Ça va jazzer

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samedi 31 décembre 2016

Sans horizon et coup de blues

Quasi-glaciation
                       L'horizon est fermé.
          L'esprit est comme figé, transi, sonné par une période qu'on aurait pu espérer moins tragique.



          Maisouvaton? Bien malin qui pourrait le dire. En tous cas, on y va...

 Pas forcément vers le pire. Même s'il semble que nous vivions un moment historique peu commun et peu rassurant. Mais comment le savoir précisément? La météo politique est incertaine. L'histoire est erratique.
     Mais tout ne fout pas le camp, ma brave dame..
          Le catastrophisme n'a pas de fondement objectif et relève de croyances individuelles et  collectives bien ancrées dans un période donnée, son aveuglement, ses préjugés et ses fantasmes..
    Certains ont intérêt à la paralysie des esprits, ainsi plus facilement manipulables.
Le pessimisme n'est pas toujours négatif, quand il n'est pas paralysant, quand il force à rester éveillé.
    Et puis le pire n'est jamais sûr
      De cela au moins nous pouvons  être sûr.
                 Demain, peut-être, s'ouvrira une route plus légère et plus claire...
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vendredi 30 décembre 2016

Tour d'horizon

__ Quand les cartes parlaient.



__ Noël, c'est toute une histoire...
                          Pas toujours sérieuse.
                                         Un Noël aujourd'hui numérisé  et un super cadeau pour le petit Carlos

__  La BCE  au secours de la plus vieille banque italienne.
                                  Les petits déposants ont des craintes justifiées.

__  Faut-il redouter le pire pour nos banques ?:
                                                Un problème lancinant.

__ Les très redoutés Campi Flegrei se réveilleront-ils bientôt?
                                                    On peut le craindre.

__ On peut être dans la légalité et dans l'absurdité. Ici comme aux USA.
                             Le cochon ne peut s'appeler Napoléon.

__ US diplomatie de l'ombre.

__ Maison Blanche: une équipe en or et à fric.

__ Kerry: pessimiste tardif sur le MO.
                                          Il n'y a pas que lui.
                                                                           Une douce illusion...

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jeudi 29 décembre 2016

Quand l'esprit viendra à Trump

 Et à tous ses admirateurs...

..                      .Il aura coulé beaucoup d'eau dans le Mississippi et le Potomac

 

