Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

mercredi 19 avril 2017

La prison, cette oubliée

Notre honte nationale.       
                           Dans certains domaines, nous sommes parfois très bons.
        On nous envie souvent la valeur de certaines de nos technologies de pointe, en matière aéronautique, par exemple, notre système de santé, etc...
    Mais sur la qualité de notre politique pénale, nous ne pouvons pas pavoiser.
      Comme sur les moyens alloués à notre système judiciaire, où nous sommes dans le peloton de queue en Europe.
    Oui, pour les prisons, qui a déjà toute une histoire depuis quelques siècles,il nous reste un grand bout de chemin à parcourir pour atteindre en ce domaine une situation "normale", digne, seulement humaine, car comme disait Camus, une société se juge à la qualité de son système carcéral.
    En matière de suicides dans des cellules le plus souvent surpeuplées, nous sommes dans une situation peu glorieuse. Ce qui est un signe, un symptôme révélateur.
      Nous avons d'énormes progrès à faire, comme on le reconnaît officiellement, le plus souvent quand explose le système, ici ou là ou quand le personnele pénitentiaire s'exprime bruyamment.
      Rien ne s'arrangeLa vérité est cruelle. La situation, malgré quelques récentes avancées, empire
"Cinq ans après deux rapports déjà accablants, le Conseil de l’Europe vient de classer les prisons françaises parmi les pires de l’Union"
         Une honte nationale. Heureusement, nous faisons mieux que la Moldavie...
  C'est peu dire que des réformes et seulement des moyens manquent, ce qui fait défaut, c'est une volonté politique à partir d'une réflexion de fond.
      Et si la solution était ailleurs que dans le tout carcéral? (*)
  Il serait temps d'y penser tout à fait officiellement, au grand jour et dans notre intérêt, pour que l'insertion devienne l'objectif prioritaire. Punir pour punir, dans les pires conditions, est non seulement inhumain, mais contre-productif.
      Il y a urgence.
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      (*)   La prison est à la fois une évidence et un non-dit au sein de la classe politique : la prison, telle qu’elle est conçue, ne mène nulle part sinon dans le mur, voire dans les murs. Mais nos voisins à l’étranger ont-ils trouvé d’autres manières de faire ?

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mardi 18 avril 2017

Quelle énergie demain?

Quelle transition?
                           Nécessité et contradictions.
      La transirion énergétique est une question-clé pour le proche avenir, dont l'urgence se fait sentir chaque jour un peu plus.
          Mais elle divise les candidats à la présidentielle.
      Certains défendent cette cause par conviction, d'autres plus ou moins par convention.
  La France est à la traîne
         Une petite révolution à marche forcée devrait être menée dans les toutes prochaines années. Les enjeux sont pressants.
     Mais l'Etat et son lobby nucléaire ainsi que la majorité des citoyens sont plus ou moins schizophrénes sur ce sujet, réticents à franchir des pas décisifs.
    Nos voisins allemands ont pris un virage anti-nuclaire, quoique problématique.
          Le Danemark fait des pas de géants.
              La Suède est sur le bon chemin dans le décarboné.
     Certains pays donnent l'exemple: Ainsiu Costa-Rica, les énergies fossiles n’ont représenté que 1,9 % de la production électrique en 2016. L’électricité du pays tire sa source principalement des installations hydroélectriques, des centrales géothermiques et des éoliennes. En Amérique du Sud, c’est l’Uruguay qui montre l’exemple : 95 % de l’électricité du pays est issue des énergies renouvelables. L’éolien, la biomasse, le solaire et l’hydroélectrique représentent ainsi 55 % de l’enveloppe énergétique du pays sud-américain, contre 12 % seulement pour le monde entier.
En Europe, chacun des pays membres de l’Union européenne (UE) s’est fixé son propre objectif pour augmenter la part du renouvelable dans son mix énergétique d’ici 2020. « Ces objectifs tiennent compte des différences dans les situations de départ ainsi que des potentiels d'énergies renouvelables et des performances économiques propres aux États membres ». Ainsi, parmi les 28 Etats membres, des pays comme la Bulgarie, l’Estonie ou encore la Roumanie se démarquent : chacun d’entre eux a ainsi déjà atteint le niveau requis pour réaliser ses objectifs nationaux 2020. A l’inverse, la situation de l’Hexagone laisse perplexe…
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lundi 17 avril 2017

Points de vue

__ Rififi au Vatican.
                                Le système fait de la résistance.

__ Accord de Paris: pas bon pour les Etats-Unis.
                   Retour au charbon...

__ Le microbe, ce mal qui nous fait du bien 
                   Ce sont le plus souvent d'excellents partenaires.

__ Etudiants mis en danger à l'hôpital.

__ Syrie: USA/Russie. Vrai/faux dialogue de sourds?
                 Beaucoup de poudre aux yeux.

__ Pauvre De Gaulle, mis à toutes les sauces, surtout en campagne électorale. Même par les pires.
                         Un peu comme Jeanne d'Arc.
                                                   Un gaullisme à géométrie variable.
      Il n'est point de grand homme pour son valet de chambre.




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dimanche 16 avril 2017

FN: on ne nous dit pas tout

On dit qu'elle a changé                            (Points de vue)
                                         Demain, peut-être...
                                   Mais le FN, même reloocké, reste au fond lui-même.
                                        L'avenir, même proche, ne peut se lire dans une boule de cristal.
              Bien des événements, des conjonctures et des impondérables peuvent déjouer nos prévisions. Des exemples récents le prouvent. 
    Mais il n'est pas interdit, à ses risques et périls, sur les bases de la configuration du présent connu, de tester certaines hypothèses, qui peuvent être plausibles, mais pas forcément toujours convaincantes. 
                   L'hypothèse Marine est-elle plausible?  (Certains le pensent, d'autres le contestent.   Les choses pourraient se révéler plus compliquées que les schémas en cours). Selon un internaute:
                               Marine Le Pen élue Présidente de la République en mai 2017, les électeurs du Front National en rêvent, persuadés que la patronne du FN saurait remettre le pays en ordre de marche sur le plan économique et rétablir une justice sociale mise à mal par des décennies de libéralisme.               Encore faudrait-il que la nouvelle Présidente ait les moyens de gouverner...
   Comme le suggère un internaute
          Incontestablement, la conjoncture politique est favorable à Marine Le Pen. Le Brexit, que ni l’establishment britannique ni les médias d’outre-Manche n’ont vu venir, a été une divine surprise pour la patronne du FN et son état-major. De même, l’élection de Donald Trump, que ni l’establishment étasunien ni les médias d’outre-Atlantique n’ont cru possible, est venue ajouter à la confusion des élites occidentales et renforcer les espoirs des caciques du Front National. Enfin, l’humiliation subie par l’ex-Président Nicolas Sarkozy au 1er tour de la « primaire de la droite et du centre » – au profit de celui qu’il nommait il n’y a pas si longtemps « Mr Nobody » ou « Durien » pour souligner son insignifiance –, a été perçue comme la cerise sur le gâteau électoral. Et pour cause, scrutin après scrutin, rien désormais ne se passe plus comme prévu par les politologues et les éditorialistes dès lors que les enjeux sont importants : les électeurs, de plus en plus décidés à être maîtres de leur destin, sont devenus frondeurs, au grand dam des faiseurs d’opinion infatués, réduits à l’état de spectateurs impuissants.
    De là à penser que le « plafond de verre » qui bride les ambitions de Marine Le Pen volera en éclats lors des élections présidentielles des 23 avril et 7 mai, il n’y a qu’un pas, allègrement franchi par les militants et les sympathisants du FN qui se voient déjà surfer sur cette vague. En l’occurrence, c’est aller un peu vite en besogne et très certainement prendre ses désirs pour des réalités. D’une part, parce qu’un candidat comme François Fillon, sorti renforcé de la « primaire », a de très bonnes chances de siphonner suffisamment de voix du Front National au 1er tour de la présidentielle pour créer une forte dynamique en sa faveur au 2e tour. D’autre part, parce que seront organisées les 11 et 18 juin 2017 des élections législatives qui, plus encore que la présidentielle, détermineront quel parti disposera des leviers du pouvoir durant la prochaine mandature.
    Dans l’hypothèse – la plus plausible – d’un 2e tour opposant François Fillon à Marine Le Pen, le premier nommé, bénéficiant de l’effondrement du Parti Socialiste et de l’éparpillement des voix de gauche, devrait pouvoir compter sur une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Associée à la majorité Les Républicains du Sénat, elle lui donnerait de facto les pleins pouvoirs et probablement la majorité des 3/5e au Congrès en cas de besoin dans l’optique de réformes constitutionnelles.
     Tel ne serait en revanche pas le cas pour Marine Le Pen, SI, déjouant tous les pronostics, elle parvenait à être élue Présidente de la république. Certes, une présidence Front National induirait une probable dynamique en faveur du FN lors du scrutin législatif. Mais, faute de moyens financiers, de structures logistiques, et du relais d’un solide réseau d’élus de terrain implantés dans les terroirs, cette dynamique serait de toute évidence insuffisante pour permettre l’émergence d’une majorité au service des ambitions de Marine Le Pen. Au mieux, le Front National passerait de ses 2 élus actuels à 80 ou 100 députés dans les hypothèses les plus favorables. Un effectif conséquent, assurément, mais très éloigné des 350 à 400 députés que peut espérer obtenir la coalition LR-UDI dans le contexte prévisible d’éparpillement des voix de gauche.
     Sans majorité parlementaire, Marine Le Pen se trouverait d’emblée en cohabitation, ce qui constituerait une première dans la Ve République et sèmerait les germes d’une crise de régime, l’esprit de la Constitution étant bafoué par le verdict des urnes. Nonobstant, Marine Le Pen pourrait assumer son rôle de chef de l’État, mais dans l’ombre d’un Premier ministre issu de la majorité législative, très probablement Les Républicains. Et pas question pour elle de dissoudre cette assemblée durant un an, sans certitude d’ailleurs d’obtenir un résultat très différent 12 mois plus tard.
     Qu’à cela ne tienne, affirment de nombreux électeurs du Front National, Marine Le Pen peut organiser des « référendums législatifs », notamment pour instaurer, en vue des prochaines législatives, un scrutin proportionnel nettement plus favorable au FN. De même peut-elle, croient ces mêmes électeurs et sympathisants, gouverner par « ordonnances », faute de majorité à l’Assemblée Nationale. Le problème pour la Présidente, c’est que rien de tel ne pourrait se passer...
      La Présidente Marine Le Pen pourrait-elle mettre sur pied des référendums destinés à modifier laConstitution et à servir les idées politiques qu’elle entend promouvoir ?
     L’une des prérogatives de la Présidence est, dans le cadre de l’article 11 de la Constitution de 1958 amendée en 1995 puis 2008, de pouvoir organiser un « référendum législatif » portant sur une question économique, sociale ou environnementale. Certes ! Mais cette prérogative est soumise à une proposition émanant, durant une session parlementaire, soit du gouvernement, soit d’une majorité des parlementaires des deux assemblées conjointement solidaires. Et cela sur un projet de loi, autrement dit un texte émanant du gouvernement.
     En clair, cela veut dire que Marine Le Pen étant de facto entrée en cohabitation dès le lendemain des législatives du mois de juin serait placée dans l’incapacité d’organiser le moindre « référendum législatif » pour cause de gouvernement et d’assemblées hostiles à la gouvernance du Front National.
    Il y aurait bien une possibilité pour Marine Le Pen de tenter un passage en force, mais cela passerait par le maintien en place, après les élections législatives de juin 2017, du gouvernement FN nommé au lendemain de l’élection présidentielle. Un gouvernement en l’occurrence non représentatif du résultat des législatives, et de ce fait en violation de l’esprit de la Constitution, ce qui ouvrirait à coup sûr une grave crise de régime, potentiellement porteuse de chaos politique et social.
     Au demeurant, si l’on admet – cas éminemment improbable – que la Présidente tente un coup de force par ce biais, son gouvernement serait renversé par une motion de censure dès la première tentative de vote d’un projet de loi présenté par le gouvernement FN. Une motion de censure qui pourrait également intervenir dans le cadre d’une proposition gouvernementale de « référendum législatif », même si le projet de loi destiné à être soumis aux Français par voie référendaire ne nécessite légalement qu’un débat sans vote à l’Assemblée Nationale.
     Il resterait encore une arme à Marine Le Pen pour contourner ces difficultés : le « référendum d’initiative partagée », cette usine à gaz mise en place par Nicolas Sarkozy lors de la réforme constitutionnelle de 2008 en lieu et place du « référendum d’initiative citoyenne » espéré par le peuple français. Mais là encore, la Présidente verrait se dresser devant elle une montagne d’obstacles. Il lui faudrait en effet s’appuyer : d’une part, sur une demande émanant d’au moins 185 députés et sénateurs (1/5e des parlementaires) ; d’autre part, sur un vote des Français représentant au minimum 1/10e des électeurs inscrits sur les listes. Soit plus de 4,5 millions de nos compatriotes, autrement dit... 70 % du corps électoral de Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2012 !
   Encore faut-il savoir que ni le « référendum législatif » ni le « référendum d’initiative partagée » – dont les champs sont encore plus limités – ne peuvent être utilisés pour une réforme constitutionnelle, visant par exemple à mettre en place aux futures élections législatives une proportionnelle nettement plus équitable que le système actuel. Pour modifier la Constitution, c’est l’article 89 de celle-ci qui est mis en œuvre et qui, sur un texte approuvé en termes identiques par les deux assemblées, débouche soit sur un vote du Congrès – les 3/5e des voix étant requis pour que le texte soit adopté –, soit sur un scrutin référendaire.
    En résumé, avec un soutien parlementaire limité à quelques dizaines de députés et en l’absence de larges alliances, Marine Le Pen serait impuissante à modifier la Constitution, et tout aussi impuissante à agir dans les domaines socioéconomiques et environnementaux. Elle ne garderait la main que sur ce qui relève du « domaine réservé », à savoir la politique étrangère, la défense relevant d’un « domaine partagé » avec le Premier ministre, exception faite de l’usage de... la force nucléaire.
     D’aucuns dans les rangs du Front National feront remarquer que des députés de l’aile droite du parti Les Républicains pourraient se joindre aux initiatives du FN. Mais cette hypothèse relève du fantasme, les élus LR n’ayant aucun intérêt à ouvrir une crise politique dans leurs rangs alors qu’ils disposeraient de Matignon et de la majorité dans les deux assemblées. Seul une Assemblée Nationale et un gouvernement de gauche pourraient rendre possible un tel scénario, mais ce n’est évidemment pas ce qui se dessine pour 2017 avec un Parti Socialiste en capilotade après 5 années de présidence Hollande.
     La Présidente Marine Le Pen pourrait-elle gouverner par ordonnances, à défaut de pouvoir faire voter des lois par l’Assemblée Nationale ?
      Là non plus, rien à attendre pour la Présidente issue du Front National. L’article 38 de la Constitution, qui définit les conditions de la mise en œuvre d’une gouvernance par ordonnances, est parfaitement limpide : ce processus doit impérativement être encadré par une... « loi d’habilitation » qui précise les domaines d’action – principalement des questions techniques – et la durée pendant laquelle le gouvernement peut avoir recours aux ordonances.
   En conclusion, faute de disposer d’une majorité Front National au parlement et d’un gouvernement issu de cette majorité, Marine Le Pen devrait faire une croix sur ses ambitions réformatrices et se contenter des pouvoirs limités que donne la Constitution au Président en période de cohabitation. Et cela pendant au minimum un an, jusqu’à la tenue de nouvelles élections législatives consécutives à une éventuelle dissolution à l’Assemblée Nationale, comme le permet l’article 12 de la Constitution. Encore faudrait-il, pour que la Présidente prenne cette initiative, que la conjoncture politique soit favorable à une entrée significative de nouveaux députés du FN dans l’enceinte du Palais-Bourbon. Or, cela ne pourrait se faire qu’en cas d’échec caractérisé de la majorité en place, sans pour autant que le Front National soit assuré de renforcer suffisamment ses effectifs au lendemain du scrutin.
   Dur d’être aux commandes sans pouvoir piloter !
             Il est vrai qu'une Marine peut en cacher une autre.
        Chasser le naturel..
        Marine reste masquée.
              Et on ne nous dit pas tout
   Les racines et les vieux liens sont toujours là, même si elle veut à tout prix rassurer, en en faisant trop parfois.
                            Si Marine Le Pen était présidente?...
   Elle ne serait pas libre comme elle le prétend. Le  GUD   veille et attend...
      L'argent noir reste un problème. Le terrain est miné. Les dérapages ne sont pas toujours contenus.
 Elle ne renonce pas aux «fake news» et sa critique de l'euro est assez simpliste.
   Un programme économique défaillant et assez incantatoire.
            A chacun de prendre ses responsabilités...
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Au Parlement européen, les votes méprisants du FN et de Marine Le Pen à l’égard des travailleurs
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samedi 15 avril 2017

Elections sous surveillance

L'oeil était à Berlin et regardait Macron..
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C'est tout à fait flatteur pour nous et il a le droit, en tant que personne même étrangère, d'avoir son avis sur le présidentiable de son coeur.
      Warscheinlich würde ich Macron wählen
Adoré par les Grecs...
  Ach so! Mais voilà, il n'est pas une personne privée, il est même une des grandes figures de l'Allemagne conservatrice d'aujourd'hui, celle de Mme Merkel, dont les préoccupations sociales ne sont pas l'obsession et qui semble avoir oublié les intérêts d'une Europe fidèle à ses principes fondateurs  Et on connaît le poids de Berlin dans les orientations et les décisions communautaires. Dans une large mesure, de fait, Bruxelles est à Berlin. Kommerz zuerst....
    Comme le dit un observateur, qui évite la langue de bois en vigueur en mettant les pieds dans le plat:
    Le peuple européen dont certains se gargarisent n’est qu’une fiction, un tour de passe-passe, une illusion. Ce qui fait peuple, c’est un passé, une culture, une histoire, une langue, un destin, un ensemble de valeurs, et une volonté commune. Autant il existe des peuples européens qui peuvent coopérer et créer une nouvelle histoire - voire une identité partagée - à partir de leurs nations et de leurs Etats respectifs, autant il est abusif – et même dangereux – de prétendre en conclure qu’il existe un « citoyen européen » au sens plein et entier du terme.A la vérité, la notion de « citoyenneté européenne » n’est que l’aboutissement ultime d’un ovni bureaucratique – l’Union Européenne et ses différents pouvoirs – utilisé pour enlever encore un peu plus de droits à des citoyens qui en étaient déjà privés dans leurs pays concernés. Faute de construire « l’Europe des peuples » dont rêvait Fernand Braudel, auteur de « L’Identité de la France », on a bâti l’Europe contre les peuples, en instaurant le pouvoir conjoint des oligarques et des Eurocrates... 
    Les Traités n'avaient pas prévu que les responsables d'un pays s'immiscent officiellement dans les affaire d'un autre, surtout à ce niveau, allant jusqu'à fiaire savoir que. "La France serait contente que quelqu'un force" son Parlement à réformer 
      Notre politique devrait-elle être dictée de Berlin, avec la même désinvolture démocratique que Mr Juncker, qui préfère la rigueur des décisions de Bruxelles aux résultats des urnes. Wolfgang n' hésite pas à s'adresser indirectement au peuple français, en se lâchant un peu, assez peu soucieux de solidarité européenne, pour utiliser un euphémisme.
      Serait-il minuit, Docteur Schäuble? (*)
    Certes, tous les responsables allemands ne s'alignent pas sur le pape de la finance de Berlin. notamment Martin Schulz, qui semble vouvoir adopter un tournant, une position plus souple et moins rigidement ordolibérale. Du moins est-ce ce qu'il prétend à l'approche des élections...Helmut Schmidt est plus critique.
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(*) C’est le sociologue allemand Ulrich Beck, décédé le 1er janvier 2015, qui, dans son dernier essai traduit en français sous le titre : « Non à l’Europe allemande » (Ed. Autrement, Paris, 2015), a analysé ce processus. Il écrit : « La nouvelle puissance allemande en Europe ne repose pas comme jadis sur l'emploi de la violence en dernier recours. Elle n'a pas besoin d'armes pour imposer sa propre volonté à d'autres États. (…) Cette nouvelle puissance qui se fonde sur l'économie a beaucoup plus de marge de manœuvre ; nul besoin d'envahir le pays, elle y est omniprésente. »...
...Cette « “Europe allemande” n'est pas le résultat d'un plan élaboré en secret au moyen de la tactique et de la ruse. Elle s'est réalisée plutôt – en tout cas au début – de façon involontaire et planifiée ». Mais les conséquences sont énormes : « elle universalise la précarité » et l'absence de solidarité sur le continent, imposant des « plans de rééducation » aux pays du Sud, en matière « d'épargne et de responsabilité ». « On a adopté de façon irréfléchie envers les pays endettés et leur mauvaise gestion économique la même arrogance et le même air de supériorité qu'avaient eu les Wessis (Allemands de l'Ouest) envers les Allemands de l'Est. »
    ...Beck oublie le rôle de Wolfgang Schäuble. Merkel est une femme politique animée par le pragmatisme et tout en voulant assurer le leadership de l’Allemagne, tente le compromis jusqu’à une certaine limite. Schäuble est un idéologue, pur produit de l’école ordolibérale allemande de Fribourg. Mais, il est vrai que ce plan n’a rien de secret, comme l’a d’ailleurs rapporté Varoufakis : l’argentier allemand lui avait clairement exposé sa volonté.
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vendredi 14 avril 2017

