions de rencontre, il lançait mine de rien ses interlocuteurs sur des sujets qui n'étaient pas au niveau des pavés:   Qu'est-ce que la vérité? la justice? la beauté?..ces questions surgissaient d'elles-mêmes au bout d'un certain temps, pas toujours résolues, mais au moins mieux posées.
  Sans en avoir l'air, il pratiquait une certaine ironie bienveillante et pédagogique, propre à déstabiliser son interlocuteur et à l'aider  à reconsidérer son point de vue, surtout par des interrogations orientées provoquant le doute et la remise en question.
      Certes, la machine vélocipédique n'était pas encore d'actualité, qui aurait pu aider le futur exclu de la cité à étendre son pouvoir d'influence.
   Karl Drais et les autres viendront plus tard, avec leurs machines à évasion, à rêver, à s'auto-propulser vers d'autres horizons.
 Si Platon aussi réfléchissait pedibus cum jambis,  pour le cyclosophe Guillaume Martin, graine de champion, le guidon et la pensée sont compatibles. La pensée lui vient en roulant, même à fond la caisse.
 Certains autres en font aussi une machine à penser et à équilibrer les émotions, à activer les neurones.
      Le vélo, c'est tout bon.
                           Et c'est bon pour tout et pour tous
                                   La cardiologue vous le dira, l'écologiste aussi, sans parler de l'urbaniste avisé. La bagnole n'a plus d'avenir en ville.
    Mais ça sert aussi à régénérer les neurones, à stimuler la pensée, et finalement à tourner rond.
 Suffit pas d'en parler.

   Du moins si on ne joue pas son Amstrong ou Pantini, certaines substances à l'appui.
     Pour un philosophe, ça va plus loin, ça aide à mieux penser et à aller à l'essentiel. Ça génère une attitude d'esprit particulière et souvent des idées neuves surgissent en roulant, re-cyclant celles qui, usées, sont un poids pour l'esprit, une inertie épistémologique.
  Déjà Socrate l'aurait dit...si l'on en croit Francis, qui voit dans la pratique cycliste plus qu'une passion possible, mais aussi un entrainement à la pensée renouvelée.   Sans être un super-champion. Si on ne reste pas la tête dans le guidon.
  Le vélo peut aider à réconcilier le corps et l'esprit, la théorie et la pratique et à stimuler une certaine sagesse du corps, les deux étant interdépendants, comme le reconnaissait Nietzsche.
      Mais on peut avoir aussi le nez dans le guidon, devenir une machine roulante obsédée par la performance, c'est possible aussi.

         Guillaume est plutôt dans la lignée d’Alfred Jarry, Jules Renard, Cioran ou encore Maurice Leblanc, grands écrivains cyclistes, Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la pédale. Mouvement, espace, durée, effort : tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l’auteur de quoi réfléchir à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes. Car détrompons-nous : le vélo n’est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes – Heidegger, Kant, Spinoza ou encore Husserl –, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d’un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser....
      
 Et il a des émules, comme Eric Fottorino, qui dit justement: le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps. Même comme ancien directeur du Monde. Il n'y a pas que des bourrins ou des Texans cow-boys sur le Tour, qu'on l'aime ou pas.
                      Il roule et il pense. Plus ou moins bien, mais il le fait:
          Même si c'est souvent, à un certain niveau, penser ou panser.  La chute n'est pas exclue. Mais il faut savoir aventurer sa vie, comme disait un certain penseur.
      L'expérience intime du vélo nous ramène à Descartes: pedalo, ergo sum...
        Il n'y a pas que la santé et le loisir qui comptent. Depuis le début, la petite reine occupe souvent la pensée des hommes.
       Comme disait l'autre: Quand je pédale je tourne rond...

          Qui veut penser plus loin ne ménage pas sa monture...

_______ On peut le trouver ici ou ici. ou ...
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mercredi 30 juin 2021

A qui le Tour?

