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jeudi 17 janvier 2013

Ma patrie,mon compte en banque...

Certains faits divers, qui font beaucoup de buzz, fonctionnent comme des paravents ou des masques

___L'affaire Depardieu,  celle d'Arnault et autres Mulliez ou Afflelou  sont finalement plutôt anecdotiques.
Ce sont des arbres qui cachent une vaste et sombre forêt.
Le problème est celui, crucial, de la convergence fiscale, souvent réclamée, jamais réalisée, malgré les voeux pieux, les petits livres verts, dans une Europe qui se voulait solidaire...
Elle débouche sur des régressions économiques et sociales et entretient la zizanie entre pays

__________Pourtant "...la recherche d’une harmonisation fiscale figurait dans le Traité de Rome de 1957. La fiscalité indirecte, pour des impôts tels que la TVA, était la plus concernée_-("elle fait peser un risque sur l'équilibre des économies européennes, voire sur le sens du projet européen"). La fiscalité directe (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés…) l’était beaucoup moins dans la mesure où la souveraineté des Etats était réaffirmée et où l’unanimité était la règle pour l’adoption de tout amendement. Autant dire qu’on figeait la situation.
Pourtant, on aurait pu espérer que les pays membres évoluent progressivement sur la voie de l’harmonisation. Car il n’existe pas de coordination économique possible en Europe sans rapprochement des politiques fiscales. Pour construire et approfondir l’Europe, il fallait en passer par la fiscalité.
Mais c’est tout le contraire qui se produisit. Un conseil des ministres des Finances (Ecofin) en 1992 décida notamment que  l’harmonisation des régimes fiscaux des Etats membres, et notamment de la fiscalité directe, n’était pas une condition nécessaire à l’achèvement du marché intérieur. On s’en tiendrait, dans le meilleur des cas, à la coordination.
Toutefois, dans la mesure où aucune contrainte juridique n’était imposée, c’est bien le principe de concurrence qui l’emportait. Il aurait fallu octroyer à la Commission européenne des compétences spécifiques qui auraient permis de passer outre la règle de l’unanimité pour faire converger les fiscalités en Europe. Mais pour conserver la maîtrise de leur politique budgétaire, les Etats s’y opposèrent, et la France ne fut d’ailleurs pas le dernier à poser son veto...
...le résultat est là: sans poursuite vers plus de convergence fiscale, la coordination des politiques économiques en Europe est effectivement en panne. Ainsi, les candidats à l’exil fiscal peuvent-ils applaudir à la construction européenne qui leur permet d’utiliser en toute légalité les différentiels de fiscalité des pays membres et les mettre en concurrence au nom de la liberté de circulation des hommes et des services à l’intérieur du Marché unique. Gérard Depardieu est de ceux-là, comme beaucoup d’autres grandes fortunes pour qui «leur patrie est leur compte en banque», selon les termes de Benoît Hamon, ministre en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation.
Toutefois, l’exil fiscal des particuliers n’est rien face à «l’optimisation» pratiquée par les entreprises, à la limite de la légalité mais pas franchement hors-la-loi. Google, au cœur d’une polémique, ne fait rien d’autre que de très nombreuses entreprises, qui s’établissent dans un pays pratiquant le dumping fiscal –à l’exemple de l’Irlande qui n’applique qu’un taux de 12,5% d’impôt sur les sociétés.
Ensuite, le génie financier s’exprime dans les prix de transfert. Les filiales implantées dans les pays où la fiscalité est la plus basse ont tout intérêt à surfacturer leurs services aux consœurs du même groupe installées dans des pays où la fiscalité est élevée. Ainsi, les sociétés les moins imposées sont les plus bénéficiaires, et les plus imposées n’enregistrent que des déficits ou presque. Enfin, un passage par un paradis fiscal... et les administrations fiscales sont bernées..."
Nouvelle version des arroseurs arrosés...
L'Europe joue contre son propre camp.
"... L’histoire revient comme un boomerang à la tête de ceux qui l’ont faite. Et de «découvrir» que les décisions auxquelles ils ont largement contribué, contre toute critique, facilitent la fuite fiscale. Depardieu pas bien? Evidemment! Mais pourquoi s’en offusquer quand on a soi-même largement participé à cette construction politique qui depuis des années permet aux multinationales de priver les recettes publiques de centaines de milliards d’euros à l’échelle de l’Union et favorise les délocalisations? Pourquoi aujourd’hui froncent-ils les sourcils au JT de 20 heures, après avoir accepté dans les années 1980 et 1990 une Europe qui permet les holdings « boîtes aux lettres » au Luxembourg ou aux Pays-Bas?.."
_____________________Les paradis, ces enfers citoyens, que l'on a répété maintes fois vouloir supprimer, ne se sont jamais mieux portés.
Certaines banques se spécialisent dans la pêche aux grosses fortunes sans que s'offusquent beaucoup les instances bruxelloises.
La concurrence n'est pas seulement fiscale, elle est aussi salariale, favorisant les délocalisations et affaiblissant les économies.
L'OMC, le bras armé de la concurrence dérégulée sans frontières, n'y voit rien à redire...

mercredi 16 janvier 2013

Mali: on sait quand ça commence....

