__ Comprendre la crise laitière
Pourquoi les éleveurs s'en prennent à Lactalis
Perdre 300 euros/jour...
Les lois du (seul) marché, comme pour le reste..
" ...Les difficultés rencontrées par les producteurs laitiers français
sont historiquement inédites et la crise actuelle va conduire à la
disparition de nombreuses exploitations sur l’ensemble du territoire
national. Sans une prise de conscience politique de grande ampleur,
seules les très grandes exploitations laitières branchées sur les cours
mondiaux vont perdurer (les fameuses fermes de mille vaches).
En complément des drames humains et des faillites, la disparition des
petites exploitations ancrées dans leurs territoires va conduire à une
perte de l’indépendance alimentaire de la France qui à l’avenir
consommera un lait majoritairement produit en dehors de ses frontières.
L’agriculture parce qu’elle permet l’indépendance alimentaire est un
secteur stratégique pour la France qui a réussi à conquérir sa
souveraineté alimentaire au prix de très nombreux efforts. L’abandon
brutal de la Politique agricole commune et la libéralisation rapide des
marchés agricoles sont en passe d’anéantir le travail de plusieurs
générations sans aucun bénéfice pour la société française..."
Un problème structurel.
__ Le Tafta inquiète depuis longtemps.
Il semble aujourd'hui moribond.
La France réclame l’arrêt des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique:
La libéralisation tous azimuts n'aura pas lieu.
Mais la Ceta menace
__ Les algorithmes, c'est pas mal,
Mais certains de leurs usages peuvent creuser les inégalités et saper la démocratie.
Mais aussi le domaine de la finance, par la pratique du Trading haute-fréquence.
__ Le drame d'Alep, fardeau d'Obama, et pourtant lourd héritage de la guerre d'Irak.
Une gestion critiquée, quasi schizophrène.
Tout se complique.
_________________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Ça va jazzer
https://www.jazzradio.fr/
mercredi 31 août 2016
mardi 30 août 2016
Points d'histoire
Dans sa dernière livraison, l'excellente revue historique numérique Herodote.net nous ouvre trois dossiers passionnants:
_____________________
_____________________________
____ L'un sur Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.), un conquérant de légende.
(Par delà les mythes)
____ L'autre sur l'important traité de Nankin, qui met fin à la guerre de l'opium
Sir Thomas Staunton déclare à ses collègues députés::
« Avons-nous contrevenu aux lois internationales en pratiquant le commerce de l'opium ? Non : quand le vice-roi de Canton utilise son propre navire pour le trafic de la drogue, nul ne doit s'étonner que les étrangers en fassent autant [il renverse l'ordre des choses : c'est parce que les Anglais ont introduit la drogue en Chine que des commerçants locaux ont pu s'enrichir avec son trafic] ».
« Pékin a le droit de durcir les mesures judiciaires qui répriment le trafic d'opium. Mais peut-il brutalement condamner à mort des étrangers [il prend pour argent comptant les récriminations des commerçants anglais de Canton], quand la peine la plus élevée était jusque-là l'interdiction de commercer, ou, au pire, l'expulsion ? Cette rétroactivité est une atteinte intolérable au droit des gens. Les Chinois voudraient traiter les sujets britanniques comme ils traitent leurs sujets en rébellion - au fil de l'épée. Prenons garde ! La considération que nous perdrions en Chine, nous ne serions pas longs à la perdre en Inde et, de proche en proche, sur toute la Terre ! La guerre qui se prépare est une guerre mondiale. Elle aura, selon son issue, des répercussions incalculables, diamétralement opposées selon son résultat. Nous n'avons pas le droit de l'engager, si nous devons la perdre. Mais nous n'avons pas le droit d'y renoncer, si nous devons la gagner (...). »
« Je considère, quoiqu'avec regret, que cette guerre est juste et qu'elle est devenue nécessaire »
L'opposant libéral (whig) William Gladstone déclare, quant à lui : « Une guerre plus injuste dans son origine, une guerre plus calculée pour couvrir notre pays d'un déshonneur permanent, je n'en connais pas dans toute l'histoire. Le drapeau britannique, qui flotte fièrement sur Canton, n'est hissé que pour protéger un trafic infâme »
________________________________
____ Le troisième sur l'histoire et la vie actuelle de la plus grande tribu d'Amérique - L'étonnante démocratie des Navajos
Un Etat dans l'Etat
(Photos personnelles_ Cliquez pour agrandir)________________________________
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____ L'un sur Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.), un conquérant de légende.
(Par delà les mythes)
____ L'autre sur l'important traité de Nankin, qui met fin à la guerre de l'opium
Sir Thomas Staunton déclare à ses collègues députés::
« Avons-nous contrevenu aux lois internationales en pratiquant le commerce de l'opium ? Non : quand le vice-roi de Canton utilise son propre navire pour le trafic de la drogue, nul ne doit s'étonner que les étrangers en fassent autant [il renverse l'ordre des choses : c'est parce que les Anglais ont introduit la drogue en Chine que des commerçants locaux ont pu s'enrichir avec son trafic] ».
