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mercredi 11 juin 2008

Mondialisation à crédit






"Les USA, locomotive de la croissance mondiale, vivent à crédit...et quel crédit!

-"Le dollar c’est notre monnaie et votre problème"...
"Notre problème" risque d'être douloureux...

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-"Le montant de crédit généré par chaque dollar de croissance était d’à peu près 1,5 durant les décennies suivant les années 50. Dans les années 90, ce chiffre est passé à 3 dollars. La machine du crédit s’est ensuite emballée, atteignant 4,5 dollars en 2007." (-Alterinfo-)

-"...Benjamin Franklin lui-même avait bien tenté de mettre en garde ses concitoyens contre les dangers de la vie à crédit : « Mieux vaut aller se coucher tôt sans manger plutôt que de s'endetter. » Deux cents ans plus tard, force est de reconnaître que cet illustre prédécesseur de Bill Clinton n'a pas été entendu : selon le Conference Board, un institut de recherches privé renommé, 60 % des 100 millions de foyers américains ont aujourd'hui des crédits à la consommation sur le dos, pour lesquels ils remboursent en moyenne 3 500 francs par mois. A quoi s'ajoutent bien sûr les emprunts immobiliers..."...sans parler des faramineuses dépenses militaires

(L'augmentation des dépenses militaires des Etats-Unis ont atteint ,en 2007, un niveau supérieur à celui connu lors de la seconde guerre mondiale.)

-Les comptes à faire peur du déficit américain

-___S' émanciper du Dollar...?_
-_D'une Amérique à l'autre______________________________________

Depuis le tournant des années 1980, les USA, locomotive de la croissance mondiale, vivent à crédit. La « prospérité » américaine est bâtie sur un endettement croissant des ménages et des entreprises, les déficits jumeaux de l’état et de la balance des paiements.["L’ampleur actuelle du déficit américain serait plus logique si les États-Unis étaient une nation jeune, qui avait besoin d’investissements massifs, par exemple pour ses infrastructures. Mais il s’agit de la plus grande, et sans doute de la plus avancée des économies mondiales, et la majeure partie des entrées de capitaux sert à financer la consommation publique et privée ainsi que le logement, dépenses qui n’aideront en rien au remboursement."]

Toute autre nation dans une telle situation aurait connu le sort de l’Argentine ou de la Russie. La banqueroute. Mais en raison du statut de devise de réserve mondiale du dollar, les USA bénéficiaient - pour combien de temps encore ? - de « l’exorbitant privilège » constaté en son temps par Valery Giscard d’Estaing, alors ministre des finances du général De Gaulle : celui de pouvoir créer de la monnaie à leur guise, c’est à dire de ne jamais payer leurs dettes.

Le dollar c’est notre monnaie et votre problème, avait-on coutume de dire à Washington.

Le Japon, ruiné par les conséquences des accords du Plazza en 1985, en a fait la douloureuse expérience.

Ce système, que tout le monde sait insoutenable à moyen terme, a connu un nouvel essor avec l’arrivée de la Chine sur la scène internationale. Les deux géants ont passé un pacte faustien. Les Chinois accumulent une montagne de dollars en échange des exportations qui boostent leur économie.

En contrepartie de leur croissance, ils ont accepté de donner une nouvelle vigueur aux déséquilibres monétaires mondiaux, en prenant des risques calculés : celui de la surchauffe inflationniste, et celui d’accumuler une masse de dollars énorme - elle atteint 1 700 milliards et croît désormais sur un rythme annuel de 900 milliards - dont la valeur pourrait s’effondrer.

L’accident industriel de la crise des subprimes a ébranlé ce système international par nature instable.

La réaction massive de la Fed, qui a accepté de compromettre la valeur du dollar pour sauver la finance, entretient une spirale inflationniste mondiale sur laquelle Bernanke perd prise.

La glissade du billet vert alimente et renforce les tensions sur l’alimentation et les matières premières, qui à leur tour provoquent un transfert de richesse inflationniste en direction des pays producteurs.

Thomas Friedman, l’éditorialiste du New York Times, résume ainsi la situation : « c’est du blanchiment d’argent. Nous empruntons de l’argent à la Chine pour l’expédier en Arabie Saoudite et prenons au passage de quoi remplir les réservoirs de nos automobiles. »

Ces transferts ont pour effet d’accroitre la quantité de « hot money », ces capitaux flottants tentant à tout prix de préserver leur valeur dans un monde de plus en plus instable, alimentant d’autant la spéculation.

Les USA se préparaient à un cycle déflationniste du à la baisse de l’immobilier, au resserrement du crédit, et au ralentissement de l’activité.

Mais le choc pétrolier et inflationniste qui se dessine aujourd’hui transforme le paysage. Selon James Hamilton, l’économiste éditeur d’Econ Browser, la facture pétrolière atteindrait aujourd’hui 5% du PIB., créant le risque d’une période de « stagflation ».

Confronté à une situation semblable au début des années 1980, Volcker avait administré un remède de cheval. Pour venir à bout de l’inflation, le directeur de la Fed avait alors remonté les taux jusqu’à 18%, indifférent aux dégats considérables provoqués par cette décision - entre autres un chômage de masse et la ruine des pays en développement, étranglés du jour au lendemain par le renchérissement de leurs remboursements d’emprunts qui en avait résulté.

