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mardi 7 juillet 2020

Au nom du vert

La France se réveille plus verte.
                                                      Mais le résultat des urnes n'est pas en lui-même décisif. Des élections sont-elles suffisantes pour enclancher une reconsidération fondamentale de nos objectifs industriels, financiers et sociaux? Surtout à l'échelle de la planète. Pour entraîner une mutation de nos options fondamentales et nos évidences d'antan.
   Autre chose que du Green washing de circonstance et d'apparence.           L'opportunisme parfois règne en maître.
Il y a vert et vert, le vert devenant un  simple alibi de vente, en suivant la pente d'un néo-romantisme entretenu.
   Il  y a vert et vert et il y a ceux qui contestent toute véllèité d'action rt qui voient rouge quand on leur parle vert, sans nuances et sans distinction. Les climatosceptiques, radicaux comme Bolsonato et Trump ne doivent pas faire oublier ceux qui défendent dans l'ombre les droit aux affaires sans contraintes et sans limites, malgré les évidences. Il y a un consensus de plus en plus grand de scientifiques qui sonnent le tocsin.
  L'écologie n'est pas une religion, ni une idéologie ni d'abord un mouvement qui se voudrait politique.
    C'est d'abord une science. Celle des conditions du vivant, de son rapport avec le milieu naturel et des incidences de notre action sur les écosystèmes. Science qui a donné naissance à divers mouvements qui revendiquent de nouvelles orientations en matière de développement économique et social, un nouveau regard sue certains dogmes cartésiens. Mouvements dont on peut contester la cohérence et la valeur, même si les modalités doivent être discutées.
Markering ou journalisme?
Mais rejeter dans les ténèbres de l'erreur l'ensemble des prises de conscience, des actions et des engagements de ceux qui s'engagent pour réduire les risques avant qu'il ne soit trop tard, c'est participer d'un aveuglement coupable, celui d'un libéralisme étroit et à courte vue. Comme Valeurs Actuelles qui passe son temps à diaboliser  toutes prises de conscience salutaire. Au service d'intérêts qui financent ou pour vendre du papier. Sans doute les deux.
  Notre Zemmour national entre dans ce jeu avec des amalgames dont il a le secret.
   L'épisode du covid en cours relance la nécessité de nouvelles prises de conscience.
   La crise écologique s'accentue et les évolutions en cours affectent des domaines variés.
Il ne fait pas de doute que nous entrons dans un nouveau monde, qui implique d'autres modes d'actions, encore largement inédites. ... qu’au sortir de la crise, les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain....
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