« Pékin a le droit de durcir les mesures judiciaires qui répriment le trafic d'opium. Mais peut-il brutalement condamner à mort des étrangers [il prend pour argent comptant les récriminations des commerçants anglais de Canton], quand la peine la plus élevée était jusque-là l'interdiction de commercer, ou, au pire, l'expulsion ? Cette rétroactivité est une atteinte intolérable au droit des gens. Les Chinois voudraient traiter les sujets britanniques comme ils traitent leurs sujets en rébellion - au fil de l'épée. Prenons garde ! La considération que nous perdrions en Chine, nous ne serions pas longs à la perdre en Inde et, de proche en proche, sur toute la Terre ! La guerre qui se prépare est une guerre mondiale. Elle aura, selon son issue, des répercussions incalculables, diamétralement opposées selon son résultat. Nous n'avons pas le droit de l'engager, si nous devons la perdre. Mais nous n'avons pas le droit d'y renoncer, si nous devons la gagner (...). »
« Je considère, quoiqu'avec regret, que cette guerre est juste et qu'elle est devenue nécessaire »
L'opposant libéral (whig) William Gladstone déclare, quant à lui : « Une guerre plus injuste dans son origine, une guerre plus calculée pour couvrir notre pays d'un déshonneur permanent, je n'en connais pas dans toute l'histoire. Le drapeau britannique, qui flotte fièrement sur Canton, n'est hissé que pour protéger un trafic infâme »
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____ Le troisième sur l'histoire et la vie actuelle de la plus grande tribu d'Amérique - L'étonnante démocratie des Navajos
Un Etat dans l'Etat
(Photos personnelles_ Cliquez pour agrandir)________________________________
So smart!
A vendre
Smartphone ayant beaucoup (trop) servi.
J'avais envie de le jeter, comme Bernadette, mais je vais le brader sur le Bon Coin pour quelques euros.
Pourtant j'étais content au début: les mails, les SMS des copains, fesse-bouc, mais aussi twitter, wiki, tout ça..
Des journées pleines et des nuits écourtées. Pas de temps mort. J'en oubliais de dormir et je mangeais distraitement, l'oeil sur l'écran plus que sur mon assiette.. Je digérais mal, je marchais comme un robot rivé sur son écran dans la rue, pouce en action.
Je perdais du poids. Ma mémoire me trahissait. Mon humeur se dégradait.
Mon médecin, au vu mon état, m'a appris que j'étais devenu nomophobe,.complètement addict à cet instrument chronophage, enfermé dans cette bulle numérique sans limites.
J'avais une armée de followers, mais plus un seul ami. .Le lointain m'était proche, mais les proches, bien lointains.
J'étais perturbé
Et puis, l'impression d'être un jouet de ces messieurs de la Silicon Valley, par mon attachement inconsidéré à cette prothèse du moi...
Piégé! Il était devenu temps de vivre...
____________
Smartphone ayant beaucoup (trop) servi.
J'avais envie de le jeter, comme Bernadette, mais je vais le brader sur le Bon Coin pour quelques euros.
Pourtant j'étais content au début: les mails, les SMS des copains, fesse-bouc, mais aussi twitter, wiki, tout ça..
Des journées pleines et des nuits écourtées. Pas de temps mort. J'en oubliais de dormir et je mangeais distraitement, l'oeil sur l'écran plus que sur mon assiette.. Je digérais mal, je marchais comme un robot rivé sur son écran dans la rue, pouce en action.
Je perdais du poids. Ma mémoire me trahissait. Mon humeur se dégradait.
Mon médecin, au vu mon état, m'a appris que j'étais devenu nomophobe,.complètement addict à cet instrument chronophage, enfermé dans cette bulle numérique sans limites.
J'avais une armée de followers, mais plus un seul ami. .Le lointain m'était proche, mais les proches, bien lointains.
J'étais perturbé
Et puis, l'impression d'être un jouet de ces messieurs de la Silicon Valley, par mon attachement inconsidéré à cette prothèse du moi...
Piégé! Il était devenu temps de vivre...
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lundi 29 août 2016
La mort et le morbide
Etranges dérives
On peut parler de la mort sans évoquer les aspects de morbidité qu'ils accompagnent parfois.
La mort est ce qu'elle est: naturelle et universelle.
Incontournable et implacable.
Ce n'est pas la révolte qui peut nous guérir de son horizon indépassable, mais la résignation apaisée et la sérénité. Comme dit Montaigne;: Il n'y a rien de mal en la vie pour celui qui a bien compris que la privation de la vie n’est pas mal.
Elle est même le principe du vivant.
Mais, historiquement, il n'est pas rare que la morbidité envahisse l'esprit des hommes, plus ou moins intensément, selon les individus, les cultures, les période historiques, de manière épisodique et légère ou prolongée et profonde.
Du point de vue de la raison, la mort n'est rien, comme le dit Epicure
Le cimetière est un dortoir paisible: le mot vient du latin coemeterium, devenu cimiterium (Bas-Empire), issu du grec ancien κοιμητήριον, koimêtêrion (« lieu pour dormir, dortoir »).
