___________________De Tokyo à Loos-en-Gohelle, un chemin improbable...
Un artiste japonais l'a trouvé, découvrant une région, à travers le prisme de ses souvenirs, de son imagination et de son objectif...
________________Les terrils sont pour le photographe des monuments commémoratifs. Comme il l’explique... le mot « histoire » n’a pas, en japonais, le double sens qu’il revêt en français : la grande histoire (historia) et le récit (fabula). Les terrils sont l’histoire dans sa double acception : traces du passé minier d’une région et récits de lieu, occupation collective comme individuelle d’un espace.
Les photographies de Naoya Hatakeyama sont souvent vides de toute trace humaine : c’est le lieu qui concentre les récits passés et à venir. Des lieux qui, par la magie d’un regard, ne sont plus seulement liés au Nord de la France mais rappellent les montagnes japonaises, en particulier les représentations du mont Fuji... (Mediapart)
Naoya Hatakeyama |
Mais les terrils peuvent fasciner un photographe japonais
Ils n'ont pas la magie du mythique Fuji, mais ne sont pas sans vie.
_________C'est un monde varié, loin d'être triste, enfin reconnu.
Ils sont devenus des écosystèmes complexes, ouverts à la curiosité de tous, connaissant parfois une seconde vie, comme à Noeux-les-Mines (ou Noeux-les-Neiges...)
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Paru dans Agoravox