Quel avenir pour nos enfants?
Question de protection
Dangerosité avérée ICI
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
Quel avenir pour nos enfants?
Question de protection
Dangerosité avérée ICI
J'aurais pas né (Je sais, j'en ai déjà parlé, mais je n'en suis pas encore revenu...)
Comme c'est étrange...
Ils étaient pourtant pleinement conscients et volontaires, même à Davos !... On peut être très, très, très riche et être conscient et volontaire
Mais ils vont certainement se ressaisir... 😊 Comme cette dame généreuse ...à qui on ne demandait pss tant.__ L'aubaine
__ L'affaire
__ Le joker
__ Sportwashing
__ Zônes d'ombre
__ C'est possible
__ L'autre Chine
__ Lithium et pétrole
__ USA: IA et l'école
__ Vincent à l'affut >>
__ Guerre à outrance
__ Grève et histoire
__ Syndrome norvégien
__ Leader mondial
__ Armes pour Israël
__ Ursula à la peine
__ Financement du RN
__ Olympisme en question
__ Par la barbichette
__ Caillou dans la chaussure
__ Transparence discutable
__ Situation économique des USA
____________ Pantouflage XXI __ Intérêts publics et intérêts privés ____________
Fitch a frappé!
Cela mérite d'être relativisé
On peut s'interroger sur le rôle et l'impartialité des agences de notation
Contrôler la monnaie ____________________
Ou plutôt, contrôler son émission et sa gestion bancaire. Gendarme des systèmes bancaires, La FED est née de la nécessité d'éviter les faillites majeures, d'assurer une sorte de police monétaire pour éviter les dérapages ou les emballements possibles.Son rôle est de contrôler et de réguler l'émission de monnaie. D'ajuster aussi les taux d'intérêt, au niveau mondial, tant que le dollar reste (pour combien de temps encore?) la monnaie du commerce international "En s'en prenant brutalerment à la Réserve fédérale, le président américain alimente les critiques contre les tentatives d’emprise des Etats sur les banques centrales..." Trump a vu notamment l''importance du contrôle de cet organisme central, ne serait-ce que pour jouer sur les taux d'intérêts au profit de l'économie américaine, dans le contexte de prédation qu'il a instauré. . Ce qui est lourd de risques. Alors que l'institution est théoriquement indépendante du pouvoir politique. Une tentative d'emprise, malgré les réticences. Les objectifs peuvent varier en fonction des circonstances et parfois déraper.On se rappelle des erreurs de Alan Greenspan lors de lé crise de 2008. Une institution au jeu ambigü. Rien ne nous garantit que de nouvelles bulles ou de nouvelles crises monétaires ne viennent mettre en péril l'économie mondiale, malgré un début de régulation inachevée. Les bulles ou de nouvelles crises monétaires arrivent sans prévenir, comme la bulle étudiante aux USA, par exemple. Et les banquiers centraux sont sans souvent grand pouvoir ... Des déséquilibres à revoir... La crise, c'est fini, disait N.Sarkozy en 2012...Eh bien non! Le chaos arrive souvent sans prévenir. Cela fait partie de la logique capitaliste, où la spéculation parfois s'exerce sans frein. Aves Trump, les risques risquent d'être multipliés...
Rien n'est éternel. Il y a urgence à redéfinir les objectifs de la BCE et de découpler son pouvoir du commerce mondial: Naguère, Peter Mandelson, le membre des Bilderberg récemment nommé Ministre des Affaires au Royaume-Uni, soutenait la semaine dernière que de nouvelles solutions globales sont nécessaires car « il n’existe guère de mécanisme mondial de gouvernance économique, » ajoutant : « C’est le moment d’un Bretton Woods pour ce siècle, » indique le Telegraph, en notant que « L’opinion est maintenant en train de s’affermir autour de la cause d’une nouvelle architecture mondiale faisant respecter les règles qui assurent que les leçons soient apprises. » Ceci fait suite à la proposition de créer un nouvel organe de l'UE pour réglementer les banques sur l'ensemble du marché financier européen. Les haut fonctionnaires de l'UE, notamment le commissaire de l'économie Joaquin Almunia, a déclaré que l'UE devrait avoir de plus grands pouvoirs pour réglementer les opérations des institutions financières en Europe et agir sur elles. Les médias influents géants, comme le Wall Street Journal, poussent à un « nouvel ordre mondial » afin de résoudre la crise, pendant que le Premier ministre britannique Gordon Brown en appelle à un « nouvel ordre financier mondial » pour remplacer les institutions créées après la Seconde Guerre Mondiale. ... _________________
Et dette...
