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mercredi 6 juin 2012

L'avenir à crédit



___Il arrive trop souvent que le crédit en général  nous tienne et tende à nous asservir, à devenir un outil de contrôle social.
Quand il s'applique à la vie étudiante de façon massive, généralisée et organisée, il ne manque pas d'introduire en plus une vision marchande de l'éducation.
_____________Aux USA, le problème est devenu si crucial qu'un bulle étudiante est en vue.
On assiste à une dette qui explose:
"...Un business juteux et sur le long terme pour les organismes de crédit qui n'a pas échappé à certaines universités : elles sont de plus en plus nombreuses à développer des entreprises rentables de prêts sur le dos des étudiants. Les critiques se font de plus en plus virulentes contre ce fonctionnement, les facultés incriminées ciblant délibérément les étudiants issus de familles pauvres. Une politique clairement irresponsable pour Jake Stillwell, porte-parole de l'Association des étudiants américains. Selon lui, alors que ces universités font miroiter de bonnes chances d'emploi grâce à leur diplôme, elles passent sous silence les conséquences de contracter un prêt. « En moyenne, les dettes d'un diplômé s'élèvent à 25 000 dollars avant de se lancer sur le pire marché de l'emploi de l'histoire. »..
Cette bulle.va-t-elle crever? 
"En 2012, cette dette étudiante devrait dépasser le billion (français) de dollars, c’est-à-dire mille milliards de dollars. Cette dette est 11 fois plus élevée qu’il y a vingt ans..."
Elle constitue une sorte de bombe à retardement.
"Fifty years ago college was a luxury. Back then, you could still graduate from high school and get a good paying job that would guarantee you a place in the middle class. Those days are gone.
A postsecondary education is the ticket to economic success in America. We know that the jobs of the future will all require some kind of education or training after high school.
And while it's never been more important to have a degree, a certificate or an industry recognized credential -- it's also never been more expensive.
 Since 1995, college costs across the country have risen almost five times faster than median household income. As a result, students and their families are taking on more and more debt. Borrowing to pay for college used to be the exception; now it's the rule.
Next month, millions of America's newest college graduates will leave school to enter the job market. As they do, a new challenge awaits many of them: how to pay back the student debt they've accumulated over the last four years..." 
 L'immense richesse et le succès de Harvard ne doit pas faire illusion.
________Au Québec, la lutte actuelle des étudiants  s'inscrit dans aussi une lutte contre la marchandisation libérale de l'éducation.
La hausse des droits de scolarité au Québec s’insère dans un processus de privatisation mondiale de l’éducation, un processus dicté par une élite mondialiste
" Le programme mondial de privatisation du financement de l’éducation a débuté en Angleterre en 1998. Le gouvernement britannique avait à cette époque implanté le remboursement proportionnel au revenu. Ce concept qui a d’abord été mis de l’avant par l’économiste Milton Friedman a été repris par un autre : Nicholas Barr. Nicholas Barr est un professeur d’économie à la London School of Economics, il est un boursier Fulbright, il a travaillé pour la Banque mondiale, le FMI et il défend depuis les années 80 l’idée d’une privatisation du financement de l’éducation supérieure. Il fait également la promotion du remboursement proportionnel au revenu (RPR) pour s’acquitter d’une dette étudiante...
 Le gouvernement soutien qu’en payant plus de droits de scolarité, les étudiants feront leur juste part. En réalité, les étudiants feront plus que leur juste part, car ces derniers devront travailler deux fois plus longtemps pour payer leurs études que dans les années 1970.
    Le gouvernement ose dire que la hausse n’aura pas d’effet sur la fréquentation universitaire et, pourtant, si le Québec était conforme à la moyenne canadienne, 30 000 étudiants (qui sont aux études présentement) n’auraient pas les moyens d’aller à l’université.
     En définitive, l’étude de l’IRIS montre que la gratuité scolaire est relativement peu couteuse et que son financement public est socialement équitable, alors que le gouvernement ose dire qu’il s’agit d’un projet irréaliste et potentiellement injuste pour la société.
A la lumière de ces informations, nul ne peut douter que le gouvernement Charest suit un modèle concocté par des économistes mondialistes qui doivent leur allégeance à des institutions internationales puissantes et non pas au peuple étudiant québécois. Les étudiants devront peut-être bientôt s’endetter pour la vie sans avoir l’assurance d’obtenir un emploi stable et bien rémunéré en cette période d’incertitude économique qui risque fort de se prolonger..."