Bernanke ne dispose - heureusement - pas d’une telle marge de manoeuvre. Mais la crise a aujourd’hui acquis une dimension internationale.

(JPG) Et les hâbleries de John Connally retrouvent toute leur actualité : les USA et leur dollar sont encore une fois « notre problème ».

USA : 1 dollar de croissance = 4,5 dollars de crédit supplémentaire

George Magnus, économiste en chef chez UBS :

(JPG)Le montant de crédit généré par chaque dollar de croissance était d’à peu près 1,5 durant les décennies suivant les années 50. Dans les années 90, ce chiffre est passé à 3 dollars. La machine du crédit s’est ensuite emballée, atteignant 4,5 dollars en 2007.

Le crédit est une création monétaire. Les chiffres cités par Magnus signifient ceci : dans les années 50, 5% de croissance étaient accompagnés par 7,5% de création monétaire. En 2007, face à 3% de croissance, elle atteignait 13,5%.

USA : Crédits aux entreprises

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USA : Crédits à la consommation

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USA : Masse monétaire, l’emballement

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MZM mesure la masse monétaire dite « zéro maturité », entendre : immédiatement disponible. MZM additionne la monnaie centrale - les dollars - les comptes courants, les comptes d’épargne et les investissements dans les marchés monétaires.

L’extrême sévérité des banques centrales face aux revendications salariales est justifiée par la volonté de maitriser le niveau de prix et la masse monétaire en circulation, afin d’éviter les tensions inflationnistes.

En théorie, la masse monétaire ne devrait pas croitre plus vite que la production, en application de la règle qui veut que l’inflation soit provoquée par un excès de la quantité de monnaie en circulation par rapport aux biens et services disponibles.

En réalité, avec une croissance à 3 ou 4% dans le meilleur des cas, la masse monétaire croît souvent avec un rythme à deux chiffres.

(GIF)

USA : Niveau d’endettement par secteur

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Niveau d’endettement de l’état, des entreprises et des ménages, comparativement au PIB.

USA : Déficits

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Prix alimentaires : le vrai et le faux


L'alimentation, un droit fondamental

La Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) proclamait que "Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation".
Au Sommet mondial de l'alimentation, en 1996, les chefs de 185 pays et la Communauté européenne ont réaffirmé, "le droit de chaque être humain d'avoir accès à une nourriture saine et nutritive conformément au droit à une nourriture adéquate et au droit fondamental de chacun d'être à l'abri de la faim." Ils ont également proclamé leur volonté de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d'ici 2015.
Pourtant, la FAO (Food and Agriculture Organization faisant partie des l'ONU) affirme dans son dernier rapport que 862 millions de personnes souffrent de malnutrition à travers le monde.
C'est sur cette toile de fond peu réjouissante que les prix des denrées alimentaires ont significativement augmenté ces derniers temps, provoquant des émeutes de la faim dans une trentaine de pays. Spéculation sur les marché agricoles, production d'agrocarburant à grande échelle, suppression des mécanismes de régulation des stocks et des échanges : les pays riches ont une responsabilité majeure dans ce processus.
( Grain de Sable )
Démêler le vrai du faux - Jacques Berthelot

Economiste spécialisé dans tout ce qui touche à l'agriculture dans le monde, Jacques Berthelot a rédigé une analyse particulièrement bien documentée de la flambée des prix agricoles. Il démontre que ce ne sont ni la Chine ni l'Inde les responsables de cette flambée mais bien l'Union Européenne et les États-Unis. Il souligne aussi que la spéculation financière, comme toujours dans une économie livrée aux seuls marchés, participe très largement aux « émeutes de la faim ». La version proposée ici est un résumé de son travail pour aller directement à l'essentiel. La version intégrale est disponible via cette page : Analyse complète de Jacques Berthelot sur le site d'Attac.
Fausses explication et vraies raisons - CADTM (Comité pour l'annulation de la dette du Tiers-monde)

Depuis plusieurs jours, des manifestations populaires prennent forme dans de nombreux pays du Sud. Les raisons de ce mécontentement sont partout semblables ; les prix de la nourriture de base ont augmenté de manière aussi brutale qu'importante et les populations, déjà paupérisées par la mondialisation, se retrouvent dans l'incapacité d'assumer cette charge supplémentaire. Les peuples ont faim ! Les causes de cette flambée sont multiples mais elles sont globalement issues des jeux économiques. D'une part, une spéculation de replis sur les denrées alimentaires suite à la crise des subprimes, d'autre part la production d'agrocarburants et le réchauffement climatique. Pourtant, certains journalistes pointent dans leurs articles les autorités locales africaines comme responsables des choix catastrophiques en matière de politiques alimentaires, semblant ignorer que les politiques agricoles des pays du Sud sont soumises aux conditionnalités de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) ou encore aux Accords de partenariat économique (APE). Ceux qui façonnent l'opinion publique font ici preuve d'une légèreté étonnamment orientée. C'est ainsi que l'on peut lire dans la presse écrite belge : « de nombreux pays du continent [africain] importent des aliments au lieu de les produire, parce que les autorités locales donnent la priorité aux cultures d'exportation afin d'en retirer les devises pour acheter ce qu'ils ne produisent pas ». Raccourci étonnant. Aussi étonnant que simplificateur et qui dédouane à peu de frais les politiques néolibérales de privatisation, de plans d'ajustement structurel, imposés depuis bientôt trente ans par les institutions financières internationales (IFI) et les gouvernements du Nord au reste de la planète.
Responsabilités: article tiré de la Valise diplomatique

