CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Ça va jazzer
lundi 27 août 2007
dimanche 19 août 2007
Cela ressemble à de la science,mais...
Pour éviter les pièges de la désinformation scientifique
USA et héritage religieux
Religion Etats Unis : Bush et la religion aux Etats-Unis
(Revue Thucydide))
-voir aussi le blog de JP Immarigeon:http://americanparano.blog.fr/
Crise ou krach?
(Thomas Guénolé)-très pédagogique-
" Voyons maintenant la chute des dominos. L’exemple des subprime. a) On sait que 16 millions d’américains vivent dans un état de pauvreté profonde et sévère : conclusion d’une étude de McClatchy Newspapers, et ce chiffre, el plus haut depuis 32 ans est en très forte augmentation. Des banques prêtent de l’argent à des ménages américains très pauvres. Ils doivent rembourser pendant deux ans les intérêts du prêt, puis à la fois le prêt et les intérêts la troisième année. Problème : la plupart ne peuvent plus. La valeur des prêts baisse. b) Des établissements de crédit prêtent aux ménages propriétaire d’un bien immobilier en le prenant en caution. Mais la demande stagne, l’immobilier baisse. Les établissements de crédit se retourne vers les ménages pour leur réclamer de l’argent qu’ils n’ont pas. Les établissements de crédit ne peuvent plus maintenir la valeur des prêts. c) Or, ils ont utilisé l’astuce précédente : titriser leur prêt. Sur le marché, on se revend de la main à la main des dettes ! Cela devait être très rentables au départ, mais les pseudo-titres s’écroulent. Plus d’acheteur, sauf à prix cassé. d) Pour éviter les problèmes de trésorerie, ces fonds d’investissement vendent à qui mieux mieux d’autres titres boursiers. Les titres baissent et les banques qui avaient acheté ces titres se retrouvent avec tout d’un coup un vide. e) Evidemment, en pareil cas, les banques cherchent à se faire prêter de l’argent auprès des autres banques (marché interbancaire). Mais la confiance n’est plus là et tout le monde se méfie de toute le monde et refuse de prêter de l’argent. f) Les banques centrales doivent venir au secours et prêter de l’argent aux banques, pour essayer de rétablir une situation stable. 323 milliards de dollars injectés en 24 heures le 12 août 2007. g) Les cambistes ayant besoin d’argent frais vendent, ou tout simplement cèdent à la panique. Et hop, les titres boursiers continuent de baisser. C’est l’affolement général, on vend à tort et à travers et des banques sont mises au bord de l’asphyxie. Ceux qui avaient vraiment besoin d’être aidés, les ménages, ont vu passer une énorme manne sous leur nez, qui s’est envolée aussitôt. Ils restent sur le carreau avec leur misère, pendant que partout sur la planète l’économie mondiale doit accuser le coup. Ce qui ne manquera pas évidemment de mettre sur la paille un grand nombre d’acteurs économiques. C’est à ce moment que les analystes les plus lucides disent : stop, il faut crever l’abcès, on ne doit plus renflouer les spéculateurs ! Il faut purger par la faillite ceux qui ont produit cette démence et revenir vers l’économie réelle."(philo et spiritualité)
Is there no alternative?
jeudi 16 août 2007
Irak (suite)
UNE GUERRE PRIVATISEE
(AgoraVox le média citoyen : Une guerre privatisée)
D'excellents sous-traitants
En franchissant le seuil de son bureau tous les matins, le boss de la compagnie multinationale Blackwater a toutes les raisons d’être satisfait :
les affaires sont prospères, les actionnaires comblés, l’avenir est prometteur, car le bourbier irakien a de l’avenir. Voir l’article sur AgoraVox.
Son Job : "Global security consulting", sa reference : "... the most comprehensive professional military, law enforcement, security, peacekeeping, and stability operations company in the world". Un professionnel de la paix, donc, en langage orwellien. Son objectif est on ne peut plus humaniste : " To support security, peace, freedom, and democracy everywhere." Il peut donc dormir en toute bonne conscience... Son lieu principal d’activité : l’Irak. Le travail ne manque pas, depuis que son ami Georges a fait appel à lui pour quelques menus services, rendant l’ascenseur à une institution qui l’a bien aidé lors de son élection. Entre amis, l’échange de bons procédés est la règle, question de civilité...
Mais quels services ? Fournir des hommes pour des tâches diverses sur le terrain, tâches d’appoint ou d’engagement direct dans les combats. La Libre Belgique, habituellement modérée, a parlé de "mercenaires".