 ...On ne sait jamais quand et comment ça finit...comme toute guerre

 Un engagement discuté
____________________Certes, "il fallait y aller...", sous peine d'effondrement du pays, avec lequel nous avons tant de liens, et de déstabilisation de la région. [carte]
Cela semble faire consensus.
Le Président, qui disait que "la France ne doit plus jouer le rôle de gendarme en Afrique", a déclaré que l’intervention militaire français au Mali consistait « à préparer le déploiement d’une force d’intervention africaine pour permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale"
Il a insisté sur la nécessité de rester dans le cadre des Nations Unies et de ne pas l’outrepasser. « Je rappelle que la France dans cette opération ne poursuit aucun intérêt autre que la sauvegarde d’un pays ami" .
Aucun intérêt? Enfin, pas tout à fait...
Le business n'est pas absent en arrière-plan. Il y a des raisons françaises de la déstabilisation du Mali.
__Les choses étant ce qu'elles sont, le Mali, son régime actuel (*) et son économie fragile étant ce qu'ils sont, le passé focardien étant ce qu'il est, l'aventure libyienne ayant produit les résultats qu'on sait, il était assez aisé de prévoir que le vaste et ouvert territoire saharien aurait horreur du vide...que l'embryon d'un nouvel état islamique pouvait se constituer au Nord-Mali.
L'ancienne puissance coloniale, comme les USA, ont aussi une part de responsabilité dans le pourrissement de la situation au Mali.(1)
__ Rien n'est simple, c'est un pari risqué et les buts de guerre, aux contours incertains, sont confus et flous.
L'engagement sera peut être plus long que prévu et la France n'aura peut-être pas les moyens de ses objectifs. 
Saura-t-on distinguer les terroristes des indépendantistes touaregs? (1) Ceux-ci redoutent les amalgames. La vengeance contre Touaregs est un risque.
C'est essentiel pour l'avenir. Un vrai défi.
__Rares sont ceux qui pour l'instant ne soutiennent pas l'opération:
 G.Kepel, qui pointe l'isolement de la France.
Villepin,qui se souvient de l'Irak.
Noam Chomsky, qui sait ce que signifient les guerres menées par son pays contre un terrorisme parfois instrumentalisé, parfois stimulé dans la lutte elle-même.
N.Mamère, qui redoute un risque de  « cancérisation » de la région due au jeu trouble des grandes puissances et des groupes djihadistes.
___Mais maintenant que le vin est tiré, il faut le boire...
En gardant à l'esprit que "la première victime d'une guerre, c'est la vérité" (Kipling)...ou le flou

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(*)  "... Un président par intérim, réfugié plusieurs mois en France après avoir été gravement blessé à coups de marteau ; deux premiers ministres en huit mois ; une armée divisée et corrompue ; une faction militaire qui continue à se considérer maître du pouvoir politique : le chaos est complet. Et il est tel que les États-Unis qui, depuis des années, investissaient dans la formation des militaires maliens (ils ont même formé l'auteur du putsch !), ont pris acte de l'échec de cette stratégie. « J'ai été profondément déçu de voir qu'un militaire que nous avons entraîné participe au renversement d'un gouvernement élu. C'est tout à fait inacceptable », avait à l'époque noté le général Carter Ham, qui dirige les forces américaines en Afrique.
Depuis, les experts et la quasi-totalité des acteurs internationaux convenaient que l'urgence était d'abord à la stabilisation puis à la reconstruction d'un pouvoir malien. « L'usage de la force doit être impérativement précédé d'un travail politique et diplomatique », notait par exemple en septembre l'International crisis group (leurs rapports et communiqués ici). « Il faut remettre sur pied les fondements politiques, institutionnels, sécuritaires et militaires de l'État malien pour permettre une reprise de contrôle progressive des trois régions du Nord », poursuit ce centre d'études.
C'est cette étape préliminaire que François Hollande a choisi d'ignorer. Et ce choix est sans aucun doute la cause de l'isolement de la France. « La résolution finale du conflit malien ne pourra intervenir qu'au travers d'une solution politique qui inclut une remise en ordre dans tout le pays et la prise en compte des préoccupations justifiées du Nord », a ainsi noté le ministre allemand des affaires étrangères qui, comme lors de la guerre en Libye, a exclu toute participation de l'Allemagne.
En novembre, le secrétaire général de l'ONU ne disait guère autre chose lorsqu'il se disait convaincu « qu'une intervention militaire dans le Nord, mal conçue et mal exécutée, ne fera que faire empirer la situation humanitaire et favoriser les exactions et violations des droits de l'homme ». Un avertissement également ignoré par la France. Les Mirage et les Rafale français anéantiront certes sans difficulté quelques bases islamistes, camps et dépôts de munitions.
Mais ensuite, le problème demeurera entier : quel pouvoir fantoche soutenir à Bamako, comment garder le contrôle d'un territoire plus grand que la France ? Il est vrai qu'entre-temps, la guerre aura bouleversé la donne. Comme ce fut le cas en Libye. Cette guerre libyenne qui est aujourd'hui la cause directe de tous les malheurs et dangers du Mali et du Sahel...." (F.Bonnet _Mediapart-)
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- Début d’une guerre d’usure?
- Chronique d'une faillite programmée au Mali
- Comment reconstruire une classe politique totalement discréditée? 
- Les zones d’ombres de l’intervention française au Mali 
- La guerre des islamismes
-De la colonisation à la "coopération"