Le jugement de M. Olivier de Schutter, rapporteur des Nations unies sur le droit à l'alimentation, est sévère pour le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, les pays riches : « Beaucoup criaient dans le désert depuis des années pour qu'on soutienne l'agriculture dans les pays en développement. Rien n'a été fait contre la spéculation sur les matières premières, pourtant prévisible depuis qu'avec la chute de la bourse, les investisseurs se repliaient sur ces marchés. […] Les plans d'ajustement structurel du Fonds monétaire international ont poussé les pays les plus endettés, notamment en Afrique subsaharienne, à développer des cultures d'exportation et à importer la nourriture qu'ils consommaient. Cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix (Le Monde, 3 mai 2008. ). »

Le point de vue de M. Michel Barnier, ministre français de l'agriculture, n'est pas entièrement différent, bien que lui défende la politique agricole de l'Union européenne, souvent mise en cause, en Afrique notamment : « Le choix de cultures d'exportation dans les pays pauvres a détruit les cultures vivrières et fait disparaître les paysans. […] Mettre en compétition des agriculteurs dont les niveaux de compétitivité varient de 1 à 1 000, c'est à coup sûr condamner les plus pauvres (Michel Barnier, « Agriculture : pas question d'autarcie… », Les Echos, 2-3 mai 2008.). »

L'analyse du rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation ne semble pas avoir convaincu les Etats-Unis davantage que celle du ministre français. Répondant à M. Barnier dans Les Echos, l'ambassadeur américain à Paris, M. Craig Stapleton, préfère imputer la crise alimentaire à « certains pays producteurs de céréales [qui] ont choisi de restreindre leurs exportations, exacerbant la tension sur l'offre ». Après avoir fait l'éloge du maïs génétiquement modifié qui, estime-t-il, « pourrait augmenter la production agricole dans les régions arides », il prescrit : « En fait, le moyen le plus efficace pour inciter à produire plus, dans les pays développés comme dans les pays en voie de développement, serait de réduire les distorsions commerciales. » Ce genre d'ordonnance s'abrite derrière un avis de M. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, qui semble avoir enchanté Washington : « Personne ne devrait oublier que toutes les nations comptent sur le libre-échange pour nourrir leur population (Craig Stapleton, « Agriculture, pas question de limites aux échanges », Les Echos, 2-3 mai 2008). »

Comme le remarque ironiquement un vieux dicton américain, quand on ne dispose que d'un marteau, le monde ressemble forcément à un clou…

Que fait l'Europe ? X CAMPAGNE La PAC est malade, signons la PAC.
En 2008, un « bilan de santé « de la PAC est engagé afin d'évaluer les politiques en place et anticiper les évolutions pour la prochaine réforme de 2013. Dans ce contexte et dans le cadre de la présidence française de l'Union europénne au deuxième semestre 2008, nous demandons un débat de fond sur les objectifs de la PAC.
La PAC doit poursuivre en priorité un objectif de souveraineté alimentaire. Cela signifie que l'agriculture doit donc avant tout assurer l'indépendance alimentaire de l'UE et que la PAC doit se concentrer sur l'approvisionnement de son marché intérieur. Cela va également dans le sens de la reconnaissance du droit des autres pays de se nourrir par eux-mêmes et de l'abandon d'une politique agressive d'exportation ainsi que de dumping.
Ce principe de souveraineté alimentaire doit être mis au service d'une agriculture durable et solidaire c'est-à-dire une agriculture diversifiée et de qualité, satisfaisant prioritairement les besoins des marchés locaux, créatrice d'emploi, répartie sur tout le territoire, respectueuse de l'environnement, ainsi qu'à forte valeur culturelle.
Les effets de la PAC dans les pays du sud : analyse des responsabilités européennes.

Contre sommet d'Annecy - Gilles Lemaire -Un Conseil informel des ministres de l'Agriculture aura lieu à Annecy les 22 et 23 septembre prochain pour discuter de la Politique Agricole Commune d'après 2013. Nous appelons à un rassemblement de toutes les associations et de tous les citoyens concernés les samedi 20 et dimanche 21 septembre.

Organiser la famine et criminaliser ceux qui la fuient- Jean Ziegler --Ancien rapporteur des Nations unies sur le droit à l'alimentation, Jean Ziegler décrit le calvaire des Africains qui tentent de fuir la famine dans leur pays et que l'Europe laisse mourir à ses portes. Chiffres à l'appui, l'auteur dénonce la formidable hypocrisie de l'agence européenne Frontex mise en place par Bruxelles.

OGM, agrocarburants : quels impacts sur l'agriculture ? D'après l'ONU, les OGM ne résoudront pas les problèmes de faim dans le monde, encore un mythe qui s'écroule.

Alors que les appels partisans se multiplient pour le recours massif à la technologie transgénique afin de « résoudre la crise alimentaire mondiale », de nouvelles études scientifiques viennent contredire ces voix et révèlent que la modification génétique diminue la productivité des cultures.

