Ça va jazzer

https://www.jazzradio.fr/

vendredi 15 novembre 2024

Immigration

                Prendre du recul vis à vis des bruits de la rue, des préjugés, des simplifications abusives, des slogans politiques, des peurs et des fantasmes, en rétablissant une part de vérité sur ce sujet devenu central par basculement identitaire...


   Un débat souvent sans vision.


                Un document stimulant à suivre... jusqu'au bout: ICI


   _____________________________

Gaza: tous coupables?

          "Pas de population innocente à Gaza" :C'est ce que prétend sans vergogne une frange radicale de l'extrême droite israëlienne et ultra-sioniste. Louis Sarkozy s'est aligné sur ce radicalisme. Du Nil à l'Euphrate, voilà le slogan de Netanyahou et de certains de ses ministres annexionnistes.   Adieu la Palestine?    Bonjour les colons.  Vive l'annexion!   Avec l'aide de Dieu, le Grand Israël vivra....   Tant pîs pour les "animaux"                                                                                               Bref, à GAZA, le nettoyage n'en finit pas... Les crimes sont dénoncés. L'Europe regarde ailleurs. A Paris, on traine les pieds. Trump est une opportunité  pour Tel Aviv. Le "gala" parisien suscite la colère. Le  Betar prend les choses en main.                                                        Certains en Israël se demandent si le pays est encore une démocratie. Mais pas tous...                                                                                                                                           No other Land.  A voir. + Local-call___ Le grand aveuglement.

     Edifiante Bible!...:     Jérémie 46 :10 : « Et ce jour-là appartient au Souverain Seigneur, Jéhovah des armées, le jour de vengeance pour se venger de ses adversaires. Oui, l’épée dévorera, elle se rassasiera, elle s’abreuvera de leur sang (…)» -

                                _______________________

jeudi 14 novembre 2024

La grande évasion

 Un "vice" à promouvoir.

            Une bonne "drogue" assurément.

                                      ________________

Varia

_Vernis

__ Spleen

__ Risque

__  Pionniers


__ Expulsions  

_ _ Eradication

__ Lincoln

__ Mascarade

__ Cohabitation

__ Cause perdue?

__ Livre de Vincent   

__ Corps retrouvés    

__ Saint Barthélémy  

__ Gala controversé

__ Dévastation soudanaise. Un bilan     ____________________

mercredi 13 novembre 2024

Elon et Donald

Sont dans une fusée...

    Pour un élan  stratosphérique

          Copains comme cochons 

               Pour prendre le contrôle 

                             Un business comme un autre...

      __________________


COP pour rien?

A Bakou, dopé au pétrole, on parle du climat

           C'est un peu comme si on discutait des droits de la femme à Téhéran. C'est peu de dire qu'on ne peut en attendre beaucoup, surtout quand certains brillent par leur absence, que d'autres ne ménagent pas leurs critiques. A l'heure où le climat s'emballe et que le climato-scepticisme reprend de la vigueur, notamment Outre-Atlantique, où l'on assiste à un grand bond en arrière.  Comme une odeur de pétrole... sur le feu.


                                                                                                                            Depuis 2009, les choses n'ont que peu changé dans les faits. La crise s'approfondit alors que le réchauffement s'emballe et que des moyens font défaut. Comment résoudre l'injustice climatique.?"...Le choix de la capitale de l'Azerbaïdjan.
pour accueillir cette conférence est plus controversé encore que ne l'avait été celui de Dubaï en 2023. Mais en dehors de polémiques, d'échec ou de succès retentissant, les COP ne passionnent pas les opinions publiques. D'autant moins que, partout dans le monde, la priorité environnementale recule et le changement climatique inquiète de moins en moins..."                                                                                                        La transdisciplinarité fait défaut et les émissions de Co2 rebondissent.. Notre histoire est tellement liée aux évolutions climatiques! Il est temps de sortir de l'ambiguïté...


     ____________________________

mardi 12 novembre 2024

Argent public

 Toujours égal à lui-même...

             L'affairiste attend les "affaires".

