Dans la série: on n'arrête pas le progrès:
Bonne nouvelle: on peut retrouver la mémoire.
Qui dira l'importance de la mémoire?
Non seulement collective, à travers les récits historiques construits.
Mais aussi et surtout individuelle, à l'intérieur de cadres sociaux qui la structure.
De St Augustin à Proust, on a décrit l'importance, la complexité, les ombres et les lumières d'une fonction absolument constitutive de l'homme.
Sans mémoire, c'est l'identité qui s'estompe.
Nécessaire, la mémoire est aussi fantasque et a la fâcheuse tendance à subir des dégradations plus ou moins dommageables, notamment à partir d'un certain âge, surtout si elle n'est plus activement sollicitée. La mémoire s'use...surtout si on ne s'en sert pas.
La mémoire a la caractéristique désagréable de s'estomper, de se perdre, plus ou moins, selon la forme, l'activité, le degré d'attention, le stress, l'âge, occasionnellement ou durablement. On ne peut se souvenir de tout, la mémoire est par nature sélective, heureusement, Mais parfois, elle en fait trop, à nos dépens.
___Mais on a enfin trouvé enfin un moyen de la retrouver.
Comme on peut aujourd'hui aisément retrouver ses clés de voiture, son portable ou toute autre objet malencontreusement égaré. Voire sa belle-mère sur une aire d'autoroute...
Ce n'est pas une blague. On n'arrête pas les progrès de l'informatique, de la miniaturisation et de la géolocalisation.
Votre portable vient à votre secours, par le biais d'un petit objet bien précieux et bon marché. A condition...de pas l'oublier.
Ne balisez plus! Une micro-balise se souvient pour vous.
Ne perdez plus votre calme, le microtechnologie vient vous rassurer, véritable béquille mémorielle.
Elle est pas belle, la vie?
Bientôt, on pensera pour vous, foi de Google...
_______________________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Ça va jazzer
https://www.jazzradio.fr/
vendredi 30 juin 2017
jeudi 29 juin 2017
En avoir ou pas?...
...Des cravates!
Grave question protocolaire dans la nouvelle, jeune et digne Assemblée macronisée.
Il est des tenues indécentes, que dis-je, provocatrices.
Siéger sans cravate, comme un certain Mélenchon , c'est faire fi des règles les plus élémentaires de la décence politique.
A-t-on déjà vu un Macron sans cravate? Ou bien même un Hulot, en Conseil des ministres, col ouvert, par exemple?
Jean-Luc est d'un sans gêne! De la provocation, je vous dis. Une insulte à l'auguste Assemblée.
Mais Robespierre était-il encravaté?
Cicéron aurait bien ri de ces querelles de ficelles ou de chiffons.
Surtout à une époque qui se veut libérée et macron-rénovée.
On met l'excentrique Cédric à part, qui n'en fait qu'à sa tête, comme Einstein, toujours mal fagoté.
Ce n'est plus la belle époque d'un Jack Lang maoïsé jusqu'au cou.
Déjà, lors des primaires, un vrai dilemme se présentait pour le fringant Bruno Le Maire.
Que dis-je? un problème existentiel...Etre ou ne pas être branché, ouvert (comme un col de chemise).
Personne ne pouvait le cravater pour ça.
______Qu'ils aillent se faire voir chez les Grecs, ces insensés censeurs. Ils ont tait leur révolution vestimentaire, faute de mieux, ces héritiers de Démosthène....
Nous avons eu nos Sans-culottes, ils ont leur sans-cravates.
Il va falloir s'y faire...
Sans cravates, mais non sans projets.
Ils sont culottés à Athènes!
Mais ce n'est pas la révolution vestimentaire qui compte.
Un petit bout de tissu sans importance, mais hautement symbolique.
A-t-on déjà vu Juncker ou un banquier sans cravate?
Depuis les Croates de l'armée de Louis XIII, ce morceau de tissu fait des apparitions variées et épisodiques.
Ce régiment de cavalerie légère recevra de Louis XIV, en 1666, le nom de Royal-Cravates
Noblesse oblige.
Demain, une Europe sans cravate et libérée de la finance qui étrangle?...
En marche vers la libération desmauvais coups coûts cous!
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Grave question protocolaire dans la nouvelle, jeune et digne Assemblée macronisée.
Il est des tenues indécentes, que dis-je, provocatrices.
Siéger sans cravate, comme un certain Mélenchon , c'est faire fi des règles les plus élémentaires de la décence politique.
A-t-on déjà vu un Macron sans cravate? Ou bien même un Hulot, en Conseil des ministres, col ouvert, par exemple?
Jean-Luc est d'un sans gêne! De la provocation, je vous dis. Une insulte à l'auguste Assemblée.
Mais Robespierre était-il encravaté?
Cicéron aurait bien ri de ces querelles de ficelles ou de chiffons.
Surtout à une époque qui se veut libérée et macron-rénovée.
On met l'excentrique Cédric à part, qui n'en fait qu'à sa tête, comme Einstein, toujours mal fagoté.
Ce n'est plus la belle époque d'un Jack Lang maoïsé jusqu'au cou.
Déjà, lors des primaires, un vrai dilemme se présentait pour le fringant Bruno Le Maire.
Que dis-je? un problème existentiel...Etre ou ne pas être branché, ouvert (comme un col de chemise).
Personne ne pouvait le cravater pour ça.
______Qu'ils aillent se faire voir chez les Grecs, ces insensés censeurs. Ils ont tait leur révolution vestimentaire, faute de mieux, ces héritiers de Démosthène....
Nous avons eu nos Sans-culottes, ils ont leur sans-cravates.
Il va falloir s'y faire...
Sans cravates, mais non sans projets.
Ils sont culottés à Athènes!
Mais ce n'est pas la révolution vestimentaire qui compte.
Un petit bout de tissu sans importance, mais hautement symbolique.
A-t-on déjà vu Juncker ou un banquier sans cravate?
Depuis les Croates de l'armée de Louis XIII, ce morceau de tissu fait des apparitions variées et épisodiques.
Ce régiment de cavalerie légère recevra de Louis XIV, en 1666, le nom de Royal-Cravates
Noblesse oblige.
Demain, une Europe sans cravate et libérée de la finance qui étrangle?...
En marche vers la libération des
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mercredi 28 juin 2017
Les Syriens et les autres
MO: un chaos programmé
C'est déjà une (presque) vieille politique, celle des néoconservateurs américains consistant à considérer le Moyen_Orient comme un lieu de déconstruction pour recréer leur ordre propre, en fonction de leurs intérêts et de leurs alliances, surtout pétroliers et géopolitiques. C'est la théorie de la destruction créatrice chère à Georges Bush, lors de l'intervention en Irak et en Afghanistan. On en connaît les résultats.
