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vendredi 23 août 2024

La mer, une poubelle?

 La mère de toute vie en souffrance.

                             Que la mer soit devenue une sorte de grand déversoir, où s'accumulent, parfois de manière invisible, un grand nombre de produits, parfois dangereux, rejetés par les activités humaines de toutes sortes, est devenu une évidence. La Méditerranée n'est pas épargnée. Les microplastiques sont partout, comme les polluants chimiques, qui ne sont pas sans effets sur la biodiversité marine.                                                                                                                                                  Mais il y a pire! La mer Baltique, notamment, a servi de déversoir pour tout un matériel de guerre pendant des années. sans parler des déchets nucléaires. Une poubelle inquiétante.          La mer qu'on voit danser, le long des golfes clairs♪♫♪...nous cache bien des richesses, mais aussi bien des déchets dont beaucoup ne sont pas neutres et sans effets toxiques à venir. On trouve tout dans le fond des océans, ces masses aquatiques vitales pour la vie sur terre.  Pas seulement des plastiques qui se voient ou ne se voient plus, sous forme de microéléments que peut ingérer la faune marine. Pas seulement les épaves de toutes sortes, anciennes ou récentes, dont les contenus parfois douteux ou suspects doivent nous alerter.  Des milliers de conteneurs sont perdus chaque année. Leurs cargaisons sont une source de pollutions multiples dont les autorités n’ont pas pris la mesure, sans parler des déchets radioactifs.                                                                                                                           De sérieux risques sont à venir, quoi qu'en disent certaines langues de bois irresponsables:  ..."De 1946 à 1983, la communauté scientifique a jugé que déposer des déchets radioactifs sur les fonds marins était une « solution sûre », « car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes », retrace l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Cet établissement public à caractère industriel et commercial, chargé de la gestion des déchets radioactifs en France, réalise régulièrement l’inventaire national des matières et déchets radioactifs. Jusqu’en 1977, les états ont été libres de superviser eux-mêmes leurs opérations d’immersion. Puis le Conseil de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a obligé les pays membres à se soumettre aux directives et à la surveillance de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). En 1972, la convention de Londres interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Un moratoire sur l’immersion des déchets est adopté en 1983, dans l’attente d’un examen global de la question. En 1993, les pays signataires décident d’interdire l’immersion de déchets radioactifs dans la mer, « davantage pour des raisons morales que scientifiques », ajoute Émilie Grandidier, chargée de communication à l’Andra, qui assure que tout débat sur d’éventuelles immersions futures est définitivement clos...." (sic) !!!

                Dans la Baltique et la mer du Nord notamment, des quantités d'explosifs, de véritables bombes chimiques risquent de faire disparaître à terme toute vie marine. Il y a pire, on a déversé il n'y a pas si longtemps des déchets radioactifs, qui constituent une menace encore plus grave. Au large du Cotentin, par exemple, la corrosion des fûts radioactifs se poursuit. Sans parler du rejet dans l'océan de l'eau radioactive à Fukushima et dans dangers potentiels de nos stockages nucléaires dans la Manche, notamment dans la fosse des Casquets. La récupération des déchets, nucléaires ou toxiques, dans ces zônes notamment est devenue pratiquement impossible. Mais qui en parle?   __________________

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