Même si son acceptation sereine fait problème, du point de vue du désir et de l'imagination.
Celle-ci est conditionnée par les cultures, les époques, les croyances, les circonstances.
Les événements dramatiques favorisent parfois le développement du macabre, cette étrange valorisation, cette curieuse complaisance, cette fascination trouble pour tout ce qui touche à la mort et à ses conséquences, qui en vient parfois à se développer dans certaines circonstances particulières, au point de produire des formes de représentations, parfois artistiquement élaborées
La psychanalyse peut en partie expliquer pourquoi cette blessure nacissique qu'est la mort peut générer de tels fantasmes individuels..
Pour ce qui est du collectif, les malheurs accumulés d'une époque peuvent produire des représentations hautement élaborées et partagées de scènes qu'on appellerait glauques aujourd'hui.
On pense aux cultes tournant autour de la mort au Mexique.
La danse macabre est une des manifestations culturelles les plus connues, sous ses formes les plus diverses.
Au milieu du XIV° siècle, une épidémie de peste décime environ un tiers de l’Europe : une personne sur trois meurt. La mort fournit matière à sermons : on exhibe des cadavres pour faire la morale. Puis… le contraire:
Au XVe siècle, le cimetière est une place publique : on y vend à boire, à baiser et à manger. On va s’y distraire ou s’y édifier. C’est un «espace de sociabilité intense, de processions, de foires, de commerce, de prostitution même», explique l’historien Philippe Kaenel, citant Le Journal d’un bourgeois de Paris au Moyen Âge qui rapporte qu’en 1429 : «le frère Richard prêcha pendant toute une semaine, aux Innocents, chaque jour, de 5 heures du matin jusqu’à 10 ou 11 heures, devant un auditoire de 5 à 6 000 personnes. Il prêchait du haut d’une estrade […] le dos tourné au charnier». Les cimetières sont des lieux privilégiés pour toucher un auditoire large. C’est donc dans les cimetières qu’apparaissent les premières danses macabres.
Diverses formes d'expression artistique exploitent ce thème à profusion, derrière lequel s'exprime aussi une critique sociale, l'occasion de fustiger les puissants. ..
La mort et l'amour s'y associent aussi.
Le théâtre, mais aussi la poésie, plus tard, tourneront parfois autour de ce thème, dont certains romantiques s'emparent..
Ces thèmes morbides n'ont pas quitté certaines formes marginales d'expression musicale et cinématographique d'aujourd'hui. Même sous des formes inattendues. Sans doute un retour du refoulé, dans nos sociétés qui tendent (vainement) à escamoter la mort.
L'humour reste un bon moyen de défense contre la morbidité toujours menaçante. Surtout quand il est noir, à certaines conditions.
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On peut parler de la mort sans évoquer les aspects de morbidité qu'ils accompagnent parfois.
La mort est ce qu'elle est: naturelle et universelle.
Incontournable et implacable.
Ce n'est pas la révolte qui peut nous guérir de son horizon indépassable, mais la résignation apaisée et la sérénité. Comme dit Montaigne;: Il n'y a rien de mal en la vie pour celui qui a bien compris que la privation de la vie n’est pas mal.
Elle est même le principe du vivant.
Mais, historiquement, il n'est pas rare que la morbidité envahisse l'esprit des hommes, plus ou moins intensément, selon les individus, les cultures, les période historiques, de manière épisodique et légère ou prolongée et profonde.
Du point de vue de la raison, la mort n'est rien, comme le dit Epicure
Le cimetière est un dortoir paisible: le mot vient du latin coemeterium, devenu cimiterium (Bas-Empire), issu du grec ancien κοιμητήριον, koimêtêrion (« lieu pour dormir, dortoir »).
Même si son acceptation sereine fait problème, du point de vue du désir et de l'imagination.
Celle-ci est conditionnée par les cultures, les époques, les croyances, les circonstances.
Les événements dramatiques favorisent parfois le développement du macabre, cette étrange valorisation, cette curieuse complaisance, cette fascination trouble pour tout ce qui touche à la mort et à ses conséquences, qui en vient parfois à se développer dans certaines circonstances particulières, au point de produire des formes de représentations, parfois artistiquement élaborées
La psychanalyse peut en partie expliquer pourquoi cette blessure nacissique qu'est la mort peut générer de tels fantasmes individuels..
Pour ce qui est du collectif, les malheurs accumulés d'une époque peuvent produire des représentations hautement élaborées et partagées de scènes qu'on appellerait glauques aujourd'hui.
On pense aux cultes tournant autour de la mort au Mexique.
La danse macabre est une des manifestations culturelles les plus connues, sous ses formes les plus diverses.