   _____________________________

New public Management

 Vers la privatisation progressive des services publics.

      L'Etat et la souveraineté ont été mis à mal depuis plusieurs années. Les services publics ont été "empêchés" et le deviennent de plus en plus gérés comme des entreprises xommées de devenir rentables, dans le plus pur esprit de Tony Blair. Le démantèlement se poursuit. Le pouvoir de l'Etat se réduit dans de nombreux secteurs, on l'a vu encore récemment avec le recours systématique aux cabinets de conseil Nous avons hérité du nouvel esprit du capitalisme anglo-saxon, qui a introduit un peu partout, même dans les hôpitaux, les méthodes de nouvelles formes d'organisation et d'évaluation, qui ont leur logique propre dans le système, celles du new public management.

    La standardisation des tâches et les nouvelles exigences de rentabilité, dans un système de production mondialisé, à produit ce que certains appellent les petits soldats du nouveau management:



                      Les services publics rétrécissent comme peau de chagrin Avec la privatisation toujours en cours, depuis le tournant libéral de 1983 et la période Delors, grand initiateur dans ce domaine., engagée sur une voie européenne où les dogmes marchands libéraux prévalaient. On n'en arrive aujourd'hui à un point où les agents des services qui restent se posent des questions sur leur fonction.  Que ce soit à la poste, à la sncf ou même à l'hôpital. La notion d'intérêt général perd peu à peu son sens, dans le sillage de R.Reagan et de Hayeck, où le marché doit triompher et l'Etat s'effacer, n'étant plus le garant de l'intérêt général mais l'empêcheur de spéculer en rond. L'UE a suivi le chemin, lentement, sous prétexte de "modernisation"...Et l'on arrive quasiment à un point de non retour, malgré des résistances. Merci Jacques et ses épigones! Malgré des regrets tardifs... 


                                                                                                        Il serait temps de faire à nouveau l'éloge du service public.

          Car de plus en plus, pas seulement en France, des secteurs d'activité d'intérêt général sont réduits ou sacrifiés sur l'autel des intérêts privés, directement ou indirectement, au nom d'un marché prétendument régulateur et facteur de progrès. Même au niveau de certaines missions ministérielles (recours à des cabinets privés.)  La doctrine reaganienne est passée par là...  jusque dans les couloirs de l'hôpital et des laboratoires pharmaceutiques...   


                                                                                                        "...Qui veut la peau des services publics? Comment s’en sortent les agents qui ne parviennent plus à faire leur métier du fait des réorganisations incessantes, du management par les indicateurs et le reporting ? Quel impact cela a-t-il sur les usagers ? C’est à toutes ces questions que Claire Lemercier, historienne, Julie Gervais, politiste, et Willy Pelletier, sociologue, ont répondu au terme d’enquêtes au long cours, dans La valeur du service public (La Découverte, 2021). A partir de nombreux témoignages, ils montrent les conséquences des politiques mises en œuvre par une nouvelle noblesse d’Etat, qu’ils nomment la « noblesse managériale public-privé », formée dans les nouvelles écoles du pouvoir et coupée des réalités du terrain. Entretien avec Claire Lemercier et Willy Pelletier...."                                                              Il a raison, Jacques. C'est tout Bon...Même si ses constats viennent un peu tard et qu' il ne suffit pas de le proclamer. Et il n'est pas le premier.  C'est le constat sur le terrain de pas mal d'élus locaux depuis quelques années.

