Réguler, disent-ils..
Il serait temps
_________________________CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
C'est le projet des suprémacistes israëliens
A Gaza comme en Cisjordanie. Sans parler du Sud Liban. Les mythes peuvent être meurtriers.
Reconstruire sur les ruines? Les volontés colonisatrices concernant Gaza anéanti sont toujours là, comme au Sud Liban, revendiquée comme terre israëlienne, partie de la "Terre promise". La déshumanisation se poursuit. Le piège mortel se referme. Les otages attendront . En France, la censure se poursuit.
«L'accord entre Israël et le Hezbollah ne changera rien. […] La seule solution qui puisse empêcher le retour de l'ennemi chiite, c'est la colonisation juive.» Au début du mois de décembre, alors que l'armée israélienne était accusée par la France d'avoir enfreint à une cinquantaine de reprises le cessez-le-feu au Liban, conclu le 27 novembre entre l'État hébreu et l'organisation islamiste chiite, le mouvement messianiste juif nommé «Uri Tzafon»1 («Lève-toi, ô Nord» en français) affirmait encore sur son groupe WhatsApp la nécessité pour Israël de coloniser la région.Depuis la création d'Israël en 1948, plusieurs mouvements messianiques ont appelé à la colonisation du Liban au sud du fleuve Litani, une région qu'ils revendiquent comme partie de la «Terre promise». Avec pour emblème un cèdre entouré de l'étoile de David, Uri Tzafon a rassemblé plusieurs milliers d'adeptes depuis le printemps 2024 et soutient que la colonisation du Liban serait à la fois une nécessité sécuritaire –un moyen d'«accorder une sécurité véritable et stable au nord de l'Israël», selon les communiqués publiés sur son groupe WhatsApp– et une quête messianiste pour «récupérer» le territoire. ___Uri Tzafon est un mouvement nationaliste «aux origines du sionisme» et qui «considère la Bible comme un cadastre», indique Karim Émile Bitar, professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). «Avec l'arrivée d'ultranationalistes au sein du gouvernement israélien, ouvertement en faveur d'une colonisation, ces courants messianistes se font de plus en plus entendre, notamment sur la colonisation de la bande de Gaza et pour certains [comme Uri Tzafon, ndlr] sur la colonisation du Sud-Liban», observe ce spécialiste du Proche-Orient. __ «Attention! Cette terre est celle d'Israël, elle appartient aux juifs. Il vous est demandé de l'évacuer immédiatement.» Au cours du mois de juin, c'est par des drones et des ballons dans le ciel du sud du Liban que ces messages, écrits en arabe, sont parvenus aux habitants de la zone, ainsi menacés d'expulsion. Bien qu'elle reste très minoritaire au sein de l'opinion israélienne, la mouvance inquiète de plus en plus au Liban. Le 20 novembre, le «chercheur» israélien Zeev Erlich, âgé 71 ans, a été tué dans le sud du pays, alors qu'il enquêtait sur une ancienne forteresse en compagnie de la brigade Golani de l'armée israélienne. «L'objectif déclaré de l'entrée [de Zeev Erlich] dans le sanctuaire du prophète Shimon dans la ville de Shamaa était la recherche de preuves historiques liées à la terre d'Israël», a avancé le ministre libanais de la Culture dans un communiqué, accusant Israël de vouloir «occuper la terre, l'histoire et le patrimoine du Liban, s'il trouve les moyens de le faire». Selon le quotidien de centre-gauche israélien Haaretz, Zeev Erlich avait été invité par l'armée israélienne à «évaluer une forteresse» que Tsahal prévoyait de «transformer en poste d'observation». En 1982, en pleine invasion israélienne du Liban pour neutraliser l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) du territoire, des groupuscules orthodoxes ont revendiqué l'annexion du sud du pays du Cèdre. À l'époque, environ 20.000 colons vivaient dans les territoires occupés de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Leur influence politique sur le gouvernement israélien est alors dérisoire. Créé en 1974, le mouvement messianique d'extrême droite Goush Emounim (ou «Bloc des fidèles») pousse à l'installation des premières colonies en Cisjordanie