Au milieu du XIV° siècle, une épidémie de peste décime environ un tiers de l’Europe : une personne sur trois meurt. La mort fournit matière à sermons : on exhibe des cadavres pour faire la morale. Puis… le contraire:
Au XVe siècle, le cimetière est une place publique : on y vend à boire, à baiser et à manger. On va s’y distraire ou s’y édifier. C’est un «espace de sociabilité intense, de processions, de foires, de commerce, de prostitution même», explique l’historien Philippe Kaenel, citant Le Journal d’un bourgeois de Paris au Moyen Âge qui rapporte qu’en 1429 : «le frère Richard prêcha pendant toute une semaine, aux Innocents, chaque jour, de 5 heures du matin jusqu’à 10 ou 11 heures, devant un auditoire de 5 à 6 000 personnes. Il prêchait du haut d’une estrade […] le dos tourné au charnier». Les cimetières sont des lieux privilégiés pour toucher un auditoire large. C’est donc dans les cimetières qu’apparaissent les premières danses macabres.
Diverses formes d'expression artistique exploitent ce thème à profusion, derrière lequel s'exprime aussi une critique sociale, l'occasion de fustiger les puissants. ..
La mort et l'amour s'y associent aussi.
Le théâtre, mais aussi la poésie, plus tard, tourneront parfois autour de ce thème, dont certains romantiques s'emparent..
Ces thèmes morbides n'ont pas quitté certaines formes marginales d'expression musicale et cinématographique d'aujourd'hui. Même sous des formes inattendues. Sans doute un retour du refoulé, dans nos sociétés qui tendent (vainement) à escamoter la mort.
L'humour reste un bon moyen de défense contre la morbidité toujours menaçante. Surtout quand il est noir, à certaines conditions.
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dimanche 28 août 2016
Mélanges
__ De Lisbonne à l'Italie, en passant par l'Equateur et le Japon
Malgré son apparente stabilité, notre bonne vieille terre n'en fait qu'à sa tête, poursuit toujours ses mouvements, imperceptibles à nos yeux. Elle s'agite, ici ou là, presque quotidiennement.
Les mythologies anciennes n'appelaient pas cela séismes.
Parfois, c'est un malheur après d'autres.:Mais il faut vivre avec.
__ La peur du loup est très particuliere à la France
Un révélateur de la vie des hommes et de leurs fantasmes.
Canis lupus a souvent et injustement servi de repoussoir.
__ Le formatage à l'anglais à tout-va ne faiblit pas.
L'anglomanie nous ridiculise.
__ France-Afrique: ce n'est pas terminé.
Mais finie la belle époque, les amis d'exception.
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Malgré son apparente stabilité, notre bonne vieille terre n'en fait qu'à sa tête, poursuit toujours ses mouvements, imperceptibles à nos yeux. Elle s'agite, ici ou là, presque quotidiennement.
Les mythologies anciennes n'appelaient pas cela séismes.
Parfois, c'est un malheur après d'autres.:Mais il faut vivre avec.
__ La peur du loup est très particuliere à la France
Un révélateur de la vie des hommes et de leurs fantasmes.
Canis lupus a souvent et injustement servi de repoussoir.
__ Le formatage à l'anglais à tout-va ne faiblit pas.
L'anglomanie nous ridiculise.
__ France-Afrique: ce n'est pas terminé.
Mais finie la belle époque, les amis d'exception.
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samedi 27 août 2016
Irak: point d'histoire
Les aventures de Tony the Warrior
Quel gâchis!
Retour sur une aventure qui a (très) mal tourné.
Tout a fini pas se savoir, grâce au rapport Chilcot.
Il a menti honteusement, en bon caniche de Bush.
Lui qui a eu une action déterminante dans le chaos engendré dans le chantier du Moyen-Orient, relayant les mensonges sur l'Irak. Un chantier dans lequelle l'Angleterre avait pris une part majeure dès l'origine.
L'intention de Tony Blair était d'ailleurs, durant l'embargo, de ramener le pays à l'âge de pierre.
Pressé de toutes parts, il avait été contraint à passer à table.
Mais la critique dévastatrice de Tony Blair, par Steven Erlanger et David E. Sanger a fini par donner le coup de grâce.
On peut le résumer en 13 points clés.
C'est la honte pour lui pour le restant de ses jours.!
Il regrette, mais un peu tard, le pôvre...comme le naïf Colin Powell.
Une repentance toute empreinte de duplicité sirupeuse:
« Il n’y aura pas une journée de ma vie où je ne revivrai et ne repenserai à ce qui s’est passé, » ... « Les gens me demandent pourquoi je passe tant de temps aujourd’hui au Moyen-Orient. Voilà pourquoi. C’est pour cela que je travaille à la paix au Moyen-Orient. » Quelle conversion!
Un mea culpa qui a vite trouvé sa limite : « Je crois que nous avons pris la bonne décision et que le monde est meilleur et plus sûr », Il fallait oser....
Ce grand gâchis, à l'origine de l'enchaînement des problèmes tragiques d'aujourd'hui, en Irak et autour, n'a pas fini de manifester ses conséquences désastreuses.
L'intervention en Irak continue aujourd'hui à influer sur la politique britannique et explique les fortes réticences du Royaume-Uni à s'engager militairement depuis. Si le Brexit « est l'événement politique le plus important pour les Britanniques depuis la Deuxième Guerre mondiale, l'invasion de l'Irak en 2003 n'est pas très loin », soulignait mercredi The Guardian. « Ceux qui vivent sous le régime meurtrier de l'État islamique ou celui de Bachar el-Assad ont le droit de dire que c'est l'invasion intervenue il y a 13 ans qui a ouvert les portes de l'enfer », ajoute le quotidien....