Un business qui roule

               Toujours plus vite!...Plus dure sera la chute!                                                                     Au rendez-vous annuel incontournable sur les routes de France, ce ne sont pas les coureurs qui posent problème, mais le système qui les conditionne et les formate. Le tour n'est plus ce qu'il était. D' "artisanal" il n'y a pas si longrtemps, il s'est "marchandisé". ce qui n'est pas sans conséquences sur le déroulement des épreuves et le comportement des coureurs.      C'est devenu le tour des marques et non plus des pays; l'emprise commerciale est totale. La pub est sur les maillots.  Les sponsors font partie du jeu et imposent leurs conditions, pas seulement matérielles. Dans Le vélo, G.Lambert avait déjà montré les prémisses de cette évolution.                                                                                               Certes, ce n'est plus la folle époque de Armstrong, ni même de Froome et de l' équipe Sky mais la logique n'a pas changé. Il faut aller vite, toujours plus vite dans le temps imparti par les exigences télévisuelles. Show must go on. Les marques doivent se démarquer. Plein feu sur Michelin ou Cochonou. Une logique ultra-compétitive où les écarts de réduisent toujours plus et où il faut frénétiquement se "placer" et jouer du guidon. Au risques de chutes de plus en plus nombreuses.   Madiot pointe le problème, mais pas les causes quand il dit:« Moi, ce soir, je n’ai pas envie que mon gamin soit coureur cycliste professionnel. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est plus du vélo, là. Il faut qu’on change. Si on ne le fait pas, un jour on va avoir des morts. Ce n’est pas digne de notre sport. »

                Il fut un temps où le Tour enthousiasmait, où l'on ne se déplaçait pas pour voir des robococks serrés comme des harengs, filant à 50 km à l'heure, caméras partout, attendant la prochaine chute, guettant la demi-seconde qui fera la différence...
    Avec Albert Londres, Antoine Blondin et après...Quand le Tour ressemblait à un tour, non à un produit commercial.
     Aujourd'hui, le Tour est fatigué. C'était quand même mieux moins pire avant...
           Le Tour est cadenassé (capteurs de puissance, oreillettes et divers produits de plus en plus indétectables...qui faussent les données et la spontanéité, etc...)
    Une déjà vieille histoire...
 On peut être journaliste, même philosophe ou être un simple amoureux du vélo, sans partager les excès et les dérives d'une aventure qui est loin de celle de naguère, par exemple, celle de Bartali, Robic, Geminiani, etc...
      Le cyclisme a changé. C'était quand même mieux moins pire avant.
             [On annonce que Jupiter fera une étape de montagne. Il s'y prépare...Non pour rehausser un sport qui s'est depuis longtemps déconsidéré, comme d'autres, mais...pour se montrer. Il y a tant de caméras...]
                     Malgré tout, le vélo (le vrai) ira loin...Certains ont plus d'un tour.
________________
Assiste-t-on à un cycle infernal?
        On parle bien d' "enfer du Nord" pour une épreuve plus modeste, plus chaotique. Evoquer les symptômes et les dérives ne suffit pas.            
"...Le Tour de France n'est plus ce qu'il était. Il fut d'abord cette captivante dramaturgie populaire dans laquelle les spectateurs aimaient à vibrer pour leurs héros : le bon, la brute ou le truand. Les tréteaux du "pauvre" en quelque sorte : Anquetil, la bombe profilée, Poulidor, l'éternel second tenace mais sans roublardise, Bahamontes, l'aigle fulgurant des montagnes, sans compter le géant polyvalent, Fausto Coppi. Bref, le sport faisait rêver les foules. Le capitalisme a transformé tout ce petit théâtre de l'émotion populaire en une vaste entreprise qui tourne à pleins gaz.   La marchandisation du monde n'a pas épargné le sport. Règne du plus fort, culte de la performance épuisant jusqu'à la mort des sportifs obstinément dopés, transformant des hommes certes doués en androïdes futuristes, aspirant foules, capitaux en une spirale avide. "Plus vite, plus haut, plus fort", la juste devise olympique a dégénéré en pitoyable slogan d'entreprise. Robert Redeker, pamphlétaire mordant, a mille fois raison. Le Tour de France, jadis instructive leçon d'histoire pour tous, de géographie itinérante et de morale républicaine, est devenu une plate "leçon de choses" : le bréviaire désenchanté de l'économisme de notre temps...."       On mérite mieux!_________