mardi 15 janvier 2013

Mail de Jésus

 ______J'ai reçu ce matin un mail de Jésus, avec lequel j'entretiens, en toute modestie, quelques échanges distants mais néanmoins amicaux.
Je l'ai senti assez en colère.
[Faute d'en donner toute la teneur, par discrétion et parce qu'il me reproche aussi mon manque de foi, ce dont je ne disconviens pas, je me contente d'un petit résumé.]
_____En gros, il se demande si la plupart de ceux qui ont défilé dimanche à Paris en son nom sont encore chrétiens...
Seul point positif: les petites boutineries l'ont bien amusé. La vulgarité de certains slogans l'a laissé de marbre. Il en a vu d'autres...
_Mais, faute de pouvoir se faire entendre de ceux qui prétendent parler en son nom à Paris, à Lyon ou à Rome, il me dit sa tristesse de voir son Eglise, ou plutôt celle de Constantin, sonner ainsi le tocsin, se perdre dans des combats d'arrière-garde à prétention morale et religieuse, mais à visée purement institutionnelle, humaine, trop humaine.
_Il a aimé que les clercs ne soient pas tous en phase avec les voix officielles, mais a condamné l'hypocrisie globale de ce bal des dévots ...ou des barjots parfois déjantés.. (vus à la télé!),  se sont montrés plus papolâtres que chrétiens.
__Il se demande si les intégristes, ces usurpateurs, ne sont pas les plus mauvais représentants de la foi, étant donné les énormités qu'ils profèrent, en association avec des organisations franchement païennes, parfois haineuses: "...Ils ont patienté des heures dans le froid en chantant des « Alléluia » et des « Je vous salue Marie ». « La force du chapelet fait s’élancer notre cortège ! » s’enthousiasme un homme au micro. Face au défilé, une image géante de la Vierge. « La famille c’est sacré », « Tu honoreras ton père et ta mère ! » « L’homosexualité est un péché », scandent les slogans. « Le mariage homosexuel est contre nature. (…) C'est la boîte de Pandore, l'ouverture au mariage homosexuel, c'est la transformation radicale de l'institution du mariage, qui ouvre demain la voie directe au mariage polygame et au mariage incestueux », lance Alain Escada, le président de Civitas. Yvan Benedetti, ancien bras droit de Bruno Gollnisch et président du mouvement antisémite et pétainiste de l’Œuvre française, explique qu’il milite « pour la repénalisation de l'homosexualité », car « ça ne peut pas engendrer la vie, c'est contre la vie ». « Sodome doit être détruite », a-t-il écrit plusieurs fois sur son compte Twitter. Conseiller régional exclu du FN pour un salut nazi, Alexandre Gabriac est présent aux côtés de ses Jeunesses nationalistes, « en marche contre l'accouplement et l'adoption sodomite ! » comme il l’écrit sur Twitter..."
"Mon dieu, mon dieu!" dit Jésus (texto!)
__Il déplore ces  grandes manoeuvres qui ne sont qu'alibis, où la peur et les fantasmes jouent un si grand rôle, ainsi que les manipulations de ceux qui se prétendent ses soldats!..(comme s'il avait besoin de mercenaires!), au service d'un pouvoir qu'il condamnait tant (Rendez à César...)
Bref, toute cette agitation, qui sera oubliée dans quelques semaines, lui apparaît cousue de fil blanc...
__Il regrette que les hommes aient la mémoire si courte, depuis la loi Weil notamment, car "les catholiques objectaient déjà que la liberté d’avorter allait conduire à une prolifération infinie du massacre des fœtus ; que la famille allait disparaître avec l’instauration du pacs ! À force de crier « au loup ! » sans que personne ne voie de loup surgir, les catholiques ont convaincu la majorité des français qu’ils étaient de piètres prédicateurs d’avenir. N’ayons donc pas peur de l’avenir de la famille, et laissons les homosexuels qui le désirent se marier et élever des enfants : la société en sera plus humaine et plus riche dans sa diversité !" (Y.Ferroul)
__Il dénonce le fait que le code civil soit brandi comme une Bible et se dit ahuri que l'on utilise la notion étrange d' écologie chrétienne pour défendre des valeurs culturelles, relatives à l'histoire. Et quand on voit ce que le mariage (ou l'union civile) est devenu...La famille traditionnelle mérite-t-elle d'être autant sacralisée?
__Il rappelle qu'il ne vient pas lui-même d'une famille dite classique 
 "...Depuis le Ier siècle après Jésus-Christ, le modèle familial, c'est celui de l'Eglise, c'est la Sainte Famille. Mais, examinons la Sainte Famille. Dans la Sainte Famille, le père n'est pas le père : Joseph n'est pas le père de Jésus, le fils n'est pas le fils : Jésus est le fils de Dieu, pas de Joseph. Joseph, lui, n'a jamais fait l'amour avec sa femme. Quant à la mère, elle est bien la mère mais elle est vierge. La Sainte Famille, c'est ce que Lévis-Strauss appellerait la structure élémentaire de la parenté. Une structure qui rompt complètement avec la généalogie antique, basée jusque-là sur la filiation : la filiation naturelle, la reconnaissance de paternité et l'adoption. Dans la Sainte Famille, on fait l'impasse tout à la fois sur la filiation naturelle et sur la reconnaissance pour ne garder que l'adoption. L'Eglise, donc, depuis l'Evangile selon saint Luc, pose comme modèle de la famille une structure élémentaire fondée sur l'adoption : il ne s'agit plus d'enfanter mais de se choisir...", comme le remarque M.Serres
Jésus est donc amer au vu de toutes les confusions entretenues, qui détournent les esprits des vrais problèmes...
__Il se dit désolé qu'un vrai débat, dépassionné, légitime, n'ait pas vraiment eu lieu, pour éclairer les esprits, les sortir des amalgames, et apaiser les passions et les peurs.
Bref, ses propos sont plutôt sévères et il n'est pas loin de pleurer sur les hommes.

