Vive le sport!...
Comme le proclame notre Gérard national:
Faites du sport!
Tout nous y invite: l'hiver approche, la sédentarité, la relative inactivité..
Les magazines sur papier glacé préparent leurs programmes: les habituels marronniers...Pour vous aider à sculpter une corps...divin!
La cellulite guette, l'embonpoint menace, le coeur fatigue..
Et puis il y a les fêtes et leurs excès: chocolats, bûches, tout ça...
Faire du sport. Un peu, beaucoup, pas du tout?..
Le sport business, le sport-m'as-tu-vu? Nein! Mélange des genres.
La religion du sport? Non, pas croyant.
Le culte du corps? Trop infantile!
Un Corps parfait? Un mythe!
Esprit olympique? Dépassé!
Du pain et des jeux? Trop romain, et on a déjà du pain, du vin et du boursin.
Merde au sport ! alors?
Nuances!
Le vélo, c'est pas mal, pour découvrir la nature à un bon rythme et entretenir son moteur, recharger ses batteries.Mais sans couler une bielle ni péter une durite.
La marche, philosophique ou non, c'est déstressant.
Et la sieste!...Rien de mieux, quand on peut, où on peut...
Le no sport churchillien?.. A déconseiller, surtout just whisky and cigars.
Avec modération, c'est pas mal...
__________________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Ça va jazzer
https://www.jazzradio.fr/
dimanche 30 novembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Au fil du net
* Comment l'Arabie Saoudite utilise son pétrole
Le Deal Secret US avec les Saoudiens se retourne contre eux
Vers la fin du Pétrodollar ?
* Un petit pays, l'Islande, résiste toujours aux banques. Banquiers en prison.
Big is not always beautiful
* Après Gaza,Nétanyahou tire à droite, la Knesset vacille.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est luttent contre leur disparition.
* Les facs ruinées font la charité.
* Amazon ou les contrefacteurs de livre du XVIIIe siècle
* Junker prié de faire sa valise
* Rester dans la zone euro-mark?
* Prendre aux pauvres pour donner aux pauvres.
* Rajoy sur la corde raide, dans une Espagne rongée par la corruption.
* Ferguson: embrasement
Le passé n'est pas mort.
__________________
-Pari sur le grand Paris?
- Dur d'être trader!
- Revue de presse
__________
Le Deal Secret US avec les Saoudiens se retourne contre eux
Vers la fin du Pétrodollar ?
* Un petit pays, l'Islande, résiste toujours aux banques. Banquiers en prison.
Big is not always beautiful
* Après Gaza,Nétanyahou tire à droite, la Knesset vacille.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est luttent contre leur disparition.
* Les facs ruinées font la charité.
* Amazon ou les contrefacteurs de livre du XVIIIe siècle
* Junker prié de faire sa valise
* Rester dans la zone euro-mark?
* Prendre aux pauvres pour donner aux pauvres.
* Rajoy sur la corde raide, dans une Espagne rongée par la corruption.
* Ferguson: embrasement
Le passé n'est pas mort.
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-Pari sur le grand Paris?
- Dur d'être trader!
- Revue de presse
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vendredi 28 novembre 2014
Le réel "tel qu'il est"
Réalisme ambigü
C'est comme ça. On y peut rien. Soyez réalistes...
Que du bon sens! En apparence.
Il faut accepter le réel tel qu'il est
C'est vrai et c'est faux.
Il y a bien sûr de multiples données qui ne sont pas en notre pouvoir, qui sont liées à notre condition d'être fini et mortel.
Mais ces prétendus constats de bon sens sont bien souvent les résultats partiels d'une illusion.
Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais que vaut ce que nous croyons?
On peut toujours plus qu'on ne le croit, dans certaines limites bien sûr...De certains maladies même, nous sommes parfois la source (les conséquences du tabagisme...)
Notre pouvoir est limité certes, mais nous ne soupçonnons pas toujours nos capacités de changer les choses, surtout dans le domaine culturel et social.
Encore faut il qu'il y ait savoir et volonté (commune)
Ce que nous jugeons impossible peut parfois aboutir: l'esclavage a eu une fin, l'Afrique du Sud a eu raison de l'apartheid, les paroles gaullistes de résistance ont abouti, le Mur de Berlin est tombé plus vite que prévu.
Quand nous invoquons le poids du réel (souvent par résignation), c'est ce que nous en comprenons, notre interprétation, aboutissement de pas mal d'aveuglement et/ou d'aboulie.
Le réel est toujours vu à travers des filtres qui souvent nous arrangent,surtout dans le monde économique dans lequel nous baignons, dont beaucoup d'économistes myopes déforment la vision.
Rien n'est inéluctable
A une époque bien plus terrible que la nôtre, Roosevelt indiquait comment briser le fatalisme, lutter contre les prédateurs financiers et le discours dominant des puissants qui avaient mené la pays à la ruine.
Il disait en 1932 : “Nos dirigeants républicains nous expliquent que les lois économiques – sacrées, inviolables, immuables – provoquent des mouvements de panique que nul ne peut prévoir. Mais pendant qu’ils déblatèrent sur ces lois économiques, des hommes et des femmes meurent de faim. Nous devons affirmer fermement que les lois économiques ne sont pas faites par la nature. Elles sont faites par les êtres humains. Lorsque nous en aurons la possibilité, le gouvernement prendra toutes ses responsabilités pour soulager la détresse.”
On se souvient encore de son fameux discours d'investiture.
Aujourd'hui encore, la logique ultralibérale, imposé comme un dogme intangible, tend à neutraliser tout débat, tout approfondissement, en opposant le TINA (Il n'y a pas d'alternative!) à toutes propositions de changement.
Les lois de l'économie (comme on dit à tort) n'ont rien à voir avec des lois de la nature. On nous a tellement répété depuis plus de trente ans qu' on a tout essayé ..Les dérives du marché peuvent se corriger. Mais nous avons intériorisé ce discours, conditionnés par les medias asservis et la novlangue ambiante.
Il importe de démaquiller le discours économique dominant, de penser l’économie autrement,
de démystifier les discours déclinistes ou conservateurs.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin, disent certains économistes critiques qui lèvent le nez du guidon
L'impuissance politique se paie au prix fort.
Non, rien n'est inéluctable:
"...Ceux qui crient au loup et attendent la catastrophe font le jeu des dominants. Ils détournent l’attention et surtout ils font peur et donc incitent à accepter n’importe quoi. Ils préparent le terrain aux sacrifices. Nos Systèmes reposent sur la peur et tous ceux qui assurent la promotion de cette peur renforcent l’ordre qui conduit à la nouvelle servitude. Au viol des libertés privées. Aux contrôles. Aux manipulations. A la surveillance généralisée. A la guerre.
Les peuples sont censés avoir peur, liste non limitative: du terrorisme, de l’Islam radical, d’Ebola, des Russes, des Chinois, du chômage, du tabac, de l’alcool, des voitures, de la racaille, du fisc, de l’extrême droite, des racistes, des antisémites… la prolifération des peurs justifie l’évolution vers ce système de nouvelles servitudes. Quand on a peur, on s’en remet à ceux qui disent vous protéger. La grande peur millénariste de la crise financière et économique vient couronner le tout..."
Pour dire les choses crûment, sans détour, comme Bernanos, dans le préambule de Sous le soleil de Satan: "Le réalisme est la bonne conscience des salauds. "
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C'est comme ça. On y peut rien. Soyez réalistes...
Que du bon sens! En apparence.
Il faut accepter le réel tel qu'il est
C'est vrai et c'est faux.
Il y a bien sûr de multiples données qui ne sont pas en notre pouvoir, qui sont liées à notre condition d'être fini et mortel.
Mais ces prétendus constats de bon sens sont bien souvent les résultats partiels d'une illusion.
Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais que vaut ce que nous croyons?
On peut toujours plus qu'on ne le croit, dans certaines limites bien sûr...De certains maladies même, nous sommes parfois la source (les conséquences du tabagisme...)
Notre pouvoir est limité certes, mais nous ne soupçonnons pas toujours nos capacités de changer les choses, surtout dans le domaine culturel et social.
Encore faut il qu'il y ait savoir et volonté (commune)
Ce que nous jugeons impossible peut parfois aboutir: l'esclavage a eu une fin, l'Afrique du Sud a eu raison de l'apartheid, les paroles gaullistes de résistance ont abouti, le Mur de Berlin est tombé plus vite que prévu.
Quand nous invoquons le poids du réel (souvent par résignation), c'est ce que nous en comprenons, notre interprétation, aboutissement de pas mal d'aveuglement et/ou d'aboulie.
Le réel est toujours vu à travers des filtres qui souvent nous arrangent,surtout dans le monde économique dans lequel nous baignons, dont beaucoup d'économistes myopes déforment la vision.
Rien n'est inéluctable
A une époque bien plus terrible que la nôtre, Roosevelt indiquait comment briser le fatalisme, lutter contre les prédateurs financiers et le discours dominant des puissants qui avaient mené la pays à la ruine.
Il disait en 1932 : “Nos dirigeants républicains nous expliquent que les lois économiques – sacrées, inviolables, immuables – provoquent des mouvements de panique que nul ne peut prévoir. Mais pendant qu’ils déblatèrent sur ces lois économiques, des hommes et des femmes meurent de faim. Nous devons affirmer fermement que les lois économiques ne sont pas faites par la nature. Elles sont faites par les êtres humains. Lorsque nous en aurons la possibilité, le gouvernement prendra toutes ses responsabilités pour soulager la détresse.”
On se souvient encore de son fameux discours d'investiture.
Aujourd'hui encore, la logique ultralibérale, imposé comme un dogme intangible, tend à neutraliser tout débat, tout approfondissement, en opposant le TINA (Il n'y a pas d'alternative!) à toutes propositions de changement.
Les lois de l'économie (comme on dit à tort) n'ont rien à voir avec des lois de la nature. On nous a tellement répété depuis plus de trente ans qu' on a tout essayé ..Les dérives du marché peuvent se corriger. Mais nous avons intériorisé ce discours, conditionnés par les medias asservis et la novlangue ambiante.
Il importe de démaquiller le discours économique dominant, de penser l’économie autrement,
de démystifier les discours déclinistes ou conservateurs.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin, disent certains économistes critiques qui lèvent le nez du guidon
L'impuissance politique se paie au prix fort.
Non, rien n'est inéluctable:
"...Ceux qui crient au loup et attendent la catastrophe font le jeu des dominants. Ils détournent l’attention et surtout ils font peur et donc incitent à accepter n’importe quoi. Ils préparent le terrain aux sacrifices. Nos Systèmes reposent sur la peur et tous ceux qui assurent la promotion de cette peur renforcent l’ordre qui conduit à la nouvelle servitude. Au viol des libertés privées. Aux contrôles. Aux manipulations. A la surveillance généralisée. A la guerre.
Les peuples sont censés avoir peur, liste non limitative: du terrorisme, de l’Islam radical, d’Ebola, des Russes, des Chinois, du chômage, du tabac, de l’alcool, des voitures, de la racaille, du fisc, de l’extrême droite, des racistes, des antisémites… la prolifération des peurs justifie l’évolution vers ce système de nouvelles servitudes. Quand on a peur, on s’en remet à ceux qui disent vous protéger. La grande peur millénariste de la crise financière et économique vient couronner le tout..."
Pour dire les choses crûment, sans détour, comme Bernanos, dans le préambule de Sous le soleil de Satan: "Le réalisme est la bonne conscience des salauds. "
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jeudi 27 novembre 2014
Cachotteries bancaires
Un feuilleton inépuisable.
Celui des petites facéties de nos petits et grands argentiers.
Les banques françaises adorent vivre au paradis, tout en n'osant pas le dire. Elles ont leur petit secrets. Les petites cachottières!
Elles ne disent pas ce qu'elles font et ne font pas ce qu'elles disent.
Il faut dire qu'elles ont plus d'un complice et les Etats sont assez coopératifs...
Le Luxembourg, pour elles et pour d'autres, est un pays d'accueil rêvé (Junker à bon coeur), mais sans comparaison tout de même avec la Caraïbe, bien plus accueillante en ce qui concerne la douceur de vivre...Les Caïmans, là-bas ne sont pas dangereux.
Mais on commence à savoir. C'est déjà un petit progrès.
Les cinq grandes banques françaises comptent un tiers de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
"... Une étude, publiée par la plateforme Paradis fiscaux et judiciaires qui regroupe 19 associations spécialisées dans la lutte contre l’évasion fiscale, souligne que « la présence des banques françaises dans les paradis fiscaux reste tout sauf anecdotique ou marginale ». Le rapport s’appuie sur les données que les banques françaises ont dû, pour la première fois, grâce à une nouvelle disposition législative, fournir sur les activités de leurs filiales dans tous les pays du monde. BNP Paribas, la Société générale, BPCE, le Crédit agricole et le Crédit mutuel ont donc rendu publics le nombre et la localisation précise de toutes leurs filiales, ainsi que le nombre de salariés qu’elles y emploient et le chiffre d’affaires que ces filiales réalisent.
L’an prochain, les banques françaises devront dévoiler des informations plus intéressantes encore sur les bénéfices réalisés et les impôts payés par chaque filiale. Et toutes les banques européennes devront faire de même. La mise en place de cette « comptabilité pays par pays », réclamée depuis dix ans par les ONG, est un immense pas en avant.
Les données révélées confirment en effet officiellement les analyses produites depuis des années par les observateurs les plus critiques du système financier mondial (lire ici, par exemple) : « Ces chiffres, même partiels, confirment que le recours aux paradis fiscaux, loin d'être anecdotique, est au cœur du fonctionnement des banques ayant des stratégies internationales », pointe Grégoire Niaudet du Secours catholique, coauteur de l'étude, cité dans un communiqué. Un tiers des filiales des cinq banques françaises se situent dans des paradis fiscaux (au sens où l’entend le Tax justice network, l’association la plus pointue dans ce domaine). Et le quart de leur chiffre d’affaires international en provient. En 2012, les cinq banques détenaient 527 filiales dans ces territoires. Deux ans plus tard, elles étaient cinquante de plus.
Là encore, BNP Paribas réalise le plus gros chiffre d’affaires dans ces territoires opaques : 8 milliards d’euros, soit 21 % de son PNB global. Viennent ensuite la Société générale (2,4 milliards d’euros), le Crédit agricole (1,9 milliard d’euros), le Crédit mutuel (876 millions d’euros) et la BPCE, Banque populaire Caisses d'épargne (495 millions d’euros)...
... Mais, malgré les demandes et les alertes d’une trentaine d’ONG très mobilisées, il a été décidé de ne pas imposer aux entreprises de communiquer publiquement leurs rapports, ni de les obliger à lister les activités de l’ensemble de leurs filiales. Même lorsqu’elles sont bien camouflées au Luxembourg ou aux Bermudes. « D’autre part, souligne Eurodad, les dispositions inéquitables fixées par la France dans ses conventions fiscales ont eu pour résultat une baisse substantielle des taux d’imposition des pays en développement, entraînant de facto une perte de revenus pourtant indispensables. »
La transparence n'est pas encore d'actualité, mais depuis Denis Robert, le pionnier, on pourrait s'acheminer vers un peu plus de règles communes. Si...si...
