La musique adoucit le confinement, mais elle n'est pas la seule.
Jérôme Bosh dans son siècle
Indépassable, toujours énigmatique et fascinant.
Un peintre paradoxal, talentueux, rangé et tranquille, mais d'une extravagance raisonnée. 500 ans après sa mort: toujours vivant.
Plongeant dans l'univers du fantasme et des croyances d'époque, surfant sur les terreurs de son temps.
Un triomphe de folie picturale dans une époque devenue troublée. Des représentations qui enchantent et interrogent à la fois.
C'est une époque folle, telle que Érasme en fait l'Eloge
« Partout, en tous lieux, on trouve maintenant des livres de piété : les doctrines des Pères de l’Église, des Bibles, et tant d’autres livres semblables que je m’étonne de ne voir personne devenir meilleur. Au contraire, on méprise les Écritures et la Doctrine. Le monde demeure dans une nuit profonde et persiste, aveuglé, dans le péché. Les rues sont remplies de fous. Ils mènent leur folie partout mais ne veulent pas qu’on le dise.
C’est pourquoi j’ai étudié le projet d’équiper pour eux les nefs des fous ! Des fous et des insensés j’ai ici fait le portrait. Et celui qui méprise le texte, ou ne saurait le lire, peut se reconnaître dans les images. Il verra à quoi il ressemble, qui il est en réalité et ce qu’il devrait corriger en lui.
C’est le Miroir des Fous dans lequel chacun peut se reconnaître. Celui qui s’y mire convenablement comprendra qu’il aurait tort de se prendre pour un sage, car il verra son vrai visage. Nul n’est sans défaut ou peut dire avec assurance : « Je suis un sage et sans folie ! » Celui qui reconnaît sa folie s’en libérera facilement, mais celui qui se vante d’être toujours sensé, est un fou – mon compère. Il gardera une profonde rancune contre moi s’il rejette ce livret.
Ici on ne lésine pas sur les fous. Chacun y trouve son portrait, chacun avec sa particularité et aussi, pourquoi il y a tant d’insensés.... (1494)
C’est pourquoi j’ai étudié le projet d’équiper pour eux les nefs des fous ! Des fous et des insensés j’ai ici fait le portrait. Et celui qui méprise le texte, ou ne saurait le lire, peut se reconnaître dans les images. Il verra à quoi il ressemble, qui il est en réalité et ce qu’il devrait corriger en lui.
C’est le Miroir des Fous dans lequel chacun peut se reconnaître. Celui qui s’y mire convenablement comprendra qu’il aurait tort de se prendre pour un sage, car il verra son vrai visage. Nul n’est sans défaut ou peut dire avec assurance : « Je suis un sage et sans folie ! » Celui qui reconnaît sa folie s’en libérera facilement, mais celui qui se vante d’être toujours sensé, est un fou – mon compère. Il gardera une profonde rancune contre moi s’il rejette ce livret.
Ici on ne lésine pas sur les fous. Chacun y trouve son portrait, chacun avec sa particularité et aussi, pourquoi il y a tant d’insensés.... (1494)
_______________________La nuit profonde reste d'actualité...Pas seulement à Alep.
_ La guerre: de Rubens à Picasso.
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