     
     Freud l'avait déjà noté en son temps, lors d'un périple de conférences Outre-Atlantique: l'élite du peuple américain était peu réceptive aux idées nouvelles et à la pensée critique.
  Paul Auster, et Philippe Roth, auteurs si connus chez nous, disaient que le nombre de lecteurs de qualité dans leur pays est très réduit, s'amenuise même, au regard de la population.
    A part quelques universités de renom (parfois surfait), le niveau des études supérieures est assez médiocre, et la marchandisation des études est un phénomène spécifique.
 Un certain anti-intellectualisme fait partie de la tradition et  des modes de vie.et revient cycliquement.
          Si la percée de D. Trump a été si forte, c'est largement parce que, à sa manière provocante et peu raffinée, partisan des idées simples, voire simplistes ,il a su faire appel au bon sens de ses compatriotes, fustigeant les intellectuels, jugés responsables de tous les maux. Un bon sens, qui dans le discours politique public s'assimile souvent à de la démagogie.           
     Platon l'avait déjà signalé. Ce que Descartes appelait en son temps le bon sens était la saine raison, une raison informée et critique.
       Aux USA, on n'aime pas trop l'esprit cultivé et  les" intellos".
   Seule est valorisée la connaissance utilitaire, dans un empirisme à courte vue de tradition typiquement anglo-saxonne, que nous partageons aussi souvent. 
      L'irrationnel a pignon sur rue, la théorie de l'évolution est objet de foi et,
comme l'a bien montré Richard Hofstadter, l'anti-intellectualisme s'est développé sur un terrain où la religion a pris une place importante et où les études ont le plus souvent été vues comme le moyen de réussir et de gagner de l'argent.
   Le succès de S.Palin le montre, l'anti-intellectualisme fait bon ménage avec certaines formes de populisme
          Dans certaines universités, le succès de D. Trump inquiète quand même.
     De même, heureusement, certains écrivains et journalistes sont sidérés, comme de rares médias.
                       Le nouveau président des américains ne cessait de le dire et de l’écrire : il déteste la réflexion et la complexité. C’est même le fondement du discours politique simpliste qu’il distille avec succès dans un pays où le niveau d’études et d’éducation fléchit dangereusement.
"J’aime à penser que j’ai de l’instinct. C’est pour cela que je n’emploie pas beaucoup de comptables pour empiler les données. Je n’ai pas confiance dans les analyses à la mode du marketing sophistiqué. Je fais mes propres analyses et j’en tire seul mes propres conclusions."
    Le livre The Art of the Deal s’est vendu à des centaines de milliers d’exemplaires. La revendication de la primauté de l’instinct et de l’anti-intellectualisme rencontre un profond écho parmi les soutiens de Donald Trump. Ce dernier a déclaré haut et fort : "J’aime les gens sans éducation." Il a raison. D’un point de vue électoral, ces "gens sans éducation" sont un réservoir de voix qui ne cesse de grossir. Car le système éducatif des États-Unis est dans un état déplorable.
     On avait compris qu'il était plus facile d'influencer des esprits démunis d'esprit critique.
              La question hantera sans doute longtemps encore la société américaine :... comment un homme aussi brutal, inculte, incompétent et vulgaire que Donald Trump a-t-il pu parvenir à ce niveau de la vie politique ? Le phénomène est cependant moins étonnant qu’il y paraît.
    Trump est, à bien des égards, le produit de cette idéologie qui a accompagné la construction du pays : l’anti-intellectualisme. En 1963 déjà, l’historien Richard Hofstadter alertait sur cette face obscure de la démocratie américaine dans Anti-Intellectualism in American Life. L’hostilité envers les intellectuels, la méfiance pour tout ce qui relève de l'esprit critique et de la réflexion théorique apparaît en effet très tôt. « II est ironique, constate d’ailleurs Hofstadter, que les États-Unis aient été fondés par des intellectuels. Car tout au long de notre histoire politique, ou presque, on a traité cette figure en marginal (outsider), en serviteur ou en bouc émissaire. »L’historien l’explique notamment par la montée en puissance des sectes évangéliques au début du XIXe siècle, mouvements qui reposent (contrairement au puritanisme des origines) sur la confiance en l’intuition de l'homme du commun plus qu’en la doctrine et le savoir. Parallèlement, les Etats-Unis glorifient l’homme d’action (aventurier ou homme d’affaires). Les conditions de vie des pionniers conduisent à valoriser les connaissances pratiques, l'ingéniosité, la compétence technique. Et le système scolaire est façonné à l’avenant, pour obéir à un impératif d’utilité : l'anti-intellectualisme a toujours été présent dans l'enseignement américain, insiste Hofstadter. Selon lui, le secondaire « forme » des individus qui ne sauront rien et n'auront guère les moyens de s'en apercevoir – d'autant moins qu'ils seront ensuite soumis à un véritable matraquage publicitaire par les moyens de communication de masse aux mains des entreprises privées. Et c’est bien là le nœud du problème pour Susan Jacoby. Dans The Age of American Unreason, elle souligne que la question n’est pas seulement l’ampleur de l’ignorance des citoyens, attestée par nombre d’études qu’elle cite (un Américain sur cinq, par exemple, pense que le soleil tourne autour de la Terre). Le pire, c’est qu’ils sont persuadés que davantage de savoir ne leur servirait à rien....  
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- Négationnisme scientifique
- La science en laisse
- Bataille autour de l'évolution
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mercredi 28 décembre 2016

Israël/Palestine: un grand pas...