__C'est ainsi que l'on entre dans une nouvelle ère, celle de la  fabrique de l’étudiant(e) endetté (e), et celle d'une université progressivement vampirisée par les marchands.
_______________
- OCDE : La faisabilité politique de l'ajustement: la casse du service public d'éducation
- Mobilisation sociale et critique des médias au Québec
Paru dans Agoravox


dimanche 20 novembre 2011

Petite revue dominicale

1_USA: bulle étudiante en vue
_________Une dette qui explose:
"...Un business juteux et sur le long terme pour les organismes de crédit qui n'a pas échappé à certaines universités : elles sont de plus en plus nombreuses à développer des entreprises rentables de prêts sur le dos des étudiants. Les critiques se font de plus en plus virulentes contre ce fonctionnement, les facultés incriminées ciblant délibérément les étudiants issus de familles pauvres. Une politique clairement irresponsable pour Jake Stillwell, porte-parole de l'Association des étudiants américains. Selon lui, alors que ces universités font miroiter de bonnes chances d'emploi grâce à leur diplôme, elles passent sous silence les conséquences de contracter un prêt. « En moyenne, les dettes d'un diplômé s'élèvent à 25 000 dollars avant de se lancer sur le pire marché de l'emploi de l'histoire. »...
_Va-t-elle crever?: "En 2012, cette dette étudiante devrait dépasser le billion (français) de dollars, c’est-à-dire mille milliards de dollars. Cette dette est 11 fois plus élevée qu’il y a vingt ans..."

2_Paradis fiscaux
: : déficit d'information
______Empires sous-estimés
3_Un Français sur deux renonce à se soigner
______Inégalités devant les soins
Le malaise est aussi à l'hôpital

4_Pas de rigueur pour les hauts salaires
____________Et les députés ne baisseront pas les leurs. Manquerait plus que ça!
__Minc et Riboud font fortune malgré la crise

5_Une Allemagne exemplaire?
____________Un modèle pas toujours aussi vertueux qu'on le dit
_"...
Le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2 % mais de 5,1 %, calcule Natixis. Un niveau comparable à celui de la France... De quoi faire écho aux propos de Jean-Claude Juncker, le président luxembourgeois de l'Eurogroupe. "En Allemagne, on fait souvent comme si le pays n'avait aucun problème, comme si l'Allemagne était exempte de dettes tandis que tous les autres auraient des dettes excessives", a-t-il lâché récemment. Une contre-vérité à ses yeux : "L'Allemagne a une dette plus élevée que celle de l'Espagne. Seulement personne ne veut le savoir ici..."

6_Goldman Sachs, pompier et pyromane: une banque à qui parler?
_______________Les hommes de Goldman Sachs
_Entrisme de GS en europe
_GS dirige-t-elle l'Europe?
_GS: Nouveau maître du monde?

