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dimanche 9 décembre 2018

Echos du jour

__ Fautes avouées...

__ Il n'y a pas que l'hôpital qui souffre.

__ Généreux donateurs.

__ Rapaces londoniens.

__ Mais comment fait-il?, il ne coule pas.

__ Ils sont venus...

__ Ivresse des cimes? Et Brigitte?...

__  On y voit de moins en moins clair..."Le mariage est la cause principale du divorce":
                                                           ... En ce dimanche 25 novembre 2018, les chefs d’État et de gouvernement des 28 actent les grandes lignes de l’acte de séparation entre Londres et ses Vingt-sept partenaires2. Deux documents (un pavé de presque 600 pages, assorti d’une déclaration politique esquissant la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE)3scellent ce constat de désaccord, d’incompatibilité d’humeur entre la Perfide Albion (moins habile négociatrice que dans le passé)4 et le continent européen5. En plus de l’adoption avec Londres de ces deux documents, les Vingt-Sept endossent en parallèle une autre déclaration soulignant leurs priorités pour la future négociation : la pêche, éviter le dumping économique, etc.
    Cette nouvelle négociation, qui promet d’être aussi complexe et dure que celle du divorce, commencera formellement entre Londres et Bruxelles dès le 30 mars 20196. Ainsi, une nouvelle page dans la relation tumultueuse entre les deux parties s’ouvrira7. Nul ne peut encore dire à ce stade de quoi l’avenir sera fait ! Tony Blair se montre pessimiste sur l’avenir de l’accord, envisageant même la tenue d’un second referendum.8 Faisons preuve d’un minimum de patience et nous verrons bien sur quoi débouche le Brexit pour le Royaume-Uni et pour ses Vingt-Sept partenaires !
    Le pire est à venir. En principe, les futures discussions devraient en principe aboutir à un accord de libre-échange, assorti d’une série de conventions bilatérales (sécurité, pêche, etc…) au plus tôt d’ici fin 2020. Ou fin 2022, si les Britanniques décident de prolonger la période de transition9. Ce sommet du 25 novembre 2018 pend acte en effet une étape essentielle d’un processus désormais difficilement réversible : le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne. « Ce n’est pas une victoire, c’est un divorce. Et un dimanche matin, personne n’a envie de s’attarder à Bruxelles » glissait un diplomate ces derniers jours10. Petit à petit, la page d’une communauté réduite aux acquêts se tourne. Si le Parlement de Westminster accepte les termes de l’accord conclu le 25 novembre 2018, le Royaume-Uni verra dans les prochaines années si la séparation est plus profitable ou non que le maintien de la coexistence conjugale. Theresa May semble, aujourd’hui, avoir plus de fil à retordre avec son Parlement britannique – au sein duquel la démocratie est particulièrement vivace – qu’avec les Vingt-Sept – au sein desquels le mot démocratie est un gros mot, une incongruité. Telle est la réalité d’une construction qui était faite pour les peuples et par les peuples et qui l’est en réalité par les élites et une technostructure incontrôlée et incontrôlable....
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