Vous reprendrez bien un peu de nano..
_______________________________Une nouvelle révolution technologique est en marche.
On en perçoit un peu mieux aujourd'hui les enjeux ambigus.
La question revient régulièrement en devenant de moins en moins théorique, dans la mesure où les nanoparticules sont déjà notre pain quotidien.
Même si on ne peut encore rien affirmer d'absolument sûr pour l'instant concernant leur incidence sur les organismes vivants,
de forts soupçons se font jour, si on se fie aux trop rares études sur ce sujet
"Elles "sont utilisées pour purifier l'eau, comme agent
anti-agglomérant et gélifiant, et dans les emballages pour protéger
contre les UV, éviter la multiplication des microbes ou détecter une
éventuelle contamination". Dans le seul domaine des emballages, cette technologie en plein essor
devrait rapporter 20 milliards d'euros d'ici à 2020, selon l'enquête de
The Environmental Magazine. Dans l'industrie alimentaire, elle
est aussi utilisée pour fournir nutriments et vitamines, ou
encore comme conservateur, épaississant, colorant... Le dioxyde de
titanium, par exemple, sert de colorant blanc "dans des dentifrices
et de nombreux produits transformés, comme les Mentos, les chewing gums
Trident et Dentyne, les M&Ms, la crème chantilly glacée de Betty
Crocker..." liste The Environment Magazine..."
___Oui, elles se sont discrètement invitées à notre table, entrant dans nos aliments
" La première question qui se pose est celle de l'infiltration, au fin
fond de notre corps, des nanoparticules que l'on mange. Plusieurs études
montrent qu'elles peuvent franchir
les barrières de protection physiques, interférer sur le système
immunitaire, pénétrer dans les vaisseaux sanguins, le système
lymphatique et divers organes. Selon l'Afssa, "le
foie et la rate seraient des organes cible, mais certaines
nanoparticules sont retrouvées dans les reins, les poumons, la mœlle
osseuse et le cerveau". En outre, la taille des nanoparticules est
déterminante dans leurs pérégrinations à travers notre organisme, comme
le montre une étude menée sur des souris et citée par l'OMS et la FAO : "Les plus petites particules [d'or]
ont été retrouvées dans les reins, le foie, la rate, les poumons et le
cerveau, alors que les plus grandes sont presque entièrement restées
dans l'appareil digestif."
__La grande question est celle de l'effet de ces nanoparticules sur
notre santé. Question complexe et, jusqu'ici, peu éclaircie.
Malgré ces incertitudes provisoires, aucun moratoire n'existe et les applications, très rentables, avancent à grande vitesse.
Raison de plus pour rester vigilant, malgré (ou à cause de) la difficulté des études approfondies. Bruxelles fait l'autruche.
L'Association France ouvrière consommateurs
(AFOC) s'inquiète, mercredi 29 février, des risques potentiels induits
par des produits alimentaires contenant des nanomatériaux, pointant un
décalage de plusieurs années entre leur mise en vente et les résultats
d'études toxicologiques.L'association reconnaît des "avancées" dans des textes adoptés récemment au niveau français et européen en la matière, qui "vont dans le bon sens".
"Mais les résultats des études de toxicologie sur les premiers
nanomatériaux interviendront dans plusieurs années. Pendant ce temps,
les professionnels auront mis sur le marché de nouveaux nanomatériaux
dont les risques ne seront étudiés que beaucoup plus tard, ce qui est
contraire à la règle de prévention des risques: 'pas de données, pas de
marché'", déplore l'AFOC.
_________Finalement, quels bénéfices pour quels risques?
_________
Vers une législation?
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