mercredi 17 mai 2017

Quand les étudiants font des bulles

Vers une marchandisation des études
                                                                        Le savoir comme retour sur investissement.
                                                 Arte a eu la bonne idée de diffuser hier soir un document sur l'évolution de la condition étudiante dans les principaux pays de monde. Un dossier déjà évoqué par ailleurs, mais peu traité en profondeur.
      Une évolution qui laisse songeur et presque sceptique, quand on voit comment fonctionnent aujourd'hui beaucoup d'universités, notamment en Angleterre et aux USA. Sommes-nous à l'abri de telles dérives où la connaissance devient un enjeu essentiellement lucratif?
   : "Compétitivité, marketing ou retour sur investissement sont des termes qui circulent désormais dans les couloirs feutrés des grandes universités. De Shanghai à New York en passant par Paris et Berlin, la transmission des connaissances devient une marchandise, dans le sillage de "l'économie du savoir". Cette doctrine a été érigée à la fin des années 1990 par les instances financières internationales – OCDE et Banque mondiale en tête. L'enseignement supérieur, reconnu comme un moteur de productivité et de croissance économique, doit se mettre au service du développement des pays. Victimes de ce nouveau système, les étudiants sont contraints d’investir pour apprendre. Ils s'acquittent de frais d'inscription de plus en plus élevés, et s'appauvrissent avant même d'entrer dans la vie active. Aux États-Unis, la dette étudiante a dépassé le coût du logement et de la santé, menaçant l'économie nationale. Les jeunes Européens suivront-ils la même voie ? Si certains pays d'Europe du Nord résistent à cette commercialisation du savoir, considérant l'éducation comme un acquis social, d'autres s'inspirent de plus en plus du modèle anglo-saxon. En France, les établissements les plus prestigieux, comme Sciences-Po et Paris-Dauphine, se sont déjà engagés sur le chemin du payant..."
                   Selon l'enquête de Jean-Robert Viallet, "Les universités sont devenues des entreprises, soumises à un modèle libéral, et si le phénomène est encore émergeant en France, observer son fonctionnement et ses répercussions sur les étudiants aux USA, donnés par beaucoup comme un modèle, ou en Grande-Bretagne, permet de comprendre les risques d’un tel système. Plongée, glaçante et instructive, dans un monde en pleine mutation.... Les grandes institutions américaines dominent le monde, par leur prestige, leur envergure, leur attractivité. L’Europe ne peut rester hors jeu et, en mars 2000, propose une déclaration commune, à Lisbonne, centrée sur la volonté de mettre l’enseignement supérieur au service de l’économie et de l’emploi....L’Angleterre est à la pointe de cette volonté de réforme. Le gouvernement de Tony Blair applique le modèle du système privé au service public pour le rendre plus performant, ou, pour le dire en un mot si cher au monde du travail, compétitif. C’est la fin du principe de l’éducation gratuite pour tous, les droits d’inscription dans les facultés anglaises s’envolent : de 1000 £ à 9000 £, en 2010 sous le gouvernement Cameron. Les débats au Parlement ont eu beau être houleux, les manifestations monstres, désormais un étudiant anglais (ou un étudiant étranger suivant ses études au Royaume-Uni) devra s’endetter pour suivre son cursus universitaire."
        On peut parler de marchandisation des savoirs, dans des facs où domine l'argent-roi 
    Pour les étudiants anglais, dont les moins fortunés vont poursuivre leurs études à l'étranger, comme en Suède, c'est l'endettement permanent, avec l'incertitude d'un remboursement hypothétique, d'un retour sur investissement problématique.
         Les dettes issues de prêts impayés grimpent de manière inquiétante, surtout aux USA, constituant une bulle qui monte dangereusement.
        Malgré les mouvements sporadiques de révolte étudiante, comme au Canada récemment, l'endettement devient parfois cauchemardesque, véritable piège pour les familles et nouvelle menace pour le monde financier .
                  Une bulle qui monte, qui monte...
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samedi 6 avril 2013

Au fil du net

*_ Londres ne connaît pas la crise
___Silence à la City

*_Les socialistes au cœur de la mondialisation

*_Lycées: que classe-t-on?

*_Le bonheur, c'est dans la tête?

*_Classement des villes vélocyclopédicophile

*_La dette étudiante une bombe à retardement
___L'avenir à crédit

* "Offshore Leaks": le voile commence à se déchirer
____ Les experts cités par « The Guardian » estiment que l’argent placé dans ces paradis fiscaux et qui échappe donc de cette façon au fisc est l’équivalent du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis et du Japon réunis !
(En France, six fois le trou de la Sécu...)