Sortir de la culpabilisation. Quand la dette stupéfie, mais s'explique un peu mieux... Loin des culpabilisations généralisées. et des peurs suscitées.. Pour une analyse des causes les plus profondes de ce qui n'était pas une fatalité ou une faute collective, mais l'aboutissement d'une logique politique largement explicable, mais qui est tue sciemment, malgré quelques rapports partiels, sénatoriaux notamment. Par la captation engendrée par l'héritocratie, la fuite de plus grosses fortunes vers les paradis fiscaux ou l'"optimisation fiscale" souvent encouragée, les politiques fiscales favorisant les plus aisés (par des faveurs fiscales notamment),,la désindustrialisation, donc le manque progressif de recettes, le manque criant de. recettes fiscales, notamment de TVA ... ___.Cela n'a a pas commencé en 2017, mas cela s'est accéléré depuis cette époque.. La politique néolibérale, poussée à ses limites, la politique assumée de l'offre et la croyance implicite au "ruissellement" a produit ses effets. La loi du marché, un marché dérégulé, quoi...Les aides exceptionnelles et croissantes aux entreprises majeures ont agi comme une drogue... Un "pognon de dingue" comme il disait.. Expliquer n'est pas culpabiliser. (voir ici)
_____"Au printemps 2025, pour la première fois, une commission d’enquête du Sénat a demandé des comptes aux géants du CAC 40. Du patron de Carrefour à celui de TotalEnergies, en passant par Airbus, LVMH, Renault, Stellantis, Auchan ou Safran, tous ont été convoqués, un à un. Tous sommés de dévoiler le montant des aides empochées. Deuxième série d’extraits du livre « le Grand Détournement », de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre..."
[LIre l'échantillon ] |
" Dans leur livre « le Grand Détournement », Matthieu Aron (déjà auteur des Infiltrés) et Caroline Michel-Aguirre, enquêteurs au « Nouvel Obs », révèlent que 270 milliards d’euros annuels d’aides aux entreprises et de cadeaux fiscaux aux plus riches sont distribués sans contrôle sur leur efficacité. Une politique « probusiness » d’Emmanuel Macron qui a déstabilisé le modèle social français " " On ne résoudra pas l’équation budgétaire uniquement par des économies drastiques, qui détruisent nos services publics et fragilisent notre modèle social. La réponse viendra d’une répartition véritablement équitable de l’effort, notamment en mettant davantage à contribution les grandes entreprises et les grandes fortunes largement favorisées par la politique fiscale d’Emmanuel Macron ces dernières années...."
EX: .....Cécile Cabanis, la directrice financière de LVMH. Le groupe a bénéficié de 275 millions d’euros d’aides en 2023. Cécile Cabanis, la directrice financière de LVMH. Le groupe a bénéficié de 275 millions d’euros d’aides en 2023. THIBAUD MORITZ / AFP De plus, en examinant de près les 275 millions d’euros de subsides attribués à LVMH, on découvre que les allègements de charges patronales représentent la part la plus conséquente : 193 millions. Ce montant, lui aussi, en dit long. […]Ces allègements étant compensés par l’Etat, ils signifient qu’en 2023 ce sont les Français, via leurs impôts, qui ont pris en charge environ 5 000 euros de cotisations par salarié de l’entreprise. Sans cette intervention publique, le groupe aurait dû régler lui-même ces charges. La collectivité est donc appelée en soutien d’une multinationale qui, cette année-là, aura pourtant connu une rentabilité insolente." ______________
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__ Relativisons!
