_L'Italie entre Guignol et Machiavel
_
USA:
dette vietnamienne
_______Merci Monsanto!
_La République des intouchables:
______"... Comme un air de déjà-vu. En annonçant dimanche la nomination des
administrateurs représentant l’État français au nouveau conseil d’EADS,
l’agence des participations de l’État a tout sauf créé une surprise.
Anne Lauvergeon, ingénieur du Corps des mines et ancienne présidente
d’Areva, Jean-Claude Trichet, inspecteur des finances et ancien
président de la BCE. Combien de fois n’a-t-on déjà entendu ces noms ?
L’affaire semblait si évidente que, dès décembre, la reconduction de
Jean-Claude Trichet était considérée comme acquise. Quant à Anne
Lauvergeon, la nouvelle organisation actionnariale du groupe
aéronautique était à peine annoncée, qu’elle était déjà sur les rangs
pour prendre la présidence non exécutive du groupe aéronautique avec le
soutien du corps des mines, comme l’avait révélé Mediapart en décembre. Le plus étrange dans ces annonces est qu’elles ne suscitent plus
aucune réaction. Comme si elles relevaient de la gestion normale de
l’État. François Hollande, qui, dans sa campagne présidentielle, avait
promis « le changement » et « la rupture » pour édifier
une République exemplaire, a en la matière choisi de ne pas bousculer
les usages. Depuis trente ans, les mêmes personnages – presque aucune
personnalité nouvelle ne parvient à émerger – circulent, vont et
viennent, sortent par la porte et reviennent par la fenêtre, s’échangent
les postes et les fonctions, quel que soit leur bilan, quels que soient
les gouvernements. Critiquant à tout propos le pouvoir de l’État, ne
rêvant souvent que de privatisation, cette nouvelle « noblesse de robe »
est pourtant la première à réclamer du même pouvoir charges et
privilèges. En attendant peut-être que ceux-ci deviennent héréditaires.
Cette captation d’une partie du pouvoir économique n’est qu’une
illustration supplémentaire de la dérive de nos institutions. À ce
spectacle, l’avertissement de l’historien Marc Bloch, décrivant dans
l’étrange défaite les maux qui avaient conduit à l’effondrement de la
République en 1940, revient comme une alarme : « Quelle que soit la
nature du gouvernement, le pays souffre si les instruments du pouvoir
sont hostiles à l’esprit même des institutions publiques. À une
monarchie, il faut un personnel monarchiste. Une démocratie tombe en
faiblesse, pour le plus grand mal des intérêts communs, si ses hauts
fonctionnaires, formés à la mépriser et, par nécessité de fortune, issus
des classes mêmes dont elle a prétendu abolir l’empire, ne la servent
qu’à contrecœur. »
__Ah!
les fins de mois...
_Air frais
... en bouteille
_SNCF
: y'a d'l'abus! Des prix...à Trop Grande Vitesse
_Le mariage de Poutine et de l'Eglise orthodoxe
________Le parti de Poutine veut une loi nationale contre la «propagande homosexuelle»
__Une loi ''homophobe'' à Saint-Pétersbourg
__La guillotine: toute une histoire...
__Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?
______Fausses craintes ou vrais dangers?
__Google
s'en tire à peu de fais. Une stratégie habile.
______Le risque
__Sapir décrypte la quête de flexibilité
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