Ça va jazzer

https://www.jazzradio.fr/

mercredi 19 août 2020

La Sibérie m'inquiète

Et même m'affole
                         Mais elle n'est qu'un élément d'un tout, d'un phénomène plus global.
    Elle s'enflamme de manière incontrôlée et probablement irréversible.
        La canicule est le symptôme d'un processus plus général qui affecte la planète de manière différenciée et les feux de forêt se généralisent et gagnent en ampleur et en intensité, même s'ils ne sont pas un phénomène nouveau sur un temps long. Mais là, l'accélération est manifeste.

     "...L’Arctique se réchauffe plus de deux fois plus vite que la moyenne de la surface du globe. Ce phénomène est connu sous le nom d’« amplification arctique ».
Il s’explique en partie par la perte rapide de la couverture de glace de mer dans cette région : lorsque la glace diminue, l’énergie du soleil qui aurait été réfléchie par la glace blanche et brillante est absorbée par l’océan, ce qui provoque un réchauffement supplémentaire.   Cette année, début juillet, les mesures de l’étendue de glace dans la mer de Laptev montrent en effet une diminution exceptionnelle.  Une des craintes associées au réchauffement climatique, en particulier dans l’Arctique, concerne le dégel du pergélisol (permafrost en anglais). Lorsque ce dernier se réchauffe, le sol dégèle, l’activité microbienne augmente et relâche du méthane et du CO2 – deux gaz à effet de serre.    Les scientifiques estiment que 1500 milliards de tonnes de carbone sont ainsi stockées dans les sols gelés, c’est-à-dire deux fois plus que dans l’atmosphère et cinq fois plus que ce qui a été émis par toutes les activités humaines depuis 1850 !   Alors que les émissions du pergélisol représentent moins de 1 % des émissions mondiales de méthane, sa fonte progressive et la formation de nouveaux lacs pourraient entraîner la libération progressive du méthane dans l’atmosphère...."
    Les feux de forêts ne sont pas nouveaux mais sont devenus répétitifs et incontrôlables et d'ampleur inconnue jusque là.
  Il n'y a pas à se réjouir que l'Arctique deviennent un terrain de jeu de puissances régionales. Une opportunité économique peut-être, mais dans une perspective à courte vue qui fait fi des conséquences écologiques à moyen et à long terme, qui auront forcément des impacts planétaires.
   Une bombe climatique pour demain?
          Une situation alarmante, en tout cas. Pas seulement en Sibérie.
                                                      ___________________________________





Aucun commentaire: