Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

samedi 7 juin 2025

Divorce à l'américaine

 Non, ce n'est pas du cinéma!

                    Bras de fer sous les sunlights 

                                        On aurait pu s'y attendre...

                                   ________________

L'évolution continue...

     Hypothèse                                                                                                                                                                           Elle suit son cours à bas bruit, sans que nous puissions distinguer la direction qu'elle prendra sur le long, très long terme.  C'est toujours a postériori, dans le futur lointain, qui nous échappe par définition, que les tendances de fond pourront être jugées, comme en histoire, ce petit parcours récent de l'humanité d'ailleurs. Mais au vu de certaines tendances actuelles de l'homo occidentalis, on peut tenter une hypothèse, sans pouvoir bénéficier des lumières du grand Darwin....Il semblerait qu'une tendance se dessine, qu'émerge lentement une  nouvelle espèce . L'HOMO RATATINUS.                        

              Il est là sur son canapé, homo actualis, affalé, une Kro à la main, regardant vaguement  la météo du soir, avant d'embrayer sur "le" film de TF1, déjà projeté dix fois, ou "le" match du jour sur Canal.      Du sport sur sofa. 

       C'est le chewing gum des yeux, en attendant que vienne la somnolence puis le sommeil profond. La télé, c'est le temesta du soir.
     Homo habilis a cédé la place à homo ratatinus.
  Homo erectus, toujours en action, n'avait pas de problèmes de lombaires, contrairement au moderne sapiens, toujours plus sédentaire et en position assise.
        Mal de dos, mal du siècle.  Move on!
  Homo automobilis (cum autocineto) aggrave son cas, lui qui ne sait plus marcher, pedibus cum jambis.
 Homo neanderthalis, le costaud, parcourait à pied de vastes espaces et mettait le temps qu'il fallait.
   Homo actualis ne se fatigue plus pour aller à Sydney ou à Acapulco, toujours avachi sur sièges Airbus.
         Homo velocipedus (cum birota) est plus malin,  Il n'ambitionne pas de faire le tour du monde, quoique...
  Bien qu'assis, il tonifie son dos et entretient son coeur. Il coûte moins cher à la sécu et stimule aussi ses neurones.
       Homo ratatinus a tendance à laisser se ratatiner les siens et risque de devenir très vite homo larbinus.   
               Là surtout est le péril.

vendredi 6 juin 2025

Ils se sont tant aimés!...

 Divorce  sans retour?... 

                    Ou retour de tronçonneuse?       La vengeance est un plat froid...

                                          Une oligarchie en péril?  Pas sûr...

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Culure mémorielle (suite)

 Qui bat de l'aile

                    Un point aveugle                        ____  Point de vue: "...Les politiques mémorielles censées immuniser nos sociétés contre le risque de crimes de masse et de génocides sont en crise, estime un collectif d’historiens dans une tribune au « Monde ». Ils soulignent que la qualification ou non de génocide, qui « n’appartient pas exclusivement aux historiens », n’ôte rien à « l’urgence d’une action politique ici et maintenant »    



                                                                                                                                                          __         Naguère « champions du monde des crimes de masse », les Allemands pouvaient, jusqu’au 7 octobre 2023, se targuer d’être les « champions du monde de la commémoration », selon l’historien de la Shoah Götz Aly. Sont-ils désormais, face à Gaza, champions de l’aveuglement volontaire ?  Alors que le but proclamé de la culture mémorielle allemande reste, après Theodor W. Adorno (1903-1969) et son « éducation après Auschwitz » (1966), de façonner des citoyens éclairés, gardiens de la démocratie, garants du « plus jamais ça », il aura fallu de nombreux mois pour qu’enfin le chancelier Friedrich Merz semble, selon le journal Der Tagesspiegel du 27 mai, « découvrir la réalité » et tienne des propos « étonnamment clairs sur Gaza », quoique limités à des paroles sans actes.                                                                                                                                                                        Ce décalage avec le modèle mémoriel affiché n’est pas réservé à l’Allemagne. En France, où le « devoir de mémoire » constitue un véritable mantra politique et scolaire depuis les années 1980-2000, le président Emmanuel Macron, pourtant formé par Paul Ricœur (1913-2005) et sa quête d’une « juste mémoire », s’enhardit enfin à critiquer les actes « honteux » du gouvernement d’extrême droite de Benyamin Nétanyahou.   L’euphémisme demeure cependant de règle pour désigner comme « drame » des crimes dont le caractère génocidaire apparaît chaque jour plus manifeste, en renvoyant aux historiens le soin de qualifier, « en temps voulu », ces crimes abondamment documentés, malgré le blocus israélien. Plusieurs historiens israéliens spécialistes de la Shoah, tels Omer Bartov, Amos Goldberg et Daniel Blatman, ont déjà qualifié de génocide la situation des Palestiniens de Gaza                                                  __     Face à l’insuffisance criante des réactions européennes – à de notoires exceptions en Espagne, Irlande, Norvège et Slovénie –, nous, historiennes et historiens, nous interrogeons sur ce que peuvent ou non les politiques de mémoire, et sur ce qu’elles ont produit aussi, à savoir un certain conformisme, une propension à l’aveuglement et à l’autocensure, des instrumentalisations politiques à l’intérieur..." ___