Sinon, on repart inévitablement vers une nouvelle supercrise et les Etats, déjà démunis, n'auront plus un sou à leur donner pour les renflouer. Des sous: les nôtres! Mais est-ce que la City suivra? Incredible, my dear. Too big...
Les derniers tests ne rassurent guère.
La BNP, par exemple, a ses petits secrets...Même si c'est un nain par rapport au géant Goldman Sachs, qui joue, dans l'esprit Dallas (et son univers impitoyâ-â-ble!), dans la cour des très grands sur une plus vaste échelle..
Certains s'interrogent: le banquier,serait-il conditionné pour tricher?
Quand on entend les confessions d'anciens banquiers, qui ont osé franchir le mur du silence, briser un tabou, comme JM Naulot, on tombe parfois sur les fesses.
Le discours libéral a tellement imprégné les pratiques et les esprits, qu'il a gagné aussi le discours de nos décideurs, qui ne décident pas grand chose depuis quelques décennies.
Allez comprendre pourquoi il y a (plus que) du malaise dans l'air...
_____
-Relayé par Agoravox
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Celui des petites facéties de nos petits et grands argentiers.
Les banques françaises adorent vivre au paradis, tout en n'osant pas le dire. Elles ont leur petit secrets. Les petites cachottières!
Elles ne disent pas ce qu'elles font et ne font pas ce qu'elles disent.
Il faut dire qu'elles ont plus d'un complice et les Etats sont assez coopératifs...
Le Luxembourg, pour elles et pour d'autres, est un pays d'accueil rêvé (Junker à bon coeur), mais sans comparaison tout de même avec la Caraïbe, bien plus accueillante en ce qui concerne la douceur de vivre...Les Caïmans, là-bas ne sont pas dangereux.
Mais on commence à savoir. C'est déjà un petit progrès.
Les cinq grandes banques françaises comptent un tiers de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
"... Une étude, publiée par la plateforme Paradis fiscaux et judiciaires qui regroupe 19 associations spécialisées dans la lutte contre l’évasion fiscale, souligne que « la présence des banques françaises dans les paradis fiscaux reste tout sauf anecdotique ou marginale ». Le rapport s’appuie sur les données que les banques françaises ont dû, pour la première fois, grâce à une nouvelle disposition législative, fournir sur les activités de leurs filiales dans tous les pays du monde. BNP Paribas, la Société générale, BPCE, le Crédit agricole et le Crédit mutuel ont donc rendu publics le nombre et la localisation précise de toutes leurs filiales, ainsi que le nombre de salariés qu’elles y emploient et le chiffre d’affaires que ces filiales réalisent.
L’an prochain, les banques françaises devront dévoiler des informations plus intéressantes encore sur les bénéfices réalisés et les impôts payés par chaque filiale. Et toutes les banques européennes devront faire de même. La mise en place de cette « comptabilité pays par pays », réclamée depuis dix ans par les ONG, est un immense pas en avant.
Les données révélées confirment en effet officiellement les analyses produites depuis des années par les observateurs les plus critiques du système financier mondial (lire ici, par exemple) : « Ces chiffres, même partiels, confirment que le recours aux paradis fiscaux, loin d'être anecdotique, est au cœur du fonctionnement des banques ayant des stratégies internationales », pointe Grégoire Niaudet du Secours catholique, coauteur de l'étude, cité dans un communiqué. Un tiers des filiales des cinq banques françaises se situent dans des paradis fiscaux (au sens où l’entend le Tax justice network, l’association la plus pointue dans ce domaine). Et le quart de leur chiffre d’affaires international en provient. En 2012, les cinq banques détenaient 527 filiales dans ces territoires. Deux ans plus tard, elles étaient cinquante de plus.
Là encore, BNP Paribas réalise le plus gros chiffre d’affaires dans ces territoires opaques : 8 milliards d’euros, soit 21 % de son PNB global. Viennent ensuite la Société générale (2,4 milliards d’euros), le Crédit agricole (1,9 milliard d’euros), le Crédit mutuel (876 millions d’euros) et la BPCE, Banque populaire Caisses d'épargne (495 millions d’euros)...
... Mais, malgré les demandes et les alertes d’une trentaine d’ONG très mobilisées, il a été décidé de ne pas imposer aux entreprises de communiquer publiquement leurs rapports, ni de les obliger à lister les activités de l’ensemble de leurs filiales. Même lorsqu’elles sont bien camouflées au Luxembourg ou aux Bermudes. « D’autre part, souligne Eurodad, les dispositions inéquitables fixées par la France dans ses conventions fiscales ont eu pour résultat une baisse substantielle des taux d’imposition des pays en développement, entraînant de facto une perte de revenus pourtant indispensables. »
La transparence n'est pas encore d'actualité, mais depuis Denis Robert, le pionnier, on pourrait s'acheminer vers un peu plus de règles communes. Si...si...
Sinon, on repart inévitablement vers une nouvelle supercrise et les Etats, déjà démunis, n'auront plus un sou à leur donner pour les renflouer. Des sous: les nôtres! Mais est-ce que la City suivra? Incredible, my dear. Too big...
Les derniers tests ne rassurent guère.
La BNP, par exemple, a ses petits secrets...Même si c'est un nain par rapport au géant Goldman Sachs, qui joue, dans l'esprit Dallas (et son univers impitoyâ-â-ble!), dans la cour des très grands sur une plus vaste échelle..
Certains s'interrogent: le banquier,serait-il conditionné pour tricher?
Quand on entend les confessions d'anciens banquiers, qui ont osé franchir le mur du silence, briser un tabou, comme JM Naulot, on tombe parfois sur les fesses.
Le discours libéral a tellement imprégné les pratiques et les esprits, qu'il a gagné aussi le discours de nos décideurs, qui ne décident pas grand chose depuis quelques décennies.
Allez comprendre pourquoi il y a (plus que) du malaise dans l'air...
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-Relayé par Agoravox
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mercredi 26 novembre 2014
Réforme territoriale: la fin?
C'est fait. C'est voté.
Mais des tas de problèmes restent en suspens.
L'édifice reste à construire. Le flou domine dans les futurs pouvoirs et les prérogatives de ces nouvelles super-régions aux contours souvent bien artificiels.
Déjà, c'est la guerre des capitales.
Le découpage est déjà contesté
On se demande encore quel est le sens de cette réforme, du moins en ce qui concerne les nouveaux découpages régionaux, où l'arbitraire semble avoir dominé. On en veut pour preuve les multiples moutures du projet.
Les critiques ne manquent pas: la réforme territoriale ne rapportera rien (dans le meilleur des scénarios).. "Les régions ne pèsent que 2% de la dépense publique, explique à FTVi Claude Gewerc, président PS de la région Picardie. "Où sont les marges de manœuvre économique? Si c'est là que François Hollande veut faire des économies, il s'est trompé".
Ou alors la motivation est ailleurs, comme la laissent entendre certains...
On croirait assister au degré 0 de la géographie
"...Se focaliser sur le nombre est malheureusement un moyen d’esquiver la problématique de fond : des régions pourquoi faire ?.. Pour l’État, le moyen le plus simple est de couper dans les budgets des services publics et de taper dans le mille-feuille politico-administratif : les départements et les régions en font logiquement les frais. C’est le seul sens que comporte l’actuel projet du gouvernement Valls, le seul.
Foin d’imagination, fichtre d’adapter les collectivités locales et régionales aux bassins de vie et d’emploi, au diable un redécoupage des départements, bref adieu l’innovation. Non, le plus simple pour la technobureaucratie soutenue par des politiques en panne d’inspiration, c’est de jouer à nouveau au mécano territorial : on ajoute des régions les unes aux autres pour faire de grandes institutions, on les fait passer de 22 à 11. Autrement dit, on divise par deux, comme une poire. C’est le degré zéro de la géographie..."
