[-Une photo qui fait illusion-Un grand bond en arrière au P.O.]-Discours de Netanyahou: Quand un "oui mais" peut sous-entendre un "jamais"...
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- Centre Israélien des Droit de l’Homme B’tselem :
« Lorsque le Likoud est arrivé au pouvoir en 1977, un changement est apparu dans la politique du gouvernement, et des initiatives ont été présentées pour établir des colonies à travers la Cisjordanie ».
« Israël a créé dans les Territoires Occupés un régime de séparation basé sur la discrimination, en appliquant deux systèmes de loi séparés dans la même région et en basant les droits des individus sur leur nationalité. Ce régime est le seul de ce type dans le monde, et est réminiscent des régimes affligeants du passé, tel que le régime de l’Apartheid en Afrique du Sud ».
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Discours de Netanyahou : L'Etat palestinien dans mille ans - AgoraVox:
(Pr. C.E. Chitour)"Les évènements s’accélèrent au Moyen Orient. Dans son discours prononcé au Caire, le président américain a poussé l’Etat hébreu à revoir les termes de son alliance avec les Etats-Unis. « Comment réagira le gouvernement israélien ? écrit Allouf Ben (…) Il n’a pas davantage paru tomber dans l’excuse facile ou l’autojustification lorsqu’il a évoqué la nécessité de tourner la page en mettant les erreurs de son prédécesseur, George W. Bush, sur le compte du traumatisme des attentats du 11 septembre 2001. Pour Israël, le “discours du Caire” n’est autre qu’une révolution stratégique. Jusqu’au discours du Caire, Obama ne parlait qu’en termes d’intérêts. Mais, au Caire, il a usé du vocabulaire et du discours de la gauche libérale américaine. Il a parlé sans détour de “l’occupation” et de “l’aspiration des Palestiniens à la dignité, à l’égalité des chances et à un Etat indépendant”. Il a également promis que les Etats-Unis ne tourneraient pas le dos aux Palestiniens. Il a demandé au Hamas de se montrer responsable en reconnaissant à Israël le droit d’exister Nétanyahou devra peut-être prononcer un discours de réponse à Obama et annoncer une rupture idéologique historique. A moins qu’il n’espère que, d’ici là, le discours du Caire se sera enfoncé dans les sables mouvants de la diplomatie du Moyen-Orient ».
Avant même son discours Obama a été traité d’antisémite lors d’une manifestation par l’extrémiste Itamar Ben-Gvir comme le rapporte le journal Ha’Aretz :Il est mauvais pour le peuple et l’Etat d’Israël, et sa politique pourrait nous mener vers un désastre.« Le discours d’Obama au Caire dont chaque terme a été bien pesé a divisé aussi les Juifs américains. On sait que »78 % des Juifs américains ont voté pour Barack Obama. Mais, depuis qu’il a souligné que les Etats-Unis attendaient d’Israël qu’il se conforme à son engagement de geler la construction des colonies dans les Territoires palestiniens et de démanteler les colonies illégales, la plupart de ces électeurs sont maintenant dans l’expectative. Ils se demandent si leur engagement en faveur d’un candidat de gauche aux Etats-Unis n’était pas contradictoire avec leur engagement vis-à-vis d’Israël", souligne Ha’Aretz Mais, du côté des organisations juives de gauche, une campagne a été lancée pour convaincre Obama de ne pas céder sur la solution de deux Etats et de faire pression sur Nétanyahou en ce sens.Quel est justement ce discours ? plusieurs types de lecture ont été faites . celle des Etats-Unis , de l’Europe et celle sans épaisseur des Arabes et curieusement celle plus « courageuse des éditorialistes israéliens.
« Finalement écrit Michel Bôle-Richard du Monde, Benyamin Nétanyahou veut bien d’un Etat palestinien mais à ses conditions, et celles-ci sont telles que les chances de voir cet Etat se créer sont infimes. le premier ministre israélien s’est déclaré prêt à accepter un Etat palestinien démilitarisé, mais à condition qu’auparavant les dirigeants palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’Etat juif. Si nous recevons ces garanties concernant la démilitarisation et les dispositions qu’Israël requiert pour sa sécurité, et si les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’Etat du peuple juif, alors nous serons prêts lors d’un accord de paix futur à accepter qu’un Etat palestinien démilitarisé existe aux côtés de l’Etat juif. » Nous ne voulons pas d’un autre « Hamastan »« . Ce qui implique notamment que les frontières de cet Etat palestinien soient placées sous surveillance pour empêcher toute contrebande. En outre, le chef du gouvernement israélien a répété avec force que »le problème des réfugiés palestiniens doit être résolu en dehors des frontières d’Israël« , ce qui exclut toute discussion sur le droit au retour, affirmant que »le lien entre le peuple juif et la terre d’Israël existe depuis plus de 3 500 ans. C’est la terre de nos ancêtres !« M. Nétanyahou a également rejeté toute idée de partage de Jérusalem qui »doit rester la capitale unie d’Israël« . Il a insisté sur »la nécessité d’Israël d’avoir des frontières défendables« , repoussant le règlement de »la question territoriale« lors »d’un accord de paix final« . En attendant, il n’est pas question de geler le processus de colonisation Certes, il n’y aura pas de nouvelles colonies ni »d’expropriations de nouvelles terres« , mais »il est nécessaire que les résidents puissent mener une vie normale, c’est-à-dire permettre aux parents d’élever leurs enfants comme toutes les familles dans le monde« . Dernière condition : »L’Autorité palestinienne devra rétablir la loi à Gaza et renverser le Hamas. Enfin , le premier ministre a réagi à la réélection du président iranien, « La plus grande menace pour Israël, le Proche-Orient et le monde entier, c’est la rencontre entre l’arme nucléaire et l’islam radical ». Il appelle « à une coalition internationale contre l’armement nucléaire de l’Iran »". ..
