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mercredi 16 avril 2025

Gaza: l'insoutenable

 Le pire continue

              ___ Le gouffre est sans fin. On arrive à un stade, avec les dernières interventions israëliennes, où c'est: partez ou mourez Une hécatombe. L' expansionisme qui se dessine, conformément aux voeux explicites de l'extrême droite, laissent présager un avenir sombre au Proche-Orient.  Israël Katz est assez clair.   Malgré les protestations venues du pays, au sein même de l'armée et même du Mossad.  Ne parlons pas du monde empêché du journalisme.  L'indignation est souvent hémiplégique...                        ___ Le morcellement à Gaza est manifeste et cruel. La Cisjordanie est livrée à l'arbitraire des colons armés, soutenus par l'armée.  Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons » au-delà des frontières nord, au Liban et en Syrie. L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran.   Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024.                                   Privé de la protection du groupe armé libanais, le régime syrien de Bachar Al-Assad s’est écroulé en décembre 2024. Israël en a été le premier surpris. Mais il a vite saisi cette opportunité. Voilà quatre mois que ses soldats intimident et cooptent les Druzes du Golan. Ils s’aventurent bien au-delà de la ligne où leurs aînés s’étaient arrêtés, lors de la conquête de ce haut plateau, occupé depuis 1967. Dans le même temps, l’Etat hébreu saisit toute occasion de déstabiliser le nouveau régime de Damas, rivalisant avec son parrain turc. « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. » En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah renforcer ses positions...   « J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. »En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah se renforcer.."                                                                                              Israël repousse ses frontières. Dix-huit mois après l’attaque terroriste menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, l’Etat hébreu s’est fait résolument expansionniste. Ses soldats occupent de nouveau Gaza et annexent de facto la Cisjordanie. Ils aménagent aussi deux « zones tampons ...                  _____      "...L’aviation israélienne bombarde Beyrouth, et l’infanterie stationne à quarante minutes de Damas. Jamais Israël n’avait mené une guerre si longue, sur autant de fronts. Mais le pays enchérit encore : il menace de frapper les sites nucléaires iraniens ; voire d’entraîner Washington dans une tentative de changement de régime à Téhéran.   Ce moment israélien au Proche-Orient est un résultat direct du 7-Octobre. Une image inversée des plans que le Hamas avait échafaudés. Ce jour-là, le mouvement palestinien avait espéré entraîner ses alliés libanais, syrien et iranien dans une confrontation finale avec l’Etat hébreu. Tous s’y sont refusés. Le Hezbollah s’est contenté d’une lente escalade, avant d’être broyé par la riposte israélienne, durant la guerre de l’automne 2024..."

    _____   "... Privé de la protection du groupe armé libanais, le régime syrien de Bachar Al-Assad s’est écroulé en décembre 2024. Israël en a été le premier surpris. Mais il a vite saisi cette opportunité. Voilà quatre mois que ses soldats intimident et cooptent les Druzes du Golan. Ils s’aventurent bien au-delà de la ligne où leurs aînés s’étaient arrêtés, lors de la conquête de ce haut plateau, occupé depuis 1967. Dans le même temps, l’Etat hébreu saisit toute occasion de déstabiliser le nouveau régime de Damas, rivalisant avec son parrain turc« J’ai demandé à nos commandants militaires : quelle est la principale leçon du 7-Octobre ? », rapportait en février, dans un discours, le ministre de la défense, Israel Katz. « Ils ont dit que nous ne permettrons plus à des organisations radicales d’exister près des frontières d’Israël, que ce soit à Gaza, au Liban, en Syrie et près des implantations [les colonies de Cisjordanie]. Et c’est désormais notre politique. » En clair : il n’est plus question de considérer que le Hamas puisse être « dissuadé », ni de laisser le Hezbollah se renforcer..."                                                                                         Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s’est exprimé lors de son arrivée au Conseil des affaires étrangères à Luxembourg, formation du Conseil de l’Union européenne rassemblant les chancelleries des États membres. « A Gaza, la situation est plus dramatique que jamais », a-t-il déploré, rappelant que « l’aide humanitaire n’accède plus à l’enclave depuis plus d’un mois » et appelant à un retour d’un cessez-le-feu, après qu’un dernier a été rompu par Israël le 18 mars, et à la libération des otages.                                                                                                                ___      Comment sortir de la confusion sciemment entretenue?                              ___     Pour Haaretz:  "...Selon la logique de Netanyahou père et fils, le tweet du président français Macron, qui reprend les arguments des Premiers ministres israéliens Ehoud Barak et Ehoud Olmert, serait alors tout aussi réprimandé. C'est absurde ! En réalité, non seulement des millions de Juifs et d'Israéliens approuveraient la création de deux États pour parvenir à la paix, mais aussi la majorité des nations du monde. Mais comme le rappelle Noa Limone, nous sommes exigeants : « Les déclarations produites par une industrie vouée à brouiller les pistes ne sont pas examinées pour déterminer si elles contiennent du vrai ou du faux. » Netanyahou a répliqué au tweet de son fils en affirmant que les Palestiniens veulent détruire Israël et qu'un État est donc impossible – c'est son argument depuis des décennies, malgré les avancées diplomatiques. La propagande de Netanyahou n'a pas changé depuis des décennies. La question est : les Israéliens continueront-ils à la croire, tout comme l'administration Trump ?.."          ____________         

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