*_Des chats et des hommes

samedi 22 novembre 2014

Au fil du net

*   Plus de souci pour le secteur bancaire?
   Un jeu truqué.
Faites comme je dis...

*  Quand  Google fait dans la diplomatie secrète.
      Google tisse sa toile...

Une Suisse toujours  accueillante pour les Français. 
     UBS surtout...

*  Nouvelle route de la soie?

Dernières nouvelles de Fukushima.

*  Un mathématicien atypique et hors du commun:  Alexandre Grothendieck.
      Atypique, vraiment.

*  La Chine n'est pas pressée...

*  Etats-Unis : après les subprimes, une crise de la dette étudiante ?
      La fabrique de l'étudiant endetté.

*  SDF en hausse de 44% en 11 ans.

*  Areva va pas...
     Des surcoûts importants. Un fiasco industriel?   Sans avenir?
    «On ne sait pas si on va réussir à le construire. On ne se sait pas à quel prix, il peut être réalisé. De 3,5 milliards d'euros, on est passé à 5 milliards maintenant on évoque le chiffre de 6 ou 7 milliards. Quant à savoir s'il est rentable, on ose même pas se poser la question», résume un cadre dirigeant d'EDF.
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 -Photos
- Revue de presse
- Un film pas comme les autres
 - Anticipation?
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mercredi 21 juin 2017

Deutsche Bank: danger!

Nouvelle menace bancaire
                                           Hier soir, Arte a eu la bonne idée de diffuser un document allemand qui pose un certain nombre de questions sur la santé plus que douteuse de la méga-banque à la stature internationale. Un document parfois un peu brouillon, entrecoupé de propos se voulant rassurants de certains responsables de la respectable maison, dont l'origine a correspondu à l'expansion industrielle allemande du la fin du XIX° siècle.
    Mêlée à toutes sortes d'affaires plus ou moins opaques et douteuses, bien avant la crise de 2008, cette banque est encore sur le fil du rasoir, traînant avec elle nombre de produits toxiques et de produits dérivés des plus scabreux.
    Malgré quelques redressements,  récemment claironnés, les propos de Eric Albert, spécialiste bancaire, sont loin d'être optimistes.
   Propos qui concernent sa capacité de nuisance, étant donné sa taille, son caractère systémique  et son importance dans le système fragile du monde interbancaire. La théorie des dominos est ouvertement évoquée. Le plus gros problème est que les agences régulatrices n'ont apparemment qu'un vue partielle du système, comme à une certaine époque certains banquiers n'avaient aucune idée des opérations de trading, qui les dépassaient et les menèrent là où on sait.
   On soutient la Deutche Bank comme un enfant malade, craignant le pire. Le contribuable paiera les soins intensifs.
    C'est un nouveau chaos économique qui menace, dont on entrevoit les conséquences possibles.
     Le FMI lui-même est monté au créneau pour tirer la sonnette d'alarme: la Deutsche Bank présente le plus gros risque ... Pour les Echos, la banque allemande est de nature à propager les plus grands dommages dans le système financier.
   Un appel  à une réforme en profondeur, dont on doute qu'il soit vraiment entendu, étant donné la quasi-surdité, les propos plutôt lénifiants de certains responsables, confiants comme pouvaient l'être d'autres à la veille du cataclysme de 2008, dont Roubini et Jorion annoncèrent  les premices. La banque systémique la plus risquée pour le système financier  annonce le Capital, étant donné ses liens avec les plus grandes banques du monde.
    Pendant que Américains et Européens continuent à ferrailler sur le contrôle bancaire, non sans arrière-pensées, que la séparation un temps annoncée des banques d'affaires et de dépôts s'annonce comme l'arlésienne, certaines banques continuent le jeu pervers et dangereux, que laissent faire les décideurs politiques, soumis à leurs oukases, jusqu'au jour où l'explosion des crédits à la consommation ici, la dette étudiante là-bas mettra le feu à un mélange explosif qui "surprendra" tout le monde. L'euphorie ne pourrait être que de courte durée.
    Le grand corps malade n'a pas fini de donner des sueurs froides à Angela et à quelques autres...
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vendredi 25 avril 2025

Ça et là...