___Je suis en train de préparer une réponse pour lui confirmer mon accord... 
______________________
-Paru dans Agoravox

lundi 14 janvier 2013

USA: la falaise ou le mur?

Dette: on verra plus tard...
_________________________Jusqu'ici tout va bien...

«Une nation fatiguée de longs débats consent volontiers qu’on la dupe, pourvu qu’on la repose» (Alexis de Tocqueville)
___________________________
Enfin le repos, au bord de la falaise, mais devant un mur ...
__________" Si repos il y a, celui de l’Amérique sera de courte durée tant la «solution» à la crise de la dette, entérinée par le Sénat et la Chambre des représentants, ressemble à un marché de dupes. Certes, après avoir joué à se faire peur, les dirigeants américains ont su éviter in extremis une chute en enfer du haut de la fameuse falaise fiscale, qui risquait d’entraîner une bonne partie de la planète dans la récession. Mais le petit compromis arraché de haute lutte et dans une atmosphère délétère par la Maison Blanche a surtout mis en lumière la faiblesse du pouvoir politique dans un pays qui demeure pourtant la première puissance mondiale. Non seulement le problème de la démesure de la dette américaine reste entier mais droite et gauche ont joué leur partition jusqu’à la caricature ...Quand le pouvoir politique est aussi faible, il n’y a plus à se demander pourquoi la finance règne toujours en maître."
______Un compromis boiteux, absolument pas à la hauteur, qui ne fait que reporter le problème  à une échéance prochaine, un vrai mur budgétaire. Pas grave, on relèvera le plafond légal de la dette...toujours réaugmentée, atteignant des sommets stratosphériques
Un plafond sans limites...que le Congrès avait fixé à 16 394 milliards de dollars en août 2011. Une paille!...Le compteur tourne inèxorablement et il n'y a pas de plan B.
 _Le grand avantage des Américains, c’est le dollar et le fait qu’ils peuvent très facilement refinancer leur dette auprès de partenaires commerciaux – pays asiatiques en tête – en émettant des obligations d’Etat. Mais jusqu'à quand? N'est-il pas trop tard?
Un remède inapproprié au mal: un durcissement de la fiscalité des plus hauts revenus sera très insuffisant pour redresser les finances américaines.
Les plus hauts revenus peuvent dormir tranquilles, mais jusqu'à quand?...Qui va sauver l'Amérique?
  Obama comme Romney laissaient entendre, avant la réélection du premier, qu’ils se prononceraient pour une nouvelle prolongation des cadeaux fiscaux de Bush. Seule différence, Obama entend les lever partiellement pour les revenus au-dessus de 200 000 dollars (156 000 euros)....
_Irresponsable, juge Le Devoir...
La Chine, qui a tout à perdre à une nouvelle récession  américaine, prévient: Les USA "ne peuvent vivre éternellement à crédit".