Fallait-il changer un système qui ne marchait pas si mal, malgré ses défauts, même si les regroupements de communes, donc de moyens, s'imposent.
Les vrais projets de fond manquent gravement.
L'argument de la petitesse des régions ne tient pas. Le cas allemand, souvent pris pour modèle, le montre bien. Le découpage en Länder, très inégaux en taille et en population, s'est fait sur la base d'anciennes frontières historiques. Big is not always beautiful...
Balkaniser un peu plus l'Europe aux dépends des Etats, n'est-ce pas finalement l'objectif à terme?... Comme le suggèrent deux réactions de la droite libérale:
Dans le Figaro du 12 novembre 2014 dans les pages débats Opinions voila ce qu’écrivent Serge Federbusch et Yves de Kerdrel dans deux tribunes intitulées « l’Impôt une passion socialiste » et « la droite doit voter la réforme des régions ! ».
« Les socialistes ont mal traduit le néolibéralisme en vogue depuis bientôt quarante ans dans le monde. Ils ont à peine dévêtu l’État mais ont rajouté couche sur couche à l’habit des autres collectivités au prétexte de déconcentration (…) La construction européenne et la mondialisation rendent en effet superflus, en France au moins, deux des échelons suivants : communes, intercommunalités,départements, régions, État national et Union. Si un « cost killer » impitoyable s’emparait du pouvoir en Europe, il est probable qu’il supprimerait, pour la France, la strate départementale mais aussi la strate étatique qui entrave désormais les politiques communes plus qu’elle ne les relaie. Naturellement les traditions nationales répugnent à cette disparition. Les élus n’ont pas envie de se faire hara-kiri » (Serge Federbusch – Le Figaro )
« La première partie de la réforme territoriale va être soumise au vote des députés.(…) il s’agit là du premier étage de la fusée concernant la réforme de l’Etat. Celle que chacun à gauche (ndlr PS-EELV, la droite complexée) comme à droite qualifie de « mère de toute les réformes » (1) (…)Cette réforme va dans le sens désiré d’un simplification de l’Etat et d’une réduction de la dépense publique » (…) Tous les leaders de droite proclament qu’ils mettront en place une vaste réforme territoriale s’ils arrivent au pouvoir en 2017. Certes le texte qu’A Vallini soumettra aux députés dans quelques jours ne concerne qu’une partie de cette réforme de l’organisation du territoire. Suivront ensuite la réforme des départements (à l’échéance 2020) et surtout celle des intercommunalités (3). Il n’empêche que la réduction de moitié du nombre de régions va dans le sens de l’histoire, et dans le sens de ce que font nos principaux voisins européens . (…)En Italie (…) droite et gauche se sont accordées pour supprimer les 107 « provincia » comparables à nos départements. (…) Formons le vœu que les parlementaires français de droite fassent preuve d’une responsabilité équivalente à celle de leurs homologues transalpins. ( Yves de Kerdrel )
Propos révélateurs. Voilà sans doute le fin mot d'une affaire.bien mal engagée.
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Mais des tas de problèmes restent en suspens.
L'édifice reste à construire. Le flou domine dans les futurs pouvoirs et les prérogatives de ces nouvelles super-régions aux contours souvent bien artificiels.
Déjà, c'est la guerre des capitales.
Le découpage est déjà contesté
On se demande encore quel est le sens de cette réforme, du moins en ce qui concerne les nouveaux découpages régionaux, où l'arbitraire semble avoir dominé. On en veut pour preuve les multiples moutures du projet.
Les critiques ne manquent pas: la réforme territoriale ne rapportera rien (dans le meilleur des scénarios).. "Les régions ne pèsent que 2% de la dépense publique, explique à FTVi Claude Gewerc, président PS de la région Picardie. "Où sont les marges de manœuvre économique? Si c'est là que François Hollande veut faire des économies, il s'est trompé".
Ou alors la motivation est ailleurs, comme la laissent entendre certains...
On croirait assister au degré 0 de la géographie
"...Se focaliser sur le nombre est malheureusement un moyen d’esquiver la problématique de fond : des régions pourquoi faire ?.. Pour l’État, le moyen le plus simple est de couper dans les budgets des services publics et de taper dans le mille-feuille politico-administratif : les départements et les régions en font logiquement les frais. C’est le seul sens que comporte l’actuel projet du gouvernement Valls, le seul.
Foin d’imagination, fichtre d’adapter les collectivités locales et régionales aux bassins de vie et d’emploi, au diable un redécoupage des départements, bref adieu l’innovation. Non, le plus simple pour la technobureaucratie soutenue par des politiques en panne d’inspiration, c’est de jouer à nouveau au mécano territorial : on ajoute des régions les unes aux autres pour faire de grandes institutions, on les fait passer de 22 à 11. Autrement dit, on divise par deux, comme une poire. C’est le degré zéro de la géographie..."
Fallait-il changer un système qui ne marchait pas si mal, malgré ses défauts, même si les regroupements de communes, donc de moyens, s'imposent.
Les vrais projets de fond manquent gravement.
L'argument de la petitesse des régions ne tient pas. Le cas allemand, souvent pris pour modèle, le montre bien. Le découpage en Länder, très inégaux en taille et en population, s'est fait sur la base d'anciennes frontières historiques. Big is not always beautiful...
Balkaniser un peu plus l'Europe aux dépends des Etats, n'est-ce pas finalement l'objectif à terme?... Comme le suggèrent deux réactions de la droite libérale:
Dans le Figaro du 12 novembre 2014 dans les pages débats Opinions voila ce qu’écrivent Serge Federbusch et Yves de Kerdrel dans deux tribunes intitulées « l’Impôt une passion socialiste » et « la droite doit voter la réforme des régions ! ».
« Les socialistes ont mal traduit le néolibéralisme en vogue depuis bientôt quarante ans dans le monde. Ils ont à peine dévêtu l’État mais ont rajouté couche sur couche à l’habit des autres collectivités au prétexte de déconcentration (…) La construction européenne et la mondialisation rendent en effet superflus, en France au moins, deux des échelons suivants : communes, intercommunalités,départements, régions, État national et Union. Si un « cost killer » impitoyable s’emparait du pouvoir en Europe, il est probable qu’il supprimerait, pour la France, la strate départementale mais aussi la strate étatique qui entrave désormais les politiques communes plus qu’elle ne les relaie. Naturellement les traditions nationales répugnent à cette disparition. Les élus n’ont pas envie de se faire hara-kiri » (Serge Federbusch – Le Figaro )
« La première partie de la réforme territoriale va être soumise au vote des députés.(…) il s’agit là du premier étage de la fusée concernant la réforme de l’Etat. Celle que chacun à gauche (ndlr PS-EELV, la droite complexée) comme à droite qualifie de « mère de toute les réformes » (1) (…)Cette réforme va dans le sens désiré d’un simplification de l’Etat et d’une réduction de la dépense publique » (…) Tous les leaders de droite proclament qu’ils mettront en place une vaste réforme territoriale s’ils arrivent au pouvoir en 2017. Certes le texte qu’A Vallini soumettra aux députés dans quelques jours ne concerne qu’une partie de cette réforme de l’organisation du territoire. Suivront ensuite la réforme des départements (à l’échéance 2020) et surtout celle des intercommunalités (3). Il n’empêche que la réduction de moitié du nombre de régions va dans le sens de l’histoire, et dans le sens de ce que font nos principaux voisins européens . (…)En Italie (…) droite et gauche se sont accordées pour supprimer les 107 « provincia » comparables à nos départements. (…) Formons le vœu que les parlementaires français de droite fassent preuve d’une responsabilité équivalente à celle de leurs homologues transalpins. ( Yves de Kerdrel )
Propos révélateurs. Voilà sans doute le fin mot d'une affaire.bien mal engagée.
