A moins que ce ne soit les autres...
L'homme n'est pas le seul responsable du changement climatique, vient-il d'affirmer devant des représentants d' entreprise.
Trêve de (mauvaise) plaisanterie, il s'adressait à un certain public. Demain, il dira le contraire devant un parterre écolo, c'est sûr.
Notre grand dialecticien n'a pas froid aux yeux dans la gestion des contradictions.
A sa décharge, on peut dire que l'évolution de la démographie mondiale pose de redoutables problèmes, mais il faut nuancer.
De même le climat a ses propres évolutions dans ses grandes tendances, indépendantes de l'activité humaine.
Ces questions sont très complexes et nécessitent une extrême prudence.
Mais notre prétendant aux primaires y va de ses gros sabots primaires et son aplomb habituel, avec lequel il pourrait vendre une épave à un ignorant en la faisant passer pour une voiture neuve. On se souvient de sa tonitruante annonce: les paradis fiscaux, c'est fini!!...
Le souci est de faire oublier certaines affaires....(*)
...Et certaines déclarations, notamment celle-ci, qui restera historique: Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire....
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(*) ...Au terme de son investigation, la commission des affaires étrangères (de l'UK) est ainsi arrivée à la conclusion que la coalition à l’origine de la guerre n’a pas « vérifié la menace réelle pour les civils ».
Elle souligne aussi l’incapacité des mêmes pays, au premier rang desquels la France, à « identifier les éléments extrémistes dans la rébellion ». Plus de cinq ans après la guerre, le résultat est, de fait, consternant : la Libye n’a plus d’État digne de ce nom, le pays est en miettes et, dans certaines de ses régions, il est devenu pour l’organisation de l’État islamique un repaire de djihadistes, dont certains figuraient dans les rangs des rebelles anti-Kadhafi. Un fiasco.
Inévitablement, le rapport britannique cite à de nombreuses reprises le nom de Nicolas Sarkozy, dont la précipitation guerrière à faire tomber Kadhafi fut d’abord regardée comme une marque d’énergie contre la dictature libyenne. Elle pose aujourd’hui, pourtant, de lourdes questions. Reprenant des informations confidentielles livrées par un conseiller d'Hillary Clinton, alors secrétaire d’État américaine, le rapport du parlement britannique égrène la liste des vraies raisons qui auraient poussé Sarkozy à faire la guerre :
- « Le souhait d’obtenir une plus grande part de la production de pétrole libyenne »
- « Accroître l’influence française en Afrique du Nord »
- « Permettre aux armées françaises de réaffirmer leur position dans le monde »
- « Répondre aux projets de Kadhafi de supplanter la France en Afrique francophone »
- « Améliorer sa situation politique en France » _______« Quatre de ces cinq facteurs correspondaient à l’intérêt de la France. Le cinquième représentait l’intérêt politique personnel du président Sarkozy », notent, amers, les députés anglais.... (Mediapart)
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