dimanche 13 janvier 2013

J.Verne ne rêvait pas

______ On pensait qu'il fabulait, que son imagination l'emportait loin des frontières du plausible.
Mais il ne faisait qu'anticiper de géniale manière.
Car un céphalopode géant vient d'être observé, bien que la confirmation de son existence soit plus ancienne.
" ...On retrouve la trace des premiers céphalopodes géants chez l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien. Ce romain, naturaliste de la première heure, décrit un polypus, signifiant « nombreux pieds » et traduit par « poulpe » dans certaines versions mais possédant « deux bras majeurs », dont les tentacules attendraient les 30 pieds de long, soit plus de neuf mètres, pour un poids de 700 livres, soit plus de 300 kg.
Dans la culture occidentale, les grands calmars ont grandement nourri l'imagination des marins et inspiré les auteurs de la littérature fantastique comme en témoignent les écrits autour de la légende scandinave du Kraken, monstre marin à l'allure d'un calmar géant. Jules Verne décrit notamment dans Vingt mille lieues sous les mers en 1869 « un monstre horrible, digne de figurer dans les légendes tératologiques [...] un calmar de dimensions colossales, ayant huit mètres de longueur » qui s'en prend à l'équipage du Nautilus.
C'est Pierre Dénys de Montfort qui, après la découverte d'un morceau de tentacule de huit mètres de long dans la bouche d'un cachalot, risque sa réputation de naturaliste en tentant dès 1783 de sortir l'animal du légendaire. Pourtant les premiers calmars géants, constituant le genre Architeuthis, ne seront scientifiquement décrits qu'en 1857 par le zoologiste danois Japetus Steenstrup, avec l'holotype de Architeuthis dux, le « roi des chefs calmars ». Cette description ne marque cependant pas la reconnaissance des calmars géants par la communauté scientifique, et ce n'est que l'échouage de spécimens dans les années 1870 qui convainquit les sceptiques..." (Wiki)
___Comme sa cousine la pieuvre, il fut longtemps jugé répulsif, parfois utilisé comme métaphore pour caractériser la voracité et la monstruosité de certaines institutions jugées malfaisantes et dévorantes.
Un monstre des profondeurs?
C'est un "animal mystérieux, d'apparence quelque peu fantasmatique, avec ses huit bras armés de ventouses et son œil toujours vigilant, la pieuvre a de tout temps fasciné les hommes, qui lui ont attribué une dimension et des pouvoirs surhumains...De Victor Hugo à Jules Verne en passant par Simon de Montfort, les romanciers ont souvent présenté la pieuvre comme un monstre redoutable. Pourtant, s'il existe bien dans l'océan Indien et dans le Pacifique deux petites pieuvres dangereuses pour l'homme et, sur les côtes du Pacifique nord, une très grosse espèce (Octopus dofleini) pouvant peser jusqu'à 50 kg, la pieuvre est, en fait, une créature non agressive, plutôt craintive et paresseuse. Quant à l'animal géant qu'ont parfois rencontré les navigateurs, le fameux Architeutis dont la taille peut atteindre 20 mètres, ce n'est pas une pieuvre, mais un calmar,
qui peut être géant ..."

___La poulpe est un animal pourtant bien inoffensif et très intéressant, très intelligent, comme l'avait déjà remarqué Pline l'Ancien. Sans doute l'espèce la plus intelligente du monde marin après le dauphin, même s'ils sont difficilement comparables, du fait de leur anatomie, leur physiologie et leur système nerveux.

_Nos amies les bêtes , pas si bêtes, ont été et restent souvent mal comprises,  plus souvent fantasmées que prises en compte dans leur véritable nature.

samedi 12 janvier 2013

Au fil du net

_Conditions de la recherche en France

_Une guerre invisible
___Pilotée depuis la Maison-Blanche

_Peut-on annuler  la dette du Vieux Monde?

_Wikipédia en danger?

_Petite révolution au Japon?

_L'industrie du tabac campe au cœur de Bruxelles 
____ Brussels Business

 _Tournant au Pentagone ?

 _Les pauvres aussi auraient des problèmes!

_Fukushima (suite): les non-dits

_Comment Google privatise et remanie les mots et les langues

_La France championne du soutien scolaire privé 

_SNCF: perte du monopole en 2019

_Obélix au pays de Tolstoï (suite du film)

vendredi 11 janvier 2013

2012: année faste pour les banques

Merci à Bakchich
 2012: un grand cru.

__Petit papa Noël a gâté nos amis banquiers
Une très bonne année vient de se terminer pour les plus grands.
Félicitations!
 ____________Dans un premier temps, "pas un seul membre de la grande famille du crime financier international – exception faite de Madoff - ne passera le réveillon en prison"…C'est déjà ça!
 "Du jamais vu depuis la Grande Dépression des années 30. Les organes de contrôle et de sanction de la criminalité financière jettent l’éponge les uns après les autres. De manière plus ou moins subtile, partout la puissance publique renonce à appliquer la loi dès lors qu’il s’agit des méfaits commis par ceux qui exercent les métiers supérieurs de l’argent. Mieux, les transactions destinées à éviter que des poursuites pénales soient engagées contre les auteurs de prétendus « crimes sans victime » poussent comme des champignons.
 Le phénomène, qui prend des proportions obscènes aux USA, s’observe également en Europe, à commencer par la Grande Bretagne où l’industrie financière a remplacé depuis longtemps l’industrie tout court. Les cols bleus ont été sacrifiés – mondialisation oblige – au profit des cols blancs ; lesquels, notamment au sommet de la pyramide de la profession bancaire, ont progressivement réécrit les règles du jeu.
 Devenus plus puissants que les Etats dont il ont financé les déficits en masquant la lâcheté politique de leurs élites, les banquiers ont exigé que ces derniers passent l’éponge et les absolvent de leur cupidité sans borne et de ses conséquences criminelles...."
_ Franklin Delano Roosevelt aurait-il eu la même mansuétude vis à vis du gouvernement des banques, dont le pouvoir a été à peine écorné? Roosevelt qui disait publiquement: "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..."
__Les banques, ayant tant reçu des Etats, ne disent même pas merci, les ingrates!
 Elles continuent même à continuent à spéculer en douce, comme la plus importante de toutes, qui donne l'exemple, en toute légalité, Goldman Sachs. Elles ne risquent pas trop d'être inquiétées: on a tant besoin d'elles...Elles ne souhaitent qu'une chose: qu'on continue à les laisser faire.
Le Trading haute-fréquence continue à produire des profits juteux, sur le dos des investisseurs.
Le pillage financier peut continuer. Gageons que 2013 sera aussi bonne...
La remise en ordre de la finance n'est encore qu'un objectif lointain, toujours repoussé.
Michel Rocard, peut-être par étourderie, signalait il y a peu que « De 1801 à 1973 la Banque de France a financé l’État sans intérêt. Si c’était encore le cas notre dette serait 17% du PIB » 
__C'est le moment de relire Jean de Maillard.
______________
- Profits astronomiques pour les banques américaines en 2012 : symptôme d'un effondrement à venir ? 
- Les banques continuent à se goinfrer…
- L’Europe aussi soutient ses banksters 
- L'industrie de la finance est-elle devenue totalement incontrôlable ?
___________________________
-Paru dans Agoravox

jeudi 10 janvier 2013

FMI: on avait tout faux...

Alertez La-garde!  
_______________Madame la Marquise,
On déplore un tout petit rien, un incident, une bêtise...♪♫
Juste une erreur de calcul...
 Pardon pour les sacrifiés sur l'autel de l'austérité, en Grèce et ailleurs..
  C'est ballot!
Une erreur de formule : ΔYi,t:t+1 = α + β Forecast of ΔFi,t:t+1|t + ε i,t:t+1...
  "Voilà à quoi ressemble l’équation qui a été incapable de faire le lien entre coupe budgétaire des Etats - les fameuses "économies" exigées sous la menace - et baisse de rentrée fiscale. C’est le « multiplicateur fiscal », outil économique qui a plus ou moins montré qu’il fonctionnait entre la seconde guerre mondiale et 2008, mais qui est incapable de prévoir l’ampleur des effets d’une panique généralisée ou d’une franche baisse de moral des populations..."
Et voilà pourquoi votre fille était muette! 
 Une banale  erreur humaine. Mais c'était bien sûr!
_Voilà, c'est réparé. Faute avouée....Tout le monde peut se tromper.
Mais on fait quoi, maintenant?...
____________
_______Faut-il en rire ou en pleurer?
Voilà qui est digne du Père Ubu.
 Comme le médecin qui se trompe gravement  de remède et propose de le poursuivre, malgré l'accentuation du mal.
Les experts disaient: la rigueur est incontournable. Même en Grèce, il faut doubler les doses, sans morphine.
Le bon sens remarquait pourtant: elle est absurde et contreproductive. Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer ce qui devait arriver. Faire crever le malade dans les pires conditions.
Et il n'y a pas que la Grèce...Le FMI... remet en cause désormais tous les modèles appliqués à 26 pays européens.
 L’Espagne s’enfonçait, mais les économistes— « les meilleurs du monde », selon le mot de M. Michel Camdessus quand il dirigeait cette institution __poursuivaient leur tâche très professionnelle...
Comme dit Paul Krugman, "...Il est tentant de dire que les échecs économiques des dernières années sont la preuve que les économistes n'apportent pas de réponses. Mais la vérité est en fait bien pire : en réalité, l'économie a apporté de bonnes réponses, mais les dirigeants politiques – et bien trop d'économistes – ont choisi d'oublier et d'ignorer ce qu'ils auraient dû savoir."
Le FMI a retenu ce qui l'arrangeait, ce qui correspondait à ses prénotions, ses a priori idéologiques. 
Les modèles mathématiques et les algorithmes complexes ont montré leurs limites depuis longtemps, leur fonction de paravents de pratiques douteuses et de multiplicateurs de crise, comme dans le Trading haute fréquence.
Lordon avait depuis longtemps fustigé la misère épistémique de certains comportements économiques, les dérives de certains économistes, surtout ceux qu'on appelle d'influence, en phase avec les errances des marchés, aveuglés par un ultralibéralisme à courte vue.
_____"Ce que nous voulons simplement rappeler, c’est que les décisions humaines engageant l’avenir sur le plan personnel, politique ou économique ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d’une telle prévision n’existe pas" disait un certain Keynes en 1936.
__________________
Paru dans Agoravox