Ce fut bien un désordre dont on ne voit pas la fin. Et sur ce désordre, un chaos qui dure, de plus en plus meurtrier et internationalisé. Daech fut l'ultime enfant exporté de ce chaos, un chaos encore plus grand et dangereux, qui réveilla les antagonismes religieux. On créa un Frankenstein, qui échappe à toute maîtrise, même si on semble s'acheminer vers une certaine issue, du moins en Syrie.
Les accords de Sikes-Picot avait déjà imposé un ordre occidental sur les ruines de l'empire ottoman.
___________ C'est ce que que nous rappelle utilement l'émission d'Arte hier soir: dans les décombres de Daech
Une approche partielle, mais intéressante à plus d'un titre.
Sous les succès claironnés contre Daech, qui fut bien utile à certaines puissances, on pointe d'autres conflits sous-jacents, pas seulement entre des puissances locales.
Un culbuto ou un jeu de domino dangereux, dans cet Orient compliqué, dont on ne voit où il peut mener, sinon au pire, où la désinformation domine, comme dans tous conflits, qui ne pourra déboucher maintenant sur aucune bonne solution.
Le Quai d’Orsay commence à reconnaître ses erreurs d’analyse et Emmanuel Macron annonce un virage diplomatique tardif.
Difficile d'éviter la propagande et la langue de bois.
Les mutations géopolitiques en cours sont encore peu discernables et les destins de l'Irak et de la Syrie restent improbables.
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C'est déjà une (presque) vieille politique, celle des néoconservateurs américains consistant à considérer le Moyen_Orient comme un lieu de déconstruction pour recréer leur ordre propre, en fonction de leurs intérêts et de leurs alliances, surtout pétroliers et géopolitiques. C'est la théorie de la destruction créatrice chère à Georges Bush, lors de l'intervention en Irak et en Afghanistan. On en connaît les résultats.
Ce fut bien un désordre dont on ne voit pas la fin. Et sur ce désordre, un chaos qui dure, de plus en plus meurtrier et internationalisé. Daech fut l'ultime enfant exporté de ce chaos, un chaos encore plus grand et dangereux, qui réveilla les antagonismes religieux. On créa un Frankenstein, qui échappe à toute maîtrise, même si on semble s'acheminer vers une certaine issue, du moins en Syrie.
Les accords de Sikes-Picot avait déjà imposé un ordre occidental sur les ruines de l'empire ottoman.
___________ C'est ce que que nous rappelle utilement l'émission d'Arte hier soir: dans les décombres de Daech
Une approche partielle, mais intéressante à plus d'un titre.
Sous les succès claironnés contre Daech, qui fut bien utile à certaines puissances, on pointe d'autres conflits sous-jacents, pas seulement entre des puissances locales.
Un culbuto ou un jeu de domino dangereux, dans cet Orient compliqué, dont on ne voit où il peut mener, sinon au pire, où la désinformation domine, comme dans tous conflits, qui ne pourra déboucher maintenant sur aucune bonne solution.
Le Quai d’Orsay commence à reconnaître ses erreurs d’analyse et Emmanuel Macron annonce un virage diplomatique tardif.
Difficile d'éviter la propagande et la langue de bois.
Les mutations géopolitiques en cours sont encore peu discernables et les destins de l'Irak et de la Syrie restent improbables.
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mardi 27 juin 2017
Questions
__ Notre-Dame des Landes : fin d'un projet "inutile et coûteux" ?
En tous cas, il va falloir enfin trancher.
__ Faut-il démolir le Parlement européen de Bruxelles?
__ Martin s'en va en guerre...Perdue d'avance?
_________ Italie: le feu dans deux banques
Comme en Espagne, les contribuables la main à la poche?
Il va falloir mettre la main au portefeuille. A quoi sert donc l'Union bancaire?
____ Quand l’Italie finançait le monde ...
__ Des entreprises qui jouent contre elles-mêmes?
__ Y a-t-il des risques de nouveaux Brexit?
__ Mais où est passée la masse d'armes américaines"prêtées" au M.O?
__ Loi antiterroriste: une «pilule empoisonnée»?
__ EPR de Flamanville: nouveaux soucis?
Et quid du cauchemar finlandais?
__ Etudes de Médecine: souvent un parcours du combattant?
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En tous cas, il va falloir enfin trancher.
__ Faut-il démolir le Parlement européen de Bruxelles?
__ Martin s'en va en guerre...Perdue d'avance?
_________ Italie: le feu dans deux banques
Comme en Espagne, les contribuables la main à la poche?
Il va falloir mettre la main au portefeuille. A quoi sert donc l'Union bancaire?
____ Quand l’Italie finançait le monde ...
__ Des entreprises qui jouent contre elles-mêmes?
__ Y a-t-il des risques de nouveaux Brexit?
__ Mais où est passée la masse d'armes américaines"prêtées" au M.O?
__ Loi antiterroriste: une «pilule empoisonnée»?
__ EPR de Flamanville: nouveaux soucis?
Et quid du cauchemar finlandais?
__ Etudes de Médecine: souvent un parcours du combattant?
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lundi 26 juin 2017
Les douze et un travail d'Hercule
Bien joué! [mode ironico-critique]
Un chantier (presque) sans faute.
La traversée peut commencer.
Le paquebot France, rénové et flambant neuf, a repris la mer.
Après quelques avaries initiales et quelques réparations d'urgence en salle des machines, le navire est lancé sur les eaux tumultueuses de la mondialisation malheureuse.
Mais le Grand Timonier a assuré la maîtrise de son équipage et a fixé le cap pour des terres nouvelles, avec sérénité et détermination.
Ce ne sera pas l'Eldorado, il faudra même beaucoup souffrir, comme l'a annoncé le second, aux yeux d'azur. Mais, on n'a rien sans rien et c'est pour notre bien. Après la rénovation initiale, l'espace est dégagé pour une aventure sans pareille.
Lumineuse, mais non sans péril.
Une tâche herculéenne attend le tout jeune nouveau capitaine que l'Europe nous envie . Il y a tant à faire! La sérénité et la détermination président aux destinées du maître du paquebot France-Europe, sorti tout droit des chantiers de rénovation..
Jupitérien, il assume. Le carnet de bord est chargé.
Le libéralisme égalitaire est le fanion de bord, flottant vaguement sous des cieux prometteurs.
_____Les projets sont multiples et ambitieux:
C'est la fin d’une forme de néoconservatisme importé, donc le début d'une ère post thatcherienne, si on a bien compris.
