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lundi 19 août 2024

Toujours rien de nouveau

     A Gaza

                    La logique du pire continue. La tragédie se poursuit. Un enfer à grande échelle. L'armée israëlienne a quasiment carte blanche. L'impensable même peut se produire. Les écoles et les hôpitaux ne sont pas épargnés. L'eau manque ou se fait rare. Certains ont intérêt à ce que le conflit se poursuive, malgré des voix israëliennes et internationales. Une fuite en avant maintes fois condamnée.                  En Cisjordanie, Ben G'vir a lâché ses tueurs pour seul but de créer les conditions de la peur et de la fuite, comme on le voit ici. Maintenant ou jamais? Inquiétant.


                             Comme le rappelle Filiu, "...La paix peut parfois se jouer au Moyen-Orient sur un article, voire sur un singulier plutôt qu’un pluriel. L’Etat d’Israël, qui s’était établi en 1948 sur 77 % du territoire de la Palestine (jusque-là sous mandat britannique), s’empare en 1967 des 23 % restants, soit Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Cette guerre des Six-Jours permet aussi à l’Etat hébreu d’occuper la péninsule égyptienne du Sinaï et le plateau syrien du Golan. De laborieuses tractations au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) conduisent à l’adoption de la résolution 242, qui proclame « l’inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la guerre ».   Mais les deux versions du texte, française et anglaise, pourtant de même valeur juridique, divergent quant à l’obligation d’un « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit », en français, ou « de territoires occupés » (« from territories occupied »), en anglais. C’est finalement la seule version anglaise qui s’impose, du fait de la prééminence des Etats-Unis au Moyen-Orient. L’omission d’un simple article va avoir des conséquences considérables, puisqu’elle justifiera le retrait partiel et négocié de la part d’Israël, sous l’égide de Washington, « de territoires occupés », en lieu et place de l’exigence de l’évacuation de tous les territoires conquis par les armes. C’est le fameux principe de « la terre contre la paix » dont découlent les traités de paix signés par Israël avec l’Egypte, en 1979, puis avec la Jordanie, quinze ans plus tard. En revanche, les accords israélo-palestiniens sont conclus, de 1993 à 1995, sur la base de la reconnaissance d’Israël par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), mais sans qu’Israël s’engage en retour à évacuer les territoires palestiniens occupés en 1967..."                                                                                                                                           Que d'occasions manquées! Notamment à Oslo. "La tentative de processus de paix israélo-palestinien, largement soutenue par la communauté internationale, sera mise en difficulté suite à l'assassinat de Yitzhak Rabin en 1995 par un étudiant israélien d'extrême droite..."                   ___________________

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