C'est sans précédent!
Un exode sans fin, sans perspectives....Derrière la critique édulcorée
"...Aucune langue du monde ne peut décrire ce que nous vivons..." "...Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, s’en est d’ailleurs réjoui mardi 16 septembre, avec son désormais fameux « Gaza brûle ». « Nous ne nous arrêterons pas tant que la mission ne sera pas accomplie », a-t-il ajouté, entendant par là la destruction totale du Hamas, même si de plus en plus de personnes doutent que le gouvernement israélien ait encore un objectif militaire stratégique, hormis l’anéantissement de l’enclave palestinienne...."... Les derniers moments à Gaza-ville, c’était un enfer. Quand je dis un enfer, je suis en dessous de la réalité. Je ne pense pas qu’une langue, quelle qu’elle soit, possède les mots pour décrire ce que nous vivons. La mort, partout autour de vous, les frappes incessantes, les quadricoptères, tous ces engins de mort, nous avons fui sous le feu, et une fois à Nousseirat, il y a eu encore des bombardements, juste à côté de nous »
Un certain nombre d'Israëliens, le plus souvent déchirés, déchirés comme jamais, restent les yeux ouverts, malgré tout. Certains depuis le début, lorsque des responsables ont assimilé les habitants de Gaza à des animaux. Avec la bénédiction de la Maison Blanche... D'autres, minoritaires, réagissent. " C' est au lendemain du 7 octobre 2023 que Nadav Lapid s’était confié à nous, exprimant son désespoir avec sa lucidité foudroyante. « On a rendu Gaza monstrueux, pas étonnant que des monstres aient poussé là-bas », disait-il. Près de deux ans après, le revoilà avec ce film sous le bras, plein de bruit et de fureur. L’ouverture à toute allure donne le tournis..." __ The Times of Israël ne fait plus dans le double langage. _________________
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