occupée et lie ses prétentions territoriales religieuses au sud du Liban, en faisant valoir le récit biblique des tribus d'Asher et de Nephtali –deux des douze fameuses tribus d'Israël– qui auraient vécu dans la région. Leurs revendications sont restées lettre morte auprès des autorités. Mais depuis, la politique d'Israël a bien changé. Et les colons de Cisjordanie, à l'époque isolés, reçoivent aujourd'hui le soutien actif du gouvernement. Dirigeant du parti nationaliste et sioniste religieux Mafdal (ou Parti national religieux), classé à l'extrême droite, Bezalel Smotrich, ministre des Finances du gouvernement actuel de Benyamin Netanyahou, est aujourd'hui surtout fort de son administration en charge des territoires occupés de Cisjordanie. Car leur tutelle, auparavant militaire, est désormais passée au civil. ___ Si la mouvance d'Uri Tzafon est encore ultra minoritaire dans l'opinion publique, des membres du Likoud, le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahou, plaident quand même pour qu'Israël conserve un contrôle sur la région en l'occupant. En octobre 2023, le magazine d'investigation indépendant +972 (pour lequel collaborent des journalistes israéliens et palestiniens) avait révélé des documents de l'ancien ministère israélien du Renseignement –dissous en mars 2024– qui projetait une occupation puis une expulsion des Palestiniens de la bande de Gaza, pour permettre l'annexion du territoire, un scénario encore impensable avant les attaques du 7-Octobre..."
EDF: un débat qui ne cesse de rebondir.
Sur fond de zizanies politiques et de crise énergétique.
Où va notre fleuron national depuis quelques années, la solide création des années d'après-guerre, l'oeuvre de Marcel Boiteux, celle qu'on nous enviait, entrée dans une période de remous sans précédent, accentuée par une gestion libérale de plus en plus contestée et une période de crise énergétique en partie imprévisible? Les soucis s'accumulent autour de certaines structures vieillissantes, de décisions retardées, parfois peu cohérentes, de tensions concernant certains modes de gestion et des querelles d'hommes au sommet. Des éléments délétères qui retardent des décisions urgentes engageant l'avenir. L'ambiance est électrique au plus haut sommet. Et pourtant, il est plus que temps de mettre un peu plus de cohérence dans le système et d'instaurer une ligne claire. De revoir la ligne européenne sur la question, critiquée aujourd'hui de bien des côtés. La décision est éminemment politique. La fameuse loi NOME, qui instaure d'en haut une libéralisation du marché, est sérieusement contestée. La décision bruxelloise de l'alignement du prix de l'électricité sur le prix du gaz a fait bondir jusqu'au premier ministre, qui a finalement plié. Il ne suffit pas de critiqué le système, comme l'a fait la Cour des Comptes, il faut le réformer en profondeur si l'on veut retrouver les moyen de notre gestion énergétique.
__ Echec
__ Jackpot
__ Crépuscule?__ Allégeance
__ Incertitudes
__ Désaveu
__ Veinard!
__ Captagon
__ Pauvres cochons!
__ Drogues de guerre. Rien de nouveau... _______________________
Chaos et désolation
Alors que règne un désordre indescriptible et des drames humains inouïs, certains pensent déjà au "jour d'après",...sans aucune décence. Alors que la faim s'installe et que l'on craint des risques d épidémies. Un drame écrit d'avance. Dans une large mesure... Terrifiant! Serait-il question de rupture pour certains esprits ? (voir ICI)
Mais il aurait pu s'appeler Rachid ou Omar.... Venu par nécessité à Paris, à la recherche de travail, après un long périple, parfois périlleux. Ce n'est qu'un film, mais percutant. Un document saisissant. Un témoignage utile qui pose le problème des livreurs parisiens soumis à des conditions de travail ultra-précaires pour survivre au jour le jour et aider ses proches lointains. Un immigré bienvenu pour les plate-formes qui se livrent au développement des livraisons en tous genres. Au coeur d'un film politiquement incorrect, saisissant de vie et criant de vérité. A couper le souffle.