Agrocarburants : les prix montent à la pompe et dans l'assiette ! - Christian Berdot des Amis de la Terre

« Le nouveau dilemme : des carburants chers impliquent des calories chères »Kuantan, Malaisie L'augmentation des prix de l'huile de cuisine oblige les habitants du plus grand bidonville de l'Inde à Mumbai à réduire leur ration. Les boulangeries aux Etats-Unis s'inquiètent de l'augmentation des matières grasses. Et ici, en Malaisie, des usines toutes neuves construites pour transformer l'huile en diesel tournent à vide alors que leurs propriétaires ne peuvent plus se payer la matière première.

Le même auteur a également mis en ligne un article concernant les conditions sociales des paysans brésiliens qui cultivent la cane à sucre pour les agrocarburants. Lire l'article

Livre " Avec les paysans du monde "
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- Agriculture et spéculation
-Nourrir la planète ou gonfler les profits ?

mardi 10 juin 2008

Etat gangrené ?


Le double jeu des USA et de certains Etats vis à vis des narcotrafiquants et de l'argent de la drogue...

-Selon Line Beauchesne, criminologue à l’U d’O: « le marché illicite des drogues actuel est une création occidentale ». Les profits vont essentiellement aux Occidentaux et surtout aux Américains, dit-elle. « Les profits ne vont donc pas aux pays du tiers monde comme on le laisse supposer dans les médias. »

-" L’exemple typique étant celui du commerce de la drogue en Asie centrale qui est intimement liée aux activités secrètes de la CIA. Avant la guerre URSS-Afghanistan, il n'y avait pour ainsi dire presque pas de production locale d'héroïne dans cette région. Puis, en quelques années, les territoires près de la frontière pakistano-afghane devenaient le principal fournisseur d'héroïne pour le marché mondial, répondant à 60 % de la consommation d'héroïne au États Unis. Pendant ce temps, au Pakistan, le nombre de personnes dépendantes de l'héroïne est passé de près de zéro en 1979 à 1,2 million en 1985…
Nombre de dictatures et de multinationales se financent aussi avec la drogue parce que son statut illicite permet d'établir des marges de profit incomparables. La prohibition, en permettant l'enrichissement de ses protagonistes, est donc l'un des premiers facteurs de succès du commerce de la drogue."

-Catherine Austin Fitts était directrice du Dillon Read, une banque d’investissement au Wall Street. Elle dévoila lors d’un congrès les rouages du blanchiment de 500 à 1000 milliards de dollars d’argent de la drogue aux USA
Nous finançons la croissance avec l’argent de la drogue
...Officiellement le directeur de la CIA n’a pas de compte à rendre à la brigade des stupéfiants US. S’il est prouvé que des agents de la CIA ont revendu de la drogue, ils sont couverts par le secret défense. Ainsi dans cette économie souterraine, on ne distingue plus les agents d’état, des mafias installées sur les places financières ou ayant leur propre banque. On ne distingue plus l’intérêt de l’état de l’intérêt des mafias, on ne distingue plus le pouvoir des états, des syndicats du crime. La "Congress Woman" Cynthia Mac Kinney considère qu’aujourd’hui le peuple américain a probablement un syndicat du crime aux commandes du gouvernement...Tous les services occidentaux fonctionnent à peu près de la même manière en acheminant des armes vers les pays qui leur fournissent de la drogue. Ainsi, ils se constituent des cagnottes en vue d’opérations dont les coûts ne figurent pas dans le budget de l’Etat. Ce qui étonne aux USA c’est que ce système s’est institutionnalisé rendant toute l’économie dépendante de l’argent de la drogue. Sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ... Une manière de financer la croissance des multinationales, des banques et du Dow Jones est de vendre de la drogue à nos enfants. C’est le business le plus lucratif des Etats-Unis".

-William S. Lind : Le Mexique, Etat failli

"Les processus de la mondialisation, en arrachant des dizaines de millions de paysans à la terre pour les rassembler dans des mégalopoles faites de bidonvilles, ont créé de gigantesques espaces de non droit où prospèrent gangs et mafias de la drogue. Colombie, Brésil, Mexique, sont confrontés à une violence meurtrière endémique, sur laquelle règnent les barons de la drogue et les trafiquants. Mais leur pouvoir ne s’arrête pas à la porte des barrios et des favellas. Corruption, intimidation, liquidations, leur ont permis de gangrener l’état, qui devient une coquille vide à leur service. L’expert militaire William S. Lind décrit le cas du Mexique, qu’il assimile à nouvelle forme imprévue de la G4G, la guerre de quatrième génération..."

-Lutte antidrogues: le Mexique sous perfusion des Etats-Unis:
"....Depuis son arrivée au pouvoir, Felipe Calderon, bien plus que son prédécesseur Vicente Fox, a insisté sur les "responsabilités américaines" dans ce dossier. Les Mexicains reprochent en effet aux Américains de ne pas contrôler la vente d’armes et de ne pas réussir à réduire la consommation interne. Résultat: les narcos se fournissent en armes aux Etats-Unis et les Américains consomment toujours plus de drogues..."