                                                            De par le monde ...

__  Bruno, le chouchou

           __ Dérives policières

__ Désindustrialisaton en cours

       __ Bombe israëlienne     Rosen Bar

 __ Trump et Mc Kinley

       __ Milei, l'homme fort?

__  Profs: recrutement au rabais?

        __  Face cachée

__ Nécessaire humour

           __ Dette étudiante

__ Retour aux années 30?

           __ Jours de colère   

__ Aveu de Smotrich                                  

           __ Indignation sans effet

__ Blocus à Gaza

            __ Retour du mercantilisme?

__ Google en   question i

              __ Dévaluer le dollar? Krach à venir?

 __. Bibi fait du Trump... pour survivre

         __    "Il s’est attaqué totalement à l’État profond gauchiste" : en Israël, __Netanyahou fait du Trump pour survivre___  Netanyahou en guerre contre son opinion publique, Tsahal attend le feu vert pour repasser à l'attaque __   _   "Allez vous faire foutre" : quand le fils de Netanyahou milite pour l'indépendance de la Corse...  ________________________


dimanche 7 avril 2019

Vite fait

__ Petrucciani, toujours vivant

__ Pauvre Carlos! Encore persécuté.

__ Brexit: pire ou moins pire?

__ USA: dette étudiante

__ Ryanair: toujours plus bas

__ Delevoye donne de la voix

__ Antarctique: numerus clausus

__ Chapeau: mon oeil!

__ Vaccins: toujours en question

__ Retraites: en retrait?

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samedi 14 mai 2016

Au fil du net

*  Le compteur  Linky contesté. Comprendre la polémique

*  11-Septembre : un enquêteur américain accuse les Saoudiens

*  Remettre la réduction du travail sur la table?

*  Universités américaines:  le cauchemar de la dette étudiante

*  Nucléaire: les déchets minent l’Allemagne

*  Fonds européens pour un rassemblement de néonazis

*  Pour une école qui instruise.  Que vaut la  pédagogie?

*  Paradis fiscaux:  le double langage de Londres

*  Une marchandisation de la vie?

*  L'école privée, bon élève de la mixité sociale?

*  Assis sur un volcan
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vendredi 18 septembre 2015

