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mardi 17 mars 2009

Pour une autre mondialisation




La voix d'un Prix Nobel

-Changer les règles du jeu
-

« Le marché est un bon serviteur mais un très mauvais maître ». (R.Correa)

-"L’ironie de l’histoire, c’est que la crise actuelle ne résulte pas d’erreurs commises par les pays en développement, donc bénéficiaires de ce genre d’aides, mais d’erreurs commises aux Etats-Unis qui ont, je vous le rappelle, le droit de véto au FMI. La dernière fois que le FMI a prêté de l’argent, l’instruction qu’il a donné aux pays bénéficiaires était d’imiter l’exemple des institutions financières américaines et leur pratique en matière de réglementation" (J.S.)
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Joseph Stiglitz : une autre mondialisation est possible | AgoraVox:
"...Lorsqu’on demande à Joseph Stiglitz s’il assume le rôle d’éveilleur de conscience il estime qu’ « il ne s’agit pas simplement de se plaindre et de pleurnicher, mais de proposer une solution de rechange. Il y a des façons plus rentable, efficace et juste de gérer ou de réguler une économie mondialisée.
Un autre monde est possible, c’est d’ailleurs le titre du premier chapitre d’un de mes livres. Avec la crise financière telle qu’elle éclate actuellement dans toute son horreur, on a vu que la philosophie ultra-libéraliste débridée qui sous-tendait la façon dont la mondialisation était administrée n’a fonctionné nulle part, ni dans les pays en développement, ni même dans les pays développés, à commencer par les Etats-Unis. Donc il y a un consensus qui commence à se dégager pour reconnaître qu’il faut trouver de nouvelles règles pour gérer l’économie de marché ».

-Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie: «C'est le bon moment pour un Bretton Woods :
II»
"...Selon Joseph Stiglitz, les «cadeaux fiscaux» faits aux Américains dans le cadre du plan de relance de 780 milliards de dollars risquent d'alimenter l'épargne plutôt que la consommation. Simultanément, les Etats fédéraux (le tiers des dépenses publiques aux Etats-Unis) économisent pour réduire leur déficit, ce qui a une influence négative, a-t-il ajouté.La crise immobilière va en outre se prolonger aux Etats-Unis, car les 4,4 millions de personnes qui ont perdu leur emploi depuis le début de la crise ne peuvent plus payer leur maison, a estimé le Prix Nobel. L'accroissement du déficit budgétaire représente en outre une source d'inquiétude, car il compromet les dépenses publiques futures..."
-Joseph Stiglitz - Homepage

-Joseph Stiglitz - Démocratiser la mondialisation
""Je ne suis pas un détracteur farouche de la mondialisation, mais un défenseur lucide d'une mondialisation plus démocratique, qui puisse être bénéfique pour toute l'humanité et pas seulement pour les plus riches, comme c'est le cas actuellement. La mondialisation a eu des effets pervers en ce qui a trait au développement des pays pauvres. Il est incontestable qu'il y a eu une croissance économique grâce à la mondialisation, mais les bénéfices de cette croissance n'ont pas été partagés de façon équitable. Ce n'est pas la mondialisation en tant que telle qui est à critiquer, c'est la façon dont elle a été mise en oeuvre et dont elle est gérée aujourd'hui, surtout par les États-Unis, seule superpuissance économique mondiale détenant le contrôle, quasi absolu, des principaux leviers financiers qui façonnent la globalisation économique. L'unilatéralisme américain met en péril la mondialisation..."

-Joseph Stiglitz : «Le FMI répond aux intérêts de Wall Street»:
"...Les pays industrialisés, et notamment les Etats-Unis, sont de fervents défenseurs de la libéralisation du commerce. Mais si vous regardez ce qui se passe vraiment, ce commerce mondial est très asymétrique, très injuste. Sous la pression des pays développés, le Sud ouvre ses frontières, abolit les subventions, pendant que le Nord, qui devrait pourtant être en mesure de s'adapter beaucoup plus vite, continue d'interdire l'entrée des produits en provenance du Sud et maintient les subventions pour défendre ses propres produits. ..."

-Crise économique : le FMI persiste et signe :
"Pourquoi changer une politique qui conduit à la faillite, lorsque les victimes sont les autres ? Telle est la question qui se pose au Fonds monétaire international et à laquelle il ne répondra pas. Au contraire, sous la houlette de Dominique Strauss-Kahn, le FMI entend utiliser la crise pour réduire. un peu la marge de manœuvre des États pauvres. Pour Damien Millet et Eric Toussaint, responsables du CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde), il faut dissoudre sans attendre une institution internationale qui a conçu ses prêts comme un moyen de domination.
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-Mondialisation et démocratie
- Mondialisation implosive ?
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Quand les pauvres financent les plus riches
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FMI : Faut-il aider le soldat Strauss-Kahn ?

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