-Les limites de la politique antidrogue au Mexique:
"...Le trafic de drogue au Mexique a été subordonné, depuis sa naissance, à la sphère politique, et cette relation s’est consolidée avec l’avènement de la structure de pouvoir postrévolutionnaire. La relation historique qui liait le trafic au pouvoir politique hégémonique et aux institutions de sécurité et de justice qui en émanaient s’est transformée de plus en plus rapidement, au cours des quinze dernières années, pour évoluer vers une plus grande autonomie relative des narcotrafiquants vis-à-vis d’une structure de pouvoir où le parti d’État a cessé d’être en situation de monopole et où il a perdu progressivement son hégémonie pour devenir un parti simplement dominant puis, récemment, un parti banni des principaux lieux de pouvoir...."

-Qui profite du trafic des drogues ?:
"...« les États-Unis sont devenus les principaux acteurs (à 90 p. cent) de la guerre à la drogue, autant pour des raisons géopolitiques que pour continuer de gérer les problèmes sociaux. »« La situation s’avère extrêmement dangereuse, poursuit-elle, parce que les grands marchés des drogues sont de plus en plus aux mains de forces relativement autonomes. » La solution viendrait de l’Europe qui, de dire la criminologue, amorce un discours extrêmement fort pour modifier les conventions internationales sur les drogues. « L’enjeu actuel est d’unifier l’Europe sur cet enjeu pour former le seul contre-poids suffisamment fort pour contrecarrer la force américaine et ses intérêts dans la guerre à la drogue. »
-Nous finançons la croissance avec l'argent de la drogue

-Commerce sur fond de bruit de bottes
-La drogue, alibi de Washington en Amérique latine
-Le nord du Mexique est ébranlé par la violence des affrontements entre les cartels de la drogue
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-Guerre contre la drogue, arme de l'Etat et instrument de contrôle social
-Narco Etats(Objet application/pdf)
-Le recyclage de l'argent de la drogue...
-La Turquie, plaque tournante du trafic de drogue
-Programme mondial contre le blanchiment d’argent

lundi 9 juin 2008

Partage des richesses: sujet tabou ?

"La presse quotidienne, c'est l'escamotage quotidien qui purge les injustices par le silence de l'oubli." (Jack London)


De dangereux extrêmistes s'expriment:


-« La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années. » D’où sont tirées ces lignes ? D’un texte de la Confédération générale du travail (CGT) ? Nullement : elles viennent d’un article de la Banque des règlements internationaux (BRI), une institution qui réunit chaque mois, à Bâle (Suisse), les banquiers centraux afin de « coordonner les politiques monétaires » et d’« édicter des règles prudentielles »

-
« J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires » car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer ». Or « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre (...) une montée du ressentiment, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ». (M. Alan Greenspan , ancien directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui livre ses inquiétudes au Financial Times )

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« Le revenu salarial net n’a pratiquement pas augmenté depuis ces vingt-cinq dernières années », précise le quotidien Les Echos .

Partage des richesses, la question taboue

"...Afin de « défendre le pouvoir d’achat », le gouvernement français envisage une série de mesures – monétisation des congés non pris, travail le dimanche, implantation plus facile des hypermarchés. Une donnée du problème est presque toujours occultée : en vingt ans, la part des salaires dans le produit intérieur brut français a baissé de 9,3 %, ce qui correspond à plus de 100 milliards d’euros en partie transférés vers le capital. Cet élément central du débat en est devenu le point aveugle..."

-Inégalités destructrices...

dimanche 8 juin 2008

Libéralisme de courte vue...

FINANCE PREDATRICE

Intéressant de voir un économiste engagé dans le secteur bancaire mettre le système en garde contre le développement insensé et dangereux de la spéculation financière mondialisée, découplée de l'économie réelle...

Globalisation, piège à cons...

"...Patrick Artus affirme que la crise des « subprimes » déborde de la sphère financière, et provoque des bulles spéculatives énormes dans le pétrole, les matières premières industrielles et alimentaires. Loin d'être l'horizon radieux de l'humanité, la globalisation, nous dit-il, en amplifiant les excès du capitalisme financier, provoque les inégalités, brûle les ressources rares, attise toutes les tensions, entre les hommes mais aussi entre les nations. Au point que Patrick Artus craint même que l'Euro , puis l'Europe, n'explosent. ..."

"Que peut-il se passer, en effet, à moyen terme si ces tendances se prolongent ? Plaçons-nous cette fois d'un point de vue purement « positif » et non sur le terrain du « normatif ». La question n'est pas de savoir ce qu'il faudrait faire pour éviter la poursuite des tendances intenables, mais d'essayer d'imaginer le scénario le plus probable si ces tendances se poursuivent. Et l'histoire qu'il nous raconte n'est guère engageante…
D'abord, le monde se dirigerait tout droit vers un équilibre de stagflation. La croissance mondiale serait ralentie par la poursuite de la hausse des prix des matières premières, alors que les pays exportateurs épargnent une grande partie de leur revenu. Elle serait freinée aussi par les coûts accrus associés à la dégradation de l'environnement, par la répétition des crises financières, avec l'explosion des bulles sur le prix des actifs, par les mesures protectionnistes que prendraient inévitablement les grands pays de l'OCDE pour se protéger de certains effets de la globalisation (pertes de capacités, de production industrielle, inégalités, prise de contrôle de leurs entreprises par les pays émergents, enjeux géopolitiques) et enfin par l'insuffisance des investissements de long terme en raison du niveau de rentabilité excessif exigé du capital..."
-Artus:«Sans correction, le système risque de péter»