... Il s’agit (seulement) de soutenir l’armée fédérale dans ses tâches difficiles, mais légitimes aux yeux de ceux qui ont encore la foi à la Maison-Blanche et au Pentagone... L’ objectif de Blackwater est de fournir à l’armée américaine des militaires bien entraînés, bien payés, de toutes origines, d’anciens militaires US, mais aussi des Chiliens, des Philippins, des Fidjiens... Pour lutter contre l’Axe du Mal, l’engagement n’a pas de frontières.On recrute dans trente nationalités différentes.
Cette entreprise a eu son premier contrat avec la CIA en Afghanistan et sur bien d’autres terrains... Depuis, ses hommes sont nombreux sur le champ des opérations irakiennes. Ils peuvent même parfois intervenir sur des objectifs civils, comme à la Nouvelle-Orléans, lors de la catastrophe Katrina. Le chiffre d’affaires tourne autour de quelques milliards de dollars. Elle possède le centre d’entraînement militaire le plus grand du monde. Siègent au CA quelques anciens du clan Bush.
Entreprise de sous-traitance, donc, très utile, car comme dit Michael Ratner, président du Centre pour les droits constitutionnels : "Le recours croissant aux sous-traitants privés... rend les guerres plus faciles à déclencher et à mener ; ça ne prend que de l’argent et pas de citoyens". Cela permet aussi d’éviter les résistances, les protestations des citoyens, qui se sentent moins directement concernés par les combats et les morts, même si ces hommes, mal contrôlés, peuvent provoquer certains « dommages collatéraux »(Falloudja)... Le recours aux sociétés privées amortit donc le coût politique du conflit.
Selon ACG, « avant le conflit, les sociétés privées ont largement participé aux préparatifs : approvisionnement, entraînement, et même exercices de simulation et planification des combats dans le désert koweïtien. L’énorme complexe militaire américain de Camp Doha, d’où a été lancée l’invasion, était construit, géré et gardé par un groupe privé. Leur spécialité : préparatifs, approvisionnement,alimentation , logement des troupes, entretien d’armements... »
Il y a bien d’autres "entreprises" de ce type, plusieurs dizaines. Par exemple, Halliburton est spécialisée dans la restauration, le convoyage de carburant, la réparation des secteurs pétroliers. ErInys, force paramilitaire, se charge de la sécurité des personnalités, des convois, de la formation des gardes nationaux. Vinnel, MPRI, NourUSA... forment et équipent la nouvelle armée irakienne. On estime qu’une personne sur dix engagées fait partie de ces nouvelles sociétés privées. Mais il est difficile d’avoir des chiffres fiables. Les pertes d’hommes sont aussi mal connues, restant à la discrétion des employeurs.
Ces sociétés prospèrent donc, aux frais du contribuable américain et le personnel recruté semble ne pas se plaindre, car il y trouve son compte. "L’Irak, actuellement, est une mine d’or. La marge bénéficiaire est incroyablement élevée, bien plus que le facteur risque", relève Duncan Bullivant, le chef de la société britannique Henderson Risks. Les soldats des PMF gagnent deux à dix fois plus que leurs collègues des forces régulières, les mieux payés étant ceux qui ont eu une formation d’élite. L’échelle des salaires reflète aussi la mondialisation : en Irak, un ancien béret vert américain peut gagner jusqu’à 1 000 dollars par jour là où un ancien gurkha népalais fera 1 000 dollars par mois...
Business as usual...
(1)http://www.blackwaterusa.com/)
http://www.lalibre.be/article.phtml ?id=10&subid=391&art_id=113116
http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/VernaG/EH/F/cons/lectures/Blackwater.htm
http://www.dedefensa.org/article.php ?art_id=4279
http://www.acrimed.org/article1620.html
http://mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=5214
http://agircontrelaguerre.free.fr/article.php3 ?id_article=97
http://www.dailymotion.com/video/xd4ry_mercenaires-en-irak
ZEN
mardi 14 août 2007
Lieux de débats
Cent Papiers - Média libre du Québec
Betapolitique
(Un blog politique connectif)
dimanche 12 août 2007
Que veut l'Allemagne?
A propos du Traité européen. Réponse à Yoann
Où il est question de possibles résurgences de mouvements ethnico-linguistiques -régionalistes ,favorisées par l'affaiblissement ou l'effacement des Etats-nations...
