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samedi 12 décembre 2015

Logique électorale?

Votes des villes et votes des champs 

Allez comprendre...

Il est des communes où le FN obtient 0%... et celles où il dépasse les 65%  

        Il est parfaitement possible que deux communes voisines votent de manière complètement différentes : le FN engrange ainsi 72,16 % des voix à Boissy-le-Repos, mais affiche 0% dans la commune voisine de Bannay. Idem pour Rebreuve-sur-Canche 69,67 %) et  Canteleux (0%).
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Au fil du net

* USA: guerre intérieure sur le climat

* L'ambigü monsieur Macron 

* Le dernier jour d'Yitzhak Rabin

* Erdogan et ses oeuvres

* Israël et les djihadistes d'Al-Qaida

* Etat d'urgence à la maternelle

* Espace: nouvelle frontière?
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__-Le mythe de la dédiabolisation du FN 

__-Les raisons d'une ascension.   Après la rénovation de façade de Marine et les rivalités-ruptures internes, la (relative ) montée du FN doit beaucoup à la faillite de partis défaillants et à certaines circonstances récentes.
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vendredi 11 décembre 2015

Grosse fatigue

Ras les oreilles!..
                            Il pleut et mon boss, Jean Neymar, me fait la gueule. Comme Martine
          Je ne comprends pas pourquoi il me mène cette vie de chien. Tout le met en rogne:
- Il voit tout en noir
- Il vitupère contre Paris où on est loin du compte .
- Il  rage contre le cumul des uns. les vociférations des autres et contre ceux qui n'ont rien compris.
        Et c'est ma pomme qui prend.                                             Pourtant, je n'y suis pour rien...
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Confession d'un banquier

 Quand l'esprit vient (parfois) aux banquiers
                                                            Il arrive que, dans le cadre feutré des banques, certains responsables se mettent à penser à haute voix, prenant la mesure et les limites de leurs fonctions réelles et les risques du métier...qui a bien changé.
     Finie l'exubérance d'autrefois? Pas encore, mais   certains, qui ne veulent plus continuer à jouer au casino, commencent à revoir leur copie. Etre banquier devrait recommencer à être un métier ennuyeux...Mais on en est encore loin.
            L'un d'entre eux, qui n'est pas un chevalier blanc, avoue qu'il ne faut pas surestimer le pouvoir de la BCE. Le mal de la faible croissance est très profond.
        Il remet en question quelques certitudes d'hier, des dogmes souvent ressassés par nos politiques à courte vue:
 ... Attention, dit-il, à ce que les «réformes structurelles» ne pénalisent pas la «demande». Il ne faut pas glisser dans «une spirale de baisse des salaires et des prix». «Les réformes doivent être d’abord plutôt favorables à la demande qu’à l’offre.» Et d’ajouter: il est urgent que le discours passe de la «compétitivité» à la «productivité» et qu’on encourage les politiques d’innovation et de diffusion des technologies.
    Dans le même sens, Benoît Coeuré critique les pays en excédent commercial, entendez l’Allemagne, même si son nom n’est pas écrit. Un petit pays peut avoir en solitaire une politique d’exportation en comptant sur la demande des autres, mais tous les pays ne peuvent pas jouer ce jeu ensemble. La Zone euro exportatrice nette, ce n’est pas une bonne nouvelle, c’est la traduction qu’elle est «incapable de dynamiser sa demande interne»...
                Il invite à l'humilité, prenant à rebours certaines pseudo-certitudes : «Les changements des marchés financiers internationaux compliquent sérieusement la vie des banques centrales.» Trois certitudes sont aujourd’hui ébranlées. D’abord, celle que la mondialisation allait produire un «grand basculement» positif: la croissance des pays émergents allait prendre le relais de celle du Nord, affaiblie pour des raisons démographiques. Sur une grande Terre ouverte, les capitaux allaient mieux optimiser les placements et la croissance mondiale s’en porterait mieux. Ce processus s’est peut-être déroulé un moment, mais il a aujourd’hui cessé. Les Brics ne sont plus des moteurs, les pays émergents constituent au contraire la première des inquiétudes.
      Les bénéfices de la liberté des mouvements financiers doivent être au minimum nuancés: c’est la deuxième certitude ébranlée. Le contrôle des capitaux retrouve une légitimité lors de certains excès, comme ces dernières années (les trois quarts de la création monétaire mondiale auraient été faits au Sud, selon les économistes de la banque Citi). La répartition risques-bénéfices mérite réexamen. Enfin, l’innovation financière a eu surtout pour résultat de «rendre le monde plus dangereux», comme l’a écrit Raghuram Rajan, l’économiste gouverneur de la banque centrale de l’Inde. Coeuré nous livre une autre surprise au passage: «Selon certains indicateurs, une déglobalisation financière aurait commencé.»
   Il n'est pas le premier à mettre les pieds dans le plat.
        D'autres, à une époque, ont libéré un peu une parole emprisonnée.
             Il y a deux ans, JM Naulot n'a  pas mâché ses mots concernant le rapport perverti du pouvoir politique et du monde financier.
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jeudi 10 décembre 2015