USA: bulle étudiante

Les étudiants américains font des bulles.
                                                              Malgré eux, les pauvres!
                       Ce n'est pas une blague.
      Depuis quelques années, une bulle financière monte, monte, au pays de l'oncle Sam.
A côté d'autres, comme celle qui concerne les gaz et pétroles de schistes.
    Une bulle de grande ampleur, annoncée depuis déjà longtemps. (*)
     Un sorte de  spirale infernale, reposant sur le principe que les marchés peuvent financer les études supérieures de la jeunesse, contre une part de leurs revenus futurs. Mais comme ceux-ci sont hypothétiques, problématiques....
      Une vraie bombe à retardement:
 "...Un business juteux et sur le long terme pour les organismes de crédit qui n'a pas échappé à certaines universités : elles sont de plus en plus nombreuses à développer des entreprises rentables de prêts sur le dos des étudiants. Les critiques se font de plus en plus virulentes contre ce fonctionnement, les facultés incriminées ciblant délibérément les étudiants issus de familles pauvres. Une politique clairement irresponsable pour Jake Stillwell, porte-parole de l'Association des étudiants américains. Selon lui, alors que ces universités font miroiter de bonnes chances d'emploi grâce à leur diplôme, elles passent sous silence les conséquences de contracter un prêt. « En moyenne, les dettes d'un diplômé s'élèvent à 25 000 dollars avant de se lancer sur le pire marché de l'emploi de l'histoire. »..
      Obama a vaguement tenté une semi-réforme. Lui- même et sa femme n'ont fini de rembourser leurs prêts étudiants qu'en 2012. Enfin, notons que le doublement des taux d'intérêts sur les prêts étudiants va mécaniquement continuer à compliquer l'accès des populations les plus modestes aux études supérieures.
    Même l'Economist s'en alarme, y voyant, outre la bombe financière, une accentuation de la dégradation du système universitaire américain.
    Selon  Peter Schiffqui avait vu venir la crise immobilière de 2008, 
       « ‘Pour réussir aux États-Unis vous avez besoin d’un diplôme d’études supérieures’. Cette idée est aujourd’hui tellement répandue que le droit à une formation supérieure est aujourd’hui l’un des points clés du programme de la plupart des plates-formes politiques. Quid des jeunes qui ne peuvent pas se permettre de telles études ? La réponse ‘logique’ des politiciens des 2 bords est que le gouvernement doit les subsidier. Mais très peu sont assez courageux pour poser la question suivante, à savoir ‘combien tout cela coûte-t-il ?’.
La réponse est simple : aujourd’hui, ce coût s’élève à 1,2 trillion. Il s’agit du montant accordé en prêts étudiants aux États-Unis. Ils sont désormais la seconde catégorie la plus importante du crédit privé derrière le crédit hypothécaire. Le prêt étudiant a littéralement explosé depuis la dernière crise financière de 2008 pour dépasser aujourd’hui les encours du crédit auto et des cartes de crédit
    Le Rêve Américain était simple : il représentait la capacité de chaque individu de tracer sa propre destinée et sa prospérité sans interférences de la part du roi, du gouvernement ou d’autres intérêts puissants ; le droit à la vie, à la liberté et à la propriété. Au fil des générations, ce rêve a été coopté par les politiciens et les banquiers pour que ceux-ci accaparent les votes et les richesses. Au 20e siècle, posséder son logement devint partie intégrante du rêve. Une idée qui déboucha sur l’opinion catastrophique que même les emprunteurs qui ne remplissent pas les conditions ont le droit d’acheter une maison. Nous en avons déjà subi les conséquences avec la crise des crédits subprime qui déboucha sur la grande récession.
    Aujourd’hui, 10 ans plus tard, les politiciens affirment désormais qu’un diplôme d’enseignement supérieur fait partie intégrante du rêve américain et qu’il s’agit donc d’un droit qui doit être accessible à tou(te)s, peu importe vos moyens financiers ou intellectuels. Encouragée par des taux d’intérêt toujours plus bas et la promesse implicite que Mr Contribuable viendra encore une fois la rescousse en cas de défaut, la bulle du crédit étudiant n’a cessé de gonfler.
