Priez pour nous!
Délivrez-nous du mal
Amen!
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire
Aux yeux de certains ou à certaines époques.
Les chercheurs avancent souvent sur des chemins semés d'embûches. Leurs productions, même partielles sur certains sujets peuvent provoquer le rejet ou le harcèlement. Il y a des vérités qui dérangent des a priori mais surtout certains intérêts . Moins on sait, plus on croit en savoir... La pensée critique est nécessaire, mais la mise en question systématique des connaissances éprouvées Il arrive que le discours scientifique soit contesté, en connaissance de cause. Darwin déjà fut vite attaqué sur ses premiers travaux, qui se révélèrent féconds.
I l y a ignorance et ignorance, bien sûr.. Il y a l'ignorance ordinaire, courante, qui résulte d'un défaut de savoir, parfois souvent provisoire, celle du commun des mortels dont l'esprit n'a pas été préparé à se poser les bonne questions, qu'on pourrait qualifier d'ignorance simple, explicable, et celle du scientifique, qu'on peut qualifier de "savante", confronté à des questions pour un temps - parfois très long - insolubles, à cause de leur complexité, souvent provisoirement, un temps donné, celui de la recherche patiente et méthodique. Aucun savoir ne progresse sans certitudes premières remises en question, le plus souvent dans une démarche collective où se confrontent les hypothèses, patiemment vérifiées, dans laquelle le doute (méthodique) joue un rôle majeur. G. Bachelard a bien décrit cette dialectique en dehors de laquelle aucune pensée rationnelle, dans quelque domaine que ce soit, ne peut voir jour.... Et y a l'ignorance "construite", non désintéressée, qui a pour projet implicite, masqué, de détourner les esprits de la pensée informée et critique, au nom d'intérêts masqués, mais âprement défendus, en biaisant des résultats établis, en les édulcorant, en exploitant certaines de ces failles, en utilisant certains chercheurs peu scrupuleux pour abonder dans leur sens pour semer la confusion et le doute et continuer leurs petites affaires en retardant toute mesure coercitive. On connaît la stratégie des cigarettiers qui financèrent de nombreuses études biaisées pour valoriser leurs produits en faisant réfuter la nocivité de leur business. La bonne analyse produite pas France 5 hier soir en donne une assez bonne illustration dans des domaines le plus souvent industriellement sensibles. Certains groupes puissant utilisent la méthode scientifique contre la science, à seul fin de troubler les esprits et créer le doute dans les esprits peu ou mal informés ou peu critiques. Un véritable détournement de la science, dont l'origine est déjà ancienne. L'arme du doute peut être provisoirement efficace et parfois redoutable. ___Le doute, qu'il soit cartésien, méthodique ou plus modeste et circonscrit, est toujours une attitude qu'il importe de valoriser en toutes circonstances. Que soit dans la vie quotidienne, dans la recherche d'informations, ou dans celui de la recherche ou des débats scientifiques.
Rêve de Floride
Mieux que la Maison Blanche!
Bienvenue au club! Pas seulement pour le golf...
Populisme milliardaire.
La dette fait peur
On comprend pourquoi. Nous confondons le plus souvent dette privée et dette publique, ou on nous fait croire que c'est la même chose. C'est culpabilisant. Mais l'Etat n'est pas un ménage. La dette n'est pas le problème que l'on croit ou que l'on présente de manière dramatisée, de manière politiquement surjouée. Il importe d'abord de dédramatiser. "... La dette profite avant tout à une minorité c’est-à-dire à ceux qui détiennent un patrimoine financier, alors que tous les contribuables, eux, payent à travers leurs impôts les intérêts de la dette...." (voir ICI) La situation est compliquée, certes, mais pas insoluble. La France est loin du chemin de la Grèce...
__ Défis
__ Odieux
__ Grippage
__ Malaise__ Hypothèses
__ Polarisation
__ Monopoles
__ Quel capital?
__ Mercenaires
__ Fret SNCF
__ Gaz russe
__ Google en cause
__ Bonnes feuilles
__ Silence, on tue!
__ Le Vatican aussi
__ Nouveaux réseaux
__ Maux de Gaza
__ Réparer les vivants
__ Diplomatie migratoire
__ Renaissance libertine ______________
A l'Est, rien de nouveau...
Pour paraphraser le titre d'un livre bien connu.
La question de la guerre revient...
De manière lancinante, réactualisée. Elle l'a jamais quitté notre horizon à vrai dire, même si on a fini par oublier la violence armée à nos portes. Même si la rhétorique de guerre reste d'actualité. Même si les déchirements meurtriers, notamment dans les Balkans, ne sont pas si loin et que des braises couvent encore, comme au Kosovo. Si elle n'est plus le moyen classique de régler les conflits, de redessiner les frontières, comme ce fut le cas en Europe pendant si longtemps, si elle devient plus insupportable pour nos esprits euphorisés par les progrès matériels, on finit par oublier que la menace est toujours possible, malgré les contrepoids, les parades et les alliances. Nous finissons par oublier le si fragile vernis d'humanité qui nous caractérise toujours. Quel que soit le type de conflit réel et potentiel. L'inhumanité nous guette, toujours prête à se manifester, sans vigilance constante, sans institutions solides.