mercredi 9 janvier 2013

Pour quand le changement ?

Pour après-demain?...
_________________ La promesse s'est-elle envolée? se demandent beaucoup...même au PS et même parmi des députés de la majorité.
Un retour de la malédiction? craignent certains...
_____On le sait, la politique est l'art du possible, et l'on attend toujours trop d'une présidentielle, les candidats promettant toujours plus qu'ils ne pourront tenir ou n'ayant qu'une vision floue des défis qu'ils vont inévitablement rencontrer.
On s'attendait bien à ce que dans le cadre de l'Europe telle qu'elle est, les manoeuvres bancaires et les lois d'airain de la mondialisation telles qu'elles fonctionnent toujours , les institutions d'un régime présidentialo-monarchique telles qu'elles restent quasiment inchangées, les marges de manoeuvres seraient limitées.
 Mais gouverner, c'est choisir
On n'attendait pas une révolution, mais des changements de fond, à l'encontre de la logique néolibérale qui mène le monde depuis un trentaine d'années, qui ne pouvaient se faire que dans la foulée de l'arrivée au pouvoir, sous peine d' enlisement.
__On assiste déjà à un constat de résignation devant des paroles trop normales, à un 
désenchantement devant les changements espérés qui tardent.
Si c'est pour faire du  Schröder, du centrisme pragmatique, du libéro-socialisme ou de l'économisme à courte vue, non.
On attendait un tournant....annoncé, se fiant aux promesses : "Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre ». (F.Hollande_Discours du Bourget)
 __« Les deux partis conviennent que le traité européen tel qu’il a été convenu par le sommet du 30 janvier 2012 et signé le 2 mars dernier est inacceptable. La vision purement budgétaire et disciplinaire qui est celle du traité déboucherait sur une austérité et une récession généralisée ». (F.Hollande_Accord signé le 9 mars 2012)
__Que les critiques viennent de droite, cela est dans l'ordre des choses, mais qu'elles émanent de la gauche et même du PS  (MN Lienmann),voilà qui est plus inattendu si tôt après l'élection
O.Todd se met à espérer: "Durant la présidentielle, mon hypothèse était - et reste - que François Hollande commencerait son quinquennat de manière relativement conventionnelle - sur l'Europe, nous sommes servis - tout en marquant son attachement aux valeurs d'égalité - tout va bien de ce côté, la presse de droite hurle "Maman !" parce que les classes moyennes supérieures vont payer des impôts supplémentaires. Mais, au bout d'un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l'approfondissement de la crise. Je m'en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l'hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l'amorce d'une révolution morale et sociale...   La vraie force de Roosevelt, qui fait défaut à Obama, c'est qu'il avait l'assurance d'un enfant de la haute aristocratie politique américaine. Theodore Roosevelt, cousin de la branche républicaine de la famille, avait déjà exercé la charge suprême. François Hollande ne vient ni du cœur ni de la périphérie. Ce qui va se passer dans sa tête est un sujet de roman. La France est au bord du gouffre. La vérité d'Hollande, c'est que dans cinq ans il sera soit un géant, soit un nain. L'un ou l'autre, pas de destin moyen possible. » 
_________La rupture n'a pas (encore) eu lieu
Dans les faits, le TSCG est accepté comme tel, pacte stupide économiquement
 La réforme bancaire, urgente, se fait attendre. Ce qui a été entrepris est bien en-deça de qui avait été annoncé, effectuée sous la pression du lobby bancaire. L'adhésion à l'union bancaire se révèle décevante.
Le fameux crédit d'impôt ne laisse pas de bons souvenirs. En retour, l' ingratitude du Medef est manifeste.
Le smic n'est que trop symboliquement remonté et semble menacé dans son principe.
La réforme du mode de financement de la Sécurité Sociale attend encore son heure
_Surtout la réforme de fond tant attendue, celle concernant le système des  impôts, n'a pas encore eu lieu. C'était la plus urgente.   Une sorte de pierre angulaire. Cela a été  totalement improvisé selon Thomas Piketty, qui dénonce une usine à gaz.
 La course au moins disant salarial ne semble pas contestée sur le fond. La résignation semble s'imposer. Des économistes s'en inquiètent. Le FMI lui-même reconnaît que l'austérité était une erreur de calcul...(!)
N'y aurait-il rien à dire?
Le social-libéralisme,  pourtant dans l'impasse, le modèle scandinave sont-ils notre seul avenir?
" ...Au Palais, un conseiller (nous) le confessait cette semaine : « Pour nous, la parenthèse “libérale” s’est ouverte 
en 1983. Beaucoup ont espéré que l’élection du 6 mai 
la refermerait, au prétexte que le candidat socialiste avait fait de la finance son adversaire le temps d’une campagne. C’était croire à un songe. » Et devant notre mine atterrée, il ajouta : « Les militants sont troublés par le pacte de compétitivité, les hausses de la TVA, Florange, la fausse réforme des banques ? Attendons le retournement de la conjoncture et on en reparlera ! » Zapatérisme. Mais beaucoup de socialistes parlent déjà. Perplexes, désorientés ou désespérés.
 Le député Malek Boutih dit traverser un « trou noir » quand il s’agit pour lui de définir le pouvoir actuel : « Nous sommes devant un objet non identifié, qui absorbe notre énergie. Et ce n’est pas la surutilisation des sujets de société qui va le combler. » Quant au leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel, il met en garde : « Le risque, c’est le “zapatérisme” : on fait le mariage pour tous et en même temps on flexibilise le marché du travail, sans augmenter les salaires, et à la fin, on se fait laminer. Je ne voudrais pas que le hollandisme se résume à n’être que du social-défaitisme. » La mémoire, plus cruelle des maîtresses. Souvenons-nous. Une petite espérance suivie d’une déception. Éternel recommencement ? Répétons-le encore et encore : rien de pire que la peur amputée de l’espoir…"
Où vont les ministres Young Leaders?
Marie-Noëlle Lienemann. déplore:« On fait ce que tous les autres font », en ajoutant : « Sauf que, par manque de chance, ça ne marche pas très bien. Donc j’attends qu’on nous explique comment, par miracle, 
ça va marcher en France »..
La question reste posée...