Ne pas se tromper d’ennemi

 L’Occident se trompe systématiquement d’ennemi
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Points d'histoire

Complot ou pas complot?
                                          L'historien digne de ce nom se détourne des explications simples.
   Tout événement a des causes multifactorielles qu'il s'agit de décrypter.
       C'est une tâche complexe et jamais achevée, loin des simplifications médiatiques, de l'histoire revisitée pour des raisons seulement mythiques ou étroitement politiques.
           Ce qu'on appelle le complotisme, au parfum parfois meyssanien, est habituellement cloué au pilori par les historiens sérieux. Avec raison.
  Il y a rarement des causes simples et d'événements importants déclenchés par les décisions cachées d'une seul ou de plusieurs hommes.
  La simplification monocausale est une tentation. Il est important d'être très prudent sur ce sujet.
            Mais il est des exceptions. Il est dans l'histoire des événements majeurs qui sont la conséquence de décisions élaborées secrètement, par un ou plusieurs individus associés, qu'on le sache après coup ou pas.  Sans tomber dans des approches fumeuses ou mystico-irrationnelles.
         Sur l'assassinat de JK Kenndy, par exemple, nous ne savons encore (presque) rien pour l'instant, des archives n'étant pas accessibles (provisoirement). Mais sur le coup d'Etat au Chili d'Allende, on connaît maintenant quels étaient les organes de décisions. Kissiger lui-même a révélé la conspiration qui a eu lieu à ce sujet à la Maison Blanche. Comme Hilary Clinton a fini par reconnaître le rôle fondamental joué par l'équipe buschienne pour envahir l'Irak à des fins uniquement  économiques (pétrolières) et géostratégiques, quitte à inventer les leurres à usage interne et externe. N'y a-t-il pas eu un calcul mitterandien pour laisser au FN le soin d'affaiblir la droite, pour des raisons électorales? etc...
                           Sur les événements actuels du Moyen-Orient, nous en apprenons tous les jours sur des éléments que nous ne connaissions pas, laissés avec soin dans l'ombre.  Comme sur le rôle plus qu'ambigü joué par la Turquie, le double jeu américain et le soutien de certaines pétromonarchies à Daesh, né du chaos voulu et organisée depuis des décennies, de cette guerre qui a changé le monde, dont nous vivons encore aujourd'hui les tragiques conséquences. Comment expliquer les silences troublants du voisin israëlien?
      Olivier Roy, bon connaisseur du MO, explique comment les Moudjahidine furent utilisés machiavéliquement par la CIA...jusqu'au Kosovo (selon le journaliste d'investigation allemand J.Elsässer)
   Certains anciens diplomates américains de haut-niveau se mettent d'ailleurs à table et font des révélations assez inattendues: "L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires: les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant l’intervention soviétique. [A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité ; vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire. Vous confirmez ? ]Zbigniew Brzezinski ( — Oui. Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux moudjahidine a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan, le 24 décembre 1979.."
               Il existe des moments dans l'histoire où une certaine analyse d' un complot se justifie  bel et bien, dépassant  largement l' approche historique ordinaire à courte vue.
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mercredi 9 décembre 2015

Bruxelles et l'agrochimie

Les pressions vont et viennent.
                                              Au gré des rapports de force, de la vigilance et des oppositions éventuelles, le plus souvent minoritaires..
Le lobbying ne cesse pas. Il y a tant d'intérêts en jeu!.
  Les firmes  agrochimiques reviennent en force à Bruxelles, en s'efforçant de manipuler les institutions.
   Plus de 400 lobbyistes professionnels  travaillent ainsi d'arrache-pied à Bruxelles pour défendre les intérêts de l'agrochimie et l'agriculture industrielle. Et en face, à peine une poignée de défenseurs des citoyens pour les contrer...
   A l'heure de la COB 21, la biodiversité est en danger.
Bayer fait de la résistance de son côté, à côté de Monsanto, jamais en retard d'un "progrès", avançant ses pions.
   On connaît pourtant les dangers et les limites de la protection phytosanitaire, en même temps que les risques à venir. Il n'y a pas que les abeilles...
 Les multinationales de l'agrochimie tentent même d'infiltrer l'EFSA.
    Il y a mille ruses pour le faire. Les pressions financières sont les plus courantes, ne serait-ce que pour insinuer le doute...
   Les dégâts humains, visibles ou non, les futures bombes à retardement vont-ils enfin provoquer un sursaut des institutions?
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mardi 8 décembre 2015

Et si...

.....On avait reporté ces élections, ne serait-ce que de quelques mois, comme l'avait envisagé un temps le Président?
                    Comme cela s'est déjà produit.
  Pour voter dans des conditions plus sereines, dans un climat moins anxiogène, passionnel et irrationnel.
     Au moins pour deux raisons:
-Le climat créé par les événements  dramatiques récents et la nécessité d'un recul temporel, pour donner du temps à l'apaisement des esprits et à un vote plus éclairé.
-Le caractère inachevé du chantier de la nouvelle régionalisation, dont la nécessité et les modalités font encore problème pour beaucoup.

....On aurait assisté sans doute à d'autres résultats. 
              Vigilance, mais relativisons.
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Vers un marché de l'éducation?