D’une façon remarquable la presse israélienne pratiquement dans son ensemble a été très critique envers ce discours. Pour Ari Shavit, grand éditorialiste à Ha’Aretz, « Benyamin Nétanyahou a franchi le Rubicon. Pour servir le pays, il a quitté le foyer idéologique de son propre père. Shalom Yerushalmi, dans les colonnes de Maariv, se veut lui aussi optimiste. »Certes, ce dimanche, Nétanyahou a en quelque sorte ôté sa kippa politique, mais il ne l’a pour autant pas encore mise dans sa poche arrière. De même, les conditions impossibles qu’il pose aux Palestiniens – et qui reviennent à leur suggérer de se convertir au sionisme – donnent l’impression qu’il cherche plus à esquiver la paix qu’à la prendre à bras-le-corps." (4) Mais la majorité des commentateurs de la presse écrite restent sur leur faim. Dans Yediot Aharonot, Yoram Kaniuk estime que Benyamin Nétanyahou a prononcé « des paroles douces aux seuls Israéliens, mais son discours n’a pas été celui d’un dirigeant généreux et courageux. En outre, si les Palestiniens savent intuitivement qu’Israël est un Etat juif, il est déraisonnable d’exiger qu’ils nous reconnaissent comme ’foyer historique du peuple juif’, dès lors que 1 million d’entre eux vivent dans cet Etat. » Dans le même ordre d’idées, Akiva Eldar écrit dans Ha’Aretz que « le discours de Nétanyahou est de la meilleure veine néoconservatrice, insensible, paternaliste et colonialiste. On doute qu’il se trouvera un seul responsable palestinien digne de ce nom pour accepter cette camelote. » En somme, à qui le discours de Nétanyahou s’adresse-t-il ? Vu les conditions posées aux Palestiniens, Nétanyahou peut rassurer ses adversaires au sein du Likoud : l’Etat palestinien n’est pas pour demain.« Dans Maariv, Ofer Shelah ironise : Ce discours prouve une fois de plus que les choses ne bougent ici que lorsque les Américains nous y contraignent.” Ce que confirme Gidéon Lévy dans Ha’Aretz : »Le discours de Nétanyahou n’a ouvert aucune porte..« L’ancien responsable du parti de gauche israélien Méretz, Yossi Sarid, a évoqué dans le quotidien Haaretz »un discours de pastèque composé de 92 % d’eau"...
Les prédécesseurs de monsieur Netanyahou depuis Isaac Rabin ,en passant par Ehud Barck et Ehoud Olmert ont tous accepté la création d’un Etat palestinien moins cohérent que ce que propose l’actuel premier ministre. Sur le site Internet du quotidien israélien
Haaretz Benjamin Hartman, écrit « M. Nétanyahou a clairement affirmé qu’il suivra la ligne de sa coalition et ne fera aucun vraie concession », mais le journaliste note que le chef du gouvernement a mentionné à plusieurs reprises l’idée de deux Etats. «
Donc, les Palestiniens doivent reconnaître Israël comme un Etat juif, renoncer à leurs réfugiés, et désarmer leur Etat, le tout dans un territoire non encore défini, et Jérusalem ne sera pas divisée », ironise M. Hartman. Nous ajouterons que sur la Palestine initiale, les 22 % acceptés par Arafat seront une peau de léopard sur laquelle végéteront les Palestiniens sans perspective de réelle indépendance En définitive toute la communauté internationale semble d’accord sur un point : les Palestiniens ont droit à un Etat vivant en paix aux côtés de l’Etat d’Israël. Mais de quoi parle-t-on quand on prononce le mot d’Etat palestinien ?...
Cerise sur le gâteau , on nous dit qu’une forte majorité d’Israéliens soutient la création d’un Etat palestinien démilitarisé, sans toutefois croire qu’un tel Etat verra le jour bientôt, selon un sondage publié par le quotidien Haaretz. Nous y voilà ! les Israéliens et les Palestiniens sont d’accord sur une chose : L’Etat de Palestine sera créé dans mille ans.
Il reste ce rappel lancinant à « l’état juif ». Personne en Occident ne s’offusque de cette idéologie de la race. Il est connu selon les historiens que les Juifs n’ont jamais été une ethnie. Les descendants des Juifs de l’Antiquité sont restés en Palestine et se sont convertis au christianisme et à l’islam : ce sont les Palestiniens d’aujourd’hui. Il n’y a jamais eu d’exil du peuple juif en 70 après la destruction du temple par les Romains. Les Juifs actuels sont les descendants des Hamyarites, des Berbères et des Khazars judaïsés. Pour les défenseurs de la thèse d’un « peuple juif » ayant droit à une terre, le livre du professeur israélien Shlomo Sand « Comment le peuple juif fût inventé » est à lire. Il faut peut être analyser en profondeur cet entêtement « nouveau » à parler de l’Etat juif, qui pour rappel avait un autre sens dans la déclaration du partage de l’ONU de 1947. A moins que cela ne cache le fait qu’à la longue, les Arabes israéliens n’auraient pas vocation à rester dans un Etat « Juif »Ils seraient alors « invités » à rejoindre le Bantoustan palestinien.. Ce sera la deuxième Nekba qui fera oublier la première… Ainsi va le Monde…"
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La réponse « Oui mais ! » de Netanyahu à Obama - AgoraVox-M. Nétanyahou prépare sa réponse aux exigences américaines -
Netanyahou-Obama : des visions opposées du Proche-Orient | Rue89-
N'est-il pas temps de revoir – enfin sérieusement – la plan de partage de la Palestine ?_____________________________________
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