    Depuis 2003, cette dette a plus que quadruplé, passant de 250 milliards à plus d’un trillion. Depuis le premier mandat du président Obama, elle a augmenté de plus de 500 milliards (une hausse de 75 %) alors qu’elle n’était encore qu’à 660 milliards avant son élection. De plus, fin 2008, le taux de défaut était de 7,9 % alors qu’il est aujourd’hui à 11,3 %, une énorme hausse d’un chiffre qui reste probablement sous-évalué.
    Mais le facteur le plus alarmant de cette tendance est qu’aucune garantie n’est requise pour l’octroi d’un crédit étudiant. Les banques peuvent saisir et procéder à la vente publique d’une maison lorsque le propriétaire n’est plus en mesure de rembourser son crédit. Cependant, que peut faire une banque dans le cas d’un crédit étudiant ? Saisir le diplôme ? Le savoir ?  En bref, chaque dollar en défaut d’un crédit étudiant sera un nouveau coup de poignard dans l’économie.
      Mais ne pensez pas un seul instant que les étudiants en réchapperont indemne. Les crédits étudiants ne sont pas effacés via la faillite personnelle (note : aux États-Unis, les individus ont le droit, comme une entreprise, de se déclarer en faillite et d’obtenir ainsi l’effacement total ou partiel de leurs dettes). Le gouvernement fédéral a le droit de saisir jusqu’à 15 % des revenus bruts des personnes qui ont fait défaut durant 25 ans.
      Certains pourraient dire : et alors ? L’Amérique a déjà fait face à des niveaux massifs de dette, quelle est la différence aujourd’hui ? Le problème c’est que la bulle du crédit étudiant ne fait que s’ajouter au fardeau énorme de la dette nationale, qui à 102 % du PIB américain est clairement irremboursable et qui nous mènera inexorablement vers un effondrement financier.
     De plus, le chiffre de 1,2 trillion n’est que le total actuel des crédits étudiants. On s’attend à ce que montant triple dans les 10 années à venir. (…) »
     Note : de nombreux articles et reportages ont montré que les prêts étudiants sont utilisés par de nombreux ménages pour nouer les 2 bouts depuis la crise de 2008. Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire à une formation ou un cursus. Il n’y a aucune vérification quant à l’utilisation des montants prêtés.__________________
(*)  ...Les facs portent aussi une responsabilité essentielle dans le coût faramineux des études. A Harvard, à Yale ou à Duke, la facture minimale dépasse 37 000 dollars par an (près de 28 000 euros), sans compter le logement ni l'assurance médicale. Mais ces institutions hypersélectives et cotées, dotées de bourses pour les étudiants de milieux modestes, ne constituent pas le coeur du problème. L'essentiel des hausses de frais d'inscription provient des colleges d'Etat, des facultés pourtant conçues pour offrir des études supérieures aux rejetons de la middle class. "De la Californie au Kansas, les Etats en crise budgétaire chronique se sont désengagés de l'enseignement, réduisant parfois de deux tiers leurs subventions, rappelle Rory O'Sullivan, l'un des dirigeants de Young Invincibles, un lobby d'étudiants et de jeunes salariés. Résultat, la part restant à la charge des élèves ne cesse d'augmenter. C'est un gigantesque transfert du public local vers le privé que l'Etat fédéral tente de compenser au mieux." 
   Les facs privées, de tous niveaux, ne sont pas en reste pour profiter de la manne publique. Ainsi, 93 % des étudiants de Clark Atlanta, une université historiquement ouverte à la population noire de Géorgie, paient leurs études. Pour ces jeunes, majoritairement issus de milieux modestes, la note de l'emprunt s'élève en moyenne à 47 000 dollars (35 400 euros). Près du double de la moyenne nationale. Un pari risqué sur l'avenir. 
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jeudi 7 novembre 2019