vendredi 5 mars 2021

Vélovirus

      Il y a virus et virus

               Il en est un qu'on attrape souvent très tôt. Parfois dès l'enfance. Et qui dure le plus souvent, qui ne vous lâche plus.  Heureusement sans faire de dégâts, au contraire. Il s'accompagne souvent d'une excellente forme physique et psychique ce qui paraît paradoxal.     Rien à voir avec les effets de celui qui nous obsède actuellement et qui pourrit la vie des gens. Je veux parler du vélo-virus. Qui se développe aussi à la faveur du méchant virus, qui vient parfois au secours de ses victimes. Virus contre virus.   Cette affection déjà ancienne, cette passion consistant à chevaucher sa monture d'acier, à la mener loin dans la campagne, à oublier le quotidien, à pédaler, même sans but, en perdant la notion du temps, en cultivant même une certaine euphorie, en s'abstrayant des soucis du moment, seul ou en groupe..,celle que chantait Yves Montand.  "Quand je pédale, je tourne rond" disait un écrivain. On ne peut en dire autant du virus qui nous frappe méchamment et pourrit nos vies. Les médecins vous le diront: ne pas faire de vélo, c'est dangereux pour la santé.

       Ce virus ne connaît pas de frontières. Comme l'autre. Quand on l'a attrapé quand on était petit, on peut difficilement s'en passer. Il n'y a pas beaucoup d'antidotes. Les endomorphines font leur oeuvre et contribue à une certaine sagesse vélocipédique.                                            On dit que Socrate marchait beaucoup dans les rues d'Athènes, et, à l'occasion d'une discussions de rencontre, il lançait mine de rien ses interlocuteurs sur des sujets qui n'étaient pas au niveau des pavés:    Qu'est-ce que la vérité? la justice? la beauté?..ces questions surgissaient d'elles-mêmes au bout d'un certain temps, pas toujours résolues, mais au moins mieux posées. Sans en avoir l'air, il pratiquait une certaine ironie bienveillante et pédagogique, propre à déstabiliser son interlocuteur et à l'aider  à reconsidérer son point de vue, surtout par des interrogations orientées provoquant le doute et la remise en question.      Certes, la machine velocipédique n'était pas encore d'actualité, qui aurait pu aider le futur exclu de la cité à étendre son pouvoir d'influence.   ___ Karl Drais et les autres viendront plus tard, avec leurs machines à évasion, à rêver, à s'auto-propulser vers d'autres horizons.    Si Platon aussi réfléchissait pedibus cum jambis,  pour le cyclosophe Guillaume Martin, graine de champion, le guidon et la pensée sont compatibles. La pensée lui vient en roulant, même à fond la caisse.    Certains autres en font aussi une machine à penser et à équilibrer les émotions, à activer les neurones.

____      Le vélo, c'est tout bon.
                           Et c'est bon pour tout et pour tous
                                   La cardiologue vous le dira, l'écologiste aussi, sans parler de l'urbaniste avisé. La bagnole n'a plus d'avenir en ville.
    Mais ça sert aussi à régénérer les neurones, à stimuler la pensée, et finalement à tourner rond.
 Suffit pas d'en parler.