-Le capitalisme est en train de s'autodetruire par Patrick Artus

-Le capitalisme total par Jean Peyrelevade :
-------Présentation de l'éditeur----L'auteur-
Le capitalisme moderne est organisé comme une gigantesque société anonyme. A la base, trois cents millions d'actionnaires contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. Souvent d'âge mûr, de formation supérieure, avec un niveau de revenus relativement élevé, ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires pour compte de tiers dont le seul but est d'enrichir leurs mandants. Les techniques pour y parvenir s'appuient sur les règles du " gouvernement d'entreprise " et conduisent à des exigences de rentabilité excessives. Elles transforment les chefs d'entreprise en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires, et polluent de pure cupidité la légitime volonté d'entreprendre. Ainsi le capitalisme n'est pas seulement le modèle unique d'organisation de la vie économique mondiale : il est devenu " total " au sens où il règne sans partage ni contre-pouvoir sur le monde et ses richesses.-------

"...Capitalisme financier ? C'est celui qui est dominé par les actionnaires, ou plutôt par ceux qui les représentent - fonds de pension, Sicav, fonds de placement... - et dont l'efficacité se juge désormais à l'aune de la rentabilité qu'ils parviennent à imposer aux gestionnaires des firmes dont ils sont les propriétaires pour le compte d'autrui. Le "capitalisme rhénan", qui reposait sur un pacte implicite entre managers et banquiers en vue d'une stratégie de long terme, a disparu. Il a cédé la place aux marchés, c'est-à-dire à des apporteurs de fonds dont la première exigence est de pouvoir se retirer à tout moment, en liquidant en Bourse tout ou partie de leurs actions.

Certes, Jean Peyrelevade ne se prend pas pour un imprécateur et il n'écrit pas que ce capitalisme actionnarial va à sa perte. Mais il le pense très fort: "Des normes de rentabilité excessives conduisent les chefs d'entreprise à être les premiers agents d'une mondialisation sans frontière (...). De leur adoption découle un sous-investissement ennemi du plein-emploi", une "nouvelle forme d'économie de rente (...), qui ne pense qu'à baisser ses coûts de production et oublie d'investir pour avoir davantage à distribuer." La main invisible d'Adam Smith a cédé la place à des prédateurs tondant les moutons gras au point de les faire maigrir
Si encore, comme le prétendent les thuriféraires du système, tout le monde était actionnaire, on gagnerait d'une main - les dividendes - ce qu'on a perdu de l'autre - le salaire. Mais le monde des actionnaires est caractérisé par de prodigieuses inégalités : "Dix à douze millions d'individus (2 pour mille de la population mondiale) contrôlent la moitié de la capitalisation boursière de la planète." Et ce n'est pas tout: "Dans chaque coupe de population d'actionnaires, classée par niveau de patrimoine, les 1 % les plus fortunés possèdent 50 % de la richesse totale." Une poignée de gestionnaires d'actifs financiers"imposent leurs vues aux dirigeants de quelques milliers d'entreprises cotées qui ne sont plus que les serviteurs dévoués d'une machinerie irrésistible"...."

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-Quand le supercapitalisme menace la démocratie :Robert Reich
-Paul Jorion : la spéculation représente un danger mortel pour l’humanité
-Robert Reich - (Objet application/pdf)
- Le coût humain de la mondialisation
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samedi 7 juin 2008

Brèves du jour

1-La fin du mythe de " l'État palestinien indépendant " :
Si un jour arrive où la solution à deux Etats s’écroule et où nous devons faire face à un combat de type Sud-Africain pour l’égalité des droits civiques
(incluant les Palestiniens des territoires occupés),
alors, dès que cela se produira, ce sera la fin de l’Etat d’Israël
».
(Ehud Olmert, Premier Ministre israélien)
>Mondialisation.Articles de J.Salingue

2-Education nationale : les dérives du chiffre:
«De quel droit le ministère de l’éducation fait-il remplir ces fiches qui interrogent sur la nationalité, les conditions de vie à la maison, sous prétexte d’évaluations pédagogiques?» s'indigne une parent d'élève..."

3- Nouvelle vague de craintes sur la santé des banques:
"La crise financière se rappelle au bon souvenir des investisseurs. La tempête s'est déclenchée lundi. En Grande-Bretagne, la société de crédit Bradford & Bingley a rendu publiques ses difficultés justifiant une recapitalisation par le fonds TPG. Aux États-Unis, l'agence de notation Standard & Poor's a dégradé les notes de trois grands noms de Wall Street (Lehman Brothers, Merrill Lynch et Morgan Stanley) tout en s'interrogeant sur deux géants, Bank of America et JP Morgan Chase (perspective négative)...."
->>Monolines : le pronostic vital est engagé

4-Globalisation, piège à cons:
"...Patrick Artus affirme que la crise des « subprimes » déborde de la sphère financière, et provoque des bulles spéculatives énormes dans le pétrole, les matières premières industrielles et alimentaires. Loin d'être l'horizon radieux de l'humanité, la globalisation, nous dit-il, en amplifiant les excès du capitalisme financier, provoque les inégalités, brûle les ressources rares, attise toutes les tensions, entre les hommes mais aussi entre les nations. Au point que Patrick Artus craint même que l'Euro , puis l'Europe, n'explosent...."

