CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
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lundi 23 mars 2009
L'eau: urgence!...
22Mars: Journée mondiale de l'eau
-2030: A cette date, 47% de la population mondiale vivra dans des régions exposées aux pénuries.
"Quoi de plus facile aujourd'hui que d'ouvrir un robinet ? Quoi de plus normal que de prélever sans compter à cette manne quotidienne pour la satisfaction de tous nos besoins ?
Pourtant… exploitée sans mesure ni prudence, l'eau est de plus en plus polluée, et la production d’eau potable de plus en plus complexe et coûteuse."-Decouvrir l'eau-
La Petite Republique:5° Forum de l'eau à Istamboul
"...Parmi les chiffres effarants: de 900 millions à 1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable; 2,5 milliards n’ont pas d’installations d’assainissement (85% des eaux usées sont rejetées directement dans la nature) et 8 millions d’humains décèdent annuellement à cause du stress hydrique, soit10 fois plus que les guerres; 8% de l’eau douce sont consacrés aux usages domestiques, 22% à l’industrie et 70% à l’agriculture. Enfin, en matière de disparité, il faut se rappeler qu’un californien consomme 600 litres d’eau par jour, un japonais en consomme 350, un européen 200, alors qu’un africain n’en consomme qu’entre 10 et 20 litres. En outre, nous aiguillons les lecteurs vers les travaux de Tony Allan, concernant la notion désormais fondamentale d’eau virtuelle -celle qu’on ne voit pas mais que l’on consomme- ce qui renvoie aux quantités d’eau nécessaires à la production d’un bien de consommation, qu’il soit alimentaire ou industriel . Et cela ne prend nullement en compte l’immense gabegie de la précieuse ressource, notamment dans le domaine agricole , qui confère à cet ensemble de chiffres un aspect parfaitement vertigineux.
Tous ces chiffres parlent d’eux-même et nous renvoient encore à la notion d’injustice poussée à son paroxysme par le mésusage absolu de l’eau. Si personne n’osera contester ces données, soulignons toutefois que chacun devrait impérativement les mémoriser afin que cela impacte la gestion quotidienne de sa propre consommation hydraulique. Il ne faut plus attendre d’avoir soif pour apprendre l’eau car l’humanité ne peut plus se le permettre. Alors que des millions d’êtres humains, notamment des femmes et des enfants, consacrent plus de trois heures par jour à recueillir le précieux liquide, d’autres ne mesurent même plus l’aspect vital de ce dernier, et ont des comportements façonnés par une irresponsabilité quasi criminelle dans les cas les plus extrêmes...
Dans ce sens, il est parfaitement légitime de se projeter dans l’avenir, notamment lorsque parvenus au milieu de ce siècle nous serons 9 milliards d’êtres à peupler la planète, alors que la demande en eau devrait croitre de 64 milliards de m3 par an, selon les prévisions faites par l’ONU. Il y a là une source importante de contentieux entre les peuples, qui peut à l’évidence engendrer nombre de conflits ouverts liés à la conquête du liquide vital. C’est cela qu’il faut avoir l’intelligence d’éviter en investissant les espaces de médiation multipolaires comme le Conseil Mondial de l’Eau. L’homme doit se raisonner afin que les solutions soient négociées le plus en amont possible pour devancer les tensions qui pourraient se faire irréversibles. À titre d’exemple, la situation au proche-orient reste emblématique, elle illustre avec vigueur le propos . Ainsi, par le truchement de Shaddad Attili (chef de la Palestine Water Authority), Mahmoud Abbas de rappeler dans un message délivré à l’attention des participants au forum d’Istanbul, que ce problème aigu ne peut attendre la signature d’un accord de paix tant la conjoncture en Palestine est préoccupante, aggravant les tensions entre les deux entités. Selon lui, cette question doit se situer au-delà du conflit en cours, la répartition des ressources en eau devant se faire sur un mode équitable, rappelant qu’un israélien consomme 4 fois plus d’eau qu’un palestinien. M. Attili précise par ailleurs que lorsque la Palestine sera un État à part entière, elle ne manquera pas de ratifier la convention de l’ONU de 1997 (ce que la France n’a pas encore fait) sur les cours d’eau transfrontaliers, texte à ce-jour encore inappliqué..."
-Forum d’Istanbul : Un coup d’épée dans l’eau | AgoraVox
-L'accès à l'eau, nouveau défi du 21e siècle
-Le commerce de l'eau virtuelle
-Le concept d'eau virtuelle
- PROBLEMATIQUE DES RESSOURCES EN EAU ET AGRICULTURE
-L’appropriation des ressources hydrauliques par Israël:
"...en 2005, les meilleurs puits se trouvaient sous contrôle israélien. Israël s’est ainsi approprié près de 55% du territoire de la Cisjordanie, en particulier les zones C, garantissant ainsi plus de 25 % de ses besoins en eau.
Mais ce faisant, l’État d’Israël réduit un éventuel État palestinien à un confetti de Bantoustans asséchés. Les impératifs hydrostratégiques d’Israël paraissent donc comme un obstacle majeur à la paix avec les Palestiniens."
-ISRAEL A TRANSFORME LA PALESTINE EN « PAYS DE LA SOIF »
>>Géopolitique et guerre de l'eau
-Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau
-Géopolitique de l'eau
-Le cycle de l eau - Recherche Google
"...Le premier impératif est de cesser de penser la ressource comme inépuisable, et de refonder une gestion jusque-là non durable et inéquitable. Il faut utiliser mieux ce que nous avons.
Le déficit de financement des infrastructures (d'approvisionnement, d'assainissement ou de stockage) a longtemps été considéré comme le principal obstacle. Les ressources consacrées à l'eau sont minuscules comparées aux sommes investies dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ou la crise financière, constatent les auteurs. Selon eux, un meilleur équilibre devrait être trouvé entre la lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ses effets. Cependant, c'est la prise de conscience politique qui fait surtout défaut. L'eau devrait être au coeur des politiques agricoles, énergétiques, de santé, d'infrastructures, d'éducation, affirme Olcay Unver, coordinateur du rapport. Les gestionnaires de l'eau sont convaincus, mais ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. C'est aux chefs d'Etat et de gouvernement de s'emparer du sujet."
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- De l'eau et des hommes-
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