   Du moins si on ne joue pas son Pantini, certaines substances à l'appui.
     Pour un philosophe, ça va plus loin, ça aide à mieux penser et à aller à l'essentiel. Ça génère une attitude d'esprit particulière et souvent des idées neuves surgissent en roulant, re-cyclant celles qui, usées, sont un poids pour l'esprit, une inertie épistémologique.
  Déjà Socrate l'aurait dit...si l'on en croit Francis, qui voit dans la pratique cycliste plus qu'une passion possible, mais aussi un entrainement à la pensée renouvelée.   Sans être un super-champion. Si on ne reste pas la tête dans le guidon.
  Le vélo peut aider à réconcilier le corps et l'esprit, la théorie et la pratique et à stimuler une certaine sagesse du corps, les deux étant interdépendants, comme le reconnaissait Nietzsche.
      Mais on peut avoir aussi le nez dans le guidon, devenir une machine roulante obsédée par la performance, c'est possible aussi.

         Guillaume est plutôt dans la lignée d’Alfred Jarry, Jules Renard, Cioran ou encore Maurice Leblanc, grands écrivains cyclistes, Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la pédale. Mouvement, espace, durée, effort : tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l’auteur de quoi réfléchir à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes. Car détrompons-nous : le vélo n’est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes – Heidegger, Kant, Spinoza ou encore Husserl –, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d’un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser....
      Descartes faisait aussi du vélo. Sans aucun doute.
 Et il a des émules, comme Eric Fottorino, qui dit justement: le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps. Même comme ancien directeur du Monde.
                      Il roule et il pense. Plus ou moins bien, mais il le fait:
          Même si c'est souvent, à un certain niveau, penser ou panser.  La chute n'est pas exclue. Mais il faut savoir aventurer sa vie, comme disait un certain penseur.
      L'expérience intime du vélo nous ramène à Descartes: pedalo, ergo sum...
        Il n'y a pas que la santé et le loisir qui comptent. Depuis le début, la petite reine occupe souvent la pensée des hommes.
       Comme disait l'autre: Quand je pédale je tourne rond...

          Qui veut penser plus loin ne ménage pas sa monture

                  


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samedi 4 janvier 2020

Cyclophilosophie

Etrange défi
               On dit que Socrate marchait beaucoup dans les rues d'Athènes, et, à l'occasion d'une discussions de rencontre, il lançait mine de rien ses interlocuteurs sur des sujets qui n'étaient pas au niveau des pavés:
    Qu'est-ce que la vérité? la justice? la beauté?..ces questions surgissaient d'elles-mêmes au bout d'un certain temps, pas toujours résolues, mais au moins mieux posées.
  Sans en avoir l'air, il pratiquait une certaine ironie bienveillante et pédagogique, propre à déstabiliser son interlocuteur et à l'aider  à reconsidérer son point de vue, surtout par des interrogations orientées provoquant le doute et la remise en question.
      Certes, la machine velocipédique n'était pas encore d'actualité, qui aurait pu aider le futur exclu de la cité à étendre son pouvoir d'influence.
   Karl Drais et les autres viendront plus tard, avec leurs machines à évasion, à rêver, à s'auto-propulser vers d'autres horizons.
 Si Platon aussi réfléchissait pedibus cum jambis,  pour le cyclosophe Guillaume Martin, graine de champion, le guidon et la pensée sont compatibles. La pensée lui vient en roulant, même à fond la caisse.
 Certains autres en font aussi une machine à penser et à équilibrer les émotions, à activer les neurones.
      Le vélo, c'est tout bon.
                           Et c'est bon pour tout et pour tous
                                   La cardiologue vous le dira, l'écologiste aussi, sans parler de l'urbaniste avisé. La bagnole n'a plus d'avenir en ville.
    Mais ça sert aussi à régénérer les neurones, à stimuler la pensée, et finalement à tourner rond.
 Suffit pas d'en parler.
   Du moins si on ne joue pas son Pantini, certaines substances à l'appui.
     Pour un philosophe, ça va plus loin, ça aide à mieux penser et à aller à l'essentiel. Ça génère une attitude d'esprit particulière et souvent des idées neuves surgissent en roulant, re-cyclant celles qui, usées, sont un poids pour l'esprit, une inertie épistémologique.
  Déjà Socrate l'aurait dit...si l'on en croit Francis, qui voit dans la pratique cycliste plus qu'une passion possible, mais aussi un entrainement à la pensée renouvelée.   Sans être un super-champion. Si on ne reste pas la tête dans le guidon.
  Le vélo peut aider à réconcilier le corps et l'esprit, la théorie et la pratique et à stimuler une certaine sagesse du corps, les deux étant interdépendants, comme le reconnaissait Nietzsche.
      Mais on peut avoir aussi le nez dans le guidon, devenir une machine roulante obsédée par la performance, c'est possible aussi.
         Guillaume est plutôt dans la lignée d’Alfred Jarry, Jules Renard, Cioran ou encore Maurice Leblanc, grands écrivains cyclistes, Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la pédale. Mouvement, espace, durée, effort : tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l’auteur de quoi réfléchir à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes. Car détrompons-nous : le vélo n’est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes – Heidegger, Kant, Spinoza ou encore Husserl –, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d’un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser....
      Descartes faisait aussi du vélo. Sans aucun doute.
 Et il a des émules, comme Eric Fottorino, qui dit justement: le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps. Même comme ancien directeur du Monde.
                      Il roule et il pense. Plus ou moins bien, mais il le fait:
          Même si c'est souvent, à un certain niveau, penser ou panser.  La chute n'est pas exclue. Mais il faut savoir aventurer sa vie, comme disait un certain penseur.
      L'expérience intime du vélo nous ramène à Descartes: pedalo, ergo sum...
        Il n'y a pas que la santé et le loisir qui comptent. Depuis le début, la petite reine occupe souvent la pensée des hommes.
       Comme disait l'autre: Quand je pédale je tourne rond...