La culture managériale va prendre la place des affrontements tribaux des partis d'antan.
On entre dans la troisième dimension, celle de l'apolitisme, du royaume des simples experts souhaités par le maître Rocard.
Le Patron trace de nouvelles routes pour rénover Bruxelles, qui ne doit plus être un supermarché.
C'en est fini du dumping commercial
Poutine devient enfin un interlocuteur incontournable et le problème syrien pourrait sortir de son impasse mortifère. Un virage diplomatique? Il serait temps.
Pour l'Europe, ce sera dur, mais à coeur vaillant rien d'impossible (*)
C'est comme pour la révolution écologique en préparation. Ambitieuse.
Il faudra revoir les horaires de travail de l'équipage, sans provoquer une révolte à bord.
Vastes projets!
____ Certains diront que l'équipage n'est peut être pas à la hauteur, que la conduite macronienne est un peu surfaite, qu'il veut tout faire sur la lancée de son succès et que les échecs attendent le valeureux mais téméraire et prétentieux pionnier, qui va se confronter à une réel encore mal connu et à une inexpérience évidente.
Mais tout baigne pour l'instant dans les eaux calmes de la Mer de la Sérénité macronienne
Le capitaine est partout: sur le pont, dans la salle des machines et il veille au grain, l'oeil fixé sur un horizon quinquennal prometteur.
______Sauf que cette ambition et cette boulimie présentent des risque de sérieux revers. Le gros temps n'est pas à exclure et le bateau, moins solide qu'on ne croit,pourrait devenir galère Si le président se "monarchise" en oubliant l'unité, il prend alors le risque de se voir reprocher une gouvernance personnelle et narcissique, comme ce fût le cas de Valéry Giscard d'Estaing..
A quoi servira un Premier minstre?
_____________
A Bruxelles, ce sera dur, très dur! très très dur...
: « L’Europe doit défendre un modèle d’ouverture régulée », explique-t-on à l’Elysée.
Ces initiatives ont fait débat ces derniers jours à Bruxelles, et la discussion pourrait se prolonger au Conseil. Car elles sont loin de faire l’unanimité. M. Macron peut compter sur Angela Merkel, qui a multiplié les signes d’ouverture. La chancelière allemande ne vient-elle pas de reprendre à son compte le projet français de création d’un ministère des finances de l’eurozone ? Paris se félicite en tout cas d’avoir signé avec Berlin une contribution commune sur tous les sujets du Conseil, avec l’objectif de revenir à « l’esprit de coopération qui existait jadis entre Mitterrand et Kohl », dit-on à l’Elysée.
« L’Europe n’est pas un supermarché »
Sur les sujets commerciaux, le soutien allemand est moins évident. Berlin reste préoccupé par les intérêts des groupes allemands en Chine et n’a aucune envie d’envoyer le signal d’une Europe protectionniste au reste du monde, alors que, depuis l’élection de Donald Trump, l’UE dispute à Pékin le statut de leader du libre-échange.
Les Allemands ne sont pas les seuls à faire preuve de prudence sur cette question. « L’Europe est très divisée sur sa manière d’appréhender la globalisation », confirment plusieurs diplomates bruxellois. Danois, Suédois, Néerlandais, Irlandais ou Baltes prônent ainsi des marchés les plus ouverts possible.
Par ailleurs, les pays de l’Est sont contrariés par les velléités françaises de muscler la révision en cours de la directive sur le travail détaché, qu’ils considèrent à visée purement protectionniste. Les propos de M. Macron concernant l’Etat de droit, dans un entretien avec plusieurs journaux européens jeudi, pourraient rendre le dialogue encore plus difficile avec la Hongrie et la Pologne, en guerre ouverte avec Bruxelles. Certains dirigeants « décident d’abandonner les principes, de tourner le dos à l’Europe, d’avoir une approche cynique de l’UE qui servirait à dépenser les crédits sans respecter les valeurs. L’Europe n’est pas un supermarché », déclare ainsi le président français..."______________________________________
Un chantier (presque) sans faute.
La traversée peut commencer.
Le paquebot France, rénové et flambant neuf, a repris la mer.
Après quelques avaries initiales et quelques réparations d'urgence en salle des machines, le navire est lancé sur les eaux tumultueuses de la mondialisation malheureuse.
Mais le Grand Timonier a assuré la maîtrise de son équipage et a fixé le cap pour des terres nouvelles, avec sérénité et détermination.
Ce ne sera pas l'Eldorado, il faudra même beaucoup souffrir, comme l'a annoncé le second, aux yeux d'azur. Mais, on n'a rien sans rien et c'est pour notre bien. Après la rénovation initiale, l'espace est dégagé pour une aventure sans pareille.
Lumineuse, mais non sans péril.
Une tâche herculéenne attend le tout jeune nouveau capitaine que l'Europe nous envie . Il y a tant à faire! La sérénité et la détermination président aux destinées du maître du paquebot France-Europe, sorti tout droit des chantiers de rénovation..
Jupitérien, il assume. Le carnet de bord est chargé.
Le libéralisme égalitaire est le fanion de bord, flottant vaguement sous des cieux prometteurs.
_____Les projets sont multiples et ambitieux:
C'est la fin d’une forme de néoconservatisme importé, donc le début d'une ère post thatcherienne, si on a bien compris.
La culture managériale va prendre la place des affrontements tribaux des partis d'antan.
On entre dans la troisième dimension, celle de l'apolitisme, du royaume des simples experts souhaités par le maître Rocard.
Le Patron trace de nouvelles routes pour rénover Bruxelles, qui ne doit plus être un supermarché.
C'en est fini du dumping commercial
Poutine devient enfin un interlocuteur incontournable et le problème syrien pourrait sortir de son impasse mortifère. Un virage diplomatique? Il serait temps.
Pour l'Europe, ce sera dur, mais à coeur vaillant rien d'impossible (*)
C'est comme pour la révolution écologique en préparation. Ambitieuse.
Il faudra revoir les horaires de travail de l'équipage, sans provoquer une révolte à bord.
Vastes projets!
____ Certains diront que l'équipage n'est peut être pas à la hauteur, que la conduite macronienne est un peu surfaite, qu'il veut tout faire sur la lancée de son succès et que les échecs attendent le valeureux mais téméraire et prétentieux pionnier, qui va se confronter à une réel encore mal connu et à une inexpérience évidente.
Mais tout baigne pour l'instant dans les eaux calmes de la Mer de la Sérénité macronienne
Le capitaine est partout: sur le pont, dans la salle des machines et il veille au grain, l'oeil fixé sur un horizon quinquennal prometteur.