....Sur place                                                                  [Petit tour de presse]
                 Netanyahou: c'est לא à l'ONU,
                                                                              F... à Obama et m.... à la France
                                                                          Une fois de plus.
                  On pouvait s'y attendre. Avec l'équipe au pouvoir à Tel Aviv.
   _    " Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre »
    _ « Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé » disait déjà Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969
      _ « C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres » annonce le Jerusalem Post, organe du Likoud.
  Voilà qui a le mérite d'être clair.
               Tout le reste n'est que broderie.
     Donc Obama serait en guerre contre les Juifs pour le Jerusalem Post. Rien que ça! Malgré le soutien traditionnel et indéfectible, les fonds régulièrement versés, l'appui fidèle avec quelques ratés, une critique à géométrie variable...sans portée. sur le fond. Une bonne conscience morale.
      L'abstention volontaire d'Obama n'a pu être digérée par les inconditionnels du Grand Israël
 La France, c'est la nouvelle affaire Dreyfus. Il faut la quitter! Liberman fait dans la nuance...
      Juste pour une velléité de sommet à Paris, dont on connaissait d'avance le résultat.
    Avis non partagé par Haaretz, encore moins par l'Association France Palestine Solidarité:  : « Israël semble sombrer dans la folie ", dit I.Amro.  Ou plutôt ses dirigeants actuels, qui en rajoutent un peu à chaque critique, même minime, mélangeant sciemment antisémitisme et critique légitime d'une politique en cours. Une paranoïa fondée sur la peur et l'obstination, mais qui mène à l'impasse, voire pire.
             Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte donc une résolution condamnant la colonisation israélienne.
     A Tel Aviv on n'en a cure. A Jérusalem-Est: Israël va construire 900 logements de colons:
La question palestinienne redevient brûlante:: "C'est l'aboutissement de huit années de frictions, de tensions, voire de défiance ouverte, comme ce discours que Benyamin Netanyahou est allé prononcer devant le Congrès américain en 2015, dans le dos d'Obama, dans le vain espoir d'empêcher l'accord nucléaire avec l'Iran, farouchement combattu par l'Etat hébreu.
Cela n'a pas empêché les Etats-Unis de rester l'allié numéro un d'Israël, symbolisé par l'accord conclu à l'automne dernier, qui garantit 38 milliards de dollars d'aide militaire américaine à Israël pour les dix prochaines années, soit 20% de plus que pour la période précédente.
Mais dans le même temps, Barack Obama, qui pouvait espérer à son arrivée à la Maison-Blanche être le président de la paix entre Israël et la Palestine sur la base de deux États, s'est heurté à l'obstruction permanente de Netanyahou. Avec un sujet de blocage majeur : les colonies juives de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, l'objet même de la résolution 2.334 - et déjà celui de la résolution 242 de… 1967 -, qui ne cessent de grandir et abritent désormais plus d’un demi-million de personnes (370.000 en Cisjordanie, 200.000 à Jérusalem-Est). En 2010, Israël avait même annoncé la construction de 1.600 logements supplémentaires dans les colonies de Jérusalem-Est en pleine visite du vice-Président américain Joe Biden, un camouflet très mal vécu à la Maison-Blanche.
          Une colonisation qui suit son chemin, quelles que soient les critiques externes et internes:
     "En 2008, le nombre de colons en Cisjordanie approchait les 300.000 selon la Foundation for Middle East Peace et l'organisation de défense des droits de l'Homme B'Tselem. Cette dernière chiffre à 184.700 le nombre de colons à Jérusalem-Est au 31 décembre 2008, soit un total de 475.400 pour la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Rappelons que la population israélienne est de 7,3 millions et qu'en 2005, la population palestinienne de Cisjordanie était estimée à 2,3 millions d'habitants.
En juillet 2010, un rapport de B'Tselem, s'appuyant sur des sources gouvernementales, révélait que le demi-million de colons occupe 42% du territoire de la Cisjordanie dans 121 colonies, une centaine de colonies "sauvages" (outposts), et les 12 faubourgs annexés par la municipalité de Jérusalem avec l'aide du gouvernement.
Les méthodes. Le rapport de B'Tselem décrit les mécanismes par lesquels l'Etat a peu à peu étendu son contrôle en Cisjordanie: les principales méthodes sont la réquisition de certaines zones au nom des "besoins militaires", leur classement en "terres d'Etat" ou l'expropriation pour "besoins publics". Cette politique de colonisation systématique a été officiellement encouragée par des incitations financières et des avantages accordés aux colons encouragés à franchir la "ligne verte". La plupart des colonies profitent du statut de "zones de priorité nationale" qui leur donne droit à des aides au logement et à l'éducation.