"En détruisant le régime de Saddam, les États-Unis ont ouvert une boîte de pandore. Ce n’est pas une surprise car même aux États-Unis, des voix critiques s’étaient élevées contre l’aventure de George W. Bush en affirmant qu’il n’y avait pas vraiment de plan clair sur l’après-Saddam. Dit moins poliment, la conquête de l’Irak avait pour but de redonner aux États-Unis le contrôle de ce pays riche de pétrole et aux confluents du Moyen-Orient et de l’Asie, et non de rétablir la démocratie." (P.Beaudet)
On ne peut mieux dire.
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vendredi 26 août 2016
Burkini, rififi et embrouillaminis
[Points de vue]
Burkini, ni..ni..
Pour ou contre?.
C'est pas qu'on ne se mouille pas...dans des eaux plus ou moins troubles.
Plutôt contre. Contre les passions excessives dans un sens comme dans un autre.
Le face kini ne vaut pas mieux, dans un autre contexte.. Certains préfèreront le 0-kini, qui évite toute polémique sur les pratiques vestimentaires de plage.
Il faut raison garder. Ne pas se tromper d'ennemi.
On dira ce qu'on veut, le burkini est efficace contre les UV et les méduses...
Mais moins qu'une tenue de ski.
Peu commode cependant pour la brasse coulée.
On a envie d'en rire...
Quoique.. On s'interroge. Un accoutrement sans importance? Un flambeau identitaire régressif, une affaire d'hommes, surtout dans le Golfe, ou un effet de mode très in ?
Un peu de tout, à des dosages divers.
, On se trompe de combat, diront certains.
On en fait trop, diront d'autres: il y a plus important qi'un morceau de tissu, même chargé de symboles..
Tolérance absolue, prôneront d'autres.
Mais c'est une nouvelle offensive salafiste, diront certains. Peut-être, mais il y a des offensives plus meurtrières dont on parle moins.
En Corse, on s'est échauffé pour des raisons mal déterminées Sais-t-on ce qui s'est passé vraiment?
Délicat de légiférer en ce domaine. Il vaut mieux éviter.des combats douteux.
Ce n'est pas simple, mais...
Ou pourrait évoquer à ce sujet une fausse question laïque, mais un vrai débat politique.
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Burkini, ni..ni..
Pour ou contre?.
C'est pas qu'on ne se mouille pas...dans des eaux plus ou moins troubles.
Plutôt contre. Contre les passions excessives dans un sens comme dans un autre.
Le face kini ne vaut pas mieux, dans un autre contexte.. Certains préfèreront le 0-kini, qui évite toute polémique sur les pratiques vestimentaires de plage.
Il faut raison garder. Ne pas se tromper d'ennemi.
On dira ce qu'on veut, le burkini est efficace contre les UV et les méduses...
Mais moins qu'une tenue de ski.
Peu commode cependant pour la brasse coulée.
On a envie d'en rire...
Quoique.. On s'interroge. Un accoutrement sans importance? Un flambeau identitaire régressif, une affaire d'hommes, surtout dans le Golfe, ou un effet de mode très in ?
Un peu de tout, à des dosages divers.
, On se trompe de combat, diront certains.
On en fait trop, diront d'autres: il y a plus important qi'un morceau de tissu, même chargé de symboles..
Tolérance absolue, prôneront d'autres.
Mais c'est une nouvelle offensive salafiste, diront certains. Peut-être, mais il y a des offensives plus meurtrières dont on parle moins.
En Corse, on s'est échauffé pour des raisons mal déterminées Sais-t-on ce qui s'est passé vraiment?
Délicat de légiférer en ce domaine. Il vaut mieux éviter.des combats douteux.
Ce n'est pas simple, mais...
Ou pourrait évoquer à ce sujet une fausse question laïque, mais un vrai débat politique.
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jeudi 25 août 2016
Points du jour
__ Changement de cap économique en Russie?
Interrogation sur une autre vision du monde.
__ La crise turque relance la bataille du gaz en Europe
__ Faut-il y croire?
: Londres se dit prêt à sanctionner les conseillers en évasion fiscale
C'est un des rares engagements de Theresa May, lorsqu’elle a pris le poste de premier ministre dans la période confuse de l’après-Brexit. Son gouvernement, a-t-elle alors assuré, allait lutter contre l’évasion fiscale, rappelant que l’impôt est le prix à payer pour la société évoluée que les Britanniques veulent.
Trois semaines plus tard à peine, les paroles commencent à se transformer en actes. Le gouvernement a en projet de lancer une campagne contre l’évasion fiscale en sanctionnant non seulement tous les fraudeurs fiscaux mais aussi tous les conseillers, avocats et autres auditeurs qui auraient aidé à monter des schémas de fraude et d’évasion. À l’avenir, ceux-ci pourraient se voir infliger des amendes correspondant à 100 % des sommes qui ont échappé au fisc grâce à leur montage....