jeudi 5 juin 2025

Embarras et contradictions

 Des paroles et les actes vis à vis d'Israël          

              En Allemagne, traditionnellement fidèle parmi les fidèles à Israël, on durcit le ton officiellement, tardivement, avec précaution. Pour ne pas sans doute trop contrer une population qui se réveille un peu et une presse qui  commence à s'inquiéter.. Certains n'acceptent plus l'inconditionnalité du soutien jusque là sans faille de leur pays à Jérusalem. Toute critique politique du gouvernement de l'Etat d'Israël était jusqu'ici considéré comme de l'antisémitisme, dans la confusion la plus tenace et la repentance non critique.   Les vagues voix politiques récentes, face aux outrances à Gaza, n'empêchent pas l'aide militaire discrète. Business first...Contrairement aux pays qui ont pris sur ce point des mesures radicales. La France joue l'ambigüité même si elle prétend prendre les devants dans la protestation contre une situation jugée "honteuse" par l'Elysée.   L'extrême-droite, réputée jadis antisémite, joue la carte de l'extrême-droite isralienne: logique!     


                                                                                                     Alors qu'en Israël des personnalités de premier plan, civiles et militaires sont vent debout contre l'aveuglement meurtrier de Bibi, surtout depuis l'acharnement meurtrier des derniers mois.. Comme Burg, qui réfute les principes ségrégationnistes actuellement en cours dans son pays, allant juquà' à dire: "...« La révolution sioniste est morte », lâche-t-il en 2003 dans un article du quotidien Yediot Aharonot, avant d’affirmer qu’Israël, « ghetto sioniste », court à sa perte en se définissant comme État juif. Il y a quelques semaines, Avraham Burg, qui estime désormais que le sionisme aurait dû être aboli après la création d’Israël, a demandé au tribunal de district de Jérusalem d’effacer son inscription en tant que juif sur le registre de population du ministère de l’intérieur.   Dans le droit administratif israélien, la nationalité ne se confond pas avec la citoyenneté. À la rubrique « nationalité » du registre de la population comme de la carte d’identité figure un terme qui indique la nation du point de vue ethnique (juif, arabe, druze…) et non la citoyenneté de l’intéressé(e). En 2011, l’écrivain Yoram Kaniuk (1930-2013), qui jugeait le judaïsme en Israël synonyme de racisme, a demandé et obtenu du tribunal que, dans son cas, la mention « juif » soit remplacée, dans le registre de population, par « sans religion ».                                                              __Pourquoi avez-vous demandé de ne plus être inscrit comme juif sur le registre du ministère israélien de l’intérieur ? __   Avraham Burg : Parce que je ne me sens plus identifié à la nationalité juive, au collectif juif. Dans la Déclaration d’indépendance de 1948, qui n’est pas une constitution mais le document le plus proche d’une constitution dont nous disposions en Israël, il existe un équilibre très intéressant.  