mardi 8 janvier 2013

Mourir, la belle affaire...

 ____Mais vieillir...

Mourir cela n'est rien
Mourir la belle affaire
Mais vieillir ô, ô vieillir!

____________________On y passera tous, c'est la seule absolue certitude.
Le problème est celui du comment. Dans quelles conditions?
Dans celles-ci?
__Le problème n'est pas surtout la diminution physique et/ou psychique, la perte d'une certaine autonomie parfois, mais la solitude, l'indifférence, la peur des autres, voire le  mépris ou parfois la maltraitance.
__Vieillir est notre destin, mais bien veillir ne dépend pas que de nous.
Peut-on vieillir doucement?
On peut envisager, en fin de parcours, bien des  manières de vivre, car vieillir est toujours vivre...
Loin d’être l’antichambre de la mort, la vieillesse est un temps pour vivre :  un temps pour penser, pour dialoguer, pour aimer, pour agir, etc. Un beau temps, sain, noble, comme la vie elle-même.  _Guy Durand_

...En évitant la réclusion des mouroirs  et de leur business .
Dans les sociétés traditionnelles, les anciens terminent généralement leur vie sans exclusion, reconnus, estimés, intégrés jusqu' au bout à la vie sociale.
Chez nous, surtout dans les conditions de vie urbaine actuelle et des nouveaux modèles familiaux, c'est souvent l'abandon inavoué dans des structures infantilisantes ou indignes, faisant de la fin de vie un fardeau, qui hâtent la fin.
En France, la situation n'est pas brillante pour les plus anciens. Le système est à plusieurs vitesses, malgré l'Apa. Peu se retrouvent, faute de moyens, dans des établissements cotés, ou seulement matériellement et psychologiquement convenables. 
En Allemagne, pays riche mais vieillissant, on tend à délocaliser les vieux...
Beaucoup de retraités côtoient la misère.
Mais des solutions généralisables existent, comme celle-ci
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- Fin de vie