5-Concurrence, concurrence...
"...Qu'est-ce finalement que la fameuse flexibilité du contrat de travail et de tout ce qui en dépend, le salaire au premier chef, sinon une formidable tentative visant à mettre directement en concurrence les demandeurs d'emploi face aux employeurs, ces derniers concourant par ailleurs entre eux pour attirer les meilleurs ? On dira qu'en dernière analyse il ne peut pas en être autrement. Certes, mais à une réserve près. La coutume, codifiée ou non par la loi, entre aussi en jeu. Le Code du travail à la française en est une illustration hypertrophiée. Cela ne retire rien à son importance, souvent décisive (et bénéfique). Face à la régulation par la concurrence, partout et toujours l'usage (une fois encore, entériné ou non par la loi) s'impose, lui aussi, comme une règle...."

6-Les Etats-Unis claquent la porte du Conseil des droits de l'homme:
"Consternation générale vendredi après-midi au Palais des Nations à Genève: les Etats-Unis se retirent totalement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Un pas en arrière pour les droits de l’homme dans le monde, dénonce Human Rights Watch...."

vendredi 6 juin 2008

Sécu : quel trou ?

"... Le gouvernement pratique largement les exonérations de cotisations patronales, sans rembourser intégralement à la Sécurité sociale les dettes induites.
Enfin, de nombreux revenus échappent aux cotisations. Président de la Cour des comptes, M. Philippe Séguin a calculé que, si les stock-options étaient normalement assujetties aux cotisations sociales, elles fourniraient 3 milliards d’euros, soit la moitié du déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale en 2007.."(A.G.)


"Julien Duval rappelle le point de départ de cette campagne (sur le thème du déficit de la SS). Rapports de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, etc. : pas de chef d’orchestre mais une même volonté de réduire la rémunération du travail. Car les cotisations sociales, payées par les employeurs comme par les travailleurs, ne sont rien d'autre qu'une part de salaire, mutualisée afin que chacun puisse faire face aux aléas de la vie (maladie, vieillesse...) C'est cette mise en commun que les pouvoirs veulent casser. Si ce qui ne va pas au travail va au capital, il devient possible de faire de l’argent sur la maladie (les compagnies d’assurances), sur la retraite (les fonds de pension). Mais les raisons sont aussi idéologiques : briser les solidarités dans l’entreprise comme dans la société oblige chacun à se protéger comme il peut... selon ses moyens." (Martine Bulard)

Trou de la Sécu: est-ce si grave, docteur?:
"...Les dépenses de santé sont également alourdies par la crise économique et le chômage.Mais la Sécurité sociale a également subi des pertes côté recettes, à la suite, notamment , de l'augmentation récente des exonérations de cotisations sociales. En 2005, ces exonérations s’élevaient à plus de 21 milliards d’euros, mais l'Etat n'en n'avait compensé que 19 milliards. Autrement dit, deux milliards manquaient à l'appel.A cela s'ajoute les arriérés de paiement de l'Etat, qui doit compenser les réductions de charges et, en tant qu'employeur, verser sa part de cotisations. Or l'Etat n'est pas d'une grande ponctualité dans le versement de ce qu'il doit. Actuellement, la dette de l'Etat dépasse 6 milliards d'euros..."

-Le mythe du "trou de la Sécu", par Julien Duval:
"... Le montant absolu du déficit, auquel les médias s’en tiennent généralement, paraît colossal. Mais, rapporté aux sommes en jeu, il ne correspond pas à une part considérable de l’ensemble des recettes du régime général : même en 2005, où il atteint un niveau sans précédent, il n’en représente que 4,3 %. La même année, pour le budget de l’État, le rapport du solde aux recettes s’élève à 18 %. De même, on peut noter qu’en 2005 les besoins de financement de la Sécurité sociale ne constituent que 7,3 % de l’ensemble des besoins des administrations publiques .
Si l’importance accordée au chiffre du déficit paraît disproportionnée, on peut aussi discuter de la lecture qui en est régulièrement faite. L’expression « trou de la Sécu » est une sorte d’« obstacle verbal » qui « pousse à une pensée autonome » et tend à fournir « une fausse explication à l’aide d’un mot explicatif » . Elle invite à penser les finances de la Sécurité sociale sur le modèle du budget d’un ménage. L’analogie est parfois explicite. Pour tel journaliste de télévision, par exemple, il s’agit de problèmes « tout simples » : « le budget d’un ménage, il est composé des revenus et puis on doit s’y tenir, tout simplement » . L’expression « trou de la Sécu » ne fait pas que nommer un problème, elle renvoie implicitement au principe de l’économie ménagère selon lequel on ne peut pas durablement dépenser plus qu’on ne gagne. Elle renferme ainsi une explication : l’institution est en déficit parce qu’elle vit au-dessus de ses moyens ; et si elle vit au-dessus de ses moyens, c’est qu’elle gaspille ses ressources ou fait des dépenses inutiles..."
- Le faux trou de la Sécu
-Comment se prépare la privatisation de la Sécu
-Les dépassements d'honoraires médicaux explosent
-Financement de la sécu : les entreprises sabrent et les ménages trinquent

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->>>>>>>>>>>>Soins publics, soins privés<<<<<<<<<<<<
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OBAMA m' inquiète déjà...