Mais rien sur les activités de la City.
__ Les USA financeraient des rebelles syriens avec l'argent de l'Arabie saoudite
__ Crise du lait: pourquoi les éleveurs s'en prennent à Lactalis
Perdre 300 euros/jour...
Les lois du marché...
__ Il y a un lieu où Juifs et Arabes vivent bien ensemble: Haïfa
__ Des insectes résistants aux pesticides inquiètent les Etats-Unis. Pas étonnant.
__ Vers une japonisation de l'Europe? Une polycrise sans issue?
__ Un virage anglais? Theresa May et le changement de paradigme
Vers une réindustrialisation?
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Interrogation sur une autre vision du monde.
__ La crise turque relance la bataille du gaz en Europe
__ Faut-il y croire?
: Londres se dit prêt à sanctionner les conseillers en évasion fiscale
C'est un des rares engagements de Theresa May, lorsqu’elle a pris le poste de premier ministre dans la période confuse de l’après-Brexit. Son gouvernement, a-t-elle alors assuré, allait lutter contre l’évasion fiscale, rappelant que l’impôt est le prix à payer pour la société évoluée que les Britanniques veulent.
Trois semaines plus tard à peine, les paroles commencent à se transformer en actes. Le gouvernement a en projet de lancer une campagne contre l’évasion fiscale en sanctionnant non seulement tous les fraudeurs fiscaux mais aussi tous les conseillers, avocats et autres auditeurs qui auraient aidé à monter des schémas de fraude et d’évasion. À l’avenir, ceux-ci pourraient se voir infliger des amendes correspondant à 100 % des sommes qui ont échappé au fisc grâce à leur montage....
Mais rien sur les activités de la City.
__ Les USA financeraient des rebelles syriens avec l'argent de l'Arabie saoudite
__ Crise du lait: pourquoi les éleveurs s'en prennent à Lactalis
Perdre 300 euros/jour...
Les lois du marché...
__ Il y a un lieu où Juifs et Arabes vivent bien ensemble: Haïfa
__ Des insectes résistants aux pesticides inquiètent les Etats-Unis. Pas étonnant.
__ Vers une japonisation de l'Europe? Une polycrise sans issue?
__ Un virage anglais? Theresa May et le changement de paradigme
Vers une réindustrialisation?
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mercredi 24 août 2016
Economies faciles
Il n'y a pas de petites économies
C'est pas bien compliqué.
On peut tout à fait se passer du coup'tif' officiel de l'Elysée, payé comme un ministre.
Bien sûr, dans la plus haute fonction d'Etat, le locataire du Palais ne peut confier le soin de sa toison au premier venu.
Mais il faudrait en parler à Bercy, à Mr Sapin, attitré au Trésor républicain, dont le crâne dégarni ne nécessite plus le passage onéreux de la tondeuse,
La perruquier du monarque de Versailles était aussi grassement rémunéré.
Le bon Monsieur Binet fit des merveilles...
La tradition se perdit...
Mais elle revient en force au Palais
Le précédent monarque avait son bottier d'exception et son horloger de luxe.
Celui d'aujourd'hui ne néglige pas son système capillaire et l'a confié à un spécialiste de haute volée, promu ministre des tifs en quelque sorte, modestement rémunéré et tenu au secret.
On ne saura rien sur les cheveux qui dépassent...
Les ciseaux de la rigueur ne sont pas passés par là.
Le pouvoir ne tiendrait-il qu'à un cheveu?.
_________________________.
C'est pas bien compliqué.
On peut tout à fait se passer du coup'tif' officiel de l'Elysée, payé comme un ministre.
Bien sûr, dans la plus haute fonction d'Etat, le locataire du Palais ne peut confier le soin de sa toison au premier venu.
Mais il faudrait en parler à Bercy, à Mr Sapin, attitré au Trésor républicain, dont le crâne dégarni ne nécessite plus le passage onéreux de la tondeuse,
La perruquier du monarque de Versailles était aussi grassement rémunéré.
Le bon Monsieur Binet fit des merveilles...
La tradition se perdit...
Mais elle revient en force au Palais
Le précédent monarque avait son bottier d'exception et son horloger de luxe.
Celui d'aujourd'hui ne néglige pas son système capillaire et l'a confié à un spécialiste de haute volée, promu ministre des tifs en quelque sorte, modestement rémunéré et tenu au secret.
On ne saura rien sur les cheveux qui dépassent...
Les ciseaux de la rigueur ne sont pas passés par là.
Le pouvoir ne tiendrait-il qu'à un cheveu?.
_________________________.
mardi 23 août 2016
Grandes délinquances d'aujourd'hui
[ _Notes de lectures_]
On est porté à voir la délinquance surtout dans ses formes microscopiques.
Celles qui font la une des journaux.
Dans ses formes mineures ou majeures, mais toujours spectaculaires.
Mais les formes de criminalité les plus importantes et les plus dévastatrices ne sont pas toujours là où on nous les montre.