Leur statut. Selon la Convention de Genève, les colonies de peuplement sont illégales: l'article 49 précise que "la Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d'une partie de sa population civile dans le territoire occupé par elle".
Pour la communauté internationale, ces colonies qui constituent un fait accompli sont donc illégales.
Dans le cadre des accords d'Oslo, la question des colonies, écartée des négociations pour la période intérimaire, est reportée aux négociations finales.
Le moratoire sur la colonisation. Après plusieurs semaines de pression des Américains, Israël a proposé, en novembre 2009, un gel partiel de dix mois sur la colonisation, non sans avoir autorisé, deux mois plus tôt, la construction de plusieurs centaines de nouveaux logements. La proposition ne touchait pas les permis de construire déjà délivrés, qui représentent environ 3 000 logements, et excluait Jérusalem-Est. c'est cette période qui arrive à terme.
La position américaine. L'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche a suscité l'espoir du camp de la Paix, avec la nomination, deux jours après son investiture, deGeorge Mitchell comme émissaire spécial pour le Proche-Orient et le discours du Caire invitant à un "nouveau départ" entre l'Amérique et le monde arabo-musulman. L'administration Obama presse Israël de geler les colonies afin de restaurer la crédibilité américaine sur ce dossier. Mais en novembre 2009, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, en visite à Jérusalem, fait volte-face. Alors que les Palestiniens considèrent qu'un gel total de la colonisation doit précéder la reprise des pourparlers de paix, elle estime que l'arrêt de la construction "n'a jamais été une précondition".
Interrogée le 19 septembre pour savoir si elle pensait que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu prolongerait ce moratoire de dix mois au-delà du 26 septembre, Hillary Clinton a répondu: "C'est certainement ce que nous espérons."
Devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 23 septembre, Barack Obama a rappelé que le moratoire "devrait être prolongé". "
        C'est la  dénégation permanente face à la  réalité
               La remise en question de ce volontarisme expansionniste devient de plus en plus difficile.[*]
                       Ce fut un effet calculé:
    "..Plus les années passent, plus la colonisation entamée en 1967 et fortement encouragée depuis Menahem Begin et la percée du courant nationaliste en 1977, devient une réalité lourde du paysage israélien...Quelque 300 000 colons vivent en Cisjordanie, c'est énorme. Une spirale de la colonisation s'est renforcée au fil des ans, avec de forts soutiens politiques et financiers, y compris à l'égard d'implantations jugées illégales au regard du droit interne israélien mais largement tolérées par l'État. Rappelons par ailleurs qu'aucune colonie n'est légale du point de vue du droit international.
     Plus les colonies sont imposantes, plus la réversibilité politique est une décision difficile, presque impossible à prendre. Et plus la viabilité d'un État palestinien devient aléatoire. L'implantation des colons crée d'ailleurs une réalité dont les plans de règlement tiennent compte : si un partage territorial avec les Palestiniens se fait, environ 220 000 colons, ceux des "blocs de colonies", seraient vraisemblablement rattachés à Israël. »"
              Une impunité qui perdure.
      La résolution 2334 Saluée par les dirigeants palestiniens comme « une victoire du droit international » et dénoncée par les responsables israéliens comme « honteuse », voire « antisémite », la résolution 2334, adoptée vendredi 23 décembre par le Conseil de sécurité des Nations unies, ne mérite en réalité ni cet excès d’honneur ni cette indignité. Elle sera pourtant tenue pour historique, aussi bien en raison de son contenu que des conditions dans lesquelles elle a été adoptée.
Plus de 35 ans après la résolution 465 de mars 1980, qui dénonçait – déjà – l’extension des colonies israéliennes, jugées illégales, le texte qui vient d’être adopté affirme que l’établissement de colonies israéliennes des territoires occupés « constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et à l’instauration d’une paix totale, juste et durable ». Il demande en conséquence à Israël de « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et de respecter toutes ses obligations légales dans ce domaine »
       " La raison de cet échec est simple : les forces politiques actuellement au pouvoir en Israël sont celles-là même qui ont tout fait pour détruire le processus d'Oslo.
  En aucun cas elles ne veulent d'un Etat palestinien. Faut-il rappeler  les positions maintes fois exprimées par Avigdor Liberman qui prône le transfert des Arabes d'Israël, ou par Naftali Bennet qui veut annexer la zone C, celle qui couvre les deux tiers de la Cisjordanie ?"
     On continue à jouer avec le feu:
          L'enlisement est total, tant est grande  la détermination de la droite extrême de Tel-Aviv, malgré l'humiliation affichée, la fureur.irrationnelle d'un Liberman, par exemple. (*)
    Les ultimes  silences désapprobateurs d'Obama: qui a maintes fois louvoyé sur le sujet, n'y changeront rien. L'aide financière annuelle ne sera pas entamée.
    Et qui sauvera le pays de l'impasse dans laquelle elle est engagée depuis la mort de Rabinn, impasse toujours déplorée par une gauche israëlienne qui voit un peut plus loin que les petits calculs de la  Knesset?
  La dernière résolution de l'ONU à l'encontre de Nétanyahou, contre la colonisation des territoires palestiniens: une opération  en cours depuis....des décennies.
                     Ce ne sera jamais que la Nième résolution non respectées par Israël.
     Obama est en colère...mais pas trop. Tel Aviv tient Washington, qui a trop besoin de cette implantation. L'Aipac tient le Congrès. La boucle est bouclée.
    Sauver Israël de sa droite extrême va demander encore du temps... si le point de non retour n'est pas déjà atteint.
   Et les sanctions contre cet État? se demandent certains.
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* Sans crainte de la caricature:
        "La France est même doublement décriée par Israël, puisqu'elle a voté vendredi en faveur de la résolution de l'ONU demandant à Israël la fin de la colonisation des Territoires palestiniens occupés. L'ambassadrice de France avait ainsi été convoquée au ministère israélien des Affaires étrangères après ce vote, comme la plupart des représentants des pays ayant voté la résolution.
 Avigdor Lieberman, ultranationaliste réputé pour ses propos populistes, n'a d'ailleurs pas hésité à appeler les juifs de France à s'installer en Israël, la "seule réponse à ce complot" qu'est la conférence de Paris.
   Evoquant les attentats contre des cibles juives en France ces dernières années et la hausse des actes antisémites, le ministre s'est adressé aux juifs de France :
"Si vous voulez rester juifs et que vos enfants et petits-enfants restent juifs, vous devez quitter la France et venir vous installer en Israël."
  "Ce n'est pas votre pays, ce n'est pas votre terre, quittez la France et venez en Israël", a martelé Avigdor Lieberman, un fervent partisan de la colonisation qui vit lui-même dans une colonie de Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.
Près de 5.000 juifs de France ont immigré en Israël en 2016, soit une baisse de plus de 30% par rapport à l'an dernier. En 2014 et 2015, les juifs de France avaient fourni les plus gros contingents de l'immigration juive vers Israël, avec respectivement 7.200 et 7.800 immigrants, probablement convaincus, en partie au moins, par la rhétorique (lancinante et répétitive...) du Premier ministre israélien et de son ministre."
 *           Rappel utile: "Bien avant la création de l’Etat d’Israël, l’OLP, l’Etat islamique ou le Hamas, alors que le mouvement sioniste était encore en gestation, avant le premier congrès sioniste de 1897, un des penseurs les plus respectés de la pensée sioniste Ahad Ha’Am fit un voyage en Palestine Ottomane en 1891. A son retour, il écrivit un article qui s’intitulait « Vérité sur la Palestine » à l’intérieur duquel il mettait en garde les premiers promoteurs du Sionisme : « … les Arabes, comme tous les sémites, possèdent une vive intelligence et une grande astuce. Ils ne se laissent pas tromper par nos activités dans le pays et ils ont compris nos intentions, mais ils gardent le silence, car pour le moment ils n’y voient aucun danger pour leur avenir. Mais lorsque la vie de notre peuple en Palestine se développera au point que le peuple indigène s’en sente menacé, il ne cèdera pas si facilement. Avec quelle prudence devons-nous traiter avec un peuple étranger au sein duquel nous voulons nous installer ! Combien est-il important que nous fassions preuve de bienveillance et d’estime à son égard ! …. Si l’Arabe considère jamais l’action de ses rivaux comme une oppression ou une spoliation des ses droits, alors, même s’il est silencieux et qu’il attend son heure, la rage restera vivante dans son cœur. »"
*   La Déclaration Balfour contenant une promesse passée presque inaperçue:: "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays."
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- L'arbre qui cache la forêt
- Le futur est déjà là
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mardi 27 décembre 2016

Grosse fatigue...

Ça peut arriver à tout le monde...
                                                          Mais ça va mieux.
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lundi 26 décembre 2016

Ciel, la dette!

Petite piqûre de rappel
                         Le serpent de mer ne resurgit plus qu'épisodiquement.
      L'hyper-dramatisation autour de la dette publique s'est un peu effacée, même si, comme il faut s'y attendre, elle reviendra dans la campagne qui se prépare..
   On ne parlera pas bien sûr de celle, abyssale, des USA, ni de celle de nos voisins, même allemands.
   Mais la nôtre est toujours vue avec une telle lunette qu'on en oublie, si on en a entendu parler, que 59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intéretexcessifs, sur les marchés financiers, dont nous sommes devenus dépendants pour leur plus grand bonheur.
    Voilà qui va à l'encontre de bien des aspects de la langue de bois officielle, souvent culpabilisante et unilatérale à la quelle nous sommes habitués, si on en croit ce rapport, qui n'a rien de fantaisiste [ note-dette.pdf]
      Mais on pouvait déjà le savoir
  Que la dette soit une construction artificielle, résultat de choix politiques discutables, à visée ultralibérale, Michel Rocard, avec d'autres, nous l'avait déjà discrètement signalé.
    Maintenant que sa logique est installée dogmatiquement dans les institutions, il va être difficile de sortit de sa logiqupe perverse (pas pour tout le monde), sans modifier en profondeur la logique du système financier international, tel qu'il est devenu. Il suffit d'écouter là-dessus d'anciens banquiers repentis, comme Naulot.
      La logique du too big to fail, issue de la crise financière évitable, a bien profité aux grandes banques, mais moins au contribuable et au citoyen. Michel Barnier est devenu discret là-dessus.
         Nous ne sommes pas sortis de cette logique, de cet étau.   Un audit citoyen sur la dette se fait toujours attendre.   On évoque le cas de la Grèce, qui masque tous les autres. On y a voulu y sauver surtout ...les banques européennes,  mais pas seulement.   On comprend pourquoi elle peut encore durer.   Sans parler des fonds vautours qui continuent à oeuvrer de par le monde. 
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dimanche 25 décembre 2016

Noël pas sérieux

A côté des occasions de pleurer,
                On ne manque pas d'occasions de rire en ce moment. 
                                                                                           Enfin, plus ou moins...

      *  Y'a d'abord l'affaire Christine, qui nous a bien amusé, ou plutôt la décision du tribunal (très) spécial à son égard, instance que Manu voudrait maintenant supprimer.
            Il paraît que ça n'a pas plu à tout le monde...
     
      *  Puis y a l'affaire Trump en cours, l'homme qui vent abolir un establishment au profit d'un autre, celui de lobbies les plus puissants. Non pas qu'ils ne passaient pas déjà par le Maison Blanche et le Congrès, mais là, ils y résideront.
   Des régulateurs hors du commun...Mais c'est pour rigoler.

       *  Puis il y a cette mesure fiscale portugaise, une taxe  improbable 

                   Il fallait y penser. Pourquoi pas une taxe sur le climat, l'altitude (certains sont trop favorisés), le silence... et aussi sur les chats, les hamsters et les canaris? On ne parlerait bientôt plus de dettes;..

      *  Puis il y a la dernière résolution de l'ONU à l'encontre de Nétanyahou, contre la colonisation des territoires palestiniens  en cours depuis....des décennies.
                     Ce ne sera jamais que la Nième résolution non respectées par Israël.
     Obama est en colère...mais pas trop. Tel Aviv tient Washington. L'Aipac tient le Congrès. La boucle est bouclée.
                                          Très moyennement drôle... .

      J'arrête là, faute de temps. On pourrait continuer longtemps......