Nouvelle bulle financière en vue?

Les banquiers sont souvent muets
                                             Comme leurs coffres.
             Ils sont rares, mais ils existent, ceux qui s'expriment de manière libre, en sortant de leur jargon technico-financier, de la langue de bois propre au milieu, et qui osent prendre du recul par rapport à leur activité et aux opérations banquières et financières en général, prenant des risques pour émettre des jugements sur ce monde abscons, ses mécanismes et ses ressorts, ses risques aussi, surtout aujourd'hui où l'activité financière, spéculative le plus souvent, a pris une telle place en matière économique. Elle n'est pas neutre et détermine le domaine de la production, des échanges et de ce A.Smith appelait la "richesse des nations"..
     L'ex-banquier JM Naulot nous a habitué à parler de son métier sans tabou, de manière critique, à émettre des jugements sur le monde financier, sa prétendue opacité, ses mécanismes, ses crises, notamment les plus récentes, en pointant l'aspect politique de certains choix en la matière et leurs conséquences parfois planétaires.
     Selon lui, la crise n'est pas finie, malgré tous les démentis officiels et toutes les proclamations de ceux-la même qui en furent à l'origine et qui semblent avoir tout oublié.
       Il y a des signes qui ne trompent pas, malgré l'apparence, et qui n'annoncent rien de bon. Sans jouer au prophète, l'auteur lance seulement un avertissement pour éviter une nouvelle et grave dérive.
Roubini et Jorion, qui voyaient venir l'effondrement de 2008, ne furent pas pris au sérieux...
             La situation financière actuelle n'est pas faite pour rassurer Naulot et les zig-zag d'un Trump se reposant sur Goldman Sachs laisse mal augurer de l'avenir:
             Mon expérience de banquier et de régulateur des marchés financiers me fait dire que le pire est malheureusement devant nous. Nous avons eu un aperçu de ce que pouvait être un effondrement avec la crise de 2008. La finance en faillite a alors fait sombrer l’économie mondiale, exploser les inégalités, bondir la dette publique et disparaître la confiance. Les dirigeants occidentaux nous ont vendu voici trente ans le rêve du tout-libéral qui dope la croissance ! Ce rêve n’était qu’une chimère, comme l’était un fédéralisme européen reposant sur la monnaie unique. Les risques d’un véritable effondrement sont là.   Si nos dirigeants refusent tout examen de conscience, veulent à tout prix «maintenir le cap», continuent à faire des discours comme on récite un catéchisme, ils nous emmèneront tout droit dans le mur. Par leur obstination, ce sont eux qui font monter les «populismes» ! Et ils ont en outre l’audace de nous dire que si la crise est là, c’est parce qu’on les a empêchés d’en faire davantage ! La crise financière est indissociable d’une crise bien plus profonde, celle d’un libéralisme économique à bout de souffle.
        Au point de détruire le système libéral ?
    Oui ! Jacques Rueff, un grand économiste libéral, évoquait «ce régime absurde et insensé de l’économie libérée qui est la négation même de l’économie libérale». C’est précisément la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Le capitalisme sans un Etat qui protège et sans un minimum de gouvernance internationale, c’est un système qui secrète la pauvreté, la violence et la confrontation. Certains observateurs se laissent impressionner par les chiffres du chômage dans la société anglo-saxonne mais la réalité est différente des statistiques officielles. Si le taux de chômage américain est de 5 %, c’est parce qu’il est régulièrement «nettoyé». Le prix Nobel d’économie Paul Krugman nous dit qu’il faudrait le multiplier par trois. Selon un autre prix Nobel, Joseph Stiglitz, les salaires réels des classes moyennes américaines n’ont pas bougé depuis les années 90. Une petite minorité capte la plus grande partie des richesses. Les Etats-Unis comptent 3,5 millions d’enfants qui dorment dans la rue et 15 % des Américains se nourrissent avec des bons alimentaires. Voilà la réalité de la société ultralibérale !
       Mais ce monde au bord de l’effondrement n’a-t-il pas fait des réformes ?
  Si, et parfois même très lourdes. Mais ce sont des corrections qui ne s’attaquent pas au problème de fond, à savoir le déséquilibre entre la sphère financière et l’économie réelle. Ce n’est pas en corrigeant à la marge le système financier que nous sortirons des crises. J’évoque dans mon livre quelques réformes simples qui pourraient être faites dans des délais courts sans perturber les marchés financiers. Ne pas le faire est irresponsable.
     L'auteur est exagérément pessimiste, diront certains. Non, lucide, diront les plus avertis.
  Les bulles peuvent être limitées ou sectorielles, comme la bulle étudiante ou d'autres, qui se profilent aux USA, mais elle peut être de plus grande ampleur.. De bulles en bulles...
    Le FMI lui-même exprime ses craintes. Tôt ou tard, le phénomène nous pend au nez, si...
        Le capital fictif compromet notre avenir.
                        C'est une baudruche qu'on peut redouter.
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samedi 2 juin 2012

On en parle

_________ Bulle étudiante en vue
__Une dette qui explose:

____ Dix groupes contrôlent l'essentiel de vos achats 


4)_ Lagarde: payée un max une misère et pas d'impôts
___L'amnésique Christine 

5)_Beau temps pour le solaire en Allemagne 
_______Vers une transition énergétique difficile

______Tout à fait Louis!


8)_Paris sur Tamise: My City is french 

9)_Chicago: côté  cour , côté jardin (1)
____Si Chicago m'était conté

______ "...celui que l’on atteint quand on ordonne à son interlocuteur de cesser toute revendication sociale ou économique, en se représentant des enfants du tiers-monde en train de mourir de faim"