___ Comme l'amour, la guerre, on sait comment elle commence, mais on ne sait pas comment elle finit.
___ La première victime d'une guerre, c'est la vérité (Kipling)
Les considérations sur la guerre foisonnent, au gré des époques, des humeurs, des circonstances. Dix mois après l'invasion, nous en sommes toujours à nous demander ce qu'il y a dans la tête de Poutine, la logique du système qui le soutient et qu'il maintient. Quantité d'ouvrages on été écrits sur le sujet pour tenter de comprendre les ambitions et les impasses du maître du Kremlin, à la lumière d'un passé qui n'est pas passé et de nouvelles ambitions territoriales et idéologiques. Nos ignorances on été prises de cours ainsi que nos naïvetés, et ce, au plus haut niveau parfois. La question ukrainienne a déjà fait couler beaucoup d'encre, depuis 2014, des analyses parfois sans concessions Elles convergent souvent, mais les interprétations se modifient, se complexifient et souvent s'affinent au fur et à mesure des événements, sans que cela nous apporter toujours les lumières qui seraient nécessaires sur les tenants et les aboutissants de cette aventure tragique, qui continue à nous stupéfier. Le "trou noir" des rapports franco-russes continue de nous interroger. Les analogies historiques ne nous convainquent pas vraiment. Certains débats éclairent plus que d'autres, comme celui que La Cinq a présenté il y a quelques jours, qu'il serait utile de voit ou de revoir. Un livre exceptionnel, qui fait beaucoup parler de lui, évoque avec maîtrise la logique qui anime le maître du Kremlin, sous la forme d'une fiction éclairante, mais informée. La talent de Giuliano di Empoli fait merveille. Une réflexion sur le pouvoir qui fascine et qui glace.
Si joking est encore possible... ________________
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