Une des principales clés de la crise actuelle n'est-elle pas ici ? >>
>>"...Architecte en 1980 de la très périlleuse stratégie afghane de Washington (soutenir militairement les islamistes pour vaincre les communistes...), M. Zbigniew Brzezinski a détaillé l’autre volet du dessein américain : « La Géorgie nous ouvre l'accès au pétrole et bientôt au gaz de l'Azerbaïdjan, de la Mer Caspienne et de l'Asie centrale. ELLE REPRESENTE POUR NOUS UN ATOUT SRATEGIQUE MAJEUR ." M.Brzezinski ne saurait être soupçonné de versatilité : même quand la Russie agonisait, au temps de Boris Eltsine, il voulait la chasser du Caucase et de l’Asie centrale pour garantir l’approvisionnement énergétique de l’Occident . Depuis, la Russie va mieux, les Etats-Unis moins bien, et le pétrole coûte plus cher. Victime des provocations de son président, la Géorgie vient de subir le choc de ces trois dynamiques" (S.Halimi)
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"C'est un tournant majeur. Un tournant dont il est difficile, à ce stade, de mesurer toutes les conséquences, mais qui signe la fin d'une période inaugurée en 1989 avec la chute du Mur, puis en 1991 avec l'effondrement de l'URSS.
La reconnaissance par la présidence russe de l'indépendance de l'Ossétie du Sud (un territoire de la taille d'un petit département français et comptant 40.000 habitants) et de l'Abkhazie (environ 300.000 habitants) ne bouleverse pas que le Caucase, l'une des régions les plus fragiles du monde, à la frontière de l'Europe et de l'Asie ( déclaration de Medvedev ).
Moscou a décidé de déclencher une épreuve de force qui promet d'être durable. «Rien ne nous effraie, pas même la perspective d'une guerre froide, mais nous ne la souhaitons pas. Dans cette situation, tout dépend de la position de nos partenaires», a ainsi expliqué Dmitri Medvedev. Depuis une semaine, le Kremlin se livre à une brutale escalade qui prend de court les chancelleries.
Vladimir Poutine annonce qu'il n'est plus intéressé par une adhésion à l'OMC (Organisation mondiale du commerce) pour laquelle les négociations sont engagées depuis neuf ans. Dmitri Medvedev ajoute que la coopération avec l'Otan – au sein d'un conseil spécifique – est terminée. De la même manière que Moscou avait rejeté la présence d'observateurs internationaux lors de l'élection présidentielle de mars, les observateurs de l'OSCE déployés dans le Caucase sur la frontière russe ont régulièrement été obligés de se retirer....
Moscou a décidé de déclencher une épreuve de force qui promet d'être durable. «Rien ne nous effraie, pas même la perspective d'une guerre froide, mais nous ne la souhaitons pas. Dans cette situation, tout dépend de la position de nos partenaires», a ainsi expliqué Dmitri Medvedev. Depuis une semaine, le Kremlin se livre à une brutale escalade qui prend de court les chancelleries.
Vladimir Poutine annonce qu'il n'est plus intéressé par une adhésion à l'OMC (Organisation mondiale du commerce) pour laquelle les négociations sont engagées depuis neuf ans. Dmitri Medvedev ajoute que la coopération avec l'Otan – au sein d'un conseil spécifique – est terminée. De la même manière que Moscou avait rejeté la présence d'observateurs internationaux lors de l'élection présidentielle de mars, les observateurs de l'OSCE déployés dans le Caucase sur la frontière russe ont régulièrement été obligés de se retirer..."
-«Les Occidentaux ont un problème de compréhension du régime russe actuel»
-La presse russe juge l'attitude de Moscou périlleuse
- L'énigme russe:
"...que cherchent les Russes concrètement? Il est difficile de croire, et impossible de penser une seconde qu’ils cherchent l’affrontement au plus haut niveau, bien entendu. On peut penser, par contre, que les Russes en sont arrivés à la conclusion que, dans certaines conditions de tension, les USA peuvent être conduits à rencontrer des difficultés intérieures graves qui mettent leur système en grave danger. En cela, après tout, ils (les Russes) sont instruits par l’expérience. (Il y a divers moyens pour imposer des tensions supplémentaires au système. Un de nos lecteurs suggérait d’une façon très intéressante l'idée de la pression conduisant à des dépenses supplémentaires d’armement, que les structures US pourraient de moins en moins supporter, – la situation soviétique des années 1980 à l’envers, dans tous les cas la situation soviétique des années 1980 selon la narrative des historiens assermentés du système de l’américanisme.) L’attitude russe dans la crise géorgienne a-t-elle pour but, parmi d’autres, d’exacerber la tension à l’intérieur du système américaniste en espérant que cela mènera à une rupture intérieure ou l'autre?... Poutine, après Chirac (et avant le Turc Gür), est l’un des rares hommes politiques à avoir conclu qu’un système unipolaire n’était plus possible, – et, ajouterions-nous, plus tenable, lorsque le détenteur de l’unipolarité peut être observé comme irresponsable et erratique dans son comportement, et conduisant le reste à l’abîme...."
-Retour russe
- Où va la RUSSIE ?
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