______Sauf que cette ambition et cette boulimie présentent des risque de sérieux revers. Le gros temps n'est pas à exclure et le bateau, moins solide qu'on ne croit,pourrait devenir galère Si le président se "monarchise" en oubliant l'unité, il prend alors le risque de se voir reprocher une gouvernance personnelle et narcissique, comme ce fût le cas de Valéry Giscard d'Estaing..
A quoi servira un Premier minstre?
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A Bruxelles, ce sera dur, très dur! très très dur...
: « L’Europe doit défendre un modèle d’ouverture régulée », explique-t-on à l’Elysée.
Ces initiatives ont fait débat ces derniers jours à Bruxelles, et la discussion pourrait se prolonger au Conseil. Car elles sont loin de faire l’unanimité. M. Macron peut compter sur Angela Merkel, qui a multiplié les signes d’ouverture. La chancelière allemande ne vient-elle pas de reprendre à son compte le projet français de création d’un ministère des finances de l’eurozone ? Paris se félicite en tout cas d’avoir signé avec Berlin une contribution commune sur tous les sujets du Conseil, avec l’objectif de revenir à « l’esprit de coopération qui existait jadis entre Mitterrand et Kohl », dit-on à l’Elysée.
« L’Europe n’est pas un supermarché »
Sur les sujets commerciaux, le soutien allemand est moins évident. Berlin reste préoccupé par les intérêts des groupes allemands en Chine et n’a aucune envie d’envoyer le signal d’une Europe protectionniste au reste du monde, alors que, depuis l’élection de Donald Trump, l’UE dispute à Pékin le statut de leader du libre-échange.
Les Allemands ne sont pas les seuls à faire preuve de prudence sur cette question. « L’Europe est très divisée sur sa manière d’appréhender la globalisation », confirment plusieurs diplomates bruxellois. Danois, Suédois, Néerlandais, Irlandais ou Baltes prônent ainsi des marchés les plus ouverts possible.
Par ailleurs, les pays de l’Est sont contrariés par les velléités françaises de muscler la révision en cours de la directive sur le travail détaché, qu’ils considèrent à visée purement protectionniste. Les propos de M. Macron concernant l’Etat de droit, dans un entretien avec plusieurs journaux européens jeudi, pourraient rendre le dialogue encore plus difficile avec la Hongrie et la Pologne, en guerre ouverte avec Bruxelles. Certains dirigeants « décident d’abandonner les principes, de tourner le dos à l’Europe, d’avoir une approche cynique de l’UE qui servirait à dépenser les crédits sans respecter les valeurs. L’Europe n’est pas un supermarché », déclare ainsi le président français..."______________________________________
dimanche 25 juin 2017
Bac-en-cours
L'épreuve initiatique de tous les ans.
Lettres ou le néant
___ Le prof de l'être se fait du souci pour ses élèves.
Face aux Lettres, ce peut être le néant.
Surtout si onest a Mall-armé.
Mais les lettres , c'est important.
Toute la vie...Pour adoucir les bleus de l'âme.
Comme disaient certains sages:
_"Chaque lecture est un acte de résistance. Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même". (D.Pennac)
__"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." (Ciceron)
Bac ou pas, mention ou pas, au club des lecteurs, il faut être...
____________________________________________________________________________
Lettres ou le néant
___ Le prof de l'être se fait du souci pour ses élèves.
Face aux Lettres, ce peut être le néant.
Surtout si on
Mais les lettres , c'est important.
Toute la vie...Pour adoucir les bleus de l'âme.
Comme disaient certains sages:
_"Chaque lecture est un acte de résistance. Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même". (D.Pennac)
__"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." (Ciceron)
Bac ou pas, mention ou pas, au club des lecteurs, il faut être...
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samedi 24 juin 2017
Excommunications
Quand le liberté d'expression et de la presse est en péril
La liberté de penser, de s'exprimer et d'écrire: une liberté précieuse et nécessaire dans tout pays qui se veut démocratique.
Toujours assez facile à proclamer ou à rappeler. Pas toujours à respecter.
Surtout quand l'essentiel de la presse officielle est de moins en moins indépendant, subissant une censure ouverte ou masquée, de plus en plus concentré dans les mains de groupes financiers et industriels, au fort pouvoir d'influence. Contrôler l'opinion reste un enjeu implicite de cette privatisation- concentration rampante ou patente.
On sait aussi la fragilité des organes de presse se souciant d'être indépendants, pouvant, sur des sujets sensibles, être soumis aux pressions d'un Etat voulant garder la main sur des medias un peu trop libres, une information-investigation moins conventionnelle.
Sans remonter trop loin dans le temps, on se souvient de l'exclusion de certains journalistes américains trop indépendants dans leur parole et de leur plume concernant des questions touchant à des institutions d'Etat, ou plus tard sur le mensonge officiel présidant à l'intervention dans la guerre en Irak...Mais le phénomène, plus ou moins aggravé selon les cas ou le temps n'est pas seulement américain.
Black list: un phénomène d'exclusion ou de dévalorisation qui peut toucher tous les pays. Les moutons noirs de la presse peuvent exister partout. Les exemples, hélas! surabondent.
La diversité des opinions, si précieuses, doit être garantie et soutenue, comme le reconnaît formellement la Constitution. Mais entre les principes et la réalité...
On a donc raison de dénoncer les silences, les censures et les abus pratiqués au nom d'une information qui prétendrait avoir un certain monopole de la vérité, dont Orwell avait montré toutes les dérives et tous les dangers.
Un journaliste de la Tribune, comme Romaric Godin, par exemple, avait une certaine liberté de parole concernant la macroéconomie et notamment les dessous de l'affaire grecque, ce qui l'a amené à devoir quitter sa rubrique et de faire sa valise, avec le nouveau propriétaire.
Une presse malade de l'argent ne peut produire que des informations tronquées et/ou biaisées.
Des médias inféodés au pouvoir et à des influences parfois plus souterraines ne peuvent jouer leur rôle d'éveilleurs de la conscience citoyenne.
La légitime critique mérite sa place au sein d'échanges parfois contradictoires sur les sujets sensibles.La démocratie est à ce prix.
Les censeurs ne sont pas toujours ceux qu'on croit où là où on le croit....
_______________
La liberté de penser, de s'exprimer et d'écrire: une liberté précieuse et nécessaire dans tout pays qui se veut démocratique.
Toujours assez facile à proclamer ou à rappeler. Pas toujours à respecter.
Surtout quand l'essentiel de la presse officielle est de moins en moins indépendant, subissant une censure ouverte ou masquée, de plus en plus concentré dans les mains de groupes financiers et industriels, au fort pouvoir d'influence. Contrôler l'opinion reste un enjeu implicite de cette privatisation- concentration rampante ou patente.