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mardi 25 novembre 2014
Dérives psychiatriques
DSM en question
Depuis un certain nombre d'années, des psychiatres s'inquiètent de l'évolution de leur discipline, qui perd de plus en plus un de ses aspects importants: la relation suivie et en profondeur à la personne concrète.
La psychiatrie n'est pas une spécialité médicale comme une autre. Si les connaissances d'ordre neuronal et biochimique ont une place qu'elles n'avaient pas il y a encore cinquante ans, elle ne peut se réduire à cela, en oubliant que les données psychologiques et sociologiques ne peuvent être escamotées, celles-ci prenant souvent une place majeure dans l'interprétation de la genèse et le développement des maladies dites mentales.
C'est cet aspect clinique, ne nécessitant pas que des moyens matériels et des thérapeutiques biochimiques, qui continue à s'imposer dans l'institution, qui n'arrête pas d'être en crise.
Un certain nombre de spécialistes, surtout français, ne pouvant se résoudre à réduire leur fonction à la distribution de molécules chimiques et au suivi purement technique, s'opposent à des réformes qui, depuis un certain nombre d'années, visent surtout le sécuritaire.
Même quelques rapports officiels font état de la grande misère dans laquelle la psychiatrie se trouve aujourd'hui.
Ils insistent sur le fait que la discipline et sa pratique demandent à être repensées.
Les dérives du nouveau DSM, la bible venue d'Outre-Atlantique sont patentes. Elles débouchent sur des classifications et donc des diagnostics parfois aberrants et sur des surprescriptions parfois dangereuses (comme ici en médecine classique), pour le plus grand bonheur des firmes pharmaceutiques. [ le DSM-IV, recense 297 pathologies, classées par grandes catégories. C'est cette classification qui fait référence pour les recherches sur les pathologies mentales, qu'il s'agisse d'études épidémiologiques ou de celles menées par les laboratoires pour évaluer leurs molécules (antidépresseurs, anxiolytiques ou autres neuroleptiques. ]
La surmédicalisation et la marchandisation de la maladie en général deviennent des problèmes qui n'affectent pas seulement les pratiques psychiatriques.
_______________Le psychiatre américain Allen Frances, qui participe ce week-end à un colloque parisien sur les dérives du DSM (*) souligne lui-même les dérapages passés et en cours. Il dénonce une ambition excessive de la part des auteurs qui " voulaient créer un changement de paradigme. Ils sont fascinés par les apports possibles de la biologie, alors que la psychiatrie, contrairement aux autres branches de la médecine, ne dispose pas de tests biologiques. Ils sont fascinés par la médecine préventive, au moment même où celle-ci fait marche arrière dans certains domaines, en raison des coûts et des risques associés aux systèmes de détection précoce (du cancer du sein, par exemple).
Ensuite, chaque psychiatre a tendance à pousser sa spécialité ou son sujet de prédilection et à vouloir élargir le filet des patients potentiellement concernés. Enfin, ils ne réfléchissent pas du tout aux conséquences d’une inflation des diagnostics pour la société et les patients eux-mêmes..."
Il dénonce le business qu'a constitué la vente spectaculaire du manuel et signale qu'"il faut faire très attention quand on pose un diagnostic, surtout sur un sujet jeune. Parce que, même s’il est faux ou abusif, ce jugement risque de rester attaché à la personne toute sa vie. Le diagnostic va changer à la fois la manière dont l’individu se voit et la manière dont les autres le voient. Or, même si les experts du «DSM-5» peuvent avoir parfois raison dans leur façon de modifier telle ou telle catégorie diagnostique, et si chacun d’eux peut avoir la compétence nécessaire pour l’appliquer de manière pertinente à ses patients, il n’en va pas de même des médecins généralistes qui, aux États-Unis comme en France, prescrivent 80% des psychotropes.
Ils ne sont pas formés à la psychiatrie et sont particulièrement sensibles au marketing des laboratoires. Et pour ces derniers, comme je l’ai dit, toute modification de diagnostic est une aubaine, parce qu’elle permet de proposer de nouveaux médicaments ou de nouveaux usages pour des médicaments anciens. Ce qui accroît le coût pour la collectivité et les risques d’effets secondaires. [ Lire «À qui profitent les psychotropes?»]...
... Les données épidémiologiques sont structurellement gonflées. Sur le terrain, les enquêteurs ne sont pas en mesure d’évaluer si un symptôme est complètement présent ou non. Si bien que les chiffres intègrent beaucoup de cas non significatifs. Par ailleurs, c’est l’intérêt des grandes institutions publiques de recherche, comme les NIH (National Institutes of Health) aux États-Unis, de se référer à des données surévaluées. Cela leur permet de décrocher davantage de crédits. Les compagnies pharmaceutiques, elles, tirent argument des taux élevés pour dire que beaucoup de malades ne sont pas identifiés et qu’il faut élargir le marché.
Le «DSM» a moins d’impact en France qu’aux États-Unis, puisque chez nous le remboursement des frais médicaux n’est pas directement lié au diagnostic. Quel est le meilleur système?
Le système américain est très contraignant, car le psychiatre ou le généraliste est obligé, si le patient veut faire jouer l'asurance, de poser un diagnostic dès la première visite. Une visite qui, chez le généraliste, est de sept minutes en moyenne ! C’est une source d’erreurs, et d'inflation des diagnostics et des dépenses de santé. En France, il n’y a pas d'obligation de faire un diagnostic mais, du coup, de nombreux traitements sont engagés sans examen sérieux, et cela n’empêche pas l’explosion des dépenses de santé..."
________
(*) DSM-5, le manuel qui rend fou_
- De stop DSM a post DSM
- Sommes-nous tous des malades mentaux?
- Comment la psychiatrie et l'industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions
- "On assiste à une médicalisation de l'existence"
- Petit tour du monde du normal et du pathologique
- Relativité du normal et du pathologique
__________________
- -Relayé par Agoravox_________________
Depuis un certain nombre d'années, des psychiatres s'inquiètent de l'évolution de leur discipline, qui perd de plus en plus un de ses aspects importants: la relation suivie et en profondeur à la personne concrète.
La psychiatrie n'est pas une spécialité médicale comme une autre. Si les connaissances d'ordre neuronal et biochimique ont une place qu'elles n'avaient pas il y a encore cinquante ans, elle ne peut se réduire à cela, en oubliant que les données psychologiques et sociologiques ne peuvent être escamotées, celles-ci prenant souvent une place majeure dans l'interprétation de la genèse et le développement des maladies dites mentales.
C'est cet aspect clinique, ne nécessitant pas que des moyens matériels et des thérapeutiques biochimiques, qui continue à s'imposer dans l'institution, qui n'arrête pas d'être en crise.
Un certain nombre de spécialistes, surtout français, ne pouvant se résoudre à réduire leur fonction à la distribution de molécules chimiques et au suivi purement technique, s'opposent à des réformes qui, depuis un certain nombre d'années, visent surtout le sécuritaire.
Même quelques rapports officiels font état de la grande misère dans laquelle la psychiatrie se trouve aujourd'hui.
Ils insistent sur le fait que la discipline et sa pratique demandent à être repensées.
Les dérives du nouveau DSM, la bible venue d'Outre-Atlantique sont patentes. Elles débouchent sur des classifications et donc des diagnostics parfois aberrants et sur des surprescriptions parfois dangereuses (comme ici en médecine classique), pour le plus grand bonheur des firmes pharmaceutiques. [ le DSM-IV, recense 297 pathologies, classées par grandes catégories. C'est cette classification qui fait référence pour les recherches sur les pathologies mentales, qu'il s'agisse d'études épidémiologiques ou de celles menées par les laboratoires pour évaluer leurs molécules (antidépresseurs, anxiolytiques ou autres neuroleptiques. ]
La surmédicalisation et la marchandisation de la maladie en général deviennent des problèmes qui n'affectent pas seulement les pratiques psychiatriques.