     ____Les services publics reculent, à tous les niveaux, se dégradent et engendrent une fracture qui ne peut que s' accentuer, si rien n'est fait. (*)
     C'était une des thématiques récentes des gilets jaunes de province. Il existe de plus en plus de zônes grises, de quasi-déserts administratifs, médicaux, etc...qui, comme un cercle vicieux, entraînent une perte de substance, en même temps qu'un sentiment d'abandon, reléguant de plus en plus de gens en seconde zône,  surtout quand se sont envolés les emplois industriels locaux.
  Une France à deux vitesses. On en prend le chemin, quand ce n'est pas déjà accompli. Il suffit de visiter les Ardennes ou la Meuse.
   Et il n'y a pas que la poste ou les centres de soins locaux qui sont concernés.
     C'est tout le lien social qui est affecté.
  La numérisation des données ne va pas remédier à ces choix le plus souvent faits hors concertation. Il faut être équipé, connecté, formé et la majorité vieillissante de la population rurale se trouve exclue d'emblée de certains services.
      La fracture numérique renforce de fait les inégalités.
  On a voulu  moderniser, financer le présent à court terme, privatiser de plus en plus, donner le pas aux conurbations urbaines, faire de la voiture le moyen d'aller plus loin se faire soigner, remplir une démarche administrative, etc...

    On a voulu réduire la voilure d' l'Etat, jugé trop obèse, sous l'influence de la pensée néolibérale de Hayek, devenu un dogme indiscuté. Maggie a montré le chemin.
   On a progressivement porté atteinte  aux  services publics, sous des prétextes les plus fallacieux.
    Le dégraissage fut à l'ordre du jour et se poursuit. On en voit les effets.
     Pendant ce temps, on fermait les yeux sur l'évasion ou la fraude fiscale, on réduisait les impôts des plus favorisés, on  soutenait de grandes entreprises sans le moindre contrôle, on se lançait sans frein dans des investissements problématiquement productifs, etc.



____________

  (*)    "....Ces maux ne datent pas d’hier et « renvoient souvent à des problèmes plus profonds, d’ordre systémique. Ils constituent les “signaux faibles” émis par la société française, souvent “invisibles” des responsables politiques et administratifs nationaux, faute d’être appréhendés de manière globale ». La réduction du périmètre des services publics, les réductions budgétaires d’un côté et la progression de la pauvreté et de l’exclusion de l’autre ont des effets dévastateurs sur la cohésion sociale. Résultat, « en 2018, le Défenseur des droits a constaté, une fois encore, (…) les effets néfastes de l’évanescence croissante des services publics sur les personnes pour lesquelles ils constituent souvent le principal recours ».       Cette évanescence est tout d’abord le fruit d’une réduction du « périmètre des services publics » par « la privatisation des services organisés en réseau, tels que la poste, les télécommunications, l’eau, le gaz, l’électricité, les services urbains ou les transports publics ».       Parallèlement à cette privatisation, l’État s’est également déchargé de ses obligations en déléguant « certains services publics, en particulier dans le domaine de l’action sociale et de l’aide à domicile des personnes en perte d’autonomie » à « des associations à but non lucratif de plus en plus mises en concurrence avec des sociétés privées dans le cadre de procédures d’appel d’offres où les critères financiers s’avèrent prédominants ».       Les services publics restant sous le giron de l’État ont quant à eux été « confrontés à une restriction de leurs moyens budgétaires, y compris dans le domaine social, couplée à une transformation de leurs modes d’intervention appelés à être plus efficients ».         Affaiblis par la réduction de leur périmètre et de leurs budgets, les services publics ont cependant dû faire face « au développement des inégalités, de l’exclusion de la pauvreté », explique le rapport. « Les personnes “exclues” sont apparues massivement dans les services publics : non seulement aux guichets des services sociaux et des organismes de logement, mais également dans les services de santé, d’éducation, dans la justice, etc., tous sont confrontés à la multiplication de situations d’urgence. »       Et beaucoup d’administrations n’ont pas les moyens de faire face à l’afflux de demandes. 