On touche du doigt le problème de l'uberisation de certains services dans les grandes villes. Celui de la précarité et de l'exploitation d'une main d'oeuvre sans défense, victime de que on appelé le capitalisme de plate-forme. Un film qui a eu un accueil inattendu ".... Si « histoire » est synonyme de « vie », Souleymane aurait suffi. Sauf qu’en l’occurrence L’Histoire de Souleymane n’est pas la vie de Souleymane, livreur guinéen que cette fiction suit sur deux jours, mais l’histoire qu’il invente pour un entretien avec une fonctionnaire de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Annoncé en préambule, ce face-à-face de plomb offre au film son climax. Nerveux, noué, poignant, Souleymane récite son parcours : arrêté dans une manifestation puis emprisonné en tant que cadre d’un parti d’opposition, il a dû fuir la Guinée-Conakry pour sauver sa peau. La jeune femme qui l’écoute et transcrit ne le croit pas. Ce récit jalonné de dates anormalement précises sonne faux. Un récit-type, comme il y a des lettres-types. Perversité du monde social qui réprouve les filouteries auxquelles il vous accule. Perversité du recruteur qui en entretien d’embauche reproche au postulant ses réponses hypocrites et formatées. Perversité d’une garde à vue qui pousse à des aveux qui causeront votre perte. Perversité d’un directeur de casting qui vous enjoint d’être naturel. Si Souleymane dit la vérité pendant son entretien, cette sorte de casting, son dossier sera refusé et il devra quitter la France. Il n’obtiendra l’asile qu’au prix du mensonge, lui qui a promis à sa mère de ne jamais mentir. Le monde social est faux, le marché du travail est un marché de dupes. Contre cette fausseté structurelle, le réalisateur Boris Lojkine fait in extremis le pari de la vérité. À l’invitation de son interlocutrice exaspérée, le sans-papiers délaisse l’histoire pipeau pour l’histoire vraie : sa mère tombée malade à la suite du départ du père, ou délaissée parce que malade, la nécessité de gagner davantage pour la soigner, la décision de traverser le Mali vers la Libye, où la violence subie le pousse vers la France via l’Italie. La stratégie de la vérité sera-t-elle payante ? Le scénario ne livre pas le verdict administratif, reportant le poids de la décision sur le spectateur. Le pari sur la vérité est un pari sur la commune décence morale de l’audience. Qui resterait de marbre devant la chaîne de tuiles qui a jeté « Souleymane-de-Paris » dans l’enfer du travail à la tâche à quatre mille kilomètres de chez lui ? Qui, même mentalement, oserait décréter le renvoi au pays d’un individu sur lequel pèse déjà un emboîtement infini de pressions, qu’elles viennent de la plate-forme de livraison de repas qui le saigne, du roué Camerounais qui lui sous-loue son compte, de l’ombrageux mentor qui lui fournit et facture des faux papiers ? Comptons tout de même sur un « spectateur de droite » pour retomber sur ses pattes. Celui-là trouvera bien le moyen de voir dans le mensonge de Souleymane non la pieuse manœuvre d’un homme acculé, mais l’illustration criante de l’exploitation abusive du statut de réfugié politique. Il pourra aussi brandir le principe de réalité : tout cela est bien triste, ce jeune Africain est absolument sympathique, et on souhaite un prompt rétablissement à sa maman, mais, voyez-vous, pas toute la misère du monde. Sachant que la probabilité qu’existe un spectateur de droite de L’Histoire de Souleymane approche zéro. On connaît le profil du public agrégé par un film de cette catégorie : braves gens venus là sur la prescription d’un média de gauche, sur le conseil d’une copine intermittente du spectacle, sur la base d’une conversation en salle des profs ou salle de soins, et tout disposés à compatir au sort d’un travailleur nomade. Vase clos du film social : il ne touche que des déjà-touchés, ne prêche que des convertis. Quel intérêt, alors ? Que peut donc apporter L’Histoire de Souleymane aux acquis à la cause ? Du corps. Pas