Points de vue

__  Penelope: une  travailleuse infatigable.
                           Une affaire de famille

__  De quoi est fait le langage politique? 

 __ Sortir de la préhistoire          Le jour où les conditions de l'éducation pour tous seront réalisées et où le capital de connaissances sera pleinement exploitable, nous serons enfin sortis de la préhistoire (Marc Augé: L'avenir des Terriens)

__ Dans certains états américains, la civilisation progresse peu..

__ La populisme se mange à toutes les sauces

__ Merci Guillaume le conquérant !:

__ Le chiisme dans la politique étrangère de Téhéran

__  Problèmes liés au prélèvement à la source de l'impôt 2017.

__ Europe: une constitution ordolibérale.

__ Pour Une histoire populaire de la France, comme celle de Zinn pour les USA.

__ En Auvergne, Fillongétorix à l'assaut de Bricomacron.

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mercredi 12 avril 2017

monvillage.fr


Quelque part dans les Vosges...
 __Ils sont plus de 36000 en France.
          Tous ne sont pas classés officiellement comme les plus beaux.
     Mais ils sont encore nombreux, loin des villes qui grignotent l'espace rural, a avoir conservé leur identité et leur charme, malgré les mutations démographiques et les transformations de l'espace, comme celui-ci ou celui-là.
    Longtemps, le village fut déprécié, lieu d'un passé qu'on ne voulait plus voir dans la fièvre urbaine et industrielle des Trente Glorieuses, au coeur d'une modernité qui tournait le dos aux traditions ancestrales, au temps quasi immobile de la vie rurale. Signe des temps, on en recherche aujourd'hui le calme et l'authenticité, loin de la ville qui a cessé d'exercer ses irrésistibles charmes.
__Le retour aux sources, la quête des racines se fait aujourd'hui évident et massif, soit physiquement soit intellectuellement, par l'intérêt et la recherche. Nous sommes tous des enfants des enfants de la campagne.
  Les villages de France reviennent au premier plan, l'histoire locale attire de plus en plus, pas seulement les spécialistes
  Le goût du passé reprend vigueur. La recherche des origines hante nos esprits en pleine crise d'identité.
Georges Duby, avec son Histoire de la France rurale, éleva la   recherche, de la préhistoire à nos jours, à un niveau encore jamais atteint. 
  Jacque Legoff fut un éclaireur, décrivant notamment la Fin du village, ou plutôt d'un certain type de village, ses transformations jusque dans les années 80. La naissance des villes a changé beaucoup de choses. 
Robert Fossier a contribué à des recherches pointues sur l'origine de nos villages.
   On la situe généralement en France aux alentours de l'an mille, avec sa nouvelle organisation de l'espace, ses transformations des moeurs et des structures sociales, avec l'accentuation de l'emprise ecclesiastique,  mais des études récentes, à la lumière de l'archéologie, montrent que certains se sont constitués beaucoup plus tôt.
   Les débats entre historiens sont toujours en cours:
"Définir le village comme un fait de peuplement spécifiquement médiéval, irréductible à la comparaison, c’est voir une forme émerger dans sa perfection rassurante, c’est s’interdire d’en comprendre la genèse. C’est aussi s’enfermer dans une tautologie : le village présente la quintessenc de la société rurale médiévale, car il n’y a de village que médiéval. De la campagne à la ville, de la ferme à l’agglomération, de la périphérie au centre, s’entrecroisent des liens d’une complexité infinie que le modèle du système de peuplement peut aider à comprendre en éclairant certaines lignes directrices..." 
Les villages français ont encore de beaux jours devant eux... 
 Il était une fois... mon village
 Naissance et grandeur du village médiéval 
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Politique de gribouille