_______________Le psychiatre américain Allen Frances, qui participe ce week-end à un colloque parisien sur les dérives du DSM (*) souligne lui-même les dérapages passés et en cours. Il dénonce une ambition excessive de la part des auteurs qui " voulaient créer un changement de paradigme. Ils sont fascinés par les apports possibles de la biologie, alors que la psychiatrie, contrairement aux autres branches de la médecine, ne dispose pas de tests biologiques. Ils sont fascinés par la médecine préventive, au moment même où celle-ci fait marche arrière dans certains domaines, en raison des coûts et des risques associés aux systèmes de détection précoce (du cancer du sein, par exemple).
Ensuite, chaque psychiatre a tendance à pousser sa spécialité ou son sujet de prédilection et à vouloir élargir le filet des patients potentiellement concernés. Enfin, ils ne réfléchissent pas du tout aux conséquences d’une inflation des diagnostics pour la société et les patients eux-mêmes..."
Il dénonce le business qu'a constitué la vente spectaculaire du manuel et signale qu'"il faut faire très attention quand on pose un diagnostic, surtout sur un sujet jeune. Parce que, même s’il est faux ou abusif, ce jugement risque de rester attaché à la personne toute sa vie. Le diagnostic va changer à la fois la manière dont l’individu se voit et la manière dont les autres le voient. Or, même si les experts du «DSM-5» peuvent avoir parfois raison dans leur façon de modifier telle ou telle catégorie diagnostique, et si chacun d’eux peut avoir la compétence nécessaire pour l’appliquer de manière pertinente à ses patients, il n’en va pas de même des médecins généralistes qui, aux États-Unis comme en France, prescrivent 80% des psychotropes.
Ils ne sont pas formés à la psychiatrie et sont particulièrement sensibles au marketing des laboratoires. Et pour ces derniers, comme je l’ai dit, toute modification de diagnostic est une aubaine, parce qu’elle permet de proposer de nouveaux médicaments ou de nouveaux usages pour des médicaments anciens. Ce qui accroît le coût pour la collectivité et les risques d’effets secondaires. [ Lire «À qui profitent les psychotropes?»]...
... Les données épidémiologiques sont structurellement gonflées. Sur le terrain, les enquêteurs ne sont pas en mesure d’évaluer si un symptôme est complètement présent ou non. Si bien que les chiffres intègrent beaucoup de cas non significatifs. Par ailleurs, c’est l’intérêt des grandes institutions publiques de recherche, comme les NIH (National Institutes of Health) aux États-Unis, de se référer à des données surévaluées. Cela leur permet de décrocher davantage de crédits. Les compagnies pharmaceutiques, elles, tirent argument des taux élevés pour dire que beaucoup de malades ne sont pas identifiés et qu’il faut élargir le marché.
Le «DSM» a moins d’impact en France qu’aux États-Unis, puisque chez nous le remboursement des frais médicaux n’est pas directement lié au diagnostic. Quel est le meilleur système?
Le système américain est très contraignant, car le psychiatre ou le généraliste est obligé, si le patient veut faire jouer l'asurance, de poser un diagnostic dès la première visite. Une visite qui, chez le généraliste, est de sept minutes en moyenne ! C’est une source d’erreurs, et d'inflation des diagnostics et des dépenses de santé. En France, il n’y a pas d'obligation de faire un diagnostic mais, du coup, de nombreux traitements sont engagés sans examen sérieux, et cela n’empêche pas l’explosion des dépenses de santé..."
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(*) DSM-5, le manuel qui rend fou_
- De stop DSM a post DSM
- Sommes-nous tous des malades mentaux?
- Comment la psychiatrie et l'industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions
- "On assiste à une médicalisation de l'existence"
- Petit tour du monde du normal et du pathologique
- Relativité du normal et du pathologique
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- -Relayé par Agoravox_________________
lundi 24 novembre 2014
USA: l'ennemi intime
Addiction aux armes
L' Amérique est régulièrement en lutte contre elle même, insidieusement, cruellement.
Les armes, de tous calibres, on les affectionne et, paradoxalement, on condamne leurs effets multiples et ravageurs. Bien hypocritement.
Un lourd héritage...
Le Deuxième amendement a toujours une valeur sacrée dans la plupart des Etats.
La législation est à géométrie variable et particulièrement floue.
Malgré la terrible succession de tueries, la question de la vente quasi libre des armes et de leur utilisation reste toujours en suspens:30000 morts par an.
Les drames se succèdent et se ressemblent tragiquement, les policiers étant aussi concernés.
Une fusillade par semaine dans les écoles américaines...
Les armes automatiques sont comme des jouets pour enfants.
Banalisation terrible, à laquelle n'est pas étranger le poids des lobbies.
Des voix régulièrement se font entendre, Obama fait part régulièrement de son inquiétude, mais il semble toujours impuissant face à la droite, le Tea Party et le très puissant et influent business de la NRA.
Rien ne change et n'est près de changer, malgré les pleurs, les bons sentiments et la mobilisation de citoyens déterminés.
Toute une histoire, tout un contexte culturel, qui ne semble pas près de s'effacer.
D'autres pays ont aussi un problème avec les armes à feu, comme on l'a vu récemment au Canada, mais moins que son voisin.
____________ La violence continue de fasciner les Américains.
"...Il existe là-bas un ancrage social et historique profond des armes à feu, vénérées comme un « héritage commun » de longue date, érigé à la gloire des grands défenseurs de la liberté nationale. Burbick insiste sur ce droit indéfectible à posséder une arme - droit qui échappe au système de classes. Parmi les électeurs, beaucoup sont patriotes et armés : ils seront cajolés durant les campagnes de Reagan et de Bush fils. La NRA, en effet, est considérée depuis 2001 par le magazine Fortune comme « le lobby le plus puissant de Washington ». Sa bonne santé apparaît pour beaucoup comme un indicateur des « libertés individuelles », tissant le lien entre les armes et les « héros mythiques de la Frontière », célébrant le courage des soldats revenus des guerres du Vietnam et de Corée. Au cœur de cet imaginaire guerrier affleurent les figures légendaires de la conquête de l'Ouest, très vite mises en exergue par le biais du cinéma et de la télévision, avec leur lot de figures héroïques mortes au combat, les armes à la main. En parallèle apparaît une impossibilité de réguler la course à l'armement, sous peine d'aller à l'encontre de la Constitution et du deuxième amendement. C'est ainsi que le pays se radicalise dans une logique consumériste, alors que le fantasme de l'Ouest sauvage semble s'ancrer au cœur du malaise..".
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L' Amérique est régulièrement en lutte contre elle même, insidieusement, cruellement.
Les armes, de tous calibres, on les affectionne et, paradoxalement, on condamne leurs effets multiples et ravageurs. Bien hypocritement.
Un lourd héritage...
Le Deuxième amendement a toujours une valeur sacrée dans la plupart des Etats.
La législation est à géométrie variable et particulièrement floue.
Malgré la terrible succession de tueries, la question de la vente quasi libre des armes et de leur utilisation reste toujours en suspens:30000 morts par an.
Les drames se succèdent et se ressemblent tragiquement, les policiers étant aussi concernés.
Une fusillade par semaine dans les écoles américaines...
Les armes automatiques sont comme des jouets pour enfants.
Banalisation terrible, à laquelle n'est pas étranger le poids des lobbies.
Des voix régulièrement se font entendre, Obama fait part régulièrement de son inquiétude, mais il semble toujours impuissant face à la droite, le Tea Party et le très puissant et influent business de la NRA.