seulement celui d’Abou Sangare, acteur amateur qui incarne ici un personnage très proche de lui. Aussi le corps de ce pan emblématique du marché numérisé. Le public prévisible du film, plutôt informé, connaît à peu près la situation des livreurs de plate-forme, mais, par la grâce d’une fiction en lisière du documentaire, son savoir se fait chair. Ce qu’il a lu quelque part ou aperçu dans un reportage, le déjà-convaincu est ici convié à l’éprouver. Le fait de l’esclavage moderne devient un fait sensible. On savait les risques pris pour accumuler les courses dérisoirement rémunérées, mais ainsi collé aux basques de Souleymane hors d’haleine, comme jadis la caméra subjective des Dardenne à celles de leur héroïne Rosetta, on les vit, on tremble d’un énième feu rouge grillé, on tord le cou pour éviter un camion. On fatigue. Le tourbillon de la première heure donne surtout une mesure exacte de ce phénomène connu mais par trop abstrait : les marchands volent aux prolétaires leur force de travail, mais d’abord leur temps. Le temps nocturne voué à se recharger. Le temps diurne strictement minuté, balisé, tracé, jusqu’à l’horaire impérieux du bus de ramassage social. Littéralement : Souleymane n’a pas une minute à lui. Rivé à cet homme suspendu aux diktats de son téléphone, le bien nommé Histoire de Souleymane n’augmente pas notre savoir, à quelques détails près, mais notre sensibilité. Et une rieuse ironie nous souffle que nous n’avons pas perdu notre temps." ________________A la croisée des chemins
Optimisme, doute et interrogations
L'IA ne fait pas disparaître l'incertitude, au coeur des plus importantes décisions
On attend beaucoup de l'intelligence artificielle et de ses avatars, dans des domaines les plus variés, de l'industrie à la médecine, jusqu'à la gestion des personnels. Avec raison. Sauf que l'on attend souvent trop, par méconnaissance ou par illusion. Dans le domaine des valeurs humaines, notamment, L'IA montre ses limites, comme c'est normal. L'anthropomorphisme doit être exclus en ce domaine, comme la surestimation des pouvoir de la technique, même dite "intelligente". L'homo sapiens ne se ramène pas à l'homo numericus. L'"hybridation technologique" ne peut(et ne doit) être que partielle et l'IA est dépendante des biais cognitifs et sociaux. Les défis que posent ces nouveaux outils méritent d'être soulignés.
L'envers du décor
On ne finit pas de vanter, voir d'exalter les vertus de l'intelligence artificielle. Jusqu'à un certain point...Nul ne contestera les bienfaits de cette technologie, aux applications multiples dans des domaines les plus variés, parfois insoupçonnables. L'imagerie médicale, par exemple, profite de ses bienfaits à une vitesse stupéfiante, comme l'assistance chirurgicale spectaculaire qu'elle fournit. Pour ne parler que de la médecine... Mais l'évolution qu'elle prend et l'horizon qu'elle prépare, sur la base d'applications déjà en cours, ne manque pas d'interroger des spécialistes eux-mêmes sur ce que l'on peut légitimement redouter dans certains domaines. Sans parler de l'IA générative. Le rapport de Cedric Villani insiste aussi sur ce point. L'ambigüité est totale.
"...Alléguant la sauvegarde de la souveraineté politique ou économique, la plupart des responsables politiques estiment qu’il est crucial de favoriser le développement d’une « industrie nationale » de l’Intelligence Artificielle. C’est qu’ils redoutent la mainmise des géants technologiques étrangers sur les données, et donc sur les personnes....Une vingtaine d’experts y décrivent les nouveaux dangers auxquels nous expose la technologie dans les cinq prochaines années.
Essaims de drones tueurs à reconnaissance faciale, rançongiciel profilant leurs cibles de manière automatique et sur une grande échelle, détournement de vidéos ou création de deepfakes (vidéo-montages hyperréalistes) aux fins de manipulation et de propagande, etc. Les scénarios ne manquent pas, limités par notre seul pouvoir d’imagination.