"La guerre est le père de tout", disait le vieux Héraclite, évoquant la dialectique qui caractérise d'abord l'antagonisme constitutif des forces de la nature . Démocrite évoquait, dans des accents pascaliens, la futilité d'une humanité trop facilement mobilisable pour des affrontements incertains
« Je voudrais, (disait Démocrite) que l'Univers entier se dévoilât tout d'un coup à nos yeux. Qu'y verrions- nous, que des hommes faibles, légers, inquiets, passionnés pour des bagatelles, pour des grains de sable ; que des inclinations basses et ridicules, qu'on masque du nom de vertu ; que de petits intérêts, des démêlés de famille, des négociations pleines de tromperie, dont on se félicite en secret et qu'on n'oserait produire au grand jour ; que des liaisons formées par hasard, des ressemblances de goût qui passent pour une suite de réflexions ; que des choses que notre faiblesse, notre extrême ignorance nous portent à regarder comme belles, héroïques, éclatantes, quoiqu'au fond elles ne soient dignes que de mépris ! Et après cela, nous cesserions de rire des hommes, de nous moquer de leur prétendue sagesse et de tout ce qu'ils vantent si fort. »
Les théories sur la guerre ("justes" ou injustes") restent toujours objets de débats et les pratiques du combat, des anciens chinois à Clausewitz, restent toujours une référence dans les écoles de guerre. ____Aller aux racines psychologiques, anthropologiques du problème est un problème plus ardu. Il nous fait revenir aux échanges entre Einstein et Freud (1- 2), à la veille de la Seconde guerre mondiale.______
Dans le nouveau monde enchanté américain!
Il est revenu! Tenez-vous bien!
Un casting surréaliste. C'est Ubu roi, après une victoire jugée d'abord improbable. Ou un film des Marx Brothers. Avec un Musk triomphant. Un affairisme d'enfer, notamment dans le gaz et le pétrole... Retour à la Gilded Age. C'est la fête à Mar-a-Lago, avec les copains, surtout Elon, la star!.... Blanc comme neige...Bienvenue au club!
Un nouveau scénario s'ouvre au pays de l'American Dream . Un scénario d'abord inimaginable, selon Naomi Klein, disant: "....J’aurais aimé me tromper. J’aurais préféré être surprise. J’aurais aimé pouvoir imaginer que les démocrates savaient quelque chose de secret que j’ignorais. J’aurais aimé qu’ils aient raison, même si je trouvais leur stratégie de sacrifier leur base sociale pour séduire Liz Cheney totalement folle. J’aurais aimé que leur mépris complet des jeunes électeurs ait été fondé sur une véritable stratégie et non sur une idéologie. Mais après les résultats, il est devenu évident que tout cela n’était qu’une illusion. Que le Parti démocrate avait fait un pari terriblement imprudent. Donc non, je n’ai pas été surprise de la victoire de Trump, ni du fait qu’il ait attiré de nombreux électeurs jeunes ou issus des minorités ethniques. Je ne suis pas surprise, je suis triste. Triste et terrifiée...." C'est comme si on avait élu Al Capone directeur de la banque centrale.... Retour à l'âge d'or, comme dit Trump, au gilded age "La suprématie de la croissance sur l’environnement et la certitude que la technologie va résoudre tous les problèmes qui caractérisent les trumpistes trouvent également leur origine dans cette époque. Le trumpisme s’appuie donc sur cette nostalgie qui imprègne une grande partie de la culture états-unienne. C’est par cette référence que les républicains peuvent à la fois défendre la mise au pas de la Fed et la promotion du Bitcoin comme nouvel étalon-or pour le dollar, joindre le protectionnisme le plus rigoureux à la volonté de couper massivement dans les dépenses publiques, soutenir les monopoles existants et la réindustrialisation, mêler l’image de l’entrepreneur génial et techno-solutionniste à la bigoterie et au racisme le plus décomplexé..". Les baleines se réjouissent. " ...Comme l'a rapporté Shwan McCreesh dans le New York Times du 14 octobre par exemple: «L’un des aspects les plus étranges de l’attrait politique de Donald J. Trump est le suivant: Beaucoup de gens sont heureux de voter pour lui parce qu’ils ne croient tout simplement pas qu’il fera beaucoup des choses qu’il dit qu’il fera."L’ancien président a parlé de mettre le ministère de la Justice en état d’alerte et d’emprisonner les opposants politiques. Il a déclaré qu’il purgerait le gouvernement de tout ce qui n’est pas loyal et qu’il aurait du mal à embaucher quelqu’un qui admettrait que l’élection de 2020 n’a pas été volée. Il a proposé «une journée vraiment violente» (citation faite par Rebecca Davis O’Brien, dans le NYT le 30 septembre) au cours de laquelle les policiers pourraient se montrer «extraordinairement brutaux» en toute impunité. Il a promis des déportations massives et prédit que ce serait «une histoire sanglante». Et si nombre de ses partisans sont ravis de ces propos, il y en a beaucoup d’autres qui pensent que tout cela fait partie d’un grand spectacle.» Comme l’a déclaré un sondeur républicain dans le NYT (article de Shawn McCreesh cité), «les gens pensent qu’il dit des choses pour faire de l’effet, qu’il fait de l’esbroufe, parce que cela fait partie de ce qu’il fait, de son jeu. Ils ne croient pas que cela va réellement se produire». Seul le temps nous dira si cette hypothèse est correcte ou non..."