Elles sont souvent tellement peu apparentes qu'elles ne ne sont guère interrogées dans leurs formes majeures et leurs mécanismes.
De la très grande criminalité, on ne retient le plus souvent que la piraterie organisée, d'hier ou d'aujourd'hui, les différents trafics en tous genres, de drogues,d'armes, d'organes, de personnes même, souvent hors du contrôle d'Etats trop faibles ou parfois complices ou indifférents.
...On a pu ainsi parler de narco-Etats.
Les réseaux criminels se développent un peu partout, souvent à la faveur de conflits ou de désordres locaux, avec plus ou moins d'intensité et de violence: dans les Balkans, en Afrique, notamment dans l'Ouest.
Les mafias sont parfois plus puissantes qu'on ne l'imagine, aussi diverses soient-elles. Dans certains cas, l'argent qu'elles drainent et recyclent rivalise avec celui des pays où elles exercent leurs activités.
On ne soupçonne guère la puissance du Yakuza au Japon, l'importance de la Mafia russe, celle qui sévit en Israël ou en Asie centrale.
On peut dire aussi de l' Etat islamique qu'il a aussi une structure mafieuse. Impossible de les énumérer toutes
Mais la criminalité passe aussi, c'est moins connu et très dévastateur, par le système financier international, par le jeu plus ou moins occulte des "banksters" (comme le dit le très libéral The Economist), les réseaux obscurs des intérêts financiers qui ont déstabilisé et mené beaucoup à la précarité ou à la ruine des Etats et des particuliers, comme l'a souligné, entre autres, l'économiste Stiglitz, hors de tout souci d'investissement productif.
Comme le remarquait l'ancien directeur de la Banque Mondiale: "Les banques sauvées grâce à l'argent public se retournent vers ceux qui les ont sauvées en disant: payez vos dettes! Leur arrogance est inacceptable "
La finance prédatrice, en apparence régulée, n'a pas fini de créer les conditions de nouvelles crises, peut-être plus dévastatrices.
Les paradis fiscaux contribuent à dégrader les capacités étatiques d'investissement, c'est patent surtout dans certains pays d'Afrique. L'argent de la drogue circule et se blanchit par l'intermédiaire d'établissements ayant pignon sur rue.
On a pu et on peut à raison appeler criminogène cet aspect du capitalisme financier, qui sape les bases de l'économie elle-même, indifférent aux conséquences.
Il existe donc une internationale des mafias, face obscure de la mondialisation.
On peut parler de géoopolitique du crime, vis à vis de laquelle les instances internationales manquent de volonté et de moyens.
Une comparaison: entre les 140 millions de dollars de budget annuel de l’organisation des Nations unies contre la drogue et la criminalité et les 400 milliards de dollars générés uniquement par le trafic de stupéfiants. De plus, même si la lutte contre les paradis fiscaux qui favorisent le blanchiment de l’argent des réseaux criminels est à l’ordre du jour, il n’est pas évident que les micros états dans lesquels ces paradis fiscaux se situent soient en mesure de résister aux tentations de profits générés par ces activités.
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On est porté à voir la délinquance surtout dans ses formes microscopiques.
Celles qui font la une des journaux.
Dans ses formes mineures ou majeures, mais toujours spectaculaires.
Mais les formes de criminalité les plus importantes et les plus dévastatrices ne sont pas toujours là où on nous les montre.
Elles sont souvent tellement peu apparentes qu'elles ne ne sont guère interrogées dans leurs formes majeures et leurs mécanismes.
De la très grande criminalité, on ne retient le plus souvent que la piraterie organisée, d'hier ou d'aujourd'hui, les différents trafics en tous genres, de drogues,d'armes, d'organes, de personnes même, souvent hors du contrôle d'Etats trop faibles ou parfois complices ou indifférents.
...On a pu ainsi parler de narco-Etats.
Les réseaux criminels se développent un peu partout, souvent à la faveur de conflits ou de désordres locaux, avec plus ou moins d'intensité et de violence: dans les Balkans, en Afrique, notamment dans l'Ouest.
Les mafias sont parfois plus puissantes qu'on ne l'imagine, aussi diverses soient-elles. Dans certains cas, l'argent qu'elles drainent et recyclent rivalise avec celui des pays où elles exercent leurs activités.
On ne soupçonne guère la puissance du Yakuza au Japon, l'importance de la Mafia russe, celle qui sévit en Israël ou en Asie centrale.
On peut dire aussi de l' Etat islamique qu'il a aussi une structure mafieuse. Impossible de les énumérer toutes
Mais la criminalité passe aussi, c'est moins connu et très dévastateur, par le système financier international, par le jeu plus ou moins occulte des "banksters" (comme le dit le très libéral The Economist), les réseaux obscurs des intérêts financiers qui ont déstabilisé et mené beaucoup à la précarité ou à la ruine des Etats et des particuliers, comme l'a souligné, entre autres, l'économiste Stiglitz, hors de tout souci d'investissement productif.