Disponibles un peu partout en libre accès, les algorithmes d’Intelligence Artificielle (IA) changent radicalement la donne en matière de sécurité. Là où une organisation malveillante devait investir du temps et de l’expertise pour préparer et mener à bien un petit nombre d’actions criminelles, il suffit désormais de quelques algorithmes courants et de la puissance de calcul de quelques serveurs pour agir avec efficacité et précision sur une vaste échelle....Si le champ des dérives criminelles s’annonce très vaste, que dire de celui des pratiques nuisibles, mais pas nécessairement illégales, qui deviendront possibles pour les individus, les associations ou les entreprises ? Dans un monde où la responsabilité juridique, ou même simplement morale, se dilue à proportion de la distance qu’intercalent Internet et algorithmes entre un acte et son auteur, ne faut-il pas craindre une déliquescence totale de la confiance en l’autre ? Alléguant la sauvegarde de la souveraineté politique ou économique, la plupart des responsables politiques estiment qu’il est crucial de favoriser le développement d’une « industrie nationale » de l’Intelligence Artificielle. C’est qu’ils redoutent la mainmise des géants technologiques étrangers sur les données, et donc sur les personnes. Ils craignent, en outre, l’effet des destructions d’emplois liées à la robotisation, et brandissent désormais comme une vérité indiscutable l’argument-choc selon lequel « les économies les plus équipées en intelligence artificielle et en robotique sont celles qui connaissent le moins de chômage ».
Mais le rêve de donner naissance à des champions européens de l’IA n’est pas sans contradiction dans une économie ouverte et globalisée, où lesdits champions peuvent, à tout moment, passer sous contrôle étranger.
Les entreprises technologiques promouvant l’IA, largement transnationales, l’ont bien compris puisqu’elles omettent soigneusement toute référence à une bien illusoire défense de souveraineté. Il n’est guère besoin d’invoquer celle-ci, au demeurant, pour que la compétition économique et la promesse de miracles techniques suffisent à alimenter une fuite en avant totalement débridée...."
Il en faudrait pas oublier que la science est rongée par les mythes. Une technologie n'est jamais neutre. L'exemple du transhumanisme de doux dingos de la Silicon Valley est toujours évoqué. Il faut le rappeler.
Ou tempête dans un verre d'eau? En en attendant d'autres, toujours hautement commerciales.
La recherche dans le domaine très prometteur de l'IA et de ChapGPT, qui part en flèche, est mise met en émoi le petit monde de la Silicon Valley . La liste des limites, des biais et des dangers de l'IA, dans certains domaines d'application, commence à être mieux connue. Les risques sont mieux cernés, même en haut-lieu. C'est déjà ça. La crise en cours pose même des problèmes inédits. Les usages malveillants de ce nouvel outil en plein développement, dans les domaines les plus variés, commencent à être clairement dénoncés. Un régulation à le hauteur des enjeux est expressément demandée. Mais il ne suffit pas de le dire. Il faut légiférer, avant qu'il ne soit trop tard. C'est dire que le problème ne peut pas être que technique, mais est clairement politique, comme le fait savoir Bruxelles, par la voix de Thierry Lebreton. Affaire à suivre. La guerre est déclarée, le business étant au coeur de la logique du système et de la concurrence féroce.
"... Le succès foudroyant de Chat GTP et la montée en puissance en accéléré d’autres technologies ont convaincu un grand nombre de groupes high tech que cette période est révolue. Tous souhaitent avancer au plus vite dans la phase industrielle, dans le développement de masse, sur tous les terrains, de ces technologies. Sans se préoccuper des dégâts ni des effets pervers qu’elles peuvent causer dans les sociétés. Mais la mainmise de facto de Microsoft sur une des sociétés les plus avancées de ce secteur ne pas va être sans conséquence. Les géants du numérique n’ont guère envie de laisser le champ libre à leur concurrent au risque de lui assurer une domination comparable à celle qu’il avait aux premiers temps de l’informatique avec le système d’exploitation Dos. Et ils ont toutes les ressources financières pour s’y opposer. Déjà Google ambitionne – comme OpenAI d’ailleurs – de concevoir une puissance de calcul, trouver les technologies qui pourront concevoir, fabriquer, exécuter, contrôler sans intervention humaine. Plus que jamais, les milliards vont commander. [Martine Orange] ______ Les propos de Asma Mhalla méritent d'être entendus sur ce sujet. Protéger les créateurs!