          Qui veut penser plus loin ne ménage pas sa monture...
                  
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mercredi 4 septembre 2019

Vélocipédo-philosophie

Le vélo, c'est tout bon.
                           Et c'est bon pour tout.
                                   La cardiologue vous le dira, l'écologiste aussi, sans parler de l'urbaniste avisé. La bagnole n'a pas d'avenir en ville.
    Mais ça sert aussi à régénérer les neurones, à stimuler la pensée, et finalement à tourner rond.
 Suffit pas d'en parler.
   Du moins si on ne joue pas son Pantini, certaines substances à l'appui.
     Pour un philosophe, ça va plus loin, ça aide à mieux penser et à aller à l'essentiel. Ça génère une attitude d'esprit particulière et souvent les idées viennent en roulant.
  Déjà Socrate le savait...si l'on en croit Francis, qui voit dans la pratique cycliste plus qu'une passion possible, mais aussi un entrainement à la pensée.   Sans être un super-champion. Si on ne reste pas la tête dans le guidon.
Le vélo peut aider à réconcilier le corps et l'esprit, la théorie et la pratique et à stimuler une certaine sagesse du corps, les deux étant interdépendants, comme le reconnaissait Nietzsche.
      On peut même avoir aussi le nez Nietzsche dans le guidon, c'est possible aussi.
         Dans la lignée d’Alfred Jarry, Jules Renard, Cioran ou encore Maurice Leblanc, grands écrivains cyclistes, Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la pédale. Mouvement, espace, durée, effort : tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l’auteur de quoi réfléchir à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes. Car détrompons-nous : le vélo n’est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes – Heidegger, Kant, Spinoza ou encore Husserl –, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d’un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser....
      Descartes faisait aussi du vélo. Sans aucun doute.
   Et il a des émules, comme Eric Fottorino, qui dit justement: le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps. Même comme ancien directeur du Monde.
                      Il roule et il pense
  Plus ou moins bien, mais il le fait:
          Même si c'est souvent, à un certain niveau, penser ou panser.  La chute n'est pas exclue. Mais il faut savoir aventurer sa vie, comme disait un certain penseur.
      L'expérience intime du vélo nous ramène à Descartes: pedalo, ergo sum...
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A éviter, si possible:
         
                   

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