On sait aussi la fragilité des organes de presse se souciant d'être indépendants, pouvant, sur des sujets sensibles, être soumis aux pressions d'un Etat voulant garder la main sur des medias un peu trop libres, une information-investigation moins conventionnelle.
Sans remonter trop loin dans le temps, on se souvient de l'exclusion de certains journalistes américains trop indépendants dans leur parole et de leur plume concernant des questions touchant à des institutions d'Etat, ou plus tard sur le mensonge officiel présidant à l'intervention dans la guerre en Irak...Mais le phénomène, plus ou moins aggravé selon les cas ou le temps n'est pas seulement américain.
Black list: un phénomène d'exclusion ou de dévalorisation qui peut toucher tous les pays. Les moutons noirs de la presse peuvent exister partout. Les exemples, hélas! surabondent.
La diversité des opinions, si précieuses, doit être garantie et soutenue, comme le reconnaît formellement la Constitution. Mais entre les principes et la réalité...
On a donc raison de dénoncer les silences, les censures et les abus pratiqués au nom d'une information qui prétendrait avoir un certain monopole de la vérité, dont Orwell avait montré toutes les dérives et tous les dangers.
Un journaliste de la Tribune, comme Romaric Godin, par exemple, avait une certaine liberté de parole concernant la macroéconomie et notamment les dessous de l'affaire grecque, ce qui l'a amené à devoir quitter sa rubrique et de faire sa valise, avec le nouveau propriétaire.
Une presse malade de l'argent ne peut produire que des informations tronquées et/ou biaisées.
Des médias inféodés au pouvoir et à des influences parfois plus souterraines ne peuvent jouer leur rôle d'éveilleurs de la conscience citoyenne.
La légitime critique mérite sa place au sein d'échanges parfois contradictoires sur les sujets sensibles.La démocratie est à ce prix.
Les censeurs ne sont pas toujours ceux qu'on croit où là où on le croit....
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vendredi 23 juin 2017
Perspectives
__ Derrières nouvelles du Barbuland:
Suites syriennes et mutations en cours.
Irak - Syrie quelle situation géopolitique?
__ Le sécessionnisme aux Etats-Unis; un phénomène de société persistant.
__ Enfin! Le Bisphénol A reconnu comme perturbateur endocrinien au niveau européen.
Mais y a encore du boulot!
__ Système de santé: et si l’exemple venait de l’Utah, aux États-Unis? |
__ Quand les vaches prennent l'air au Qatar
__ Les non vacances de Monsieur Hulot.
Des dossiers radioactifs
__ Allemagne : pourquoi tant de haine contre la Grèce?
La dette y reste entière
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________ Survivors: Ils ne sont pas morts
29 socialistes pro-Macron survivent..
Il y a toujours Pôle emploi...
Députés cherchent fonds pour financer leur chômage, désespérément:
Ségolène Royal, aussi insubmersible que la banquise, retrouve du travail... grâce à Emmanuel Macron. Elle pourra compter les ours blancs. Mais Natacha Polony est priée d'aller voir ailleurs.
__________ __ Macron à Bruxelles; dur, dur!
: « L’Europe doit défendre un modèle d’ouverture régulée », explique-t-on à l’Elysée.
Ces initiatives ont fait débat ces derniers jours à Bruxelles, et la discussion pourrait se prolonger au Conseil. Car elles sont loin de faire l’unanimité. M. Macron peut compter sur Angela Merkel, qui a multiplié les signes d’ouverture. La chancelière allemande ne vient-elle pas de reprendre à son compte le projet français de création d’un ministère des finances de l’eurozone ? Paris se félicite en tout cas d’avoir signé avec Berlin une contribution commune sur tous les sujets du Conseil, avec l’objectif de revenir à « l’esprit de coopération qui existait jadis entre Mitterrand et Kohl », dit-on à l’Elysée.
« L’Europe n’est pas un supermarché »
Sur les sujets commerciaux, le soutien allemand est moins évident. Berlin reste préoccupé par les intérêts des groupes allemands en Chine et n’a aucune envie d’envoyer le signal d’une Europe protectionniste au reste du monde, alors que, depuis l’élection de Donald Trump, l’UE dispute à Pékin le statut de leader du libre-échange.
Les Allemands ne sont pas les seuls à faire preuve de prudence sur cette question. « L’Europe est très divisée sur sa manière d’appréhender la globalisation », confirment plusieurs diplomates bruxellois. Danois, Suédois, Néerlandais, Irlandais ou Baltes prônent ainsi des marchés les plus ouverts possible.
Par ailleurs, les pays de l’Est sont contrariés par les velléités françaises de muscler la révision en cours de la directive sur le travail détaché, qu’ils considèrent à visée purement protectionniste. Les propos de M. Macron concernant l’Etat de droit, dans un entretien avec plusieurs journaux européens jeudi, pourraient rendre le dialogue encore plus difficile avec la Hongrie et la Pologne, en guerre ouverte avec Bruxelles. Certains dirigeants « décident d’abandonner les principes, de tourner le dos à l’Europe, d’avoir une approche cynique de l’UE qui servirait à dépenser les crédits sans respecter les valeurs. L’Europe n’est pas un supermarché », déclare ainsi le président français..."
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Suites syriennes et mutations en cours.
Irak - Syrie quelle situation géopolitique?
__ Le sécessionnisme aux Etats-Unis; un phénomène de société persistant.
__ Enfin! Le Bisphénol A reconnu comme perturbateur endocrinien au niveau européen.
Mais y a encore du boulot!
__ Système de santé: et si l’exemple venait de l’Utah, aux États-Unis? |
__ Quand les vaches prennent l'air au Qatar
__ Les non vacances de Monsieur Hulot.
Des dossiers radioactifs
__ Allemagne : pourquoi tant de haine contre la Grèce?
La dette y reste entière
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________ Survivors: Ils ne sont pas morts
29 socialistes pro-Macron survivent..
Il y a toujours Pôle emploi...
Députés cherchent fonds pour financer leur chômage, désespérément:
Ségolène Royal, aussi insubmersible que la banquise, retrouve du travail... grâce à Emmanuel Macron. Elle pourra compter les ours blancs. Mais Natacha Polony est priée d'aller voir ailleurs.
__________ __ Macron à Bruxelles; dur, dur!
: « L’Europe doit défendre un modèle d’ouverture régulée », explique-t-on à l’Elysée.