__ Occultation
__ Refondation
__ Poudrière
__ Le piège
__ Confusion
__ Soumission
__ Dette (suite)
__ Bilan Covid
__ Une mort numérique
__ Nouveaux programmes
__ Compétition cellulaire
__ Vers une rise mondiale?
__ Manuels désuets?
__ Corbyn en proue
__ Petits pas d'Ursula
__ Héroïsme ou bon sens?
__ Scepticisme américain
__ Main basse sur le cinéma
__________ Nouvelle donne géopolitique européenne _________
... Démocratique
__ Réparer le climat?
__ Et si le Gulf Stream nous faisait un jour défaut? ...
__ Une contagion trumpienne en France?
__ L'Allemagne d'après guerre et ses nazis
Un dénazification partielle, que l'Autriche ne connut pas.
__ Echos du Guardian
__ Pour une nouvelle constitution?
Question en suspens, qui semble devenir urgente.
Régulièrement, au fur et à mesure des crises politiques internes les plus importantes, apparaît la nécessité de modifier en profondeur les règles fondamentales qui président au fonctionnement du pouvoir. Certains en soulignent l'urgente nécessité et ce n'est pas la première fois dans notre histoire récente, au vu des blocages, des impasses institutionnelles, de la perte de sens civique, de l'abstention électorale de plus en plus massive. Les promesses de réforme en haut lieu, opportuniste, ne semblent pas entraîner l'adhésion générale.. Ce qu'on a pu appeler "fatigue démocratique" trouverait-elle sa solution dans une réforme fondamentale à la marge? L'excessive concentration du pouvoir et sa nature pyramidale peuvent-elles être modifiées par referendum?
6 La Constitution de la Ve République, comme aiment à le rappeler les manuels de droit constitutionnel, a été conçue pour renforcer le pouvoir exécutif au détriment du Parlement, s’inscrivant ainsi dans une tendance générale des démocraties contemporaines. Ce que l’on souligne moins souvent c’est qu’elle est la traduction d’une conception technocratique du politique, portée par des groupes très divers (fractions « modernisatrices » de la haute fonction publique, du patronat, du syndicalisme ouvrier et agricole), qui conteste la légitimité même de la représentation partisane et élective des intérêts sociaux et qui développe toute une mystique du chef, seul porteur de l’intérêt général et garant ultime de la paix sociale, devant donc rester à distance des conflits « politiciens [1][1]Voir D. Dulong, Moderniser la politique. Aux origines de la … ». Ce que l’on oublie également de dire à propos de notre Constitution c’est qu’elle a été principalement pensée pour permettre à l’exécutif de gouverner en l’absence de majorité. Dans les années cinquante, nul n’imagine la possibilité d’un regroupement partisan constitué préalablement à une consultation électorale et soutenant fidèlement le gouvernement sur la durée d’une législature. D’où une entreprise systématique, et même brutale, de verrouillage des relations entre l’exécutif et le législatif, ce que le langage juridico-technocratique baptisera de « rationalisation du parlementarisme ». Qu’il s’agisse du vote de la loi ou du contrôle du gouvernement, voire de l’interprétation de la Constitution, le Parlement est de fait dépossédé de ses prérogatives traditionnelles
[2]Sur tous ces points, voir B. François, Le régime politique de…. L’entreprise gaulliste, si elle peut paraître rétrospectivement excessive, est parfaitement cohérente avec le projet qui la sous-tend, celui de faire face par la seule architecture constitutionnelle aux dérèglements, supposés congénitaux, du parlementarisme. La Constitution est bâtie pour fonctionner dans l’adversité, pour gouverner dans l’exception et par la soumission. L’instauration de l’élection du président de la République au suffrage universel ainsi que l’apparition, puis la consolidation (dans les années soixante-dix), du « fait majoritaire » vont changer radicalement la donne de départ même si elles semblent accréditer l’idée que le pari de la Ve République – rénover et stabiliser la vie politique grâce à une nouvelle constitution – a été gagné. Le Président n’est plus un « arbitre » (s’il l’a jamais été) mais le chef d’une majorité politique dont il dépend tout autant qu’il cherche à la faire dépendre de lui. Le