Comme le remarquait l'ancien directeur de la Banque Mondiale: "Les banques sauvées grâce à l'argent public se retournent vers ceux qui les ont sauvées en disant: payez vos dettes! Leur arrogance est inacceptable "
La finance prédatrice, en apparence régulée, n'a pas fini de créer les conditions de nouvelles crises, peut-être plus dévastatrices.
Les paradis fiscaux contribuent à dégrader les capacités étatiques d'investissement, c'est patent surtout dans certains pays d'Afrique. L'argent de la drogue circule et se blanchit par l'intermédiaire d'établissements ayant pignon sur rue.
On a pu et on peut à raison appeler criminogène cet aspect du capitalisme financier, qui sape les bases de l'économie elle-même, indifférent aux conséquences.
Il existe donc une internationale des mafias, face obscure de la mondialisation.
On peut parler de géoopolitique du crime, vis à vis de laquelle les instances internationales manquent de volonté et de moyens.
Une comparaison: entre les 140 millions de dollars de budget annuel de l’organisation des Nations unies contre la drogue et la criminalité et les 400 milliards de dollars générés uniquement par le trafic de stupéfiants. De plus, même si la lutte contre les paradis fiscaux qui favorisent le blanchiment de l’argent des réseaux criminels est à l’ordre du jour, il n’est pas évident que les micros états dans lesquels ces paradis fiscaux se situent soient en mesure de résister aux tentations de profits générés par ces activités.
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lundi 22 août 2016
Macroneries
L'aveu
Arrivé comme un OPNI (*) des hautes sphères de la galaxie bancaire française,
Il repartira sans doute comme un météorite dans le vide sidéral des profondeurs cosmiques, dans l'immensité stratosphérique des oubliés du PPF (**)
Etoile filante, d'un éclat certain mais passager, politicien de type 2.0, il a tout du gendre idéal au sourire engageant. Avenant, élégant, lisse, poli et tout et tout....Proche du peuple même: il lui est arrivé de porter un casque de chantier, sans crainte d'aller au charbon.
Il est enfin passé courageusement aux aveux, sans en surprendre beaucoup, malgré les apparences:
: Je ne suis pas socialiste.
Une bombeà Bercy au Puy du Fou, où il a fait mine de s'emparer déjà des rênes du pouvoir, aspirant sans doute à la conduite du char de l'Etat.
Mais il voulait dire: Nous...
Car c'est bien une équipe qui l'a accueilli en son sein.
Pas de révélation donc, le socialisme est bien dépassé...
Tant pis pour les pleurs et les ruptures douloureuses. C'est la fin des dinosaures.
Il faut aller de l'avant! Explorer des sentiers reagano-thatchero-friedmaniens.balisés à Bruxelles.
C'est la transgression souriante.
Il sait de quoi il parle:
« La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties », expliquait-il en janvier.
Ou bien:
Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler.
La liste est déjà longue des paroles historiques témoignant de son expérience de républicain "moderne" et audacieux, tel un nouveau Bayard sans mémoire peur et sans tabou:.
« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »
« Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
« Je n'aime pas ce terme de modèle social. »
« Être élu est un cursus d'un ancien temps. »
Ou enfin, la plus profonde, sur laquelle on n'a pas fini de méditer, qui a toutes les chances de passer à la postérité:
« Le libéralisme est une valeur de gauche. »
CQFD. _Au secours Jaurès!
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(*)-Objet politique non identifié
(**)- Paysage politique français
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Arrivé comme un OPNI (*) des hautes sphères de la galaxie bancaire française,
Il repartira sans doute comme un météorite dans le vide sidéral des profondeurs cosmiques, dans l'immensité stratosphérique des oubliés du PPF (**)
Etoile filante, d'un éclat certain mais passager, politicien de type 2.0, il a tout du gendre idéal au sourire engageant. Avenant, élégant, lisse, poli et tout et tout....Proche du peuple même: il lui est arrivé de porter un casque de chantier, sans crainte d'aller au charbon.
Il est enfin passé courageusement aux aveux, sans en surprendre beaucoup, malgré les apparences:
: Je ne suis pas socialiste.
Une bombe
Mais il voulait dire: Nous...
Car c'est bien une équipe qui l'a accueilli en son sein.
Pas de révélation donc, le socialisme est bien dépassé...
Tant pis pour les pleurs et les ruptures douloureuses. C'est la fin des dinosaures.
Il faut aller de l'avant! Explorer des sentiers reagano-thatchero-friedmaniens.balisés à Bruxelles.
C'est la transgression souriante.
Il sait de quoi il parle:
« La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties », expliquait-il en janvier.
Ou bien:
Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler.
La liste est déjà longue des paroles historiques témoignant de son expérience de républicain "moderne" et audacieux, tel un nouveau Bayard sans
« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »
« Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
« Je n'aime pas ce terme de modèle social. »
« Être élu est un cursus d'un ancien temps. »
Ou enfin, la plus profonde, sur laquelle on n'a pas fini de méditer, qui a toutes les chances de passer à la postérité:
« Le libéralisme est une valeur de gauche. »
CQFD. _Au secours Jaurès!
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(*)-Objet politique non identifié
(**)- Paysage politique français
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