On y lit d’une part qu’Israël est un État juif, un État pour les juifs, mais aussi qu’Israël est résolument engagé à pratiquer la non-discrimination entre ses citoyens. Et qu’il assure à tous ses habitants une égalité des droits sociaux et politiques, sans distinction de sexe, de croyance, d’origine ethnique ou d’opinion politique.                                                                  C’est une prise de position très puissante. Si elle n’est pas parfaite, elle a le mérite d’être là depuis l’origine de l’État. Les gens comme moi qui n’aiment pas l’état actuel des choses peuvent toujours se dire : ce n’est pas l’idéal, mais nous avons un lieu pour vivre car les principes fondateurs de 1948 sont bons.    Mais depuis l’adoption, en juillet 2018, de la loi sur l’État-nation du peuple juif , tout est changé. Ce qui définit Israël, désormais, c’est le seul monopole juif. Sans l’équilibre constitutionnel des droits et libertés. En vertu de cette loi, un citoyen d’Israël qui n’est pas juif est assigné à un statut inférieur. Comparable à celui qui a été assigné aux juifs pendant des générations. Ce qui fut odieux pour nous, nous l’infligeons maintenant à nos citoyens non juifs.    Cette législation est en fait une nouvelle définition des relations entre majorité et minorité en Israël. Elle constitue aussi un changement dans ma définition existentielle. Dans mon identité. Dans ces conditions, ma conscience m’interdit désormais d’appartenir à la nationalité juive, d’être classé comme membre de cette nation, ce qui impliquerait pour moi d’appartenir au groupe des maîtres, statut que je refuse. Je ne veux pas appartenir à un collectif défini par les promoteurs de cette loi...."                                                                          (*)   ___________________ La retenue actuelle de Berlin dans l'affaire de Gaza, sa complaisance parfois à l'égard de Bibi, sa gêne diront certains, sa hâte à taxer parfois d'antisémitisme toutes les critiques légitimes des décisions de Netanyahou font problème et suscitent des critiques internationales.  Pour beaucoup d'Allemands eux-mêmes, qui estiment qu'une époque est dépassée. 
D'une façon générale,  L'Allemagne sort de son apparente réserve diplomatique depuis un certain nombre d'années. Depuis la chute du Mur, elle s'efforce d'entrer dans la cour des grands, discrètement, mais dans un esprit atlantiste qui ne se démet jamais.   ___ On l'a déjà vu dans les événements de l'ex-Yougoslavie, qui mirent en évidence ses capacités d'intervention, notamment dans son action au Kosovo, très critiquée en interne.

     Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier (FWS), déclarait au quotidien Die Deutsche Zeitung : «L’Allemagne est trop grande pour se contenter de commenter les affaires du monde.»
On le voit aujourd'hui dans l'affaire ukrainienne.
    ____________En ce qui concerne ses relations avec Israël, les rapports sont étroits depuis fort longtemps.
Surtout depuis le très spécial Traité de réparation  de 1952.
    Relations  diplomatiques sans ombres, sans critiques, timorées même, malgré quelques tensions récentes.

