A la faveur des événements politico-sanitaires en cours, le gouvernement polonais, comme d'autres dans le monde, accentue son glissement à droite, renforce son contrôle social, son conservatisme déjà bien engagé et son nationalisme inquiétant. A la faveur du Covid-19, le pouvoir accentue son emprise et l'arbitraire gagne un peu plus.
Une longue dérive se poursuit, malgré les oppositions, à la faveur des divisions internes. La société est de plus en plus clivée, ce qui favorise le pouvoir du gouvernement ultra-conservateur:
"...Les Polonais s’affrontent, de plus en plus violemment, sur les droits de femmes, leur place dans la culture et la société polonaise, la mémoire ou le récit national, les droits des LGBTQI, l’environnement, la place de l’Église catholique dans la culture et dans la société polonaise, la réforme de la justice et des médias menée par Droit et Justice qui vise à leur retirer leur indépendance, l’Europe, l’accueil de migrants, l’éducation, etc. ..."
Une lutte politique à l'issue incertaine, malgré certaines avancées féministes, mais aussi un combat culturel, qui s'inscrit dans une histoire où la femme est restée longtemps mineure.
Les dirigeants du PiS, tout en profitant de la manne européenne, joue un jeu ambigu dans leurs relations avec Bruxelles et contribuent à l'affaiblir un peu plus.
En revisitant l'histoire à leur manière, le pays de Chopin fait planer de bien sombres nuages, surtout dans le contexte actuel, sur une Europe en plein désarroi.
_____________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire