Jeu de dupes
Un choix fatal...
___ Point de vue
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
Très contesté actuellement du côté de Passy...
Entre autres. Et pourtant, il n'a rien d'un révolutionnaire-couteau entre les dents. Il est juste réformiste, à une époque où les inégalités sont devenus grandes, parfois sont devenues exponentiellement considérables, si on considère surtout les extrêmes. Il a produit un étude très poussée dans de domaine, qui a inspiré même des économistes américains, qui sont confrontés, à une autre échelle à un problème bien plus considérable encore. Tout est question de justice sociale, de plus juste redistribution, comme l'avait déjà vu Roosevelt en son temps, qui déclarait, au coeur de la crise de 29, conséquence d'une spéculation effrénée: "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..." Les grandes fortunes ne se sont pas toutes constituées sur la base d'un mérite objectif, mais sont le plus souvent l'effet d'in système d'héritages cumulés, qui ne doivent plus rien au travail. L'héritocratie devient de plus en plus problématique, surtout quand l'Etat peine à trouver des ressources pour une redistribution sociale minimale. Le problème est globalement politique. C'est bien ce que fait remarquer l'élève de Piketty, R.Zucman, lui aussi vilipendé à droite, comme méchant marxiste révolutionnaire...Alors que le fondateur de l'économie libérale, Ricardo, écrivait en 1817 que la répartition du revenu national -la question du partage de la richesse- est la question fondamentale de l’économie politique..... Oui, tout est politique, renchérit PIketty. Un certain libre-échange est en question... Il y a une dizaine d'années, quand Piketty connut ses premiers succès de librairie, j'écrivais, après avoir lu Capital : Ce n'est pas commun dans ce domaine de recherche, Piketty est devenu une nouvelle star de la pensée économique. Il est au centre des débats en France comme aux USA, où on l'a récemment découvert.Il fait un triomphe Outre-Atlantique dans les milieux progressistes, mais le débat fait rage, car l'auteur sape, pour les conservateurs, un des mythes du rêve économique américain, notamment la théorie du ruissellement.
Le grand détournement
Il est bien des lectures de la Bible. Comme du Coran d'ailleurs. Chaque texte dit sacré a une fâcheuse tendance à être utilisé, récupéré, instrumentalisé, pouvant justifier toutes sortes de causes, parfois les plus éloignées des idéaux proclamés, parfois les plus intéressées, voire des plus guerrières: des interminables Croisades jusqu'au Gott mit uns du Reich, aux aventures moyen-orientales de Bush contre l'Axe du Mal, en passant par la bénédiction du Cardinal Spellman aux armées US en partance pour le Vietman. La diversité des religions ou sectes issue de l'antique tradition chrétienne en témoigne. Mais peu de religions échappent à ce tropisme de l'utilisation du sacré à des fins de pouvoir ou de conquêtes. Dieu a les visages qu'on lui prête, l'anthropomorphisme aidant. Comme il est silencieux, on peut lui faire dire ce que l'on veut...Tout religion, surtout monothéiste, est un facteur de cohésion, plus ou moins fort et provisoire, un facteur de divisions aussi, voire d'affrontements. L'histoire le montre abondamment... ___ Dieu vient au secours du trumpisme, son fidèle allié, selon la parole du Maître de la Maison Blanche et des gourous qui l'entourent et le conseillent, essentiellement évangélistes de tous crins, utilisant la Bible à des fins de manipulations, comme arme de combat. Au point que Trump et la Bible se confondent, comme le répète le principal intéressé, toujours à l'affût d'une nouvelle croisade, surtout économico-politique, en bon apôtre intéressé et mégalomane. C'est le Christ ou le chaos...Il faut de nouveau sauver l'Amérique. Trump est le nouveau Moïse...Le Messie est parmi nous! On trouve dans les textes sacrés de quoi alimenter les combats, même si les interprétations peuvent diverger à l'infini. Les plus sombres périodes bibliques semblent revenir en écho, un peu partout. Dramatiquement...Josué s'y reconnaîtrait, surtout dans le nouveau Proche Orient où Trump veut s'ériger en sauveur, en faiseur de rois. Le suprémacisme exulte, d'un côté comme de l'autre. Sur le traces de la conquête de la Terre sacrée...
__ Pression
__ Frénésie
__ Longévité
__ 100% Bio?
__ Sur un fil
__ Le déni >>
__ Intérêts partagés
__ Quel Shutdown?
__ Conséquence US
__ Plomb mortel
__ Plan imposé
__ Zucman diabolisé
__ Pesticides aériens
__ Réécrire l'histoire
__ Ennemis de l'intérieur
__ IA: croissance insoutenable?
__ Finkelkraut et Netanyahou
__ Dépassement d'honoraires
__ Résistible montée du fascisme
________ Energies fossiles: larges subventions _____________________
De tout, un peu
__ Politique de l'offre
Point de vue: Politique néolibérale en cause?
__ Trump et Butler :
Un nouveau maccarthysme?
__ Passivité dangereuse et extrême droite
__ Calcul social à la chinoise?
A voir...
__ Mort sociale
Et isolement extrême
__ Haro sur la sécu
Une charge pour l'économie?
__ Transition énergétique
Largement un leurre?
__ Pour un emprunt national?
Pourquoi pas?
__ De dette en dette
Récemment surtout
__ Un exemple américain
Migrants: des émules en Europe
__ Chicago: violence d'Etat
Et ailleurs ...
__ La nature contre attaque : Nous sommes (aussi) des êtres naturels
« Nous"...Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. » Le slogan, très présent dans les luttes zadistes de la dernière décennie, porte en lui une proposition philosophique forte : celle que nous autres, Homo sapiens, ne sommes qu’une espèce parmi d’autres, d’où il s’ensuit que le concept de nature, conçu en opposition à celui de culture (pensée comme propre de l’homme), doit être abandonné..."
_______ Nouvel impérialisme Philipp Roth et son Amérique ambivalente. A relire..? _______Une uchronie étonnante ______
Il faut relire Philip Roth, qui nous éclairait indirectement sur les périls déjà anciens qui guettaient son pays et mettait en garde ses contemporains, à la lumière de l'expérience passée.
La leçon portera -t-elle?:
Le grand repli:
"....Le 2 décembre 1823, James Monroe déclarait : « Aux Européens, le vieux continent, aux Américains le Nouveau Monde ». Cela faisait juste quarante ans que l'indépendance des États-Unis avait été reconnue par les Britanniques et déjà « l'Amérique » faisait figure de grande puissance. Mais l'opinion américaine avait été marquée par la vanité de la guerre anglo-américaine de 1812-1814 qui n'était que la conséquence de l'obstination anglaise à parfaire le blocus maritime qu'elle imposait à l'Europe napoléonienne. Désormais les États-Unis tournaient leurs regards davantage vers leurs intérêts sur le continent américain que sur les péripéties de la politique européenne… La déclaration de Monroe Monroe précisait ainsi sa pensée : « Nous avons toujours été les spectateurs anxieux […] des événements qui se déroulent dans cette partie du globe avec laquelle nous avons tant de liens et dont nous tirons notre origine. » « Les citoyens des États-Unis se réjouissent de la liberté et du bonheur de leurs semblables de l'autre côté de l'Atlantique. Dans les guerres […] européennes […] nous ne sommes jamais intervenus (1) et il n'est pas conforme à notre politique de le faire. […] « C'est seulement lorsque nos droits sont atteints ou sérieusement menacés que nous ressentons l'offense ou faisons des préparatifs pour notre défense. Les événements de cet hémisphère nous touchent infiniment de plus près. […] "
L’histoire qui s’écrit sous nos yeux prend les travers d’une série B dramatique. Comme si nous étions condamnés à en revivre les plus mauvais épisodes pour ne pas les avoir bien compris. Je me disais- en prenant un peu de recul ces quelques derniers jours - que le plus improbable des « miracles » pour les américains n’est finalement pas la résurrection du Christ mais celle, inattendue, d’Adolf Hitler. À coups de podcasts graveleux, de tweets rageurs et de funérailles transformées en synodes, l’extrême droite trumpiste offre à cette plaie de l’humanité une seconde carrière. Et quelle carrière! Le Führer recyclé en un homme “mal compris”, l’homme “moindre mal”, “allié raté”, voire en saint patron des familles. Une réhabilitation qui ferait rougir les nécrologues les plus imaginatifs. Prenons David Collum, professeur de Cornell et satellite du système Tucker Carlson. Sans trembler, il ose: « On peut défendre l’idée qu’on aurait dû s’allier à Hitler et combattre Staline », avant d’ajouter en prophète d’uchronie: « Peut-être n’y aurait-il pas eu d’Holocauste ». Voilà Hitler devenu plan B humanitaire, inventeur posthume de la paix universelle. Pas moins que ça… Darryl Cooper, conteur favori de la droite radicale trumpiste, joue lui au procureur de l’Histoire. Pour lui, Churchill n’était pas un sauveur mais « Le principal méchant de la Seconde Guerre mondiale ». Traduction: Londres aurait dû tendre l’autre joue pendant le Blitz. À ce stade, pourquoi ne pas ériger une statue de Hitler à Hyde Park, pour service rendu à l’humanité? Mais cette fascination n’est pas une lubie d’influenceurs. Elle plonge ses racines dans l’Amérique profonde. Henry Ford, le prophète de l’automobile, fut aussi le grand exportateur de l’antisémitisme moderne. Ses pamphlets Le Juif international, publiés dans les années 1920, nourrissaient Hitler, qui le qualifiait de « Seul grand homme inspirant en Amérique ». En 1938, Berlin lui remit la Grand-Croix de l’Aigle allemand, plus haute décoration du Reich pour un étranger. Le constructeur de Detroit en mécène idéologique de Nuremberg: l’image est si parfaite qu’elle semble inventée. On ne s’en souvient sans doute pas ici, en Europe. Saviez-vous que le German American Bund réunissait en 1939 vingt mille personnes au Madison Square Garden, hurlant sous un portrait géant de George Washington encadré de croix gammées ? L’Amérique n’avait pas encore inventé les podcasteurs MAGA, mais elle possédait déjà ses Nuremberg à domicile. Autrement dit: quand l’écosystème trumpiste réhabilite aujourd’hui Hitler sous prétexte de “provocation”, il ne fait que recycler une vieille nostalgie nationale. La continuité est implacable: de Ford décoré par Hitler à Trump célébré par ses micros, le fil rouge s’appelle haine. Comme dans le film Il est de retour, satire grinçante où Hitler surgit dans l’Allemagne contemporaine, on rit avant de réaliser que le grotesque a cessé d’être fiction. Candace Owens, égérie noire du trumpisme culturel, ose quant à elle un épisode titré: « Littéralement Hitler. Pourquoi ne pouvons-nous pas parler de lui ? ». Réponse: parce que vous finissez toujours par dire des monstruosités. La sienne? Josef Mengele n’était, selon elle, « un simple produit de propagande ». Les jumeaux mutilés apprécieront le déni postmoderne. On croirait assister à La Vague, ce film où une classe bascule en régime autoritaire en trois jours: Owens et ses acolytes rejouent la démonstration, mais cette fois à l’échelle d’une nation entière. Jake Shields, ex-combattant de MMA reconverti en philosophe de comptoir, s’offre un hommage viral: « Hitler a brûlé les cliniques trans, arrêté les banquiers Rothschild et donné des maisons gratuites aux familles. Cela ressemble-t-il à l’homme le plus malfaisant ? ». L’horreur travestie en politique sociale. Les bras nous en tombent, comme les briques de Guernica sous les bombes. Myron “Fit” Gaines, dont l’émission Fresh & Fit est devenue la salle de musculation idéologique de l’écosystème MAGA, en ajoute un coup de louche: « Hitler avait raison à propos de vous tous ». Subtil comme un uppercut, efficace comme un silence de studio. Dans la même veine, ses invités se sont permis de justifier l’Holocauste en direct. On rit, on applaudit, et pourtant personne ne débranche le micro. Liberté d’expression voyons! Et puisque la médiocrité ne suffit jamais, allons voir directement au sommet. Trump, depuis son bureau présidentiel, ne s’embarrasse pas de litotes: aux funérailles de Charlie Kirk, il lâche: « C’était un missionnaire avec un esprit noble et un grand objectif. Il ne haïssait pas ses adversaires. Il voulait le meilleur pour eux. C’est là que je ne suis pas d’accord avec Charlie. Moi, je hais mes adversaires et je ne veux pas le meilleur pour eux ». La haine nue, élevée au rang de gouvernance. Stephen Miller, son exégète, lui répond: « Nous sommes la tempête… Et à ceux qui tentent d’inciter à la violence contre nous, qui fomentent la haine contre nous, que possédez-vous ? Vous n’avez rien. Vous n’êtes rien ». Traduction: la vengeance n’est plus un fantasme, mais un programme. Nous voilà dans un décor digne du Maître du Haut Château, où les nazis règnent sur une Amérique vaincue. Quand Trump proclame sa haine et que Miller promet la tempête, la fiction cède sa place au journal télévisé. La haine et les marchands de violence d’extrême droite ont depuis longtemps planté leurs poignards dans le sol de la patrie autoproclamée de la liberté. Trump et ses sbires s’emploient désormais à faire taire quiconque refuse leur vision du monde. Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi. Ennemi ridicule, rien-du-tout exécrable : woke, détestable. Démocrate, gauchiste méprisable. …La vengeance n’est plus un fantasme, mais un programme. Nous voilà dans un décor digne du Maître du Haut Château, où les nazis règnent sur une Amérique vaincue. Quand Trump proclame sa haine et que Miller promet la tempête, la fiction cède sa place au journal télévisé.Et comme si la scène n’était pas assez absurde, l’ennemi désigné reste toujours le même : les Antifa, autrement dit les antifascistes. Résumons : réhabiliter Hitler d’un côté, vouer aux gémonies ceux qui s’opposent au fascisme de l’autre. CQFD. Pendant ce temps, les meetings de la droite religieuse américaine tiennent davantage du revival évangélique que du débat civique. Aux obsèques de Kirk, le lexique saturé - Dieu, la famille, la patrie - rejouait la vieille partition du Kinder, Küche, Kirche : enfants, cuisine, église. The Washington Post décrivait la scène: prêches, chants, promesses de croisade. Quand la politique devient liturgie, la frontière entre sacrement et propagande s’évapore....On aurait cru assister à un épisode de La Servante écarlate: foule agenouillée, pouvoir sacralisé, corps asservis au culte. La dystopie télévisée devient mode d’emploi pour l’Amérique réelle. ..."
Toute analogie avec l'actualité... ____________________
« Nousne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. » Le slogan, très présent dans les luttes zadistes de la dernière décennie, porte en lui une proposition philosophique forte : celle que nous autres, Homo sapiens, ne sommes qu’une espèce parmi d’autres, d’où il s’ensuit que le concept de nature, conçu en opposition à celui de culture (pensée comme propre de l’homme), doit être abandonné« NouNous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. » Le slogan, très présent dans les luttes zadistes de la dernière décennie, porte en lui une proposition philosophique forte : celle que nous autres, Homo sapiens, ne sommes qu’une espèce parmi d’autres, d’où il s’ensuit que le concept de nature, conçu en opposition à celui de culture (pensée comme propre de l’homme), doit être abandonné ___ i__ Nouvelle guerre froide? expression « guerre froide » est apparue en 1945 sous la plume de George Orwell dans un article sur la bombe atomique. Utilisée pour la première fois dans le sens qui nous est familier en 1947 par le financier et politicien américain Bernard Baruch, elle fut popularisée la même année par le journaliste Walter Lippmann, qui l’employa comme titre d’une série d’éditoriaux puis d’un livre qui les rassemblait. Elle désigne à la fois l’état de tension et de rivalité entre les États-Unis et l’URSS dans les décennies qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale et la période de près d’un demi-siècle durant laquelle ces rapports conflictuels ont largement façonné le paysage international. L’abondante littérature sur cet épisode historique est majoritairement en langue anglaise et souvent américaine : en Union soviétique, le concept de « guerre froide » n’était pas utilisé.__ Histoire en spectacle Ces spectacles « historiques » devenus des chevaux de Troie culturels de l’extrêmeL' inversion des valeurs .
A l'occasion du pot de départ de notre ancien Président, quelques mots... Hier, la justice était jugée trop laxiste, par le condamné lui-même. Sommes- nous en train de prendre la voie américaine? La réaction du sénat n'a pas été ambigüe. Si "Personne n'y comprend rien", c'est que l'affaire est très compliquée et qu'il a fallu un temps considérable pour dénouer les multiples fils. Une justice "orientée", ce fut l'essentiel des arguments de la presse bolloréenne. A qui la honte? Les exemples ne manquent pas de hauts responsables politiques sanctionnés par la justice. Le confusionnisme est méthodiquement entretenu. Le juge Halphen a été très clair sur les principes. La réaction du sénat n'a pas été ambigüe. On peut être "outré", certes, mais il faudrait préciser de quoi... Un avancée, pour Jean Garrigues... Ce n'est pas un roman. L'hyper-présidence a fait son temps... Chacun peut se poser des questions sur le déroulement d'un procès, la justice n'étant qu'humaine, donc soumise à des imperfections, des manquements plus ou moins importants, mais on ne revient pas sur la chose jugée, dans les limites du droit. Sachant que la justice en France fonctionne avec des moyens bien insuffisants. "...« Alors même que l’Etat de droit est aujourd’hui attaqué de toutes parts, dans un contexte inquiétant des populismes, oui, il y a un péril certain, pendant que de manière invraisemblable des magistrats sont menacés parce qu’ils n’auraient commis qu’une seule faute : celle d’appliquer la règle de droit. » On peut reprocher beaucoup de choses à l'institution judiciaire, notamment ses manques de moyens notables, certaines insuffisances, parfois un certain laxisme ou un manque de cohérence, mais on ne peut critiquer publiquement la choses jugée, quelle qu'elle soit, sous peine de fragiliser tout un système qui reste fondamentalement humain, quoique non arbitraire. "...A chaque mise en cause judiciaire d’un responsable politique, le vieux refrain du «Gouvernement des juges» resurgit, comme si la probité des élus ne relevait que du suffrage universel et non de la loi. Mais que vaut une démocratie si ses dirigeants peuvent s’exonérer de toute responsabilité pénale ?."