          Relation d'affaires aussi, peu ébruitées.
En fait, des relations très spéciales, notamment dans le domaine de l' armement, question épineuse  et trouble s 'il en est. (*)       "La sécurité d'Israël relève pour l'État allemand de la raison d'État",  "Pour des raisons historiques, l'Allemagne est plus proche d'Israël que ne l'est la France. Avec le vécu qui est le sien, elle pourrait facilement être traitée d'antisémitisme si elle critiquait le gouvernement israélien."
     ____________________Des relations où le  poids du passé tient une place centrale.
           Sachant ce que l'on sait, on peut considérer comme normal que l'Allemagne ait une dette vis à vis de la communauté juive décimée par un régime qui fut porté au pouvoir par une majorité d' Allemands. Mais qu'en est-il de tous les Juifs d'aujourd'hui, dont beaucoup n'ont plus de rapport avec les descendants des victimes, pas seulement ceux qui vivent en Israël, dont beaucoup contestent la légitimité de ses lignes politiques successives. 
   .Sous le signe de la culpabilité, d'un passé qui passe mal.. 
Le Crif, qui en rajoute, parle d'expiation, évoquant le passage de l'Allemagne de bourreau à ange gardien...
   Est-il normal que le poids d'une culpabilité collective continue encore à conditionner des relations privilégiées entre deux Etats, dont l'un se croit obligé, comme en otage, de favoriser tous les objectifs de l'autre, même les plus contestables?
                       La récente visite d'A.Merkel en Israël a semblé rompre la belle harmonie, l'opinion allemande changeant peu à peu. La température fut plutôt fraîche, malgré l'apparence polie et gênée des échanges. Le problème de la colonisation commence à poser problème à Berlin comme à Washington, le courant passant toujours bien entre les deux capitales, malgré les écoutes.
  Dans le journal  Maariv, journal de centre droit israëlien, le commentateur Shai Golden va jusqu'à évoquer...« la trahison du principe de l'expiation auquel chaque Allemand doit s'engager pour toujours en parlant d'Israël et des juifs ».
     La Chancelière était vraiment embarrassée: "...Invoquant la condamnation récente par l'Allemagne de la réponse d'Israël au vote de l’ONU, qui a vu Netanyahu annoncer un plan de constructions en Cisjordanie, Mme Merkel a déclaré que l'opposition de son pays à des actions unilatérales des deux côtés signifiait que "sur la question de la colonisation, nous sommes d'accord pour dire que nous ne sommes pas d’accord".    Elle a cependant souligné qu'il s'agissait de la recommandation d'un pays ami. "Israël prend ses décisions lui-même. Nous ne pouvons que donner une recommandation", a-t-elle dit.   Soulignant une fois de plus que l'Allemagne considère Israël comme "la seule démocratie de la région ", elle a insisté que c’est "un pays que nous aimons et avec lequel nous entretenons des relations amicales".
     Le Premier ministre israélien a reconnu l'importance de la relation d’Israël avec l’Allemagne : "Ce n'est pas n'importe quelle relation. Il s'agit d'une relation privilégiée, une relation que nous apprécions profondément. Je suis très reconnaissant du temps que vous consacrez dans le renforcement de cette amitié et de ce partenariat". "Je voudrais profiter de cette occasion pour dire clairement que je n'ai absolument aucun doute sur la profondeur de votre engagement pour la sécurité et le bien-être de l'État d'Israël", a-t-il dit. "Je pense que la racine du problème, ce ne sont pas les implantations. J'espère que nous allons engager une discussion sur une coexistence mutuelle, une paix mutuelle, avec au moins une partie des Palestiniens", a dit Benjamin Netanyahu. "Je n'y ai pas renoncé. Nous ne renonçons pas si vite", a-t-il insisté, ajoutant : "La racine du problème est l’opposition à l’État d’Israël quelles que soient ses frontières".
       A cette occasion, dans la presse israélienne, M. Steinmeier a rappelé mardi le caractère extrêmement singulier des relations germano-israéliennes. Le lien entre les deux États apparaît « comme un miracle » étant donné le contexte historique, souligne-t-il.
   Un miracle de langue de bois?...
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Sous contrôle

 Quel meilleur moyen de gouverner?

           Comme en Floride, dans l'Ohio, etc...   Des incultes au pouvoir

                             Orwell n'a pas pris une ride

                                    

                                             Un sport souvent instrumentalisé                                     __________________________

Varia

__ En danger

__ Stupéfiant

__ Gigantisme

__ Transfert

__ Cynisme

__ Espionnages

__ Colonisation

__ Vers la fin?

__ Il était temps!

__ Régression

__ Brossages d'egos

__ Massacre particulier

__ Effondrement de droits

__ Promesses trahies

__ Intense lobbying

__ Echecs et histoire

__ Alliés de Poutine

__ Le monde et la CIA                    

__ Rabotage discutable

__ Soutien inconditionnel

__ Campagne de Shein

__ Au nom du LR

__ Incertitudes polonaises

__ Parcours Sup et le bac       _______________________

mercredi 4 juin 2025

Une liberté

 Parmi d' autres 

                  Bien française

                                 