Il ne s’agit pas de se crisper sur un souverainisme dépassé dans les faits depuis longtemps, du fait même de l’interconnexion organique des économies mondialisées et des solidarités européennes de fait, il ne s’agit pas de fantasmer sur certaines nostalgies provincialistes et ethnicistes, qui restent pourtant en veille permanente, il ne s’agit pas de critiquer les diversités culturelles entretenues par une Allemagne qui n’a pas connu comme chez nous un puissant jacobinisme et que je juge plutôt positives...(même si on les lui a imposées après la défaite du nazisme.)..
Il s’agit de remarquer que des tendances profondes sont à l’oeuvre pous annihiler le peu de souveraineté politique qui nous reste (pour l’économie, disons qu’il ne reste rien), que certaines revendications régionalistes ,(s’appuyant parfois un passé douteux,entre autres certains courants flamands en Belgique) n’ont comme seuls levier et but que la chute ou le recul des institutions nationales pour parvenir à leurs fins.
Ces associations bien organisées (voir doc. produits par l'auteur) ont une oreille dans certains groupements politiques allemands, plutôt discrets jusqu'ici, qui voient dans leurs manoeuvres une manière de pouvoir asseoir une hégémonie économique et finalement politique allemande sur une Europe devenue invertébrée .(Voir la notion d"hégémonie douce" exprimée par J.Fisher) Je n’agite pas la menace d’un pangermanisme, mais je constate une vassalisation déjà bien avancée de l’Allemagne aux puissants intérêts US, qui n’ont de cesse de faire du lobbying à Bruxelles-voir la notion d’Hinterland- (voir de livre de Jennar, fonctionnaire européen, sur " L’Europe,la trahison des élites"’Fayard _et l’article que j’avais signalé plus haut:
http://jacquesgenereux.fr/news/europe-la-trahison-des-elites-par-raoul-marc-jennar
http://www.politis.fr/article1746.html
Beaucoup de convergences d’indices quand même et d’éléments qui se recoupent...
Tu vois que ce problème dépasse la liberté légitime donnée aux langues et aux folklores régionaux, les nécessaires décentralisations administratives et économiques...Il n’y a pas de peur, mais une crainte fondée,une menace dont il faut prendre conscience pour s’y opposer..(L’Espagne n’est pas au bout de ses soucis, L’Italie n’a pas neutralisé les tendances sessionnistes lombardes empreintes de néo-fascisme, quand à la Belgique , elle va tout droit à l’implosion..et l'enclave bruxelloise comporte des petits Kosovo potentiels.-La fin de la Belgique, une fiction ? - Lalibre.be )
J’ajoute que je ne suis pas d’accord avec le courant politique que représente l’auteur, mais sur ce point, je le rejoins partiellement, car cette question m’habite depuis le TCE...L’Europe avance à tâtons, sans projet, sans cohérence, ouverte à tous les vents...J’avais rêvé d’autre chose...Avec les ouvertures trop rapides à l’Est, les dérives vont s’accentuer, la cohérence politique s’éloigne, et les ethnicismes masqués ou contrôlés jusqu’ici risquent de se manifester dangereusement. La scission Tchéquie/Slovaquie n’était peut- être qu’un avant-goût de ce qui nous attend si..
J’espère me tromper...
Bien à toi. ZEN
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27636
A lire: L'hystérie identitaire de Eric Dupin(http://www.geocities.com/ericdupin/lividen.html)-ne pas manquer la lecture de l'introduction-
(Réponse de "Le Furtif:"
- "...L’Europe avance à tâtons, sans projet, sans cohérence, ouverte à tous les vents..."
J’ai plutot le sentiment qu’elle recule inexorablement dans un mouvement de détricotage .Si on examine les arguments des libéraux qui se sont portés à la tête des institutions depuis 30 ans il ne s’agit plus d’associer les identités et les avantages de chaque éléments, mais bien au contraire ces derniers sont présentés comme des obstacles à raser pour laisser la place à une entité qui tend vers un point omega d’indétermination...
C’est d’ailleurs là l’habileté des "constructeurs " qui ne proposent pas des institutions nouvelles( ou un foutoir genre TCE) mais des entraves à supprimer. Les états étant présentés comme des entraves au marché comme le code du travail une entrave au profit.)...
Toujours actuel, ce discours de P.Seguin:http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28483
samedi 11 août 2007
Piano, pianissimo
Désir...
"L'homme s'épuise à nourrir le feu.
Mais le feu qui se propage, se propage infiniment."
vendredi 10 août 2007
Racines...
Ici aussi est né Julien Absalon
http://www.absalon-julien.com/
Raon-aux-Bois-Bienvenue
jeudi 9 août 2007
Notre terre, unique...