Ces initiatives ont fait débat ces derniers jours à Bruxelles, et la discussion pourrait se prolonger au Conseil. Car elles sont loin de faire l’unanimité. M. Macron peut compter sur Angela Merkel, qui a multiplié les signes d’ouverture. La chancelière allemande ne vient-elle pas de reprendre à son compte le projet français de création d’un ministère des finances de l’eurozone ? Paris se félicite en tout cas d’avoir signé avec Berlin une contribution commune sur tous les sujets du Conseil, avec l’objectif de revenir à « l’esprit de coopération qui existait jadis entre Mitterrand et Kohl », dit-on à l’Elysée.
« L’Europe n’est pas un supermarché »
Sur les sujets commerciaux, le soutien allemand est moins évident. Berlin reste préoccupé par les intérêts des groupes allemands en Chine et n’a aucune envie d’envoyer le signal d’une Europe protectionniste au reste du monde, alors que, depuis l’élection de Donald Trump, l’UE dispute à Pékin le statut de leader du libre-échange.
Les Allemands ne sont pas les seuls à faire preuve de prudence sur cette question. « L’Europe est très divisée sur sa manière d’appréhender la globalisation », confirment plusieurs diplomates bruxellois. Danois, Suédois, Néerlandais, Irlandais ou Baltes prônent ainsi des marchés les plus ouverts possible.
Par ailleurs, les pays de l’Est sont contrariés par les velléités françaises de muscler la révision en cours de la directive sur le travail détaché, qu’ils considèrent à visée purement protectionniste. Les propos de M. Macron concernant l’Etat de droit, dans un entretien avec plusieurs journaux européens jeudi, pourraient rendre le dialogue encore plus difficile avec la Hongrie et la Pologne, en guerre ouverte avec Bruxelles. Certains dirigeants « décident d’abandonner les principes, de tourner le dos à l’Europe, d’avoir une approche cynique de l’UE qui servirait à dépenser les crédits sans respecter les valeurs. L’Europe n’est pas un supermarché », déclare ainsi le président français..."
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jeudi 22 juin 2017
Les deux visages de Helmut
Ombre et lumière __Quelques notes provisoires__
La presse officielle semble unanime, des deux côtés du Rhin pour célébrer la mémoire de l' ex-homme d'Etat qui occupa une telle place comme chancelier à un tournant difficile de l'histoire récente de l'Allemagne.
L'homme de la réunification, de l'euro... Ce furent les gros titres d'une presse plus prompte à simplifier qu'à faire une analyse de celui qui fut certes, à mains égards, singulier, mais dont la part d'ombre fut rarement évoquée, sauf pour parler des affaires d'une vie privée agitée et les dérives financières de la fin de son mandat, qui consacra la fracture avec das Mädchen, le petite Angela, qui sut habilement tirer à son profit une situation scabreuse et se faire concacrer chancelière en 2005, après une ascension rapide, en tuant le père sur plus d'un point.
Kohl est présenté couramment comme celui qui a écrit l’Histoire. La formule, consacrée, abusivement simplificatrice, ne dit rien sur l'action réelle d'un homme qui ne fut pas toujours orthodoxe et sur les circonstances, les conditions de l'Europe d'alors, qui lui ont permis de jouer un rôle de premier plan, parfois avec une grande rudesse sous ses abords rassurants. Un monument quand même.
La chute du mur le prend au dépourvu, pour tout dire, et l'adoption de l'euro se fit sous la pression de l'ami Mitterrand, craignant une renaissance d'une Allemagne trop puissante et trop indépendante. . En garantissant une aide financière à la perestroïka, Helmut Kohl s’est assuré que Mikhaïl Gorbatchev ne s’opposerait pas à l’unité allemande.
Derrière les louanges officielles, il y a la complexité d'une carrière parfois assez machiavélique, menant à sa manière une réunification qui aurait pu être faite de manière moins rude, plus diplomatique, moins à marche forcée, en coûtant moins cher au reste de l'Europe.
La presse officielle semble unanime, des deux côtés du Rhin pour célébrer la mémoire de l' ex-homme d'Etat qui occupa une telle place comme chancelier à un tournant difficile de l'histoire récente de l'Allemagne.
L'homme de la réunification, de l'euro... Ce furent les gros titres d'une presse plus prompte à simplifier qu'à faire une analyse de celui qui fut certes, à mains égards, singulier, mais dont la part d'ombre fut rarement évoquée, sauf pour parler des affaires d'une vie privée agitée et les dérives financières de la fin de son mandat, qui consacra la fracture avec das Mädchen, le petite Angela, qui sut habilement tirer à son profit une situation scabreuse et se faire concacrer chancelière en 2005, après une ascension rapide, en tuant le père sur plus d'un point.
Kohl est présenté couramment comme celui qui a écrit l’Histoire. La formule, consacrée, abusivement simplificatrice, ne dit rien sur l'action réelle d'un homme qui ne fut pas toujours orthodoxe et sur les circonstances, les conditions de l'Europe d'alors, qui lui ont permis de jouer un rôle de premier plan, parfois avec une grande rudesse sous ses abords rassurants. Un monument quand même.
La chute du mur le prend au dépourvu, pour tout dire, et l'adoption de l'euro se fit sous la pression de l'ami Mitterrand, craignant une renaissance d'une Allemagne trop puissante et trop indépendante. . En garantissant une aide financière à la perestroïka, Helmut Kohl s’est assuré que Mikhaïl Gorbatchev ne s’opposerait pas à l’unité allemande.
Mais cela ne se fit pas sans crise: L'adoption de l'euro, imposée par François Mitterrand en contrepartie de la réunification allemande, ne fut acceptée par l'Allemagne qu'à la condition que les règles financières qui ont fait la force du mark soient transposées à la monnaie unique et que chaque Etat s'engage à réaliser chez lui cette discipline. Cet engagement ne fut pas respecté par de nombreux Etats et même suspendu officiellement en 2008.
Faute d'avoir confié le respect de ces règles à une autorité supérieure aux Etats par un minimum de fédéralisme politique et financier, le système se trouve aujourd'hui au bord de l'implosion. Il est évident que sa survie passe par l'introduction des règles de discipline financière et politique de base sans lesquelles une monnaie n'existe pas"Derrière les louanges officielles, il y a la complexité d'une carrière parfois assez machiavélique, menant à sa manière une réunification qui aurait pu être faite de manière moins rude, plus diplomatique, moins à marche forcée, en coûtant moins cher au reste de l'Europe.
Les prémices de la construction européenne ne furent que le prolongement d'une idée qui avait déjà fait son chemin.
Les crises futures ne furent pas sans relation avec ces événements et les traités qui ont suivi, comme le disent certains en Allemagne même: la réunification allemande -telle qu'elle s'est passée- est une des causes essentielles de la crise de l'euro.