Mais, si on veut, on peut sourire moins jaune avec des facéties moins grinçantes,  plus classiques, comme celles, annuelles, de Gérard.
          Non, pas Gégé, mais l'autre, le matheux facétieux.
                                                                               Y en a pour tout le monde.
   Joyeux Noël!
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samedi 24 décembre 2016

Noël: kados à gogo

 Austérité ou pas, il passera quand même.
                      Avec une hotte sélectivement garnie.
                   Tout le monde ne peut pas commander chez Vuitton.
  Il a ses habitudes et ses fervents.
             L'exclure serait s'exclure
       Sa symboliques est encore forte, même si son histoire est récente.
   Du moins chez nous, où l'orgie consommatrice peut atteindre des sommets.
On est loin de l'orange et de la bande dessinée que l'on trouvait avec bonheur après-guerre au réveil sur la table de la cuisine..
   Aujourd'hui, l'échange des cadeaux, c'est parfois une épreuve.
        Si on en fait trop, c'est rarement apprécié. Beaucoup de souci pour trouver le bon dosage, dans la surabondance...
    Père Noel est aujourd'hui un bon publicitaire et  un bon vendeur, au service d'Amazon, de Wall Mart ou de toutes  sociétés soucieuses de faire bondir leur chiffre d'affaire en ces quelques jours saints fastes.
  Faut bien vivre...
     Des jours mercantilisés, où l'on peut encore heureusement trouver des valeurs de gratuité, de rapprochements familiaux, derrière la tradition des cadeaux, qui a son histoire, une histoire bien emballée.
   Face au business  généré, on aurait parfois envie de zapper...s'il n'y avait les enfants.
        Mais des enfants souvent saturés et vite frustrés..
   Pour certains, c'est Super-Noël presque tous les jours..mais on ne le dit guère.
.La grande fête commerciale est en cours, avec ses prolongements, sans magie.
           Mais chez Auchan, c'est toujours la fête...

Jan Steen 1665__ St Nicolas

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vendredi 23 décembre 2016

Points du jour

__ En attendant la baisse des coûts...la route solaire cherche son chemin
                          Pas encore très...lumineux.... Le Wattway profiterait-il surtout  à ...Colas?



__  Entre chaos et richesses, la RD du Congo de nouveau à la dérive.
           Une zône de conflits et de pillage organisé depuis des décennies.

__ EDF: vers des factures qui  explosent?
            Le grand carénage ne sera pas un cadeau.

__ Les banques ne perdent pas le nord.

__ Les mégabanques, vers de nouveaux  exploits.

__ David Thomson,l' homme qui parlait aux  jihadistes, évoque les erreurs de l' Europe.

__ Après le Brexit, on évoque en Allemagne l'’«Exitaly».

__ Les perturbateurs endocriniens ne perturbent pas trop les firmes.
               C'est plus rentable de nier le problème ou de semer le doute.
                         C’est un paragraphe qui n’a l’air de rien, ajouté tout en bas du document à la dernière minute. Il évoque, dans une formulation aussi tortueuse qu’impénétrable, une dérogation pour les produits agissant sur « la mue et/ou la croissance des organismes nuisibles ». Mais, reformulé en langage commun, il s’agit ni plus ni moins d’une concession de la Commission européenne au lobby des pesticides.
Quelques jours avant Noël, mercredi 21 décembre, avec trois ans de retard, la Commission doit soumettre  au vote sa proposition de réglementation sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques omniprésents, capables d’interférer avec le système hormonal des êtres vivants à des doses parfois infimes. Cette proposition est censée applique une disposition très stricte du règlement européen sur les pesticides : l’interdiction des pesticides qui seront reconnus comme perturbateurs endocriniens.
Ce sont donc les critères qui permettent de les identifier que la Commission a élaborés et que les représentants des Etats membres doivent adopter ou rejeter Le vote se tiendra au sein du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la sécurité animale après six mois de tractations.
Si le diable se cache dans les détails, le paragraphe inséré par la Commission à la dernière minute n’a, lui, rien d’anecdotique. Alors que le « règlement pesticides » exige de retirer les perturbateurs endocriniens du marché, il crée une dérogation pour tout un groupe de pesticides qui ont justement la particularité… d’être des perturbateurs endocriniens. Certains pesticides, en effet, anéantissent les insectes ou les plantes dits « nuisibles » aux cultures en agissant sur leur système hormonal pour bloquer leur mue ou leur croissance. En d’autres termes, ce sont des pesticides qui ont été conçus pour être des perturbateurs endocriniens. Or, plutôt que de se servir de cette connaissance pour les identifier et les interdire, la Commission propose qu’ils soient épargnés...
      Le lobbying bruxellois ne faiblit pas.
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