________  Même l'humour NOIR  ______

Un parcours semé d'obstacles

 Un système très discuté

              Il est proposé de revenir sur l'outil d'orientation blanquerien, pour mettre un terme, notamment à sa relative opacité et ses dysfonctionnements . L' outil d'orientation est sans doute né dans un bureau d'études privé cher payé. Des soucis se font jour peu à peu. On met en avant le stress qu'il engendre et même, sur de nombreux points, son absurdité . De plus, comme cela a été montré, il joue en faveur de l'enseignement privé. Il est temps de repenser ce système, élaboré dans l'ombre d'obscurs cabinets.                                  Cet outil de sélection/orientation demande à être repensé, dans le cadre d'un système universitaire devenu le parent pauvre de la politique scolaire française. Un système algorithmique encore opaque sur bien des points. De plus, "...Il existe une forme d'inégalité face à l'enjeu qu’est l’orientation : tous les élèves ne disposent pas du même niveau d’informations sur les filières. Parcoursup a créé un stress lors de cette année de seconde qui n’existait pas dans le système précédent. Et demander à un élève de 15 ou 16 ans de faire des choix d’orientation si tôt, c’est ne pas tenir compte de l’évolution d’un adolescent, qui change d’intérêts en fonction de ses découvertes...."   De plus, "   "La plateforme a bouleversé le rapport de l’enseignant à l’élève. Car pour être sûr d’obtenir une place dans la filière de son choix, ce dernier doit avoir le meilleur dossier possible. Et comme 40 % de la note du bac provient des évaluations en contrôle continu, l’élève a l’impression d’être en surveillance permanente. Dès le début de la 1re, c’est comme si chaque devoir était une épreuve terminale. Il ne peut pas échouer. Ce système supprime la valorisation de la progression, qui est pourtant l’un des fondements de la pédagogie. Par ailleurs, ne pas comprendre un chapitre du cours, cela arrive. Cela ne devrait pas occasionner une telle tension pour se rattraper. Le lycée est devenu une usine à stress...."     


                                                   Plus insidieusement et plus gravement, "...
Combiné au Bac Blanquer organisé en contrôle continu dès la classe de 1ère, le dispositif Parcoursup engendre une situation pathogène pour de nombreux·ses jeunes et pervertit leur rapport aux études: il ne s'agit plus d'apprendre, y compris en ayant droit à l'erreur, mais de valoriser son dossier en vue du marché concurrentiel de l'enseignement supérieur..."   Bref, ce serait un "générateur d'anxiété", selon le journal Le Monde. De plus, il y a toujours la crainte de ne pas disposer des bonnes clés. Les familles sont, elles aussi, impliquées dans ces choix de "formation motivée", qui arrivent bien trop tôt dans le parcours scolaire. La pression parentale sur les enseignants et celle qui pèse sur les élèves dès la première dénaturent le véritable enjeu de la transmission des savoirs.   La transparence ne brille pas dans ce système complexe, qui rencontre un nombre toujours plus grand de critiques: si on on croit les sondages, "...Cette année, les lycéens et les étudiants interrogés se montrent nettement plus critiques vis-à-vis de la plateforme par rapport à l’édition précédente : 66 % la trouvent accessible (contre 81 % en 2021) et 63 % estiment qu'elle fournit des informations utiles pour leur orientation (contre 76 %). Une minorité, 44 %, la trouve utile (- 18 points), 38 % intuitive (- 10 points) et 33 % en capacité de répondre à leurs questions (-11 points). Malgré les fiches détaillées par formation, seuls 54 % des jeunes considèrent que Parcoursup est simple d'utilisation et 44 % qu’elle est efficace...."                                                                               Une inflation dans les notes est constatée et déplorée. ainsi qu'une stratégie précoce en amont de la part de certains parents favorisés pour préparer les parcours scolaires de leurs chers petits... 
                     