 La notion d'Education Nationale n'est plus une priorité, même si la notion de formation a encore un sens, mais un sens bien particulier.
   Le désengagement progressif d'un Etat qui s'est appauvri, sous l'effet de la mondialisation d'une finance libéralisée, cherchant à s'investir dans toutes les activités ci-devant publiques,est au coeur du problème.
Cela se fait lentement, indirectement, mais sûrement, plus rapidement dans certains pays ou certains secteurs que dans d'autres.
     La menace est toujours là, celle d'un marché mondialisé de l'éducation.
Déjà aux USA, la privatisation de l’école  est bien en cours.
Le marché s'introduit dans les universités.
   l'Europe libérale  subit les effets d'une marchandisation affectant tous les secteurs, de la santé à l'école.
      Déjà la stratégie  de Lisbonne avait programmé cette évolution, dans un véritable esprit thatcherien.
-La casse du Service public d’Éducation est bien envisagée depuis 1996 par l’OCDE.(*)
     Le nouvel esprit du capitalisme  souffle sur l'institution scolaire de manières variées et selon des rythmes différents selon les pays en fonction des traditions et des résistances.
Peu à peu les intérêts privés gagnent directement ou indirectement en France
     L'introduction de l'argent comme moteur n'est plus un tabou, renforçant la sélection par l'argent dans de vastes secteurs, renforçant au final les inégalités. 
Les valeurs sans lesquelles il n'y pas d'école, mais un marché, ne sont plus la priorité, au détriment des contenus, qui perdent de leur substance.
      L'adaptation de l'individu à la société telle qu'elle est et seulement telle qu'elle est coupe le savoir de sa véritable vocation émancipatrice et culturellement épanouissante. Le décervelage n'est pas loin, avec la réduction progressive des exigences et.la primauté donnée à la spontanée ludique et à l'adaptation au milieu.
      "Le puissant lobby constitué par une quarantaine des plus importants dirigeants de l’industrie européenne a d’abord prôné « une rénovation accélérée du système d’enseignement et des programmes » ]au nom de « la modernité » en déplorant « une faible influence de l’industrie sur les programmes enseignés » . Puis les enseignants ont été stigmatisés pour « une compréhension insuffisante de l’environnement économique, des affaires, de la notion de profit, et des besoins de l’industrie » . La mission de l’éducation est passée du développement de la culture à la fourniture d’une main d’œuvre adaptée aux besoins précis des employeurs, « des travailleurs capables de s’adapter aux changements permanents et de relever les nouveaux défis » ...
"Dans une optique libérale, c'est l'acte éducatif lui-même qui tend à devenir problématique.. La prétention d'enseigner quelque chose à quelqu'un...est, par définition, toujours suspecte. Il est en effet plus facile d'y voir une manière déguisée d'imposer à autrui ce qui ne constitue qu'une opinion privée, en droit toujours déconstructible.."(Michéa)
   Il semble que la pensée libérale ait besoin de "sujets" à la pensée peu construite, sans principes assurés, moyennement cultivée, relativiste en tous points , sans résistance critique,donc perméable aux séductions du marché, à ses dogmes et à ses effets dans la réalité et dans la pensée... Comme le disait Anna Arendt: " la pédagogie est devenue une science de l’enseignement en général, au point de s’affranchir complètement de la matière à enseigner. "...
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(*)... Dans ce long rapport pétri de langue de bois, l’OCDE préconise aussi que l’enseignement public soit désormais « concerné par les mécanismes du marché ». L’organisation déplore que « les conseils d’établissement et l’administration centrale de la circonscription fonctionnent comme des monopoles d’État. Parents et élèves n’ont pas le choix du fournisseur, comme ce serait le cas sur un marché libre ». Elle fait valoir que « dans la plupart des entreprises, un directeur peut opérer des changements pour répondre aux différents besoins d’une clientèle diverse », et conclut : « Nous devons commencer par dégripper ce mécanisme ». Elle propose en outre de « donner aux élèves et aux parents la possibilité de choisir l’école et les enseignants qui correspondent le mieux à leurs besoins. Le financement ira dans le sens du choix des élèves » ; ainsi « les forces du marché récompenseront les résultats »6. L’assouplissement de la carte scolaire, l’autonomie des établissements, l’idée de payer les enseignants « au mérite », le recrutement massif d’enseignants contractuels tandis que les places aux concours sont drastiquement réduites et que des milliers de postes d’enseignants titulaires sont supprimés chaque année, toutes ces initiatives du gouvernement trouvent leur source dans les préconisations de l’OCDE qui est aujourd’hui véritablement le fer de lance de la libéralisation des systèmes éducatifs. Il est temps de démystifier l’OCDE, de se démarquer de cette influence ultra-libérale, et d’entreprendre une politique éducative ambitieuse et démocratique, visant à la réussite de tous les élèves...
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- Vers l'école garderie?
Chagrins de profs
-   L'école et le numérique
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lundi 7 décembre 2015

Surprises?

Après tant d'erreurs, d'inactions, de contradictions et de collusions...

(Soi-disant attribué à Confucius...)