gouvernement n’a plus à craindre l’absence de majorité et dispose, au besoin, d’instruments surdimensionnés pour imposer la discipline à son propre camp. Cet aggiornamento a eu une conséquence délétère considérable. Elle a vidé de toute réalité cette règle de fond du parlementarisme et de la démocratie qu’est la responsabilité politique des gouvernants [3][3]Laissant alors la porte ouverte à une véritable régression …. Le président de la République, bien que disposant d’importants pouvoirs de gouvernement, est politiquement irresponsable, d’après la lettre même de la Constitution. Nul ne peut contrôler ses actes et, éventuellement, l’obliger à quitter son poste. Même la défaite électorale – comme l’a illustré la dissolution de 1997 – n’a aucun effet… Quant au Premier ministre, par une bizarrerie « coutumière » bien française, il est (hors contexte de cohabitation) simultanément responsable devant l’Assemblée nationale et devant le président de la République. En raison du « fait majoritaire », la première contrainte est virtuelle (tellement virtuelle que les Premiers ministres ne se sentent pas toujours tenus d’engager la responsabilité de leur gouvernement devant l’Assemblée nationale au moment de sa formation), tandis que la seconde est bien réelle. Mais quel sens a-t-elle alors ? « Le Premier ministre est un fusible » a-t-on théorisé pour essayer de fonder en nature cette incongruité constitutionnelle. Serait-ce dire qu’il « saute » quand le courant passe trop entre lui et les représentants du peuple et pas suffisamment entre lui et le Président ? La responsabilité politique se réduirait alors à la vieille règle féodale du rapport de vassalité ! « Double » responsabilité extraordinairement ambiguë car le Premier ministre n’est de fait responsable que devant un président de la République qui est, lui, politiquement irresponsable. La question « Qui gouverne ? », qui gêne tant les constitutionnalistes lorsqu’ils cherchent à décrire le régime de la Ve République, se double ainsi d’une autre interrogation, plus cruciale : qui est responsable de l’action gouvernementale ? Silence embarrassé"… ________________________Ce fut une belle leçon!
Mais pas une leçon belge
Celle que le professeur béarnais fit hier devant le grand jury de l'Assemblée Nationale. Une performance pour laquelle on lui aurait attribué le Bac avec mention ou même qui lui aurait fait décrocher l'oral de philo. Une prestation qui méritait une note maximale, selon les nouveaux critères de notation d'aujourd'hui. Une parole convaincante, des arguments éclairés, un bel approfondissement digne de certains penseurs des Lumières, des citations bienvenues. Bref...un belle leçon de démocratie, pertinente et toute en nuances. Rien à dire. ____ Sauf que les propos étaient formels, trop théoriques, que furent passées sous silence les conditions dans lesquelles elle pouvait ou devait s'exercer hic et nunc, dans les conditions concrètes et difficiles d'aujourd'hui. L'ancien professeur avait oublié qu'il n'était pas devant une salle de classe, mais qu'il devait s'employer à articuler les principes et les faits, les conditions concrètes e l'exercices du pouvoir aujourd'hui, dans la crise que nous vivons. Nous n'attendions pas les beaux principes, mais l'exposé des raisons des dérives d'aujourd'hui et des voies possibles pour les surmonter, en tenant compte des circonstances, des rapports de forces politiques. Bref, en offrant des perspectives crédibles au lieu de culpabiliser les mêmes, en désespérant Billancourt. On attendait du courage et de la lucidité plus que de rhétorique, des beaux principes, fussent-ils fondés par ailleurs... Admirable, mais à côte de la plaque, aurait dit ma concierge. Rien sur la situation très concrète et très préoccupante que nous vivons, sur les responsabilités concrètes engagées., sur les urgences politiques. Ou des généralités vagues...Battre sa coulpe ne résoudra rien....Le Pau de départ ouvre la porte à l'inconnu...dans un champ de ruines. Même si certains ne sont ps si pessimistes.
__ Nous entrons dans une période crépusculaire. Fallait pas dissoudre!.....
En attendant, les profits s'envolent: