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vendredi 22 mars 2024

Voyage au bout de la nuit

Gazaouis en détresse.

      La famine s'installe.

                 La loi du talion jusqu'ou bout? Ce ne sont plus (seulement) les cadres du Hamas qui sont visés. Les voix humanitaires restent lettre morte. Une éradication totale?    Quel en est le sens?                                                                                                                                                               Entre complicité et tensions.      Dans cette guerre sans fin, rien ne va plus en apparence entre Washington et Tel Aviv. Il ne faut pas trop être dupe. Déjà avec Obama, malgré ses silences,les relations furent parfois tendues. Ce qui n'a pas empêché une complicité constante et des aides conséquentes, notamment dans le domaine militaire. Une aubaine pour les marchands d'armes. Il suffit de lire ce qu'a pu observer l'ancien ambassadeur de France à Tel Aviv, Gérard Araud. D'un côté Biden condamne la situation ultime crée à Gaza, de l'autre il fournit des armements à Netanyahou, qui sait que le soutien de Washington ne lui fera jamais défaut.           Et pourtant le chaos est à son comble, la situation est  dangereuse, la stratégie de la faim est manifeste. Comment briser le cercle vicieux de la violence. Cela commence à se dire. L'armée dite  "la plus morale du monde" suit les ordres. La duplicité est généralisée. L'impasse est totale. C'est devenu comme un cimetière à ciel ouvert. Un règlement raisonnable s'estompe. Des voix dissonantes s'élèvent, même dans la presse israëlienne. En Cisjordanie, rien ne s'arrange. Les extrêmistes, encouragés par l'extrême droite israëlienne, ne connaissent plus de limites. Comment peut-on oublier?


         ".....Sans détour, les ONG condamnent le cynisme humanitaire de pays prompts à larguer à l’aveugle des colis alimentaires sur les plages gazaouies (une aide bien plus coûteuse que celle acheminée au sol, et dangereuse – au moins cinq Palestiniens ont été écrasés sous un immense colis américain dont les parachutes ne s’étaient pas ouverts), tout en continuant de fournir des armes aux autorités israéliennes.                C’est une manière de gagner du temps pour l’Occident, incapable d’exiger d’Israël de cesser de massacrer des personnes civiles.  François Audet, professeur au Canada, dans « La Presse »  Elles citent le cas notamment des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France. « Les États ne doivent pas exploiter l’aide humanitaire pour contourner leurs responsabilités et obligations en vertu du droit international ; y compris la prévention de crimes atroces. Pour que les États remplissent leurs obligations prévues par le droit international, ils doivent cesser tout transfert d’armes risquant d’être utilisé pour commettre des crimes internationaux. »  Dans le journal La Presse, François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH), professeur à l’université du Québec à Montréal, abonde dans leur sens et parle de poudre aux yeux au sujet du projet de port temporaire, « alors que des centaines de milliers de civils se font massacrer..."(Mediapart)   _________________

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