« Confrontés à l’essor de la pauvreté, les services publics, en particulier sociaux, ont tenté de faire face à l’afflux des demandes en développant le traitement de masse de dossiers, explique le rapport. La standardisation des modes de traitement des demandes de prestation d’allocations ou de pensions, alliée au souci de performance des différents opérateurs évalués à partir d’objectifs quantifiables et statistiques, fait obstacle au traitement individualisé des dossiers. Or les situations individuelles des personnes les plus précaires, qui constituent des cas d’urgence majeurs, sont souvent complexes. »      Le rapport cite particulièrement l’exemple « des réformes successives des régimes de retraite mises en œuvre à partir de 1993. Les évolutions législatives se sont enchaînées à un rythme soutenu. Elles ont systématiquement entraîné une augmentation du nombre de départs à la retraite et des demandes de pension que de nombreux organismes n’ont pas été en mesure de gérer dans des délais raisonnables (…). Des personnes assurées sont ainsi restées dans l’attente de la liquidation effective de leur avantage vieillesse plusieurs mois après leur cessation d’activité, ce qui, pour celles à revenus modestes, a pu poser des difficultés insurmontables ».        Le rapport du Défenseur des droits s’inquiète également d’une « répartition géographique des services publics décorrélée des besoins des usagers »« Derrière la logique budgétaire et le souci de rationalisation qui conduisent à la fermeture de guichets de services publics dont dépend l’accès aux droits des personnes les plus précaires, se profilent de nombreuses situations individuelles », prévient-il...."  _______________________        

lundi 11 novembre 2024

Jour de gloire?

   ___   14-18La guerre gagnée, la paix perdue...

                                                                     Entre  liesse et larmes

         * Pourquoi (encore) commémorer? (ici)

_ La course au désastre

  _ L' apocalypse

Enlisement durable

  _ 11 nov. 1916

Verdun

  _ La   guerre devint mondiale___

11/11 1917

  _ Fin 1918

Versailles; Un traité mal géré

  _ Archives _______

     *Le clairon et le litron

      *Avant le son du clairon

      *La plume et le fusil

      *Les femmes et la guerre

       *Lectures de tranchées____

            * Les carnets de guerre de Louis Barthas _ * Le blog de guerre de H. Flamant   * Vivre et mourir dans les tranchées   * C'était l'époque des moissons  * "Le der des ders"   ________

__________Relire le discours de Jean Jaurès

                    - L'intervention américaine dans la guerre de 1914-1918 
                    - La politique des emprunts étrangers aux USA
                    - La guerre et la dette
                    - La finance derrière la Grande Guerre _______________________

Victoire totale?

Le scénario redouté est arrivé

        Il va falloir faire avec...Tout le monde est concerné. On s'inquiète, aux USA comme ailleurs.                                                                      Une nouvelle donne se prépare, bien loin du New Deal de Roosevelt, qui voulait mettre au pas les grandes puissances financières, fauteuses de crise, pour reconstruire le pays(*). Nous sommes dans le brouillard. Une "démocratie" en péril. La nouvelle donne de  Trump sera certainement en deçà de tout ce qu l'on peut craindre. Dans quelle mesure les contre-pouvoirs joueront- ils leur rôle? Le deuxième mandat ne ressemblera pas au premier, c'est sûr.  L'heure des comptes arrive.                                                          "Trump a remporté l’élection présidentielle et le Parti républicain retrouve également la majorité au Sénat, et sans doute à la Chambre des représentants, il aura donc le pouvoir au Congrès. Avec la Cour suprême qui est depuis longtemps solidement conservatrice, les républicains devraient avoir la main sur tous les leviers du pouvoir en 2025. Et contrairement à 2017, l’ensemble du Parti républicain est désormais trumpiste.   

   Surtout, Donald Trump remporte pour la première fois le suffrage populaire, avec un écart de plus de 4 millions de voix sur la candidate démocrate Kamala Harris. L’écart pourrait certes se réduire, mais Trump a pour l’instant remporté plus de 50 % des voix au niveau national. C’est une première pour un candidat républicain depuis la réélection de George W. Bush en 2004. La fois précédente remontait à 1988...."                                                                                                        L'"ami américain" le sera encore moins. Une constitution  à revoir.  
    ______________ (*) On attend des dirigeants de la stature de Roosevelt, qui en son temps, par des mesures innovantes, su redresser la barre d'un navire qui coulait. Sans toutefois changer le système
_______ (*)  Franklin Delano Roosevelt aurait-il la même mansuétude vis à vis du gouvernement des banques, dont le pouvoir a été à peine écorné après 2008? Roosevelt qui disait publiquement: "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..."_______________