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mardi 3 juin 2025

Libres propos

      D' Israëliens de divers horizons

                                 Face aux exactions continues à Gaza et à l'accélération de la colonisation

               Barnavi vit très mal l'affrontement qui s'éternise:          J’ai honte, je suis humilié d’être citoyen d’un pays gouverné par un tel gouvernement. C’est un sentiment difficile à exprimer. D’ordinaire, on n’est pas forcément d’accord avec tel ou tel gouvernement. C’était mon cas pendant longtemps, mais bon. Et là, on a changé d’échelle. On a affaire à des gens — il faut bien comprendre de quoi il s’agit — ce sont des ministres qui, en France, seraient derrière les barreaux.
Il s’agit d’ « une bande de suprémacistes, de fascistes, de fondamentalistes » et des ministres qui « devraient être derrière les barreaux ». Et il demande avec force à  à l’Europe de, enfin, se mobiliser tous ensemble. Lors de l’année que nous avons passée, nous avons passé notre vie à manifester contre la réforme judiciaire. Avant même le 7 octobre. On nous menaçait de nous transformer en Hongrie. Ce n’est pas la Hongrie, c’est la Hongrie plus les fondamentalistes religieux. Vous vous rendez compte, on serait plus près de l’Iran que de la Hongrie. Donc voilà, il ne s’agit pas seulement de ce qu’ils disent, il s’agit de ce qu’ils font, de la manière dont ils justifient ce qu’ils font.

On est dans une espèce de bulle d’horreur qui, pour des citoyens comme moi, est absolument insupportable. Alors, beaucoup s’en vont. Nous avons perdu entre 60 000 et 80 000 Israéliens qui ont quitté le pays parce qu’ils n’ont pas supporté. Et ce ne sont pas n’importe quels Israéliens : ce sont des gens jeunes, des professionnels qui portent l’économie de ce pays sur leurs épaules, et ils ont décidé que ça suffisait comme ça.
Il y a une caricature « amusante » dans le journal Haaretz : nous sommes dans un avion de la compagnie El Al (israélienne) et l’hôtesse demande : « Y a-t-il un médecin dans l’avion ? » et tous les passagers lèvent la main ensemble. C’est une plaisanterie amère, mais tout à fait juste : les gens votent avec leurs pieds.

Q : Vous savez que ce que vous dites peut être récupéré par des gens qui détestent Israël depuis toujours ?
Oui, mais ils n’ont pas besoin de moi, vous savez. Ceux qui nous haïssent, ils nous haïssent. Ce n’est pas à eux que je parle. Ce n’est pas à eux, c’est à vous, c’est à des gens normaux, des amis, des gens qui n’ont jamais été anti-israéliens, qui ne sont certainement pas antisémites.
Et si je parle à ces gens-là, c’est pour leur dire : nous avons besoin de vous pour nous aider à nous en sortir. Et là, je dois dire que cela fait des années que je crie dans le désert, que je supplie les Français, les Européens, les gouvernants, de faire quelque chose, de sortir des rituels, des phrases entendues. Tout ça, ça n’a plus aucun sens. Et je le demande : mais il faut, si vous êtes amis d’Israël comme vous le prétendez, : aidez-nous et aidez Israël maintenant. Ce n’est pas aider Netanyahou ! La confusion stupide, criminelle, qui ne cesse d’être faite entre le peuple d’Israël et son gouvernement est absolument insupportable et nous mène à la ruine.


Nous aider aujourd’hui ? Cela veut dire mettre le gouvernement d’Israël et le peuple d’Israël devant leurs responsabilités, et dire : voilà ce qui risque de vous arriver si vous continuez comme ça. Et nous ne sommes pas… vous savez, les Israéliens ne sont pas la Corée du Nord. On ne peut pas vivre seuls. Sans l’Europe — sans même parler de l’Amérique — l’Europe pourrait être un acteur de poids. C’est notre principal partenaire commercial, le principal partenaire scientifique, touristique, tout ce que vous voulez. C’est notre hinterland. L’Amérique est loin, l’Europe est à côté.
Si l’Europe avait voulu… Mais il faudrait pour cela que l’Europe existe d’abord. »


      Élie Barnavi est un historien, essayiste, chroniqueur et ancien ambassadeur d’Israël en France. Né en 1946 à Bucarest (Roumanie). Professeur émérite d’histoire de l’Occident moderne à l’université de Tel Aviv, il est aussi le créateur et conseiller scientifique auprès du musée de l’Europe à Bruxelles.

           Omer Bartov:            _______ La colère et la peur  _____

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’CENOZIDS PALESTIN Omer Bartov, historien: "Israël se cache derrière la Shoah pour justifier l'indéfendable" LEcho’

Un "je ne sais quoi "...

                  Il dégageait effectivement un charme particulier, celui qui fut à la Sorbonne un de mes professeurs, dans les années 1970. On l'appelait Janké entre nous. Parlant sans notes, il se distinguait par une voix singulière, ondoyante et continue, parfois  à la limite de l'apnée, il semblait témoigner, se confier même plus que professer. Très  proche de l'expérience  vécue, il semblait méditer à haute voix sur la vie, la mort, le temps, la finitude en général, donnant à penser sa propre intériorité, universellement transposable, sans jamais en référer  aux malheurs passés de sa propre existence en tant que juif pendant la guerre.  Une voix fascinante, toute en méandres et en nuances, qui surprenait au premier coup, semblant côtoyer plus le langage poétique que la rigueur d'un Spinoza ou d'un Hegel. Une philosophie aux limites de l'expérience humaine, livrant ses intuitions les plus profondes, comme Bergson, sur la nature énigmatique du temps. A la limite de l'indicible. Bref, il donnait à penser les limites de la réflexion purement rationnelle, paradoxalement à travers un flux presque ininterrompu de paroles qui se reprenaient sans cesse pour se relancer plus loin, en cercles concentriques. 


                                                                                                                                                               Un presque rien, qui faisait la différence et finissait par produire ses effets pour qui se laissait emporter par le fleuve de son discours. Un charme particulier, non classique, se dégageait de ses dires, de sa gestuelle, un je-ne-sais-quoi qui faisait la différence et finissait par infuser, comme une musique étrange et séductrice. Son discours côtoyait l'ineffable. Pas étonnant que, bon pianiste autodidacte, il ait eu un tel attrait pour les impressionnistes, comme Debussy, dont les oeuvres, toute en nuances et en finesse, détonnaient tant, par rapport à l'univers des oeuvres dites classiques. Il admirait la peinture de Vermeer, qui avait pour lui un je ne sais quoi de troublant, de fascinant. Un plus qui s'énonce difficilement.


                                                                                                                        Vladimir, parti il y a 40 ans, revient en mémoire. Surtout pour ceux qui l'ont côtoyé, dont les souvenirs estudiantins s'estompent peu à peu, qui gardent encore en eux la petite musique du je-ne sais-quoi et du presque-rien, essayant de donner à penser les mystères de l'existence humaine...
   

  



Musique et temporalité

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lundi 2 juin 2025

Europe: anniversaire débattu

Il y a  20 ans

        Un tel anniversaire ne  pouvait être passé sous silence. Le débats furent passionnés. Vers quelle Europe allions-nous?  Rien n'était clair au coeur des promesses propres à susciter l'adhésion.  ...On peut (aussi) poser un diagnostic sans tabous sur la construction européenne et ses points faibles, en vue d’en tirer un protocole de soins salvateur. C’est une approche « pessimiste » mais constructive. Engageons-nous donc dans cette voie et demandons-nous quels sont les malentendus à l’origine de la crise européenne. Nous en avons distingué sept, comme les péchés capitaux du catéchisme d’antan : (1) l'Europe a été créée pour faire la guerre (froide), (2) elle s'est soumise à Washington, (3) elle prétend effacer les nations, (4) elle n'a généré aucune solidarité entre les citoyens des différents États, (5) elle s'est construite sur une idéologie (néo)libérale, (6) elle tourne le dos à sa diversité culturelle, (7) elle privilégie l'accessoire à l'essentiel...."   


                                                     Des promesses qui ne furent que partiellement tenues. Ce fut une période très clivante. De nettes fractures se firent jour, qui durent, 
annonçant de futurs blocages. . Des critiques qui ne furent pas sans fondement. La notion de peuple européen pose toujours problème. Il s'agit, encore et toujours de sauver l'Europe de ses propres faiblesses, de ses propres dérives. Parfois des plus" croyants", comme Jean Quatremer, ne ménagent pas le fouet. La question revient, encore et toujours: QUELLE Europe? Au coeur des tourmentes actuelles, des incertitudes de demain, l'horizon est on ne plus bouché...   ________________


dimanche 1 juin 2025

Viril duel

      Oncques ne se vit telle déroute...

                Où Sieur Désiré fit merveille

                        François le Premier en aurait eu grande fierté.