Rien ne change et n'est près de changer, malgré les pleurs, les bons sentiments et la mobilisation de citoyens déterminés.
Toute une histoire, tout un contexte culturel, qui ne semble pas près de s'effacer.
D'autres pays ont aussi un problème avec les armes à feu, comme on l'a vu récemment au Canada, mais moins que son voisin.
____________ La violence continue de fasciner les Américains.
"...Il existe là-bas un ancrage social et historique profond des armes à feu, vénérées comme un « héritage commun » de longue date, érigé à la gloire des grands défenseurs de la liberté nationale. Burbick insiste sur ce droit indéfectible à posséder une arme - droit qui échappe au système de classes. Parmi les électeurs, beaucoup sont patriotes et armés : ils seront cajolés durant les campagnes de Reagan et de Bush fils. La NRA, en effet, est considérée depuis 2001 par le magazine Fortune comme « le lobby le plus puissant de Washington ». Sa bonne santé apparaît pour beaucoup comme un indicateur des « libertés individuelles », tissant le lien entre les armes et les « héros mythiques de la Frontière », célébrant le courage des soldats revenus des guerres du Vietnam et de Corée. Au cœur de cet imaginaire guerrier affleurent les figures légendaires de la conquête de l'Ouest, très vite mises en exergue par le biais du cinéma et de la télévision, avec leur lot de figures héroïques mortes au combat, les armes à la main. En parallèle apparaît une impossibilité de réguler la course à l'armement, sous peine d'aller à l'encontre de la Constitution et du deuxième amendement. C'est ainsi que le pays se radicalise dans une logique consumériste, alors que le fantasme de l'Ouest sauvage semble s'ancrer au cœur du malaise..".
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dimanche 23 novembre 2014
Cons anciens et nouveaux
Comment s'en débarrasser?
Vaste programme!...
.Deux mots n'y suffiront pas.
Il y a tant à dire et à faire..
Ils ont leur site.
Non contents de l'être (cons), ils volent en escadrille.
Contrairement à ce que croient certains spécialistes en conologie, les efforts pour les dé-conner.seraient vains.
_____Faut être c** pour passer son temps à en parler, quand on sait que Le temps ne fait rien à l'affaire.... ♪♫♪
Enfin, il exagère peut-être un peu, Georges...
Chacun est (se croit) une exception.
____________________________
Vaste programme!...
.Deux mots n'y suffiront pas.
Il y a tant à dire et à faire..
Ils ont leur site.
Non contents de l'être (cons), ils volent en escadrille.
Contrairement à ce que croient certains spécialistes en conologie, les efforts pour les dé-conner.seraient vains.
_____Faut être c** pour passer son temps à en parler, quand on sait que Le temps ne fait rien à l'affaire.... ♪♫♪
Enfin, il exagère peut-être un peu, Georges...
Chacun est (se croit) une exception.
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samedi 22 novembre 2014
Au fil du net
* Plus de souci pour le secteur bancaire?
Un jeu truqué.
* Quand Google fait dans la diplomatie secrète.
Google tisse sa toile...
* Une Suisse toujours accueillante pour les Français.
UBS surtout...
* Nouvelle route de la soie?
* Dernières nouvelles de Fukushima.
* Un mathématicien atypique et hors du commun: Alexandre Grothendieck.
Atypique, vraiment.
* La Chine n'est pas pressée...
* Etats-Unis : après les subprimes, une crise de la dette étudiante ?
La fabrique de l'étudiant endetté.
* SDF en hausse de 44% en 11 ans.
* Areva va pas...
Des surcoûts importants. Un fiasco industriel? Sans avenir?
«On ne sait pas si on va réussir à le construire. On ne se sait pas à quel prix, il peut être réalisé. De 3,5 milliards d'euros, on est passé à 5 milliards maintenant on évoque le chiffre de 6 ou 7 milliards. Quant à savoir s'il est rentable, on ose même pas se poser la question», résume un cadre dirigeant d'EDF.
_________________
-Photos
- Revue de presse
- Un film pas comme les autres
- Anticipation?
__________________
Un jeu truqué.
Faites comme je dis... |
* Quand Google fait dans la diplomatie secrète.
Google tisse sa toile...
* Une Suisse toujours accueillante pour les Français.
UBS surtout...
* Nouvelle route de la soie?
* Dernières nouvelles de Fukushima.
* Un mathématicien atypique et hors du commun: Alexandre Grothendieck.
Atypique, vraiment.
* La Chine n'est pas pressée...
* Etats-Unis : après les subprimes, une crise de la dette étudiante ?
La fabrique de l'étudiant endetté.
* SDF en hausse de 44% en 11 ans.
* Areva va pas...
Des surcoûts importants. Un fiasco industriel? Sans avenir?
«On ne sait pas si on va réussir à le construire. On ne se sait pas à quel prix, il peut être réalisé. De 3,5 milliards d'euros, on est passé à 5 milliards maintenant on évoque le chiffre de 6 ou 7 milliards. Quant à savoir s'il est rentable, on ose même pas se poser la question», résume un cadre dirigeant d'EDF.
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-Photos
- Revue de presse
- Un film pas comme les autres
- Anticipation?
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vendredi 21 novembre 2014
Les plus riches coûtent cher
Impayables, les riches, les très riches!
Impayables... si on peut dire...
Toujours à se plaindre!
Faut dire qu'ils ont une vie compliquée.
Déjà La Fontaine opposait l'agitation fiévreuse du financier oisif à l'activité tranquille du savetier laborieux.
Dans son film Le Capital, Costa Gavras fait le portrait saisissant d'un directeur de grande banque agité, courant après des performances plus ou moins douteuses, flambant sa vie jusqu'à la saturation et le dégoût.
Etre Soros, Bill Gates ou Bettancourt, c'est pas la fête tous les jours!
Que de soucis!...
Ils finiraient par envier les pauvres.
Enfin, s'ils les connaissent...
Mais ils en ont parfois entendu parler, du fond de leurs ghettos.
S'ils sont pauvres, c'est (un peu, beaucoup) de leur faute.
Toujours à se plaindre et y'en a que pour eux.
N'ont qu'à travailler!
Ils ont oublié de prendre l'ascenceur.
Et puis, même avec cinq euros par jour, on peut vivre.
Certains ignorent leurs droits et passent à côté de sommes qu' on leur doit. Pas malins!
Et puis, il peuvent toujours rêver...
Ils en ont le temps, eux qui sont responsables de la dette publique...
Le ruissellement finira par les atteindre... avec le temps
____________________Etre riche, ça se mérite!
C'est subir beaucoup de tracasseries et d'inconvénients.
C'est parfois devoir se mettre à l'abri, voire s'exiler, parfois se protéger, dans un univers souvent impitoyable.
Et puis tout augmente, même les yachts.
Il faut même parfois être assistés
Chacun pour soi, après tout..C'est le moteur de la création de richesses... un bienfait pour l'économie.
Et ils donnent beaucoup...
Oui, vraiment: que de soucis pour les plus riches!
_____
-Relayé par Agoravox
_____________
Impayables... si on peut dire...
Toujours à se plaindre!
Faut dire qu'ils ont une vie compliquée.
Déjà La Fontaine opposait l'agitation fiévreuse du financier oisif à l'activité tranquille du savetier laborieux.
Dans son film Le Capital, Costa Gavras fait le portrait saisissant d'un directeur de grande banque agité, courant après des performances plus ou moins douteuses, flambant sa vie jusqu'à la saturation et le dégoût.
Etre Soros, Bill Gates ou Bettancourt, c'est pas la fête tous les jours!
Que de soucis!...
Ils finiraient par envier les pauvres.
Enfin, s'ils les connaissent...