Faut-il voir dans ce discours un exercice imposé,une allégeance convenue, purement préélectorale à un groupe de lobbies (qui ne font pas d'ailleurs l'unanimité des communautés juives aux USA), qui représente un groupe de pression électoral jusqu'ici incontournable ? ...ou s'agit-il de choix depuis longtemps assumés au sujet des grandes orientations de la politique US au Moyen-Orient , auquel cas , cela n'augurerait rien de bon quant aux changements attendus dans cette partie du monde, dont dépend la paix du monde ?...
Wait and see ?...

Barack Obama délivre à l’AIPAC son programme pour le Moyen Orient:

"Point de passage obligé pour chaque candidat à la présidentielle, le discours devant l’AIPAC, la principale organisation pro-israélienne aux USA, est l’occasion pour tous les candidats de réaffirmer rituellement l’indéfectible lien unissant les deux pays. Barack Obama ne fait pas exception, et rappelle son attachement à la « sacro-sainte » cause de la sécurité d’Israël, sans jamais mentionner une seule fois la ligne verte de 1967, et en déclarant que Jérusalem sera sa capitable « indivisible ». Mais sur l’Iran, le candidat Démocrate marque sa différence en affirmant haut et fort qu’il veut entreprendre des négociations sans préalable avec Téhéran. Son intervention se conclut sur un vibrant rappel des luttes menées en commun par les Juifs et les Noirs Américains, alors unis dans le combat pour les droits civiques, qui n’est pas sans évoquer la prosodie inspirée d’un Luther King...."
-Uri Avnery : les déclarations d’Obama sont de très mauvais augure pour la paix
-Barack Obama ne semble finalement pas exclure une attaque américaine sur l'Iran
-Barack Obama, les droits d’Israël et les devoirs des Palestiniens
- OBAMA : déception annoncée ?..
- USA: contre-lobby juif...

- Elections USA : jeu de dupes ?
-Histoire d'Israël : revisitée par Bush

jeudi 5 juin 2008

Pédalez moins pour rouler plus...



Electrico-écolo-vélos...il y en a pour tous!
Sarkovélo, c'est

-Tous à Vélo !

-CYCLURBA, LE SITE DU VELO ELECTRIQUE
-Prévention, sécurité routière
-Vélo électrique Matra
- Troc-Vélo : vélos pas chers
-Velocouché: pour les plus fatigués !
- vélos couchés :plus sérieux!...

- Historique de la politique vélo : ça n'avance guère..
-FUBicy : ACTUALITES VELO
-Pro Velo: Liens à gogo...
-
Le Vélo de Ghislain Lambert: toujours hilarant..
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-HORIZONS ET COUPS DE COEUR: Vélozénitude
-LA POLITIQUE DE L'AUTRUCHE=Le tout-bagnole...
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Les accidents de vélo augmentent-ils vraiment à Paris ?

Une station Vélib, à Paris (austinevan/Rue89).

"...Partout dans la presse, ce chiffre inquiétant: selon la préfecture de police de Paris, le nombre de cyclistes victimes d'accidents a augmenté de 21,4 % au 1er trimestre 2008. Il suffit d'y ajouter une photo de Vélib' pour affoler les aficionados de la petite reine. Sauf que pour le seul début d'année 2008, on constate... une hausse de 33% des déplacements à vélo dans la capitale. Les accidents n'"explosent" donc pas à Paris. Ils seraient même, en pourcentage, plutôt en baisse au regard du nombre de déplacements effectués par les cyclistes. ...

En tout cas , le "rapport de forces" est en train de changer...

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Villavélo... - Lille-

Découvrez votre ville autrement, en vélo électrique vous profitez des avantages du vélo sans ses inconvénients, en vélo pliant, vous pouvez facilement le transporter en train, en tram et dans votre voiture !
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mercredi 4 juin 2008

USA : réalité des chiffres

13% de chômeurs aux Etats-Unis ! Qui le sait ?

"Le secret des Etats-Unis pour avoir de faibles taux de chômage - officiellement 5% ? Décourager plus de la moitié des chômeurs de s'inscrire. Y a pas à dire, le modèle anglo-saxon est vraiment inventif…"


tendancies - flickr - cc

"Combien y-a-t-il de chômeurs aux Etats-Unis ? Officiellement 5% en avril contre 5,1% en mars. Voilà de quoi émerveiller tous ceux qui, en France, font régulièrement l'éloge du modèle anglo-saxon, tellement plus flexible et réactif que notre bonne vieille économie européenne. Ouvrons donc nos écoutilles : dans quelques jours, il ne manquera pas d'idiots utiles du néolibralisme pour s'esbaudir de ce que, malgré la crise des subprimes, le chômage reste à un « niveau historiquement bas » aux Etats-Unis.
Oui mais voilà, à côté des statistiques, il y a la vraie vie. Et si l'on comptabilise non pas les citoyens américains inscrits au chômage mais ceux qui ne travaillent pas alors qu'ils sont en âge de le faire, le ratio est de 13,1%. C'est le site libertés Internet qui révèle le pot aux roses .."

-D'une Amérique à l'autre

- Baisse du chômage : un leurre ?
- Chomage : chiffres fiables ?
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-Vers une précarité généralisée ?