Trump et la Syrie
                              Il fut beaucoup reproché à Obama sa passivité ou tout du moins son ambiguïté dans le conflit syrien, par crainte de nouveaux revers au MO,  par révérence vis à vis des principaux donneurs d'ordres qui ont alimenté les extrémisme islamiques, par refus de collaborer avec une politique russe jugée trop favorable à Damas.
   Le premier Donald Trump semblait vouloir inverser le cours des choses et, en se rapprochant de Moscou, faire une autre place à la politique syrienne. Mais le nouveau gendarme, qui voulait renverser la table, se révèle être sans doctrine, sans vision à long terme.
  Le Hard Power trumpien semble ne pas savoir où il va.
    On nous avait prévenu, l'homme est imprévisible. Ce qui n'est pas fait pour rassurer...
  Suit-il une impulsion momentanée, au gré des circonstances, quitte à se dédire un peu plus tard,  comme il l'a déjà fait, ou finit-il par se ranger, par ignorance des dossiers, à l'avis du dernier de ses conseillers militaires qui s'exprime, ou pire...?
   Emotion soudaine à la mort d'enfants, qui suscite la révolte? Maintenant? Seulement maintenant?
        Bien malin qui dira où il va. Beaucoup d'Américains s'inquiètent de ce bateau ivre à la tête de Maison Blanche.
    De plus, la voix élevée contre Moscou apparaît comme un artifice  et les menaces au large de Séoul ne manquent pas d'inquiéter.
     On peut se poser beaucoup de questions sur la nature et les circonstances de ce nouveau bombardement russe jugé criminel.. Il y a eu tellement de bruits et de propagande depuis le début du conflit syrien.
          IL semblerait , si on en croit certains analystes, que les frappes du nouveau locataire de la Maison Blanche furent un coup préparé, aux conséquences parfaitement symboliques et à portée surtout interne, pour se concilier une opposition, surtout démocrate, toujours en opposition, voire en révolte sporadique...
        Une frappe qui aurait été une soupape permettant de relâcher la pression du Deep State. Sa cote de popularité chez les Démocrates est remontée d'un coup, la MSN qui l'avait si souvent insulté est à ses pieds, les néo-cons ne trouvent plus rien à redire. Nous nous demandions hier : " joue-t-il un périlleux coup de poker pour se distinguer publiquement des Russes au moment où il marque des points contre la clique néo-con autour d'Obama ?...
                Une petite frappe tweet, en quelque sorte.
...Pendant que les alliés occidentaux de Washington (les éternels idiots utiles), à l’exception de la Suède, applaudissent des deux mains ces frappes salvatrices, Vladimir Poutine dénonce « l’agression contre un pays souverain » tout en réclamant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. De son côté, Téhéran « condamne vigoureusement » cette frappe que « soutient complètement » Ryad comme Tel Aviv.   
      Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault déclare le 4 avril 2017 : « L’utilisation des armes chimiques constitue une violation de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) et un nouveau témoignage de la barbarie, dont le peuple syrien est victime depuis tant d’années ». Le 7 avril 2017, il se félicite des frappes américaines et du « signal et de l’avertissement qui avait été envoyé et d’une forme de condamnation du régime criminel de Bachar Al-Assad ». Cette déclaration est à mettre au regard du bilan de son action diplomatique présenté le 23 mars 2017 dans lequel il souligne les principes sur lesquels se fonde l’action de la France : principes de paix, de prééminence de l’action collective et du multilatéralisme, de construction d’une gouvernance mondiale… 9. Pour le cartésien que nous sommes, c’est tout le contraire ! Hier zélateur inconditionnel du multilatéralisme, notre pays en est aujourd’hui son meilleur fossoyeur....
       ... Au Proche et au Moyen-Orient ne risque-t-on pas de contribuer à enclencher une spirale de la violence dont on ne sait où elle peut nous conduire (Cf. Libye) ? Ensuite, est-il opportun d’ajouter de la méfiance à la méfiance dans la relation américano-russe au moment où il est essentiel de dialoguer avec tous et de faire baisser la tension en Europe ?13 Enfin, que pourrait faire Donald Trump en Corée du nord au moment où il presse la Chine de modérer les élans de Pyongyang sous peine d’aller mettre, manu militari, de l’ordre sur place ?14 Toutes ces questions ont-elles été sérieusement envisagées dans les chancelleries occidentales avant d’applaudir des deux mains, dans la plus grande précipitation, à ce coup de semonce américain, à cette frappe « diplomatique » et « médiatique » ?
« Elle aussi avait ses phrases types
Et me parlait de ses grands principes
Puis n’agissait n’importe comment
En vertu des grands sentiments »,
...chantait déjà en 1999 Guy Béart. C’est bien ce que font tous nos sympathiques dirigeants politiques tant est grand le décalage entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font (ou ne font pas) sur le dramatique dossier syrien....
                                 Un dossier sur lequel l'information ne brille pas par sa qualité
   Le simplisme le parti-pris et le manichéisme prévalent surtout dans le traitement de ce dossier complexedans le contexte de crises du monde multipolaire.  ___________________________________ 

