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samedi 16 février 2013

Au fil du web

_L'Italie entre Guignol et Machiavel 

_
USA: dette vietnamienne 
_______Merci Monsanto!

 _La République des intouchables: 
______"... Comme un air de déjà-vu. En annonçant dimanche la nomination des administrateurs représentant l’État français au nouveau conseil d’EADS, l’agence des participations de l’État a tout sauf créé une surprise. Anne Lauvergeon, ingénieur du Corps des mines et ancienne présidente d’Areva, Jean-Claude Trichet, inspecteur des finances et ancien président de la BCE. Combien de fois n’a-t-on déjà entendu ces noms ? L’affaire semblait si évidente que, dès décembre, la reconduction de Jean-Claude Trichet était considérée comme acquise. Quant à Anne Lauvergeon, la nouvelle organisation actionnariale du groupe aéronautique était à peine annoncée, qu’elle était déjà sur les rangs pour prendre la présidence non exécutive du groupe aéronautique avec le soutien du corps des mines, comme l’avait révélé Mediapart en décembre.      Le plus étrange dans ces annonces est qu’elles ne suscitent plus aucune réaction. Comme si elles relevaient de la gestion normale de l’État. François Hollande, qui, dans sa campagne présidentielle, avait promis « le changement » et « la rupture » pour édifier une République exemplaire, a en la matière choisi de ne pas bousculer les usages. Depuis trente ans, les mêmes personnages – presque aucune personnalité nouvelle ne parvient à émerger – circulent, vont et viennent, sortent par la porte et reviennent par la fenêtre, s’échangent les postes et les fonctions, quel que soit leur bilan, quels que soient les gouvernements. Critiquant à tout propos le pouvoir de l’État, ne rêvant souvent que de privatisation, cette nouvelle « noblesse de robe » est pourtant la première à réclamer du même pouvoir charges et privilèges. En attendant peut-être que ceux-ci deviennent héréditaires.
Cette captation d’une partie du pouvoir économique n’est qu’une illustration supplémentaire de la dérive de nos institutions. À ce spectacle, l’avertissement de l’historien Marc Bloch, décrivant dans l’étrange défaite les maux qui avaient conduit à l’effondrement de la République en 1940, revient comme une alarme : « Quelle que soit la nature du gouvernement, le pays souffre si les instruments du pouvoir sont hostiles à l’esprit même des institutions publiques. À une monarchie, il faut un personnel monarchiste. Une démocratie tombe en faiblesse, pour le plus grand mal des intérêts communs, si ses hauts fonctionnaires, formés à la mépriser et, par nécessité de fortune, issus des classes mêmes dont elle a prétendu abolir l’empire, ne la servent qu’à contrecœur. »

__Ah!
les fins de mois...

_Air frais
... en bouteille

_SNCF
: y'a d'l'abus! Des prix...à Trop Grande Vitesse

 _Le mariage de Poutine et de l'Eglise orthodoxe 

________Le parti de Poutine veut une loi nationale contre la «propagande homosexuelle»
  __Une loi ''homophobe'' à Saint-Pétersbourg

__La guillotine: toute une histoire...

 __Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?

______Fausses craintes ou vrais dangers?

__Google
s'en tire à peu de fais. Une stratégie habile.
______Le risque

 __Sapir décrypte la quête de flexibilité

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