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mercredi 16 juillet 2025

Un curé pas comme les autres

 Un paradoxe  méconnu

                          Un modeste curé de campagne athée , au sens le plus radical du terme, remettant fondamentalement en question les principes de son propre engagement,  revendiquant son incroyance, en en donnant les raisons de manière argumentée, de manière philosophique, sans quitter ses fonctions ecclésiales, voilà qui n'est pas banal.      Un paradoxe apparent, en plein 18° siècle, où la "libre pensée" se développe, dans le contexte du Siècle des lumières, où le développement de la raison critique et politique des institutions monarchiques et féodales et de morale traditionnelle se manifeste de plus en plus, dans des cercles de plus en plus élargis, qui déboucheront sur des positions plus généralisées au siècle suivant jusqu'à aujourd'hui. tellement radicales qu'il amenèrent Voltaire à édulcorer les propos du curé ardennais et à les taire pendant longtemps. Spinoza sans doute ne les aurait pas reniés.


. La religion de 'époque, comme condition de la soumission politique et morale, est présentée comme le coeur de la critique.    Le curé révolté nous étonne encore aujourd'hui par son audace, sa radicalité et sa "modernité". Même si l'athéisme a une assez longue histoire .Jusqu'àu 18°siècle et la pensée de d'Holbach, contemporain d Helvetius, par exemple. Son audace critique est absolument unique.                                                                                           On peut facilement le relire ICI,. Ou                                                                   "...« La source, donc, de tous les maux qui vous accablent, et de toutes les impostures, qui vous tiennent malheureusement captifs dans l’erreur, et dans la vanité des superstitions, aussi bien que sous les lois tyranniques des grands de la terre, n’est autre que cette détestable politique des hommes… ; car les uns veulent injustement dominer partout, et les autres voulant se donner quelque vaine réputation de sainteté et parfois même de divinité, se sont adroitement servi non seulement de la force et de la violence, mais ont encore employé toutes sortes de ruses et d’artifices pour séduire les peuples. Afin de parvenir plus facilement à leurs fins…. »                                                                     ____                « Il n’y a plus aucun bien à espérer, ni aucun mal à craindre après la mort. Profitez donc sagement du temps en vivant bien et en jouissant sobrement, paisiblement et joyeusement, si vous pouvez, des biens de la vie et des fruits de vos travaux, car c’est le meilleur parti que vous puissiez prendre, puisque la mort met fin à toute connaissance et à tout sentiment de bien ou de mal.»_______________

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