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mardi 4 septembre 2018

Comment se faire des ennemis

       Trop souvent les choses se passent comme si l'homme avait besoin d'ennemi(s)
    En conflit avec lui-même ou/et avec les autres, il lui faut trouver un responsable de son mal-être, de ses difficultés, de ses malheurs parfois. Ce mécanisme de projection est bien connu des psychologues, comme une technique de défense le plus souvent inconsciente. La faute, c'est les autres. On s'innocente souvent à bon compte.
      Ce mécanisme se retrouve aussi au niveau collectif, politique, pour produire les pires effets, lorsqu'il est habilement et machiavéliquement utilisé.
      Jouer sur les ressentiments, les frustrations et les haines est, hélas!, un processus trop connu. En période de conflits et de guerre, cela peut mener au pire, la propagande et la manipulation jouant un rôle essentiel.
    Cela se faisant, au pire, en toute bonne conscience
  L'ennemi, désigné comme tel, est souvent utile pour souder une nation et parfois préparer ou entretenir une guerre.
   En 2001, G.Bush, profitant le l'ébranlement psychologique du peuple américain, désigna l'ennemi, en utilisant tous les subterfuges et toutes les contre-vérités pour accomplir un projet déjà bien ficelé.        L'Irak, ancien partenaire, était tout désigné, sur fond de guerre permanente.
     La désinformation et le mythe fonctionnent conjointement pour créer ou entretenir des relations d'hostilité parfois imaginaires. L'ignorance, l'intérêt et la propagande font le reste.
    Le storytelling et la propagande, insidieuse ou ouverte font parfois merveille pour engendrer l'adhésion non critique, voire enthousiaste.
     Nous ne sommes jamais à l'abri d'un tel phénomène, qui semble revenir en boucle dans l'histoire, sous l'effet du désarroi et de la crédulité.

   Tous les moyens sont bons, même an apparence les plus anodins, comme le cinéma. Si Goebbels l'utilisait de manière politiquement réfléchie, certains courants d'aujourd'hui exploitent un filon toujours porteur.
    Pas seulement en temps de guerre.

La victoire...en chantant.

Ce que l'on appelait en 14-18 bourrage de crane peut revêtir des formes plus subtiles.
  A Hollywood, si la propagande de guerre fut un temps de "bonne guerre" , elle continua de manière plus douteuse et insidieuse..
  En période de guerre froide, mais elle continue, sous d'autres formes, avec d'autres objectifs,dans le contexte du soft power US. 
   C'est le grand retour des mythes et des oppositions binaires qui se produit trop souvent, facteur d'incompréhensions, de tensions, voire d'affrontements...
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