Les crises futures ne furent pas sans relation avec ces événements et les traités qui ont suivi, comme le disent certains en Allemagne même: la réunification allemande -telle qu'elle s'est passée- est une des causes essentielles de la crise de l'euro.
Une sorte de péché originel, comme dit Wolfang Münchau, sans détour C'est suggérer que l'histoire aurait pu s'écrire autrement, comme toujours, et que, comme dit un auteur, Kohl fit aussi habilement chanter l'Europe...
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mercredi 21 juin 2017
Vers une assemblée godillot?
Elue quand même, l'Assemblée la plus mal élue de la Ve République est en ordre de marche.
Loin des sentiers battus, sur les décombres d'une ci-devant chambre devenue un cimetière.
En marche donc.
Le sentier n'est pas balisé, mais on verra bien. Le regard bleu et lumineux du guide de haute montagne montrera le chemin..
Monsieur Godillot était loin de se douter de son succès futur et de penser que l'on finirait par ne plus penser à sa personne et à ses honneurs, mais au produit de son invention bienvenue...qui devait changer la destinée des va-nus- pieds et celle de la glorieuse (ou moins glorieuse) armée française, avant de se civiliser, pour devenir plus tard le symbole pacifique du Vieux Campeur.
Depuis les godillots du Général, la tradition se perpétua.
Elle risque de se renforcer en ces temps où les directives essentielles sont prises à Bruxelles.
Les nouveaux macron-députés ont déjà fait allégeance pour être de fidèles marcheurs.
Pas de traînards sur la route.
Les mauvais marcheurs sont priés de rentrer à la maison.
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Loin des sentiers battus, sur les décombres d'une ci-devant chambre devenue un cimetière.
En marche donc.
Le sentier n'est pas balisé, mais on verra bien. Le regard bleu et lumineux du guide de haute montagne montrera le chemin..
Monsieur Godillot était loin de se douter de son succès futur et de penser que l'on finirait par ne plus penser à sa personne et à ses honneurs, mais au produit de son invention bienvenue...qui devait changer la destinée des va-nus- pieds et celle de la glorieuse (ou moins glorieuse) armée française, avant de se civiliser, pour devenir plus tard le symbole pacifique du Vieux Campeur.
Depuis les godillots du Général, la tradition se perpétua.
Elle risque de se renforcer en ces temps où les directives essentielles sont prises à Bruxelles.
Les nouveaux macron-députés ont déjà fait allégeance pour être de fidèles marcheurs.
Pas de traînards sur la route.
Les mauvais marcheurs sont priés de rentrer à la maison.
Il faut avancer à marche forcée...
Sinon, on peut toujours se passer d'un bon groupe, en commençant par les mous du Centre, à l'ardeur incertaine, foi de Jupiter.
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Deutsche Bank: danger!
Nouvelle menace bancaire
Hier soir, Arte a eu la bonne idée de diffuser un document allemand qui pose un certain nombre de questions sur la santé plus que douteuse de la méga-banque à la stature internationale. Un document parfois un peu brouillon, entrecoupé de propos se voulant rassurants de certains responsables de la respectable maison, dont l'origine a correspondu à l'expansion industrielle allemande du la fin du XIX° siècle.
Mêlée à toutes sortes d'affaires plus ou moins opaques et douteuses, bien avant la crise de 2008, cette banque est encore sur le fil du rasoir, traînant avec elle nombre de produits toxiques et de produits dérivés des plus scabreux.
Malgré quelques redressements, récemment claironnés, les propos de Eric Albert, spécialiste bancaire, sont loin d'être optimistes.
Propos qui concernent sa capacité de nuisance, étant donné sa taille, son caractère systémique et son importance dans le système fragile du monde interbancaire. La théorie des dominos est ouvertement évoquée. Le plus gros problème est que les agences régulatrices n'ont apparemment qu'un vue partielle du système, comme à une certaine époque certains banquiers n'avaient aucune idée des opérations de trading, qui les dépassaient et les menèrent là où on sait.
On soutient la Deutche Bank comme un enfant malade, craignant le pire. Le contribuable paiera les soins intensifs.
C'est un nouveau chaos économique qui menace, dont on entrevoit les conséquences possibles.
Le FMI lui-même est monté au créneau pour tirer la sonnette d'alarme: la Deutsche Bank présente le plus gros risque ... Pour les Echos, la banque allemande est de nature à propager les plus grands dommages dans le système financier.
Un appel à une réforme en profondeur, dont on doute qu'il soit vraiment entendu, étant donné la quasi-surdité, les propos plutôt lénifiants de certains responsables, confiants comme pouvaient l'être d'autres à la veille du cataclysme de 2008, dont Roubini et Jorion annoncèrent les premices. La banque systémique la plus risquée pour le système financier annonce le Capital, étant donné ses liens avec les plus grandes banques du monde.
Pendant que Américains et Européens continuent à ferrailler sur le contrôle bancaire, non sans arrière-pensées, que la séparation un temps annoncée des banques d'affaires et de dépôts s'annonce comme l'arlésienne, certaines banques continuent le jeu pervers et dangereux, que laissent faire les décideurs politiques, soumis à leurs oukases, jusqu'au jour où l'explosion des crédits à la consommation ici, la dette étudiante là-bas mettra le feu à un mélange explosif qui "surprendra" tout le monde. L'euphorie ne pourrait être que de courte durée.
Le grand corps malade n'a pas fini de donner des sueurs froides à Angela et à quelques autres...
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Hier soir, Arte a eu la bonne idée de diffuser un document allemand qui pose un certain nombre de questions sur la santé plus que douteuse de la méga-banque à la stature internationale. Un document parfois un peu brouillon, entrecoupé de propos se voulant rassurants de certains responsables de la respectable maison, dont l'origine a correspondu à l'expansion industrielle allemande du la fin du XIX° siècle.
Mêlée à toutes sortes d'affaires plus ou moins opaques et douteuses, bien avant la crise de 2008, cette banque est encore sur le fil du rasoir, traînant avec elle nombre de produits toxiques et de produits dérivés des plus scabreux.
Malgré quelques redressements, récemment claironnés, les propos de Eric Albert, spécialiste bancaire, sont loin d'être optimistes.
Propos qui concernent sa capacité de nuisance, étant donné sa taille, son caractère systémique et son importance dans le système fragile du monde interbancaire. La théorie des dominos est ouvertement évoquée. Le plus gros problème est que les agences régulatrices n'ont apparemment qu'un vue partielle du système, comme à une certaine époque certains banquiers n'avaient aucune idée des opérations de trading, qui les dépassaient et les menèrent là où on sait.