Bienvenue sur le site Planetecologie : l'Encyclopédie de l'Environnement sur Internet
Une porte qui en ouvre beaucoup d'autres...
De cette hauteur, que de choses humaines apparaissent dérisoires.!..
dimanche 5 août 2007
Article proposé à AGORAVOX
"LA RUEE VERS L'OUEST..." (suite)
Quand la Roumanie fait appel aux ouvriers chinois. L'"effet domino"...
Dans un précédent article (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17217) , j'avais essayé de mettre en évidence un phénomène européen que certains économistes ont baptisé "la ruée vers l'Ouest". Du fait de la faiblesse des salaires de leurs pays, des travailleurs de certains pays d'Europe orientale sont amenés à se déplacer , légalement ou non, vers d'autres pays plus à l'Ouest pour y chercher des conditions d'emploi et de rémunération plus acceptables. C'est l'appel d'air bien connu, qui fait que, après les débats sur le "plombier polonais", l'ouvrier ukrainien vient combler le déficit de la main d'oeuvre de la Pologne, qui maintenant manque de bras dans certains domaines, comme le bâtiment.
Aujourd'hui, il est question d'ouvriers chinois qui sont sollicités par les autorités roumaines pour pallier au manque de main-d'oeuvre dans des secteurs comme le textile, le bâtiment, l'agriculture même....alors que beaucoup de Roumains vont chercher en UK ou en Espagne des salaires plus attractifs. Il y en aurait environ trois millions travaillant sans visa en hors de leurs frontières.Par exemple environ 200000 maçons travaillent à l’étranger ; or, il en faudrait 50000 pour assurer le développement de l’immobilier en Roumanie, dans les années qui viennent.Les salaires de ce pays sont parmi les plus bas d’Europe orientale.Dans certaines branches , on trouve encore des rémunération à un euro l’heure.Certains secteurs deviennent désertés : des institutrices,des infirmières partent en Espagne et en Italie, créant ainsi des situations difficilement gérables, abandonnant parfois pour plusieurs années leurs jeunes enfants à la famille proche…
Pour l'instant, environ 3000 Chinois travaillent légalement en Roumanie, mais on en attend beaucoup d'autres, car l'économie de ce pays connaît un développement assez soutenu , une croissance d'environ 8% depuis quelques années (développement des infrastructures, implantations d’entreprises délocalisées de l’Ouest ). Attirées par les conditions salariales exceptionnelles, beaucoup d’entreprises investissent actuellement en Roumanie, comme les groupes français Renault, Carrefour,Veolia ,Michelin..Il faut savoir que les ouvriers chinois sont payés en moyenne 100 euros, alors que le salaire roumain tourne autour de 300 ; par exemple, les jeunes chinoises qui travaillent dans le textile à Bacau, chez Wear Company par exemple.
On comprend que le mouvement n'est pas près de s'arrêter, car le vivier chinois est quasiment inépuisable et que les patrons roumains sont très demandeurs. Maria Grappini, présidente de la Fédération patronale de l'industrie textile déclarait:" Cette année, le marché du travail a été libéralisé et la main-d'oeuvre roumaine est partie à l'étranger. Nous allons donc devoir faire face à une véritable crise d'ouvriers" (Le Monde).
Mais ces ouvriers ne se montrent pas aussi dociles qu'espérés.Il y a déjà eu des mouvements de grève à Bacau.Des ouvrières chinoises réclamaient des augmentations de salaire.Avec le temps, elles prennent conscience de leur véritable statut par simple comparaison avec la main-d’œuvre d’origine locale, même si au début elles jugeaient leur sort enviable par rapport à leurs conditions initiales en Chine.
Comment les choses vont-elles évoluer, quand la paysannerie roumaine, encore très archaïque ,va se moderniser et libérer de nouveaux bras disponibles pour l’industrie et les services ?.Le taux officiel de 5/6 % de chômage masque une situation qui pourrait bien se modifier rapidement avec la modernisation des campagnes à marche forcée et entraîner une remise en question de la présence des ouvriers chinois sur le sol roumain…
ZEN
Documentation :
Mirel Bran : Le Monde (21 juin 2007)
http://www.newropeans-magazine.org/index.php?option=com_content&task=view&id=3905&Itemid=121
http://www.francophonie-roumanie-2006.info/nouvel_observateur.htm
http://fr.novopress.info/?p=8764
Article publié le 6/8/07
(http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27584)
samedi 4 août 2007
Un astrophycien ...lumineux
Luminet: un nom prédestiné pour un chasseur d'étoiles et de mots...