mardi 11 avril 2017

Point d'histoire

Il y a cent ans
                       Artois 1917: Offensive de Vimy-Arras: un tournant...pour le jeune Canada.
                                                                      Après Verdun et la Somme, la course au désastre se poursuit au début de 1917.
     
                     Mais pendant les longs combats autour d'Arras, très coûteux en vies humaines, la ville étant investie souterrainement par les troupes anglaises, se déroula entre le 9 et le12 Avril 1917sur la crête proche du village de Vimy, une action décisive de l'armée canadienne, après de précédents assauts infructueux franco-anglais.
     Une folle bataille qui coûta beaucoup aux troupes d'Outre-Atlantique, mais qui leur permit la maîtrise de ce point stratégique et qui valorisa beaucoup la jeune nation encore sous dépendance de la Couronne.
        Le Centenaire de la bataille de Vimy fut commémorée sur ce petit territoire canadien, à haute valeur symbolique, concédé à vie au pays par l'Etat français, qui n'oublia pas non plus l'action néo-zélandaise.
      L'événement fut vite oublié des Français, mais pas à Montréal ou à Toronto.
  Il faut dire que ceux-ci, moins concernés par ces actions que par ND de Lorette toute proche et par les opérations massives du Chemin des Dames  et par les Mutineries et les exécutions,  étaient lassés d'une tragédie dont on ne voyait pas la fin.
              Le 15 avril, la bataille du Chemin de Dames fait rage, Reims est en flammes.
      
        Les affrontements de cette guerre industrielle d'un nouveau genre, cette folle marche de somnambules aboutissaient quasiment à du sur-place absurde et sanglant, comme le montre la ligne de front à travers les mois.


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- Le Canada pendant la Première Guerre mondiale
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