On soutient la Deutche Bank comme un enfant malade, craignant le pire. Le contribuable paiera les soins intensifs.
C'est un nouveau chaos économique qui menace, dont on entrevoit les conséquences possibles.
Le FMI lui-même est monté au créneau pour tirer la sonnette d'alarme: la Deutsche Bank présente le plus gros risque ... Pour les Echos, la banque allemande est de nature à propager les plus grands dommages dans le système financier.
Un appel à une réforme en profondeur, dont on doute qu'il soit vraiment entendu, étant donné la quasi-surdité, les propos plutôt lénifiants de certains responsables, confiants comme pouvaient l'être d'autres à la veille du cataclysme de 2008, dont Roubini et Jorion annoncèrent les premices. La banque systémique la plus risquée pour le système financier annonce le Capital, étant donné ses liens avec les plus grandes banques du monde.
Pendant que Américains et Européens continuent à ferrailler sur le contrôle bancaire, non sans arrière-pensées, que la séparation un temps annoncée des banques d'affaires et de dépôts s'annonce comme l'arlésienne, certaines banques continuent le jeu pervers et dangereux, que laissent faire les décideurs politiques, soumis à leurs oukases, jusqu'au jour où l'explosion des crédits à la consommation ici, la dette étudiante là-bas mettra le feu à un mélange explosif qui "surprendra" tout le monde. L'euphorie ne pourrait être que de courte durée.
Le grand corps malade n'a pas fini de donner des sueurs froides à Angela et à quelques autres...
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lundi 19 juin 2017
Psychiatrie (toujours) en question
Psychiatrie en mauvaise santé [Notes sur un dossier à revoir]
C'est peu dire que la psychiatrie française va mal depuis le virage pris depuis quelques dizaines d'années, suivant un modèle discutable.
Sa crise s'aggrave.
Comme le dit Philipe Petit, qui critique les tendances néo-scientistes de la psychiatrie d'aujourd'hui Il est impératif de juger de la société à la façon dont elle traite ses fous, ses handicapés, ses déviants, ses fatigués de la vie. Et par conséquent aussi à la façon dont on considère les bien-portants, fussent-ils les victimes indirectes de ce lavage de cerveau, et de cette hécatombe morale.
- Les problèmes concernant l'internement d'office, la question des soins sans consentement: Aujourd'hui, en France, environ 400 000 personnes sont hospitalisées chaque année dans un service public de psychiatrie, dont 92 000 sous contrainte, c'est-à-dire sur demande d'un tiers ou sur ordre d'un représentant de l'Etat. A partir des années 1990, le nombre de patients subissant des soins psychiatriques sans consentement n'a cessé d'augmenter, avec un fort coup d'accélérateur depuis 2011, « ce qui constitue un véritable scandale, dans un pays qui s'enorgueillit d'être la patrie des droits de l'homme », s'indigne le psychiatre Thierry Najman, auteur du livre Lieu d'asile. Manifeste pour une autre psychiatrie (1) . « La France est même le pays d'Europe qui a été le plus condamné par la Commission européenne des droits de l'homme pour des abus psychiatriques », souligne-t-il, tout en déplorant le « grave déclin de la réflexion sur la pratique des soins » dans notre pays. Le Dr Najman incrimine principalement la loi du 5 juillet 2011, « sécuritaire et liberticide », votée sous le quinquennat Sarkozy...
Par rapport aux orientations de la psychiatrie italienne, par eemple, et notamment les expériences menées a Trieste, nous avons fait un bond en arrière, par souci d'économie à courte vue et de méconnaissance de plus en plus grande de la complexité du monde des désordres mentaux, la relation humaine et le souci de réinsertion devenant presque secondaire. Un système devenu opaque.
Un état toujours inquiétant...qui nécessiterait une urgente refonte, notamment après les recommandations du Sénat.
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C'est peu dire que la psychiatrie française va mal depuis le virage pris depuis quelques dizaines d'années, suivant un modèle discutable.
Sa crise s'aggrave.
Comme le dit Philipe Petit, qui critique les tendances néo-scientistes de la psychiatrie d'aujourd'hui Il est impératif de juger de la société à la façon dont elle traite ses fous, ses handicapés, ses déviants, ses fatigués de la vie. Et par conséquent aussi à la façon dont on considère les bien-portants, fussent-ils les victimes indirectes de ce lavage de cerveau, et de cette hécatombe morale.
Les dérives positivistes et médicamenteuses s'accentuent: l’industrie pharmaceutique est devenue experte en désinformation : elle dissimulerait les résultats négatifs, sélectionnerait les résultats favorables, et orchestrerait de coûteuses campagnes de publicité pour promouvoir les études qui vont dans le sens de leurs intérêts, c’est-à-dire celles qui attribuent quelques propriétés curatives aux médicaments qu’elle commercialise.
Télérama consacre un dossier spécial sur le problème:
- Concernant notamment les dérives de l'internement psychiatrique, surtout depuis les mesures Sarkozy.Télérama consacre un dossier spécial sur le problème:
- Les problèmes concernant l'internement d'office, la question des soins sans consentement: Aujourd'hui, en France, environ 400 000 personnes sont hospitalisées chaque année dans un service public de psychiatrie, dont 92 000 sous contrainte, c'est-à-dire sur demande d'un tiers ou sur ordre d'un représentant de l'Etat. A partir des années 1990, le nombre de patients subissant des soins psychiatriques sans consentement n'a cessé d'augmenter, avec un fort coup d'accélérateur depuis 2011, « ce qui constitue un véritable scandale, dans un pays qui s'enorgueillit d'être la patrie des droits de l'homme », s'indigne le psychiatre Thierry Najman, auteur du livre Lieu d'asile. Manifeste pour une autre psychiatrie (1) . « La France est même le pays d'Europe qui a été le plus condamné par la Commission européenne des droits de l'homme pour des abus psychiatriques », souligne-t-il, tout en déplorant le « grave déclin de la réflexion sur la pratique des soins » dans notre pays. Le Dr Najman incrimine principalement la loi du 5 juillet 2011, « sécuritaire et liberticide », votée sous le quinquennat Sarkozy...
Par rapport aux orientations de la psychiatrie italienne, par eemple, et notamment les expériences menées a Trieste, nous avons fait un bond en arrière, par souci d'économie à courte vue et de méconnaissance de plus en plus grande de la complexité du monde des désordres mentaux, la relation humaine et le souci de réinsertion devenant presque secondaire. Un système devenu opaque.
Un état toujours inquiétant...qui nécessiterait une urgente refonte, notamment après les recommandations du Sénat.
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