Mais ils en ont parfois entendu parler, du fond de leurs ghettos.
S'ils sont pauvres, c'est (un peu, beaucoup) de leur faute.
Toujours à se plaindre et y'en a que pour eux.
N'ont qu'à travailler!
Ils ont oublié de prendre l'ascenceur.
Et puis, même avec cinq euros par jour, on peut vivre.
Certains ignorent leurs droits et passent à côté de sommes qu' on leur doit. Pas malins!
Et puis, il peuvent toujours rêver...
Ils en ont le temps, eux qui sont responsables de la dette publique...
Le ruissellement finira par les atteindre... avec le temps
____________________Etre riche, ça se mérite!
C'est subir beaucoup de tracasseries et d'inconvénients.
C'est parfois devoir se mettre à l'abri, voire s'exiler, parfois se protéger, dans un univers souvent impitoyable.
Et puis tout augmente, même les yachts.
Il faut même parfois être assistés
Chacun pour soi, après tout..C'est le moteur de la création de richesses... un bienfait pour l'économie.
Et ils donnent beaucoup...
Oui, vraiment: que de soucis pour les plus riches!
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-Relayé par Agoravox
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jeudi 20 novembre 2014
Gare aux robots?
Le Président adore les robots.
D'autres sont plus circonspects
Dans la concurrence mondiale, la course à la productivité, le développement de la robotisation s'accélère partout et il y a de quoi se faire du souci concernant les conséquences sur un certain nombre d'emplois, dont on ne voit pas comment ils pourraient être compensés à la même vitesse.
La robolution est en marche.
Les classes moyennes seraient les plus touchées et, si l'on en croit certaines projections, la roborisation menacerait un emploi sur trois au Royaume-Uni.
En France, d'ici 2025, les robots pourraient tuer trois millions d'emplois
Les nouveaux robots en tous genres pourront prendre beaucoup de choses en main, pour le meilleur et pour le pire
Google est en première ligne.
___________Est-ce le stade ultime du capitalisme, auquel nous pourrions assister?
Le rêve de tout employeur pourrait-il connaître un début de réalisation?
Certains se veulent rassurants: on peut toujours relativiser, voir l'aspect aussi nécessaire que positif des choses.
Il n'en reste pas moins que le pessimisme semble être de mise, selon le Contrarien. Un pessimisme salutaire pour mieux anticiper les mutations à venir?
"... C’est un article de La Tribune qui revient sur la dernière étude au sujet de l’emploi et de la révolution informatico-robotique actuelle. Cette étude a été réalisée par le grand cabinet de conseil Deloitte et ses conclusions sont assez noires concernant le salariat. D’ailleurs, ces derniers temps, les études tendant à prouver que le niveau d’emploi va considérablement chuter se multiplient. Mais vous pouvez toujours croire au Père Noël et à l’histoire des canuts qui ne voulaient pas disparaître et « qui avaient peur du changement ».
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir se doter de nouvelles qualifications avance l’étude.
Le remplacement des hommes par les machines pour les tâches automatisées n’est pas un fait nouveau, mais son impact chiffré était jusqu’alors méconnu. Une étude conjointe de Deloitte et de l’Université d’Oxford avance que la tendance pourrait concerner jusqu’à un emploi sur trois au Royaume-Uni.
Les métiers tel qu’assistant libraire, secrétaire, agent de voyage ou encore greffier sont parmi les plus exposés à la concurrence des ordinateurs. Le phénomène est déjà bien entamé puisque depuis 2001, ces métiers ont déjà fondu de 40 % selon l’étude publiée lundi par Deloitte et l’université d’Oxford,
L’avenir pour le marché du travail n’est que plus sombre puisque 35 % des emplois au Royaume-Uni et 30 % à Londres risquent d’être supplantés par des machines d’ici les vingt prochaines années poursuit l’étude. »
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir se doter de nouvelles qualifications avance l’étude. Bien sûr, les compétences en matière numérique sont les plus demandées : 85 % des employeurs londoniens sont à la recherche de profils avec « un savoir-faire digital », mais aussi avec des aptitudes en management et une bonne dose de créativité. En somme, mieux vaut avoir les qualités qu’un ordinateur ne pourra (jamais ?) se doter.
Loin d’être fatalistes, les analystes de Deloitte appellent les décideurs politiques et les entrepreneurs à réagir, vite, pour que la « main-d’oeuvre » se dote de ces aptitudes inimitables par les machines. »
_________
- 15 000 robots supplémentaires dans les hangars d’Amazon
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D'autres sont plus circonspects
Dans la concurrence mondiale, la course à la productivité, le développement de la robotisation s'accélère partout et il y a de quoi se faire du souci concernant les conséquences sur un certain nombre d'emplois, dont on ne voit pas comment ils pourraient être compensés à la même vitesse.
La robolution est en marche.
Les classes moyennes seraient les plus touchées et, si l'on en croit certaines projections, la roborisation menacerait un emploi sur trois au Royaume-Uni.
En France, d'ici 2025, les robots pourraient tuer trois millions d'emplois
Les nouveaux robots en tous genres pourront prendre beaucoup de choses en main, pour le meilleur et pour le pire
Google est en première ligne.
___________Est-ce le stade ultime du capitalisme, auquel nous pourrions assister?
Le rêve de tout employeur pourrait-il connaître un début de réalisation?
Certains se veulent rassurants: on peut toujours relativiser, voir l'aspect aussi nécessaire que positif des choses.
Il n'en reste pas moins que le pessimisme semble être de mise, selon le Contrarien. Un pessimisme salutaire pour mieux anticiper les mutations à venir?
"... C’est un article de La Tribune qui revient sur la dernière étude au sujet de l’emploi et de la révolution informatico-robotique actuelle. Cette étude a été réalisée par le grand cabinet de conseil Deloitte et ses conclusions sont assez noires concernant le salariat. D’ailleurs, ces derniers temps, les études tendant à prouver que le niveau d’emploi va considérablement chuter se multiplient. Mais vous pouvez toujours croire au Père Noël et à l’histoire des canuts qui ne voulaient pas disparaître et « qui avaient peur du changement ».
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir se doter de nouvelles qualifications avance l’étude.
Le remplacement des hommes par les machines pour les tâches automatisées n’est pas un fait nouveau, mais son impact chiffré était jusqu’alors méconnu. Une étude conjointe de Deloitte et de l’Université d’Oxford avance que la tendance pourrait concerner jusqu’à un emploi sur trois au Royaume-Uni.
Les métiers tel qu’assistant libraire, secrétaire, agent de voyage ou encore greffier sont parmi les plus exposés à la concurrence des ordinateurs. Le phénomène est déjà bien entamé puisque depuis 2001, ces métiers ont déjà fondu de 40 % selon l’étude publiée lundi par Deloitte et l’université d’Oxford,
L’avenir pour le marché du travail n’est que plus sombre puisque 35 % des emplois au Royaume-Uni et 30 % à Londres risquent d’être supplantés par des machines d’ici les vingt prochaines années poursuit l’étude. »
« Pour éviter d’être évincés par les robots, les employés vont devoir se doter de nouvelles qualifications avance l’étude. Bien sûr, les compétences en matière numérique sont les plus demandées : 85 % des employeurs londoniens sont à la recherche de profils avec « un savoir-faire digital », mais aussi avec des aptitudes en management et une bonne dose de créativité. En somme, mieux vaut avoir les qualités qu’un ordinateur ne pourra (jamais ?) se doter.
Loin d’être fatalistes, les analystes de Deloitte appellent les décideurs politiques et les entrepreneurs à réagir, vite, pour que la « main-d’oeuvre » se dote de ces aptitudes inimitables par les machines. »
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- 15 000 robots supplémentaires dans les hangars d’Amazon
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