Honneur national
Marc Bloch au Panthéon. Une initiative à saluer.
Il s'est interrogé sur les causes troublantes de la défaite de 1940. ( ici et là)
Interrogations que d'autres pousseront plus loin.
Quelques aspects méconnus ou cachés...
A la veille de la dernière guerre, les services secrets français savaient beaucoup de choses sur l'Allemagne nazie et l'état précis de son réarmement.
Excellente étude sur le contexte de l'avant-guerre concernant l'attitude des dirigeants politiques et militaires français vis à vis du nazisme montant. ...Les services de renseignements français ont parfaitement joué leur rôle de collecte et de traitement d’informations, mais c'est l'état-major qui, en surestimant le danger allemand, a faussé la vision que les responsables politiques et la société française ont pu se former du régime nazi....
En 1939, les forces allemandes étaient moins importantes que ce que l'on a dit trop souvent.
Il reste encore à s'interroger sur ce que certains, comme Marc Bloch, ont appelé l'étrange défaite.
...Et sur les silences de Adenauer sur l'armée de l'ombre constituée par d'anciens nazis après la défaite de 1945...et plus tard.
___ Sophie et Hans Scholl: héros d'une résistance très minoritaire et désespérée de l'intérieur, parmi les diverses autres tentatives d'opposition ou de rebellion.
Une détermination et un courage extraordinaires.
Jusqu'à la fin tragique le 22 février 1943.
__ On a oublié les années noires de l'après-guerre, dans une Europe désorganisée, souvent affamée. Une période que l'on a pu qualifier de barbare à plus d'un égard.
...Le livre de Keith Lowe brosse, en une suite de chapitres très documentés, un portrait de ce qui s’est produit en Europe, de l’ouest à l’est où l’horreur fut particulièrement grande. Pour cela, il a dû affronter d’innombrables controverses et débats qui restent très vifs. Sa thèse est qu’une guerre n’est pas finie quand un camp capitule. Il compare la Seconde Guerre mondiale à un "superpétrolier labourant les eaux de l’Europe et dont la course tumultueuse ne s’arrêta que plusieurs années après". Car, commence alors le sanglant chapitre de la vengeance sans fin, des nettoyages ethniques et des guerres civiles. La victoire de l’un est souvent la défaite de l’autre. Et la Seconde Guerre mondiale cacha de multiples enjeux locaux et ethniques qui se réveillèrent à la défaite nazie. Ce livre est une relecture nécessaire de notre passé. Il est aussi une leçon pour ce qui se passe aujourd’hui en Irak, en Afghanistan, en Syrie, au Rwanda, au Congo, en Yougoslavie dans les années 90. Où les cycles d’horreur sont aussi des cycles de vengeance sans fin....
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__ Crise
__ Risque
__ Fracturation
__ Faiblesses__ Burn-out
__ Plastiques
__ Massacre
__ Traumatisme
__ Point critique
__ L'anti-Trump
__ Survivre à Gaza
__ Mythes républicains
__ Enjeux de souveraineté
__ Traumatisme comme arme
____________Revue de presse __________________
Il y a de l'espoir ♪♫♪
Black is back. On n'y échappera pas, au Black Friday.
Revient de nouveau la fièvre acheteuse.
Un mal qui répand la fureur. Auchan dégaine, Carrefour fourbit ses armes, Amazon prépare ses troupes...
Les zyper-con-sommateurs sont dans les starting-blocks.
Ça va saigner. Alibaba a déjà fait un malheur.
Non, ce n'est pas le vendredi noir de sinistre mémoire.
Mais au contraire celui de la folle euphorie des super bonnes affaires, réelles ou imaginées. Tout le contraire d'une crise majeure. Pour certains du moins. Gros succès garanti. Toutenpromo!
Le piège à gogo va fonctionner à fond. Les cartes-bleues vont chauffer.
Un rituel bien made in USA, après le sacrifice de la dinde, dont le succès ne se dément pas. Toutes les occasions sont bonnes. Il n'y a pas de petits profits.
De quoi mettre provisoirement un terme aux frustrations quotidiennes, du moins pour un temps limité, dans l'euphorie des bonnes affaires à réaliser...La sur-consommation est reine. Les zhypers sont supers.
On se croit roi et l'on est esclave. Les biens nous possèdent.
Pour la citoyenneté responsable, on attendra
Mais des appels à la résistance commencent à se faire entendre pour maîtriser les dérives pulsionnelles et amener à un sursaut responsable.